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3.15/5 (sur 36 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : Idaho , 1954
Biographie :

George Dawes Green est poète et romancier.

Il publie son premier roman The Caveman's Valentine (La Saint-Valentin de l'homme des cavernes) en 1994.

Il a été adapté au cinéma (sorti en 2001) mettant en vedette Samuel L. Jackson.

La jurée (1995), un autre succès, a également été adapté en film (sorti en 1996), interprété par Demi Moore et Alec Baldwin .

En 1997, Green a fondé The Moth, une association à but non lucratif basée à New York, consacrée à l'art et l'artisanat de la narration (storytelling).

Il vit entre la Géorgie et New York.

site:
http://gdawesgreen.tripod.com/

Source : Wikipédia
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The Caveman's Valentine - Trailer


Citations et extraits (49) Voir plus Ajouter une citation
"Je ne veux pas simplement changer nos vies, je veux changer le putain de monde entier !"
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Ce n’est quand même pas si difficile ? Pourquoi ne fais-tu même pas l’effort d’essayer ? C’est ça que tu veux entendre ? Et pourquoi est-ce que je me donnerais cette peine ? Tu sais aussi bien que moi de quoi tu serais capable si tu essayais un tout petit peu. Mais non : tu ne veux même pas essayer. Tu préfères dessiner des dragons et au diable le reste ! C’est vrai que le reste n’est pas très rigolo. Alors tu restes assis sur ton cul à ne rien faire, ou à regarder ton test de maths en rêvant qu’un jour tu seras peut-être un artiste comme ta mère. Tu as donc tellement envie que ça de te faire baiser la gueule comme elle ? Ça ne te ferait vraiment rien de n’avoir jamais un sou ? Ça te serait égal de ne jamais pouvoir régler tes notes d’électricité et d’être obligé de travailler sur un ordinateur tous les jours que Dieu fait et de… et de ne jamais pouvoir aller te balader parce que la voiture vient encore une fois de tomber en carafe et que tu n’as même pas les sous pour la faire réparer ? Mais tu t’en ficherais parce que toi, tu serais un artiste ? Non, non : reste comme tu es… à ne rien faire, à regarder les autres vivre normalement. Jusqu’à ta mort.
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Georges Dawes Green
Une plaisanterie ? Une plaisanterie bizarre ? Une plaisanterie ou une blague qu’elle ne comprendrait pas tout à fait ? Elle se débat avec cette idée, mais il a cessé de sourire, mais il vient vers elle et l’atmosphère a changé. Il n’a plus le même air, son visage est froid, quelque chose ne va plus. Le monde commence à s’étioler sur les bords, elle sent la panique la gagner et pense : « Oliver ». Puis elle se rappelle qu’il est allé dormir ailleurs et que la mère de Jesse l’a sûrement déjà récupéré au cinéma. Et donc, très bien, Oliver est en sécurité, mais cet homme qu’elle ne connaît pas se trouve quand même entre elle et la porte et il faut absolument qu’elle arrive à sortir de là, mais… pour aller où ? Mais ça non plus, ça n’a aucune importance. Il faut qu’elle arrive à s’extraire de son fauteuil, il serait même bon d’attraper quelque chose et de s’en faire une arme et alors elle commence à se lever…
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Plus tard, il est sur elle et décide que le moment est venu. Il commence à bouger plus vite. Il s’enfonce en elle, encore et encore, avec un petit coup sec en bout de course, en se frottant fort contre son pelvis. Encore et encore, elle est près de jouir, et soudain il le lui permet. Il lui permet de ne plus seulement gémir, mais de hurler. Elle se débat, elle lui laboure la poitrine de ses ongles.
Il décide aussi que le moment de sa propre jouissance est venu et, à l’instant même où celle-ci monte en lui, il ouvre la bouche, il cherche, et c’est Annie qu’il trouve dans les ténèbres. Annie. Annie qui rit comme elle riait le jour où il a palpé ses sculptures. Comme elle n’en pouvait plus de rire parce qu’il allait la rendre riche et heureuse, parce que déjà elle tombait amoureuse et que jamais plus il ne la verra rire ainsi… ou alors ? Il souffre et rugit.
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Elle avait eu des aventures extraconjugales – et ce, durant ses différents mariages ; elle buvait trop ; sa maison était mal tenue. Elle pouvait se montrer distante avec ceux qu’elle aimait, parfois même envers Tara. Mais pour celle-ci, Nell était une déesse, et Tara la croyait douée d’un esprit et d’une clairvoyance surnaturels. Maintenant, impossible de soutenir son regard. Tara baissa les yeux un court instant et, même si elle parvint à les ramener dans ceux de Nell presque immédiatement, elle sut qu’il était trop tard. Nell demandait déjà à voir. Tara se coucha calmement, et Nell ramassa le pot. « Chaque fois que tu bluffes, je te coince. Tu ne savais pas ça ? »
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Depuis un certain temps, ils l’ont mis en rotation avec moi. Ils ont peur de ce que je fais quand il n’est pas là. Bon. Toujours est-il que c’est lui et un autre mec. Je découpe le pantalon du gamin avec les ciseaux de chirurgie. Et il n’a rien dessous et c’est à la cuisse qu’il est blessé. Entrée de la balle ici, sortie là… la blessure est propre, simple, c’est même un peu barbant sauf que qui est-ce qui s’occupe de sa cuisse ? Ah, Annie ! Je n’ai jamais vu un sexe aussi beau. Pas énorme, remarque, mais… c’était comme cette pierre noire toute lisse, comment ça s’appelle déjà ?
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Et qu’est-ce que ça peut faire si toutes les décisions importantes de ta vie, ce sont des gens que tu ne connais même pas qui les prennent à ta place, hein ? Qu’est-ce que ça peut faire si ce sont des galeristes et autres collectionneurs de mes fesses ? Qu’est-ce que ça peut faire s’ils sont incapables de distinguer une œuvre d’art du papier qui tapisse ce mur ? Non, Oliver… si c’est comme ça que tu réfléchis, si tu te dis : « Bof, et alors ? »… qu’est-ce que tu veux que j’y fasse, moi ? Tu veux que tous ces nuls te disent que ton test de maths, tu es incapable de le passer ? Qu’est-ce que tu veux que je te dise ? Il n’y a que toi qui puisses les en empêcher, tous ces fumiers, tu sais ? Mais c’est à toi d’avoir les couilles de le faire. Si tu les laisses te dire qui tu es, je ne peux rien pour toi, Oliver. Je ne peux pas t’aider, tu m’entends ? Tout ce que je peux te montrer, c’est ce qu’ils m’ont fait… à moi !
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Vous savez de quoi il s’agit, n’est-ce pas ? C’est le trac où on vous refait une vie de A à Z. Au diable vauvert, bien sûr. Nouveau nom, peut-être même nouvelle tête… chirurgie esthétique. Et aussi un chouette boulot, bien dans la ligne de la carrière qu’on s’est choisie. Ce qui, dans votre cas, est bien le traitement de données, n’est-ce pas ?

