Gaëtan Dorémus

Ce livre contient trois histoires mettant en scène un trio d'amis : Machinette, Pia et Rinono. Quand on ne partage pas un goûter crêpes avec eux, on les retrouve à la piscine ou en pleine construction de tours en planchettes. On ne s'ennuie pas avec ces trois individus-là !



J'aime la bonne humeur qui se dégage de ces courtes histoires. Le texte se compose uniquement de dialogues et le langage est proche de celui des enfants. Les illustrations sont également tout en simplicité, quelques couleurs mettent en avant les personnages sur le fond blanc. Le texte apparaît parfois sur la page de gauche (avec l'illustration à droite) ou est directement incorporé aux illustrations, un peu comme une BD simplifiée. Lorsque ce n'est pas le cas, pour aider le jeune lecteur, la tête du personnage qui a la parole apparaît toujours à côté du texte.



Ces trois histoires sont effectivement chouettes, chacune est une scène du quotidien dans laquelle les enfants pourront aisément se reconnaître.

Accordons nous une pause avant l'histoire.



Un tableau, tiens, c'est joli un tableau de maître.







Une contemplation d'oeuvre offre une respiration, parfois même une inspiration.







C'est ainsi que je vous propose d'ouvrir grands vos yeux sur cette oeuvre magistrale, "le tricheur à l'as de pique" de George De la Tour.



Un joli tour de passe passe visuel.



Très inspirant en effet, c'est à se demander si les auteurs Pjilippe Lechermeier et Gaëtan Doremus s'étaient donnés rendez-vous là, échangeant amicalement tandis que la scène se carapatait tranquillement dans leur caboche, deux portes de sortie valent mieux qu'une.







Le pauvre héros de leur livre, Till, se trouve lui aussi escroqué par un bonne bande de professionnels de la comédie.



Reprenons la scène du début si vous le voulez bien, Till l'espiègle est entré fier et pimpant à la ville de Kroproutzek( ne riez pas! Ce moment est solennel), heureux de son voyage vers Cracovie, conquérant en chemise propre et bourse pleine et engageante.



Till s'est réjoui d'offrir une obole à Kroproutzek sur une table de jeu, pour lui porter chance et rapporter une mise qui lui permettrait d'être deux fois mieux accueilli à la ville suivante( l'accueil de Kraproutzek est incomparable enfin surtout sur la fin, quand on a plus un sou à dépenser).







C'est ainsi et tristement une main devant, une main derrière( c'est une expression qui prend tout son sens ici) que notre Till est remercié d'être passé par la chaleureuse ville de Kraproutzek.



Mais que s'est-il passé?



Lui qui se sentait bien en veine, bien chaussé, se retrouve en conclusion le cuir du derrière bien botté.







La belle verve de Lechermeier nous enchante, nous fait oublier la mésaventure.



Serait-il lui aussi un tourneur de tête, un tricheur de coeur?



Allons-nous nous lamenter pour Till, sur une histoire promise drôle qui tourne mal, déchanter tandis que notre sourire s'étrécit de plus en plus devant son malheur (c'est pas bien ça)?







Tout le monde apprécie la magie mais les tours de cochon, non merci, très peu pour moi. J'en resterai au tour de lapins.



Gaëtan Dorus tente lui aussi de nous bluffer, ses illustrations sont désopilantes mais la situation n'est pas drôle, non monsieur l'illustrateur, un peu de pitié, de charité chrétienne, cessez de nous faire remuer l'estomac.



Nous sommes en fâcheuse posture, obligé de nous tenir pendant les ricanements.



Fâcheuse posture.







Till n'a pas dit son dernier mot.



Il promet vengeance et tourments, la pauvre âme s'est chaussé de vieilles godasses qui sentent le vieux fromage et le héros s'engage pour une nouvelle partie à la ville de Cracovie.



Hélas pour Cracovie, le vent ne tournera pas (vous comprendrez en lisant) et c'est bien ainsi car les auteurs nous offrent le happy end attendu.



Un grand seigneur à mourir de rire, ce Till.

