Bon, je suis embêtée : je n'ai pas aimé ce livre, et j'en suis désolée.
J'aime Dorémus d'habitude, mais là... Les illustrations sont chouettes, rien à redire. Mais pour un récit qui mêle texte et images, je m'attendais à plus de complémentarité entre les deux. Ici nous sommes bien trop souvent dans de l'illustration simple de ce qui est écrit, sans apport supplémentaire. Pourtant le découpage des images est dynamique, et elles auraient pu prendre le relais du texte dans un certain nombre de situations. Je trouve dommage cette sous exploitation.
Côté histoire, pardon, mais je me suis ennuyée, ça manquait de rythme. Je me suis même demandée si j'irai au bout ! Je l'ai trouvé aussi complexe pour la cible plutôt jeune. Une histoire un peu trop moralisatrice aussi, voire même à l'ambiance plombante.
Oui, je n'ai pas aimé. Mais tentez votre chance, mon ressenti de lectrice n'est heureusement pas universel.
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Rosie est une petite araignée qui cherche son fil. Vous ne l'auriez pas vu ?
L'histoire en elle-même ne m'a pas subjuguée. C'est un album un peu contemplatif, au texte minimaliste, mais aux illustrations incroyablement originales et colorées. Pour le plaisir des yeux surtout.
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Une aventure pleine d'humour qui se lit très rapidement et avec grand plaisir ! Les jumeaux sont attachants même s'ils passent leur temps à se disputer. Une mention spéciale à Monty, le meilleur personnage du roman mais chut je n'en dirais pas plus sur lui pour vous laisser découvrir sa particularité !
Un roman sur l'importance de faire ensemble.
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Comment se faire des amis ?
En ayant la même allure ? En ayant la même posture ? Tout simplement en étant soi-même.
Petit album jeunesse sur l'amitié de Gaëtan Dorémus, ma foi, plutôt sympathique même si l'originalité repose plus sur les graphismes que sur le texte minimaliste et le message passé. L'image est centrale et ça tombe bien car les illustrations peps de l'auteur sont réussies.
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Un album plein d'humour, signé pour le texte et l'image Gaëtan Dorémus, qui tournera autour des oreilles, leur forme, leur fonction, les expressions autour de l'écoute, l'ouïe ou les oreilles.
Nous suivrons un cochon vert et un chien orange qui imagineront changer d'oreilles.
C'est un album plein de fantaisie et d'imaginaire qui inviteront les jeunes lecteurs à rire sur différentes situations auditives décalées:
Des oreilles cactus, pour ne pas se faire tirer les oreilles, de grandes oreilles pour se cacher ou s'envoler, des oreilles "ampoules" pour rouler à vélo la nuit, des lunettes carrées comme des lunettes, avec du poil dedans comme celles des papis.
Des oreilles " pour se distinguer", "pour surprendre", "capter", qui proposeront du vocabulaire aux jeunes lecteurs.
"Les oreilles" proposera toutes sortes de situations enfantines et quotidiennes dans lesquels se retrouveront les enfants derrière l'humour omniprésent.
Amusant.
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Revoila, revoilou Till l'espiègle!
L'adorable naïf, l'aventurier des déboires en rimes et en vers, qui boit les fourberies jusqu'à la lie.
Les filous et les grigous ne semblent pas manquer dans son univers d'humour et Till, pauvre bougre, se fait à chaque fois avoir... jusqu'au retournement de situations imaginé par les auteurs.
Quelle belle affaire que cette branche de sureau offerte par des musiciens!
Une bien belle flûte!
Comme le disait la célèbre chanson, Till se voyait déja en haut de l'affiche.
On la chanterait presque cette misère "
A dos de Dulcinée, j'ai quitté ma province
Bien décidé à empoigner la vie
Le coeur léger et le bagage mince
J'étais certain de conquérir pour que j'en pince
Chez le tailleur le plus chic j'ai fait faire
Ce complet de bouffon qu'était du dernier cri
les rencontres les chansons et les pipeaux
Ont eu raison de mes économies..."
En effet, en lui offrant une pauvre flûte, ses nouveaux compagnons de voyage ne voyaient là que l'opportunité de lui emprunter sa jument pour tirer leur petit monde derrière eux jusqu à leur prochaine représentation.
Pauvre jument!
Que le monde est lourd à tirer et que cette flûte sonne faux!
Ou peut-être est-ce brave Till qui n'a pas encore l'oreille musicale.
Le mauvais accord qui tombera bien car un roi engagera Till pour faire fuir ses ennemis.
La bonne providence a pitié.
La récompense sera belle et fera la nique aux musiciens, une jolie revanche que de gagner d'une princesse la main.
Si jamais le roi tient en haute estime la parole royale...
