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3.68/5 (sur 14 notes)

Nationalité : Inde
Né(e) à : Mainapuri , 1957
Biographie :

"Geetanjali Shree" est une auteure indienne en langue hindi de Delhi. Elle a écrit quatre romans et cinq recueils de nouvelles. Parmi celles-ci "Mai" a été traduite - sous le même titre - en français, allemand, anglais, serbe et Ourdou; "Khali Jagah" et "Tirohit" en anglais (sous les titres "Empty Space" et "The Roof Beneath Their Feet" respectivement); et "Hamara Shahar Us Baras" a été traduit en allemand (titre: "Unsere Stadt in Jenem Jahr"). Une traduction en allemand de ses nouvelles est paru sous le titre de "Weisser Hibiskus". Elle est également l’auteur de "Between Two Worlds: An Intellectual Biography of Premchand".

Elle est de plus associée à la troupe de théâtre Vivadi. Ses pièces ont été jouées dans plusieurs villes indiennes ainsi qu’à Tokyo, Toronto, Berlin, et Séoul.

Depuis son séjour à l’IEa de Nantes en 2011, Geetanjali Shree a publié un recueil de nouvelles Haathi Yahan Rahate The. Elle a été écrivain en résidence à la Fondation Ledig-Rowohlt à Lavigny (Suisse) et a été invitée à des festivals de littérature à Jaipur, Londres et Paris. Elle a reçu en 2013 le prix Krishna Baldev Vaid.

L'International Booker Prize 2022 a été décerné à GEETANJALI SHREE pour son livre "Ret Samadhi. Au-delà de la frontière" (trad. Annie Montaut pour la version française / Editions des Femmes- Antoinette Fouque)
Née en 1957, Geetanjali Shree est la première romancière hindi à remporter l’International Booker Prize. (mai 2022)
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Source : https://www.iea-nantes.fr/fr/chercheurs/shree-geetanjali_211
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Bibliographie de Geetanjali Shree   (3)Voir plus

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Citations et extraits (24) Voir plus Ajouter une citation
Sa soeur vit l'Aîné en train d'arroser les fleurs, le tuyau à la main. Le soleil brillait et un flot doré éclatant filtrait à travers l'arbre du fond du jardin, comme si le Tout-puissant s'était frictionné les mains dans le soleil et qu'il en tombait des gouttes de lumière. (p. 23)
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C'était le plus jeune de la maison et il n'y a pas grand-chose à en dire parce que dans notre histoire ce sont les grands qui décident, même s'ils ne décident pas. (...) Avant toutefois, il vivait à la maison, comme aussi son grand-père (...) Par la suite l'un était passé dans l'autre monde et l'autre était passé outre-mer, devenant pour tous l'Australien. Grâce à qui le fil invisible de la famille étendue s'était distendu jusqu' à toucher l'autre bout du monde. (p.33)
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Parce que tous à la maison prenaient en elle leur souffle vital, elle leur donnait à tous l'inspiration.
Et voilà qu'à présent, je ne veux pas me lever. Comme si Papa était sa seule raison de vivre.
Non, Amma, non insistèrent les enfants, regarde dehors, il y a un grand soleil, lève-toi, prends la canne (...)
Fatiguée la pauvre, n'arrive à rien toute seule. Lève-toi, secoue-la, amuse-la, c'est un flot de compassion qui coule comme le Gange et va baigner le dos de maman. (...)
Quelques mots qui inquiétaient les enfants, Maman se mourait.
Des mots. Qu'est-ce que c'est les mots dites-moi ? Des sons où ils suspendent le sens et le sens chancelle. (p. 13)
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On dit que tout est dans le Mahabharata, il faudrait plutôt dire que tout est dans la famille. Que tout ce qui existe dans le monde s'y trouve et que ce qui ne s'y trouve pas n'existe nulle part. . Même pas dans l'imagination du poète. A savoir, les terroristes égarés, les gauchistes enflammés, le féminisme et la femme, tous les-ismes, et toutes les victoires les défaites, tout est dans la famille. Ou dans le Mahabharata, à vous de choisir. (p. 99)
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Même les étrangers devant les batis (spécialité de rissoles fourrées de piment accompagnées d’un caviar d’aubergine) s’avouent vaincus, eux leur pays leur culture, tout. On les ignore délibérément les étrangers. Ils sont blancs. Si on s’embarque là-dedans, ça va recommencer, il n’y a qu’eux parce que le monde est à eux. Ce sont eux qui le fabriquent, eux qui l’abîment, eux c’est le synonyme faire, mais celui d’abîmer, c’est les autres, parce que eux ils sont le centre de tout, et c’est du centre que se fait le grand récit, les autres c’est les autres. (Page 53)
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Chacun a ses liens et ses affinités électives. Qui commandent son être. Les membres de la maisonnée sont pris dans leurs occupations mais aussi sont pris dans des relations qui leur tiennent plus à cœur que la parentèle. D’ailleurs qui sait ce qui se passe sous un toit derrière les murs et la porte, combien de personnes vivent ensemble et en fait séparées. (p. 324)
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Et voilà pourquoi le sommeil a changé de domicile, quittant la fille pour la mère. La fille avait l'habitude de dormir dans le noir. Elle avait l'habitude de dormir seule. Elle avait l'habitude de dormir sans entendre bouger d'autres dormeurs. Elle avait l'habitude de dormir sans soucis. Maman lui faisait peut-être des reproches, mais elle était bien contente d'avoir sa fille près d'elle, dont elle connaissait si bien le corps endormi. Au moindre déplacement de la fille, elle-même se déplaçait et elle finissait par avoir la tête pratiquement posée sur le bras de la fille. Comme si son sommeil lui était rivé, qu'elle avait besoin de toucher constamment sa fille de tout son corps, besoin de sentir sa présence pour chasser ses soucis, se laisser aller et dormir en paix. (p. 114)
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Le dictionnaire familial ignore la notion d'intimité, et la simple revendication d'un droit à l'intimité attire des regards de suspicion, sous-entendant qu'il faut avoir quelque chose à cacher, c'est louche. (p. 17)
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Ils renoncèrent tous à rire avec elle de bon coeur de ses "non", quand elle sortit de l'enfance, mais son "non" lui resta chevillé au corps. Non je ne veux pas rencontrer tel prétendant. (...) C'était une telle cascade de "non" que s'il lui arrivait d'acquiescer, les lèves articulaient d'abord Non. (...)
A partir de Non, la voie est ouverte. A partir de Non, se construit la liberté. Non, c'est le pur plaisir.Non, c'est la déraison. La déraison du soufi. (p. 25)
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Toutes les mères ont un fils qui leur dit Maman tu t'es sacrifiée sur l'autel de la famille. Les femmes en général, quelle que soit leur couleur ou leur classe, s'évaluent à cette aune. Le fils souffre avec la mère dans tout ce qui lui arrive (...) (p. 32)
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