Dans cet album deux visions se confrontent : celle du narrateur et celle du personnage principal, et c’est de ce décalage que naît l’humour de l’histoire.



Le narrateur nous raconte la vie d’une chenille qui goûte différents légumes et herbes (on découvrira en fin d’ouvrage qu’ils forment un jardin potager). Les illustrations montrent ces aliments à la façon d’un herbier, avec des vues externes et internes, des zooms sur les détails et un liseré qui encadre la page de gauche. Chaque double page tourne autour d’une couleur : le violet des aubergines, le vert de la courgette, l’orange des carottes…



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Un jeune lapin veut revoir son arrière-grand-mère et partage avec elle une courte après-midi avant le décès de cette dernière. Un album tendre qui parle au cœur et qui met bien en avant le décalage entre le vécu des adultes et celui de l’enfant. A partir de 6 ans.

On nous ment, je vous le dit ! Le rhino des ville serait une espèce éteinte ? Il ne resterait plus qu'un seul représentant de cette race ? C'est ce que prétend Gaétan Dorémus en tout cas. Mais pourtant lorsque l'on tourne les pages, les rhino pullulent ! Ils sont partout en ville : sur les feux rouges, dans les cours de récré, dans les vitrines des boulangeries... Ah mais on me dit dans l'oreillette qu'il s'agit bien justement du dernier specimen que le photographe a déniché dans ses diverses tenues de camouflage : cartons, crayons, peinture, scotch... Le rhino essaie de se fondre dans le décor, mais son talent n'est pas suffisant pour que les enfants ne le débusquent pas à chaque page ! Ce livre est un jeu et une porte ouverte sur l'imaginaire.

Un album élaboré avec finesse et subtilité sur l'amitié dans toute sa complexité.
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Jumeaux : individus nés le même jour et qui ne peuvent pas se voir en peinture. C'est vraiment le cas de Bree et de Tom, de mademoiselle Je-sais-tout et de monsieur Je-me-débrouille-très-bien-tout-seul. Ils ont cependant un point commun : vouloir sauver la ferme de leur grand-père. Hors de question que leur acariâtre voisine, celle qui met des moisissures dans ses fromages, gagne leur concours, rachète et rase leur ferme, non mais !

Les aventures qui suivent sont proprement ébouriffantes et invraisemblables. Le lecteur n'est pas là non plus pour lire un exposé pontifiant sur la fabrication du fromage ou sur ses vertus. Il est là pour faire un tour de l'Europe et de l'Asie en compagnie de personnages totalement déjantés, en utilisant les moyens de transports les plus invraisemblables et en utilisant les amitiés les plus improbables. Il est là aussi pour assister au concours organisé par la reine d'Angleterre, fan de fromage, de corgis et de cascade (visiblement, la cérémonie d'ouverture des jeux olympiques inspire les auteurs).

Drôle, enlevé, protecteur envers les animaux (on a pris bien soin d'eux), ce roman divertissant est parfait pour les jeunes lecteurs, et plus encore pour des jumeaux turbulents.

Histoires étranges, loufoques, et superbes illustrations, voici le merveilleux cocktail de cet album plein de poésie !

Ca commence avec une histoire toute simple (un chat qui attrape un oiseau),

L'histoire est ensuite déclinée à toutes les sauces (sauce "exagère", sauce "extra-terreste", point de vue du chat... etc) pour finir en grand n'importe quoi de jeux de mots laits.

Tres rigolo !

Pour les cuisiniers et poètes en herbe.

Cet album est réalisé par Gaëtan Dorémus pour les éditions Autrement jeunesse. Il a pris des photographies de villes où il a intégré, à chaque fois, notre fameux dernier rhinocéros. On suit donc sa fuite dans la ville où il tente d'échapper à la malveillance humaine en se cachant sur des panneaux publicitaires, des murs et beaucoup d'autres endroits originaux.
Lien : http://litterature-jeunesse...

✨Dans ce livre, tu vas partir en voyage dans un monde qui ressemble au nôtre, mais en pire. Une ville surchauffée, surpeuplée, où la vie est monotone et absurde. Quatre personnages vont se lier d'amitié et se mettre à la musique, créant une fanfare qui va changer leur destin.