Cela pourrait faire penser au petit conte populaire et facétieux du "Petit bâton" où le roi refuse à un roturier la main promise de sa fille et lui fixe à chaque fois une nouvelle épreuve, pensant s'en débarrasser.
L'idée fut admirablement reprise par Pierre Delye avec son roman jeunesse "Caprice? C'est fini!". Une aventure d'humour recommandée.
Le déroulement sera bien plus court et direct avec Till, le personnage trouvera rapidement et par un heureux hasard le moyen de sortir de la geôle dans laquelle on l'avait enfermé.
Le pipeau est décidément un moyen efficace de séduire les masses.
Et contre toute attente, le monde, envoûté, lui mangera dans le creux de la main au son miraculeux de la flûte...
Ne dévoilons pas tout et profitez, riez, pleurez (il y aura un coeur brisé), chers lecteurs.
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Il était une fois un conte facétieux, il était une fois trois compères, cela fait deux fois "il était une fois".
Il était en fait plusieurs fois mais une situation initiale.
Et les jeunes lecteurs sont invités à profiter des multiples versions d'une même aventure, l'ours, le renard et le loup trouvent un délicieux essaim d'abeilles.
Aucune bonne question n'effleurent les trois compères sinon celle du ventre et de la duplicité. "L'essaim appartient-il à quelqu'un, au le roi qui possède l'arbre?"
"Nous en ferait-il profiter si on le lui demandait poliment?" ou
"Comment allons-nous le partager EQUITABLEMENT?" ou enfin "Les abeilles qui y ont durement travaillé, ne faut-il pas leur en laisser une part?"
Oubliant tout compromis, les trois personnages se jouent des tours entre eux pour 'en laisser aucune miettes, pages après pages et l'affaire reprend du début jusqu'à une issue peut-être un peu plus favorable.
Le conte de tradition est inévitablement moralisateur, les auteurs tournent le sort à la farce d'humour noir et évitent les jolis écueils du genre (très appréciés tout de même) pour juste en rire mais cela n'empêchera pas toutefois les histoires de planter leurs petites graines de réflexion sûrement très utiles.
Après qu'un personnage ait tout dévoré ne laissant que le dépit aux autres,
après que le dernier ait dévoré celui qui avala celui qui dégusta l'essaim,
après que Ours/Loup/Renard aient sortis l'arme lourde (si si!) et firent tout exploser pour avoir le dernier mot et le miel,
après que les abeilles aient choisi de déménager avec leur essaim, que reste-il?
La dernière page est éloquente et bien vue.
Ces trois là sont trois nigauds bien revendiqués par les auteurs qui peuvent terminer sur une bonne note.
Une construction qui pourrait lasser dans sa répétition, l'humour sauvera et devrait guider, bien soutenir jusqu'à la fin.
L'audace de certaines situations fait sortir "le miel des trois compères" des contes traditionnels et dépoussière le genre, s'adresse à un lectorat jouissant deja du second degré.
Une série de double-pages avec à chaque fois un texte inédit et son dessin en vis à vis, tout en monochrome doré à découvrir.
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J'ai bien ri à la lecture de ce Witty ! Un délice d'humour noir et délirant. Pas de temps mort pour cette chasse au zombies !
les personnages sont attachants et ont tous un côté frappadingue !
Un roman qui va plaire aux jeunes et aux adultes.
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Un album au très grand format et fourmillant de détails... Dès qu'on y entre, on s'y perd, mais sans s'égarer, puisque le mouvement rapide et infini d'une balle de ping pong nous emmène d'un monde à l'autre. De l'humour, un imaginaire foisonnant, un éléphant sympatique, des clins d'oeil au monde réel... Il faudrait passer du temps à décortiquer ce livre et en découvrir tous ses détails...
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Rosie est une petite araignée qui semble un peu perdue. Où se trouve son fil ? Elle ne s’en rappelle pas… Elle croise sur son chemin de nombreux fils mais aucun ne s’avère être le sien. Cette quête est très fatigante et pleine de rebondissements pour une si jeune araignée : Rosie passe du rire aux larmes et de l’espoir au désespoir !
Je retrouve avec plaisir le style coloré et excentrique de Gaëtan Dorémus. Le fond blanc met bien en valeur les illustrations, on en prend plein les yeux. L’histoire s’adresse aux plus jeunes, Rosie passe par toute une gamme d’émotions pour atteindre enfin le soulagement. La fin est rassurante et tendre.
"Rosie" est dans la continuité de l’album "Quatre pattes", on ne s’en lasse pas !
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Qu'il est drôle cet album!
Et ses tons sont attrayants, le rouge rappelant l'élégant travail à la sanguine.
Bon, bref, de quoi cela parle t-il?
De la maternité.
Euh, non en fait.
C'est mâle crocodile que voila.
