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Critiques de Georges Bernanos (309)
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Un crime

Mon avis n'ira pas dans le sens du "consensus". Je trouve ce livre très difficile à lire et je comprends qu'on l'abandonne en cours de route. Le style est, à mon avis, trop compliqué. J'ai eu beaucoup de mal à suivre. L'action est hachée. Les personnages sont nombreux et désignés de nombreuses façons différentes. On ne sait plus qui est qui. Ajoutez à cela des termes qu'on n'emploie plus de nos jours (les socques, la patache, etc.). J'ai navigué dans le brouillard et j'ai failli lâcher le livre à plusieurs reprises. Bon courage aux futurs lecteurs.
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Un crime

Un polar ? Pas au sens classique du genre ; plutôt un mélange de roman noir et de terroir autour de la prêtrise, sujet de prédilection de l'auteur. La première partie du roman laisse entrevoir une intrigue originale mise en valeur par le style reconnu de l'auteur. Hélas, les voies du seigneur sont impénétrables ! Dans la deuxième partie, de digressions en piétinements, l'enquête devient soporifique : le capellan s'est évaporé... Ressuscitera-t-il dans la troisième partie?... J'ai abandonné la lecture à ce stade, incurieux du dénouement...

Je me souviens avoir aussi abandonné la lecture d'un autre ouvrage de Bernanos, Les Grands Cimetières sous la lune.
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Un crime

Un sympathique roman policier bien ficelé, qui délivre une caractérisation assez fine soutenue par un style tout aussi fin. Il ne faut guère s'attendre à quelque chose quant à la déduction ou à la conduite de l'enquête ; néanmoins, le dénouement - bien que légèrement tiré par les cheveux - se tient bien et était prévenu par des indices au long du récit.



Il me reste à lire d'autres livres de M. Bernanos, bien entendu, celui-ci n'étant jamais décrit comme un de ses meilleurs. J'aborde tout de même ma découverte de son œuvre avec une relativement bonne impression.
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Un crime

Dernier roman du premier confinement 2020. Roman très embrouillé qui ne m’a pas charmé alors que je suis amateur de polar.
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Un crime

Pour son lyrisme (et puis c'est tout).



Mégère est un village alpin classique, qui va s'animer du fait de peu communs événements.

Dans la nuit, un nouveau curé arrive.

Plus tard, le même soir, la châtelaine des lieux et son présumé tueur trouvent la mort.

Crime crapuleux d'un Italien sans le sou, ou est-ce plus compliqué ?



Le juge Frescheville va tenter de dénouer ce mystère, au sommet duquel trône l'ombre de ce fascinant curé...



Très belle écriture, malheureusement plus centrée sur les dialogues entre les différents protagonistes, leurs ressentiments, que sur l'intrigue. En second plan, voire indifférente.



Le dénouement est sans mystère pour peu qu'on lise bien les indices. Il est même très sommaire, nombre de faits restants inexpliqués, ou évasivement susurrés.



Reste que c'est très bien écrit, mais ce plaisir ne dure qu'un temps.

Mon esprit s'évadant ailleurs dès la moitié du roman...

(plus d'avis sur PP)
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Un crime

Je ne connaissais pas l'auteur mais la version audio de ce roman ne m'a pas convaincue. J'ai vite été noyée entre les personnages, les situations... J'avais du mal à me concentrer. Peut être mon ressenti serait il différent si j'avais lu la version papier, je ne sais pas. Merci à Babelio pour cet envoi Masse critique
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Un crime

"Un crime" résulte d’une commande qu’exécuta Georges Bernanos pour des raisons alimentaires… Est-ce pour cela qu’il choisit un genre qui lui était inhabituel, celui du roman policier ? Notons qu’il prit soin tout de même d’y introduire, comme une marque de fabrique (ou comme un clin d’œil, bien que l’homme ne fût pas réputé très folichon ?), un curé…



Un curé qui arrive en pleine nuit à Mégère, bourgade alpine à demi-morte, isolée au cœur d’une contrée sombre et dure, pour y remplacer son prédécesseur récemment décédé. Un curé pas comme les autres, ainsi que le pressent aussitôt la bonne, Céleste, d’emblée séduite par la bonté et la tendresse qui émane du jeune prêtre, qui tranchent avec les manières rudes et grossières des gens du village et de celui à qui il succède.