✨Alors, cela va être un avis mitigé pour ma part. Un début quelque peu prometteur qui réunissait pas mal de choses que j'aime : l'histoire proposée, le traitement des personnages, les valeurs qui en ressortent, des illustrations de toute beauté qui permettent deux formes de lecture à ce récit et la place qu'a la musique dans l'histoire. Mais à un moment donné, mon intérêt a déchanté et j'ai trouvé que l'histoire partait un peu dans tous les sens, et son final ne m'a pas du tout convaincu. « Après, me diras-tu », que je le regarde avec mes yeux d'adulte, je pense qu'au vu de la plume et des idées qui en ressortent, je ne suis vraiment pas sûr qu'un enfant de 9 ans ait la maturité pour comprendre toutes les subtilités de cette histoire. Mais bien évidemment, cela reste mon avis propre.

Enfin, Je remercie la maison d'édition « @Seuil jeunesse » et @Babelio de m'avoir permis de lire ce livre.



✨ Donc, si tu aimes les ouvrages du genre roman graphique, qui mêle humour, aventure et musique, ce récit est fait pour toi.

17 variations impliquant un ours, un loup, et un renard, qui au cours de leurs pérégrinations vont se défier, se jalouser, se faire la guerre autour d'un merveilleux rayon de miel, jusqu'à ce qu'enfin une idée géniale ne finalise l'ouvrage.

En véritable fabuliste, Richard Marnier nous convie à réfléchir, souvent avec un humour assez grinçant, sur nos travers et nos défauts face au désir de posséder, à la nature du partage.

Les belles illustrations en noir et doré de Gëtan Dorémus, permettent de nous poser avec les enfants (maîtrisant déjà le second degré) sur chaque tableau et ainsi de pouvoir "digérer" la morale et intégrer un joli vocabulaire varié.

" Ami-Amis" de Gaëtan Dorémus.

À ne pas confondre avec le "Ami-Ami" de Rascal et Girel ou le "Ami! Ami?" de Chris Raschka. Ce sont des albums qui tenteront tous de revenir sur l'art et la manière de se faire des amis quand on est enfants (et force est de reconnaitre qu'il n'y a pas de recettes toutes faites).

Sur l'angle commun, tous ces albums nous inviteront, parfois nous pousserons à essayer, on ne perdra pas à tenter sa chance, nous fera t-on comprendre, sinon à conforter une nature amicale personnelle (qui pourra gagner de la sorte à être connu).



Ça ne sera pas facile. Être rejeté est difficile.

C'est l'apprentissage des émotions et des sentiments.



Notre album de Dorémus.

Un tout petit hérisson se lancera sur le chemin de l'amitié et cela ne se ramassera pas comme un caillou parmi d'autres cailloux. Les amitiés sont là, à portée de pattes et il faudra pour notre hérisson se distinguer et convaincre en quelques minutes, comme dans un "speed dating" amical, sinon passer à la suivante.

L'épreuve est mignonne et devrait toucher, amuser.

Ami ami avec des porc-épics?

Cela parait naturellement simple.

Ami ami avec les autres animaux?

Pauvre hérisson. Une déconvenue à la première tentative.

Que faire?



La suite des tentatives permettra de conclure un peu sur ce qui marche et aussi sur ce qu'il est honorable de demander en amitiés (on vous choisit mais vous aussi, vous choisissez, vous pouvez aussi tout aussi bien défaire ce que vous avez conclu).

Notre hérisson tentera d'en tirer des leçons.

Si cela coince, il faudra peut-être se formater un peu alors, changer, tenter de plaire?



Les illustrations de Dorémus seront colorés et irrésistibles, hérisson va changer de look, d'attitude mais chaque animal (personne) est différente.

Hérisson aussi est unique mais il ne le sait pas encore

Il nous fera sourire mais là, c'est encore une autre leçon: ressembler aux autres piur qu'ils nous aiment, est-ce la solution?

Il faudra se comprendre, ça c'est certain.