Ses petites lunettes rondes nous le rendent sympathiques.
Existe t-il beaucoup de croco sympas?
Pas sûr.
C'est donc l'histoire d'un papa.
Euh, non.
Ce bébé croco, il est pas à lui.
Il l'a trouvé,là, sur le chemin de la chasse.
Alors forcément, on ne laisse pas ça là, comme ça.
Faut changer le petit, le nourrir, le cas échéant.
C'est pas une maman, c'est pas son papa, manquerait plus que ce ne soit pas un bébé croco pour nous surprendre encore d'avantage.
Et bien, maintenant que vous en parlez, jeunes lecteurs,vous aurez peut-être remarqué la petite bouille qui dépasse du heaume levé.
Un heaume, répétons-nous.
Ah beh oui, rabaissé ce casque de chevalier passerait bien pour un petit museau de bébé croco à s'y méprendre.
Vous avez saisi?
Nous rions de ce papa croco improvisé qui cherche à bien faire et s'inquiète de se bébé qui ne cesse d'avoir froid ( c'est forcément ça, sinon pourquoi tremblerait-il tout le temps comme une feuille?.
Oui, Lecteurs, cela devient graduellement hilarant, avec le décalage et le quiproquo.
Le "bébé croco" survivra t-il à l'éducation et l'expérience croco?
C'est que le programme est dense, tellement de choses à lui apprendre à ce petit, le laver, lui apprendre à nager, à chasser pour se nourrir...
L'auteur a bien vu son affaire car il s'installera une vraie complicité entre les deux personnages et delà, il inversera le partage, et ce fils aux écailles de métal enseignera son mode de vie d'humain.
Deux histoires donc qui se font suite et nous attendrissent autant qu'elle nous font sourire.
La fin est tout aussi touchante.
Les personnages ne se changeront pas vraiment, ils sont ce qu'ils sont, certe, mais la rencontre leur aura tout de même appris à dépasser ce qu'ils sont. Et ça, c'est une chouette conclusion.
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Il ne le trouve pas. Il a disparu. Il l'a toujours dit, il serait dans le ciel, ou sous terre. Il ne quitterait plus sa terre ou s'en irait loin où on ne le verrait plus... Le poisson, l'oiseau et le chien l'aime, ce "il"... ils le cherchent, ils deviennent amis et parlent de lui qu'ils ne trouvent plus.
Un livre très pudique sur la mort et l'absence. Sensible et touchant. Très efficace, à mon avis.
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Une aventure fun et cartoonesque !
Les personnages et les scènes sont délirants et burlesques.
Seul petit "hic" (je pinaille, ça n'influence pas ma note) : tout le processus de fabrication du fromage est détaillé de manière très ludo-pédagogique, sauf la satané présure qui ne peut évidemment pas trouver sa place dans un roman léger pour la jeunesse (j'imagine mal la scène d'abattage, surtout que les nombreux animaux du livre sont très mignons).
Si d'un côté je comprends l'impossibilité d'aborder le sujet dans un tel contexte, ça me peine de voir le mythe de la fabrication du fromage sans cruauté persister en 2015...
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Ici un village de pêche. Une conserverie sent fort le poisson et une zone avec des bâches toits pour accueillir les naufragés.
Une nuit, une femme échoue, sur son vêtement est inscrit Zarra. Ce sera son prénom. Elle ne se souvient plus ni des mots ni de son identité. C’est confus ça tourbillonne, le langage s’inverse bouche.
Elle vit dans la zone.
La petite fille qui l’a découverte et nommée Zarra est devenue son amie. Elle s’appelle Wendy. Elles se comprennent mêmes mots mêlés.
Un jour de grande lassitude, elle se rend au commissariat. Le commissaire ressemble à un koala et envoie des sourires doux.
Il conseille de ne pas chercher d’où vient Zarra pour ne pas devoir repartir on ne sait où elle ne connaît plus personne.
Et puis des vols de tablettes, les uns accusent les autres. Face à face zone, les échoués face habitants. Le ressentiment se fait grand face aux étrangers.
Zarra se découvre habile et dessine. Elle tente de vendre ses dessins mais personne ne les veut. Les habitants traitent de voleurs les échoués. Zarra n’est pas vraiment Zarra et n’a pas de papiers, elle doit rester mais ne sait pas comment vivre. Wendy trouve la solution. Elle vendra ses dessins.
Puis le choix arrive, Zarra doit décider si elle veut garder sa nouvelle identité ou l’ancienne. Elle s' efface et reste Zarra puis elle embrasse le commissaire qui lui propose une exposition dans son commissariat.
Un éloge aux fins qui finissent bien (petit clin d' œil au petit essai de Coline Pierré). C’est une belle histoire enrobée qui finit bien. Les belles histoires restent parfois des belles histoires mais pourquoi pas. C’est un album à mon sens quand même relativement utopiste sur le sujet.