Dans la nuit, réveillé par des coups de feu, le curé donne l’alerte. Deux cadavres sont découverts : l'un est celui de l'occupante du château de Mégère, veuve octogénaire d’un militaire, qui gît assommée dans sa chambre, et l'autre celui d’un inconnu, retrouvé dehors, pieds nus, la gorge encombrée de terre et de cailloux.



Comme tout crime, l’événement crée autour de lui un tourbillon qui attire invinciblement vers son centre innocents ou coupables, dont l’auteur orchestre le ballet, fait de faux-semblants, d’ambiguïtés et de mensonges.



Autour de l’insaisissable et étrange curé de Mégère, orbitent un petit clergeon adolescent, timide comme une fille et tombé en vénération pour le délicat homme d’église ; un juge tenace, lui aussi impressionné par le nouveau prêtre, pris d’une sérieuse grippe qui finit par altérer son raisonnement ; un simple d’esprit dont le témoignage pourtant troublant n’est guère pris au sérieux… et d’autres quidams qui parachèvent le tableau où le quotidien du village se mêle à la soudaine effervescence que crée l’affaire.



Remercions les circonstances qui ont poussé Georges Bernanos à composer ce bref récit, très réussi, à la fois austère et dynamique, dont la complexité se niche dans les ellipses et la dimension troublante des relations qui lient les personnages.



Et saluons l’habileté avec laquelle il amène une conclusion surprenante, que l’on n’a pas vu venir, qui invite à relire aussitôt l’ouvrage, enrichi d’un nouvel éclairage…
Lien : https://bookin-ingannmic.blo..
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Un mauvais rêve

Bernanos s'est un jour avisé de s'essayer au genre policier, peut-être plus rentable quand on a famille nombreuse et qu'on vit de sa plume. Mais voilà, Bernanos ne sait faire que du Bernanos.



Grande oeuvre que ce "Mauvais Rêve", moins connue mais tout aussi sidérante que "Sous le Soleil de Satan". Le personnage sur le fil du rasoir entre sainteté et gouffre de l'enfer est cette fois un personnage féminin, madame Alfieri. Grande, grande dame.



Ce roman est composé de deux parties :



- la première partie campe le décor et présente les protagonistes. Elle ne manque pas d'intérêt même si elle semble parfois un peu "phraseuse."

Bernanos y évoque le monde sans idéal qui a survécu à la guerre des tranchées, écorche au passage le microcosme littéraire et ses idoles, Anatole France et André Gide. Il caricature la bourgeoisie, sa vaine médiocrité, ses peurs, sa suffisance.

Pourtant, même s'il tourne en dérision les groupes humains (communistes, écrivains, mondains, rentières avaricieuses, jeunes paltoquets cérébraux et sans nerfs), il ne condamne pas les individus qui les composent et qui tous luttent, souffrent et font ce qu'ils peuvent pour échapper à leur enfermement dans une médiocrité qu'ils n'ont pas créée seuls mais qui est oeuvre collective.



- La seconde partie est somptueuse, le roman atteint là son apothéose. Et l'on saura enfin qui triomphera, de l'ange ou du démon.



On peut ne pas aimer Bernanos, mais cet homme-là savait écrire.
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Un mauvais rêve

Un roman dont je me demande encore bien pourquoi je ne l'ai pas abandonné, ou plutôt si, pour une de ses rares qualités : une tendance à s'améliorer au fil des pages. Sinon, l'écriture est belle mais la lecture pas vraiment fluide. C'est verbeux, ou plutôt les personnages ont tous tendance à s'écouter parler et même penser. La première partie, où Bernanos plante le décor et égratigne ses contemporains au travers des protagonistes, est longue comme un jour sans pain. J'ai trouvé qu'il n'y en avait pas un de supportable, tous sont aussi antipathiques, chacun dans son genre. Mais vers la fin de cette partie on sent pointer le drame. Enfin arrive la deuxième partie, bien plus prenante, qui ressemble un minimum à un roman policier, qui s'annonce prometteur (le premier chapitre est même brillant), mais voilà … c'est un roman posthume inachevé. Heureusement on sait quand même qui est l'assassin ! Ce n'est pas un roman que je recommanderais sauf si vous êtes fan de Bernanos, ce qui n'est pas mon cas.
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