Et faire preuve d'empathie, ça c'est sûr.

La fin est tendre.

C'est un album au sujet sensible qui nous demandera de nous mettre à la place de l'enfant (chose que nous pouvions être amené à déja faire pour s'assurer que le livre que nous tenons entre nos mains est bien adapté ou va correspondre à ses goûts personnels).

L'album signé Gaëtan Doremus parlera d'angoisses et de charge mentale à hauteur d'enfant, d'excès d'imagination (dans le pire sens du terme).



Il ne s'agira pas d'école ni de pression exercée par les parents, il s'agira de la pression que peu exercer le monde qui l'entoure si l'on n'y prend pas garde.

L'éléphanteau n'arrivera pas à se poser, à se rendre compte que le bruit c'est aussi la vie (puisque souvent il s'accompagnera d'une forme de violence à son échelle).



Vivons nous dans un contexte serein, calme, pour faire grandir des enfants ?

On le sait, les élever dans une ambiance pleine de chahuts et d'agressions sonores peuvent générer du stress.

C'est le cas de notre pauvre éléphant dont les grandes oreilles recueilleront bien trop d'information à fort niveau.

Trop de bruits (et peut-être peu d'explications pour rassurer). L'éléphanteau sera d'un tempérament à avoir peur sans raison, on le comprend un peu.

Il a des oreilles bien larges et pourtant :

"...Mes oreilles sont trop grandes pour tout ce tintouin...".

Le petit éléphanteau reconnaitra soit qu'il est trop petit pour cette agression ambiante ou bien qu'il y a anormalement trop de nuisances tout court.



Le style graphique de Dorémus restera doux, atténuera l'agression à l'image mais les jeunes lecteurs sauront la reconnaitre, l'agitation, intense, explosant dans l'air, cassant les choses, claquant d'un grand boum, un brouhaha de tous ordres : Peut-être aussi, sont-ce les manifestations d'un monde qui ne verra plus différence avec une existence moins sonore ?

C'est la ville, c'est la vie en collectivité, pas vrai ?



Nous aurons quelques exemples avec notre éléphanteau, qui peut-être avec ses énormes oreilles percevra ses stimuli avec plus de sensibilité : les bruits venant du plafond dans un appartement, les bruits du dehors, une portière de voiture qui claque avec violence.

Nous nous rendrons compte qu'à force, notre petit héros peinera à faire la différence entre les bruits forts et ceux qui réellement aliènent.

Nous voyons par exemple le personnage attentif au pas du vieux voisin du dessus avec sa canne et l'imagination de l'éléphanteau ne rendra pas l'origine très rassurante.

Pauvre petit. La fin nous dira bien qu'il faudra renouer avec les bruits autrement. Parce qu'il y a des bruits bien agréables aussi.



Les bruits s'accompagneront de flashs, les phares d'une voiture, les images chocs de la télévision, le tonnerre en période d'orage, le vent qui souffle fort.

Bref, il faudra peut-être se poser des questions et éloigner quelques agitations toxiques.

Beaucoup de choses se confondront et n'auront pas grand rapport, tellement l'éléphanteau ne se sentira pas en sécurité avec des situations auxquelles il ne pourra selon lui échapper ou s'expliquer (par exemple, l'image du SDF et de son caddie maison avec ses cartons et ses sachets. C'est ailleurs, c'est dehors et pourtant, le bruit d'un sachet plastique l'emmènera ici au lieu de rester là.).

Il y aura sans doute quelque chose à faire avant que cela n'explose en crise de larmes probablement.



Heureusement, cela se calme. Comme un calme après la tempête et la fin est bien agréable.



C'est un album spécial qui fera réfléchir ou permettra de rester vigilant sur le bien-être de nos petits lecteurs.

Il pourra libérer un peu de parole : "Qu'est ce qui te fait peur, à toi, petits lecteurs, à tort ou à raison ?"

Un ticket gagnant pour ce ouvrage jeunesse !



Rosie est une adorable petite araignée. On la retrouve dès lors, très rapidement dans les premières pages, puisqu'elle est LA protagoniste de son histoire.

