Gaëtan Roussel, le chanteur de Louise Attaque, a sorti le 19 mars 2021 son quatrième album solo "Est-ce que tu sais ?" (label Play Two). Il y renoue avec le son folk qui avait marqué le début de sa carrière sans rien perdre de sa capacité à écrire des tubes populaires.
Il y a.
Il y a là la peinture
Des oiseaux, l'envergure
Qui luttent contre le vent
Il y a là les bordures
Les distances, ton allure
Quand tu marches juste devant
Il y a là les fissures
Fermées les serrures
Comme envolés les cerfs-volants
Il y a là la littérature
Le manque d'élan
L'inertie, le mouvement
Parfois on regarde les choses
Telles qu'elles sont
En se demandant pourquoi
Parfois, on les regarde
Telles qu'elles pourraient être
En se disant pourquoi pas
Il y a lalala
Si l'on prenait le temps
Si l'on prenait le temps
Il y a là la littérature
Le manque d'élan
L'inertie, le mouvement
Parfois on regarde les choses
Telles qu'elles sont
En se demandant pourquoi
Parfois, on les regarde
Telles qu'elles pourraient être
En se disant pourquoi pas
Il y a là les mystères,
Le silence sous la mer
Qui luttent contre l'temps
Il y là les bordures
Les distances, ton allure
Quand tu marches juste devant
Il y a là les murmures
Un soupir, l'aventure
Comme emmêlés les cerfs-volants
Il y a là la littérature
Le manque d'élan
L'inertie le mouvement
Parfois on regarde les choses
Telles qu'elles sont
En se demandant pourquoi
Parfois, on les regarde
Telles qu'elles pourraient être
En se disant pourquoi pas
Parfois on regarde les choses
Telles qu'elles sont
En se demandant pourquoi
Parfois, on les regarde
Telles qu'elles pourraient être
En se disant pourquoi pas
- "Je t'ai manqué ?"
- "Pourquoi ? Tu me visais ?"
Il y a.
Il y a là la peinture
Des oiseaux, l'envergure
Qui luttent contre le vent
Il y a là les bordures
Les distances, ton allure
Quand tu marches juste devant
Il y a là les fissures
Fermées les serrures
Comme envolés les cerfs-volants
Il y a là la littérature
Le manque d'élan
L'inertie, le mouvement
Parfois on regarde les choses
Telles qu'elles sont
En se demandant pourquoi
Parfois, on les regarde
Telles qu'elles pourraient être
En se disant pourquoi pas
Il y a lalala
Si l'on prenait le temps
Si l'on prenait le temps
Il y a là la littérature
Le manque d'élan
L'inertie, le mouvement
Parfois on regarde les choses
Telles qu'elles sont
En se demandant pourquoi
Parfois, on les regarde
Telles qu'elles pourraient être
En se disant pourquoi pas
Il y a là les mystères,
Le silence sous la mer
Qui luttent contre l'temps
Il y là les bordures
Les distances, ton allure
Quand tu marches juste devant
Il y a là les murmures
Un soupir, l'aventure
Comme emmêlés les cerfs-volants
Il y a là la littérature
Le manque d'élan
L'inertie le mouvement
Parfois on regarde les choses
Telles qu'elles sont
En se demandant pourquoi
Parfois, on les regarde
Telles qu'elles pourraient être
En se disant pourquoi pas
Parfois on regarde les choses
Telles qu'elles sont
En se demandant pourquoi
Parfois, on les regarde
Telles qu'elles pourraient être
En se disant pourquoi pas
Il y a des versions comme ça, justes... magiques.
https://www.youtube.com/watch?v=H8fo-YKCWkQ&ab_channel=TheVoice%3AlaplusbellevoixTheVoice%3AlaplusbellevoixCha%C3%AEned%27artisteofficielle
Notre fil ne tient pas debout.
Tout file.
On ne tient plus debout.
Notre histoire ne tient pas debout.
Tout file, on ne tient plus debout.
Notre histoire ne tient plus debout.
Linda jouait du violoncelle. Linda aimait Chopin. Je ne savais pas que Linda jouait du violoncelle ni qu'elle aimait Chopin. Tout voyage est une rencontre. Toute rencontre est-elle un voyage ? La distance peut rapprocher. Ne pas parler la même langue permet ce doux glissement. On ne se comprend pas. Alors on cherche. Les mains. Les yeux. Le rire. Le bruit. Le silence. Et Chopin.
[nouvelle : Zéro cachemire, une rencontre]
J'ai fait face à maman. J'ai pris place afin de créer un alignement. Puis j'ai tourné, lentement. A la vitesse d'un enfant. A quelle vitesse tourne un enfant ? A la vitesse d'un hurlement ? D'un sifflement ? J'ai tourné à la vitesse d'un simplement.
J’ai parcouru tous ces « au revoir » une grande partie de la nuit. Et je me suis couché en m’apercevant qu’en français, dans « au revoir », il y a « revoir ». Je me suis endormi effrayé à l’idée de devoir tous les revoir.
Une journée tout entière où tout est nouveauté et où tout redevient poussière.
Une journée tout entière où l'on voit à la fois ce qui s'éteint, ce qui se réverbère.
Une journée tout entière passée auprès du lit et au bord de la rivière.
Une journée tout entière à regarder la montagne, à regarder la mer.
Une journée tout entière à regarder le ciel, à regarder la terre.
Une journée tout entière à sourire à pleurer à regarder le temps qui s'arrête, s'accélère.
Une journée tout entière à dire bonjour à son fils, à dire au revoir à son père.
" There is a crack in everything.
That's how the light gets in. "
Léonard Cohen, "Anthem"
[citation d'ouverture]
En turc, il y a dire au revoir à quelqu'un qui reste quand on part, "hosça kalin", et dire au revoir à quelqu'un qui part quand on reste, "güle güle". Elle est belle, cette idée. C'est vrai, c'est assez différent comment sentiment, comme mouvement. Moi je vais leur dire kalin ? Cela m'angoisse.