Les dessins sont chouettes. L’écriture également. Un album permettant d’évoquer la migration de façon romanesque (peut être trop).
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La première impression est vraiment sympathique.
Une 1ère de couverture très très colorée, un ours bleu, à quatre pattes; vêtu d'un t-shirt.
Et dans l'herbe bien touffue à ses pieds, il y a aussi une bestiole rouge avec pleins de pattes.
Beurk?
Une araignée peut-être.
Mais Gaëtan Doremus l'a faite toute mignonne.
Si l'atmosphère du livre est visuellement tissée de poils de fantaisie, le fil rouge de l'histoire sera lui plus accroché au quotidien des tout-petits.
La marche à quatre pattes.
Notre ourson d'azur de l'histoire se retrouvera sur le sol.
C'est à supposer qu'on le porte le plus souvent.
Et là, c'est une foule d'émotion qui se déclenche au contact du sol.
C'est une véritable et courte aventure, en trottant par le sol goudronné puis les herbes folles, c'est frais, c'est chaud, c'est doux, c'est dur...
Notre ourson est excité comme une puce de ce moment de liberté qui devient avec la découverte un espace très récréatif.
Attention, tout ne sera pas rose, un sol n'est pas toujours accueillant.
Notre explorateur au raz du sol est un vrai petit cochon, à s'en mettre partout.
La propreté n'est pas le lot des mini aventuriers à quatre pattes.
Les jeunes lecteurs seront amuser de le voir ainsi s'épanouir, d'un rien pour nous et d'un tout pour lui.
Le corps entier se prête à l'expérience.
C'est un véritable parcours de psychomotricité, ça se couche ou ça grimpe.
Les grands lecteurs penseront aux bébés avec leur rencontre avec le monde à ras de terre.
Mais au bout de l'aventure des mini oursons, y aura t'il encore un peu de force pour revenir sur ses pas?
Comment faire?
La fin de l'album vous le dira et c'est une évidence.
Un album très tendre à découvrir.
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Encore un album d'une esthétique séduisante signé Gaëtan Doremus.
Mais attention! Minute papillon!
Nous en demanderons plus, nous voulons avec de chouettes illustrations une belle histoire, comme des frites avec son burger.
D'ailleurs l'album porte aussi le nom de cette belle expression, "Minute Papillon!", c'est dire si l'auteur se donnait lui-même cette exigence.
Mais qu'elle est drôle cette expression, elle nous prépare déja à de bonnes dispositions.
Que veut-elle dire?
Nous avons cherché et les sources répondent:
"L'origine de cette expression n'est pas certaine.
Si elle date effectivement de 1900, comme certains lexicographes le pensent, elle pourrait n'être qu'une métaphore sur le papillon qui passe trop rapidement d'une fleur (d'un sujet) à une autre, ce qui explique aussi le verbe papillonner.
Mais selon d'autres elle daterait du début du XXe siècle et aurait une origine plus amusante :
Il existait à cette époque à Paris un café, lieu de rencontre des journalistes qui auraient popularisé l'expression, et dans lequel officiait un serveur qui s'appelait Papillon.
Lorsqu'il était hélé de toutes parts par des clients impatients, il répondait "Minute, j'arrive !".
Alors, par amusement, lorsqu'ils voulaient lui signifier qu'il pouvait prendre son temps, les clients lui disaient "Minute Papillon !" "*
C'est une indication donc. On ne doit pas s'emballer.
D'ailleurs, vous le comprendrez assurément, chers lecteurs, quand l'auteur va tenter de vous vanter du légume dans son histoire.
Si, il ose.
Nous savons que celui-ci n'est pas toujours populaire au creux de l'assiette et qu'il est difficile de le faire passer sans quelques grognements d'oursons mal léchés.
On vous entend d'ici, ajoutant presque que l'estomac lui-même, par ses borborygmes, soutiendrait une thèse personnel sur le caractère anti-naturel du légumes in situ.
Et bien non, chers lecteurs. Les légumes c'est bon pour la santé et la croissance.
Difficile de faire passer l'information à la chenille de l'histoire.
Elle ronchonne, peste dans le déni.
Elle est un ogre et les ogres ne mangent pas de légumes.
Elle nous amuse tout du long par son droit au veto tandis qu'en vis-à vis de page, Gaëtan Doremus fait l'apanage et nous présente une série de formidables planches scientifiques sur les légumes.
Nous sommes charmés par le détail et la balance serait presque prête à pencher en faveur de l'auteur.
Petits pois, aubergine, champignons, une couleur par planche et c'est savoureux.
Alors que décidera notre chenille?
Va t-elle se décider à grandir et à profiter?
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