Rosie cherche quelque chose...!

Un fil... ou peut-être pas...

Le lecteur est alors transporté par les pages, les illustrations, qui le plonge dans un monde magnifique et coloré. On veut l'aider, jouer avec elle... parce que Oui !

Elle cherche un fil... et au fil des pages ( sans jeu de mots), on aperçoit des morceaux de fils... mais ce n'est jamais celui qu'elle cherche...



C'est un livre beau, amusant et ludique ! On voyage, enquête, aide la petite araignée, et surtout, on espère l'avoir aidé :)



PS : Je suis tomber littéralement sous le charme de ce livre !!! Un grand bravo à l'illustrateur qui me rappelle fortement les coups de pinceaux d'Isabelle Simler !

Encore une jolie proposition de Gaëtan Dorémus pour les tout-petits. On y suit un ourson qui se lance avec envie dans l'exploration de son environnement. Mais à aller trop loin, on peut avoir peur... heureusement qu'un parent est toujours dans les parages.

Racontée du point de vue de l'ourson, l'expérience est grisante et montre les émotions à hauteur d'enfant.
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Un ours bit dans son igloo sur la banquise mais il fait trop chaud et l'ours est obligé de quitter sa maison pour l'hiver glacial. Heureusement, en chemin, il fait de belles rencontres.



L'album est construit autour de l'opposition entre chaud et froid. Les illustrations en bleu et rouge jouent sur ce contraste. Il y a très peu de texte, cela pourrait presque être un album sans texte. On suit ce pauvre ours sous la neige. Les choses semblent aller mal mais il rencontre un bonhomme de neige qui lui donne son écharpe... rouge ... puis il rencontre une ourse et on finit sur une belle note optimiste.

Faut-il y voir un message écologique sur la fonte des glaces ? Je l'ai pensé au début mais je n'en suis pas sure. D'une part parce qu'une part de la chaleur qui fait fondre la glace semble provoqué par l'ours lui-même qui chauffe sa maison et surtout parce qu'il me semble que s'il s'agissait de dénoncer le sort des ours polaires, on ne finirait pas par un message sur les douces saisons qui passent et un bel avenir qui se profile.

J'y ai plutôt vu un joli message d'espoir avec un famille qui se crée après des vicissitudes.

En tous cas, l'album ne laisse pas indifférent.
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La couverture de cet album m’a attiré. Elle est empreinte d’une part d’humour.

Sur chaque double-page, un petit conte illustré en belle-page par une image en jaune et noir. La répétition des contes est lassante, jusqu’à ce que les malheurs des trois compères deviennent drôles. Ces récits pourraient avoir été créés par des enfants. Il faut attendre le dernier texte et la dernière illustration pour comprendre qu’il s’agit des histoires que peuvent inventer les gens qui dévorent le miel fabriqué par ce loup, ce renard et cet ours.

Chaque conte amène à réfléchir. Les travers des personnages sont exacerbés.

Tous les lecteurs peuvent trouver quelque chose d’intéressant dans cet album.

La chose incontrôlable parcourt le monde, et absorbe tout sur son passage... Une représentation imagée de la colère très intéressante pour représenter cette émotion si forte que connaît chaque enfant à un moment ou un autre.



Dommage que dans la réalité la voix maternelle ne soit pas aussi efficace à finir de calmer les fureurs infantiles !

Une histoire de famille, de la découverte de ses racines, de cette arrière grand mère qu'on connait peu et que l'on est content de cotoiyer le temps d'un après-midi.

Et puis, il y a toute cette attention portée à la différence des points de vues entre celui de l'enfant et celui des adultes que ce soit sur les personnages agées ou le deuil.

La distanciation finale est très juste.

Quand aux illustrations on reconnait avec plaisir le trait de Gaëtan Dorémus.

Une jolie proposition des fourmis rouges.
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Ce bel ouvrage signé Gaëtan Doremus, qui évoque - avec une pointe de nostalgie - le décalage qui existe entre le monde des adultes et celui des enfants. [...] Une réussite !
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