« Évidemment, côté art, c’est fini.

« Parce que, moi, je vous promets que si jamais vous exposez vos sculptures dans une galerie, où que ce soit et sous n’importe quel nom, nous, on saura que c’est vous. Et on viendra vous voir. Ou non… que je suis bête ! Pourquoi ne pas exposer directement à la Biennale Whitney ? Faire un accrochage au musée d’Art moderne de New York ? Mais bon… De toute façon, on vous retrouvera. Où que vous soyez. Même au bout du monde.

Il plonge la main dans la poche intérieure de son veston et en ressort un petit carnet qu’il lui tend.
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 Écoute, Romeo, je sais que c’est dur. Ce que tu fais, tu le fais tout seul, et je suis impressionné que tu t’en sortes aussi bien. Mais seulement… il faut que tu saches, je suis avec toi. Tu comprends ? Je suis avec toi tout le temps. Tout ce qu’on a à faire, c’est aller au bout de ce plan ; ensuite, on met notre argent à la banque, on prend notre retraite, et il ne nous reste plus qu’à nous amuser. OK ? Tu sais ce que je voudrais faire ? Je voudrais aller à Trinidad, comme prévu, et une fois là-bas, on ouvrira un hôpital pour les pauvres. OK ? Ou un orphelinat, ou un truc comme ça. Vraiment. Distribuer du putain d’amour, partout où on ira. On boira des cuba libre, et on aura une grande piscine et on baisera toutes les belles infirmières et ça sera l’éclate perpétuelle. Mais je te promets une chose, c’est que je n’oublierai jamais combien tu as été courageux cette semaine, ici. Tu vois ?
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L’art contemporain est une réalité en soi, là-bas. Du fait que la valeur des œuvres n’est pas fixe, qu’il n’y a là-dedans absolument rien de constant, que tout cela est extrêmement souple et attractif, c’est devenu une espèce de monnaie d’échange.
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