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Critiques de Georges-Jean Arnaud (264)
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La compagnie des glaces, tome 7 : Le gnome ..

Une série fleuve (de glace) avec ses plus de soixante volumes, un univers très cohérent et pour tout dire une saga passionnante (je suis allé au bout).

Tout au long de l'histoire on se rendra compte que la psychologie des personnages est assez fouillée, c'est l'un des avantages des longues séries, le contexte original et une bonne dose de mystère savamment entretenue permettant de conserver tout du long un intérêt pour cette saga du froid.

Si j'ai choisi ce tome 7 pour en parler c'est que justement il nous permet de découvrir le "gnome", qui va devenir l'un des personnages majeurs de l'histoire et auquel je me suis beaucoup attaché, un personnage complexe à souhait.

Une série à découvrir absolument !
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La compagnie des glaces, tome 5 : L'enfant ..

Alors que les Roux semblent prendre de l'assurance, Lien Rag se rend compte qu'il ne va pas pouvoir continuer à se faire passer pour l'un d'entre eux bien longtemps. Et lorsque Jdrou disparaît sans prévenir avec sa tribu, il n'a d'autre choix que de retourner dans le monde des hommes en espérant réussir à cacher la nature de son enfant.



On va donc suivre Lien en lutte contre le monde entier. Recherché par les autorités, obligé de cacher son enfant alors que les hommes effrayés par les rumeurs sont de plus en plus méfiants il va essayer de trouver un peu de calme mais difficile d'échapper à son passé.



Un cinquième tome moins intéressant que le précédent. L'intrigue est finalement assez simpliste et si la petite histoire de Lien se développe, la grande histoire de cet univers elle n'avance guère.
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La compagnie des glaces, tome 1

Une ère glaciaire survient sur terre et les humains doivent vivre sous des dômes chauffés pour se protéger du froid. Le seul moyen de transport possible est le train sur les voies ferrées contrôlées par les compagnies ferroviaires qui se sont emparées du pouvoir. Ce roman postapocalyptique détient une trame intéressante qui m’a poussé à m’y attarder. Il me tarde de savoir comment l’auteur ficellera les intrigues et ce monde au travers des 98 tomes de cette énorme saga.



Dans ce premier volet, il pose les bases. Nous y rencontrons le héros Lien Rag qui travaille à déglacer et réparer les chemins de fer. Nous apprenons aussi les premiers rudiments de cet univers créé par Arnaud, son fonctionnement et autant sa population. Cette Terre du futur abrite également les hommes roux qui restent assez ambigus après ce premier bouquin. Ayant une capacité à endurer le froid, ils sont exclus de la société. Tout ce qu’ils font c’est de nettoyer les dômes sans pour autant recevoir un salaire. Un vrai mystère pour les habitants.



L’écriture est simple, ce qui n’en fait pas réellement la force de l’oeuvre. Un certain manque de fluidité par endroits nous brusque. Un temps est nécessaire avant de sauter à pieds joints dans cet univers, car nous sommes déstabilisés par cette vision noire de l’avenir. Au gré des pages, les images s’affinent et nous permettent de mieux appréhender la suite.

Il est difficile de bien apprécier un premier opus qui ne sert pratiquement qu’à une introduction à tout un monde.



Personnellement, j’ai assez aimé l’entrer en matière et je peux affirmer que j’entamerai le deuxième tome sous peu. Il y a un secret qui nous pousse à vouloir en savoir plus, « La Voie oblique » qui semble prometteuse d’un avenir nouveau. Espérons que notre héros, Lien Rag, et ses acolytes trouveront, dans les tomes futures, cette fameuse route.



Finalement,



Un premier volet qui pose les bases de l’univers postapocalyptique créé par G-J Arnaud. Une lecture appréciable qui ouvre la porte aux quatre-vingt-dix-sept tomes suivants. 7 sur 10.



On aime : l’univers, la trame, les personnages



On n’aime pas : l’écriture trop simple, le manque de fluidité, le départ difficile des premiers chapitres.
Lien : http://www.sergeleonard.net/..
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Afin que tu vives

Voilà bien longtemps que j’escomptais découvrir la plume de Georges-Jean Arnaud, un auteur majeur de la littérature populaire, du moins par l’immensité de sa production puisqu’il est crédité de plus de 400 romans, principalement dans le genre espionnage, policier et Anticipation pour les éditions Fleuve Noir ou quelques romans érotiques…



Ayant mis la main sur plusieurs de ses ouvrages policiers et espionnage, le problème était de choisir par quel titre j’allais faire la connaissance de l’auteur. N’ayant pas le temps, après une lecture très agréable, de choisir ma prochaine lecture, j’ai décidé de piocher dans les Georges-Jean Arnaud en ma possession et le hasard a voulu que je prenne « Afin que tu vives ».



Le hasard a-t-il eu bon goût ?



Il est utile de savoir que, si je m’étais renseigné sur l’intrigue du roman, je ne l’aurais probablement pas choisi.



Édith Leblanc, une jeune veuve menant une tranquille existence dans sa villa de Toulouse en compagnie de sa belle-mère, reçoit la visite d’une jeune femme qu’elle a rencontrée aux Beau-Arts et qu’elle désirait peindre. Mais celle-ci n’est pas là pour la beauté de l’art, mais pour se cacher après avoir, avec son petit ami, commis un braquage qui a mal tourné…



Bientôt, ledit petit ami débarque à son tour, menaçant Édith de la balancer comme complice si elle refuse de les abriter…



Que dire, que dire...



Difficile d’adhérer au postulat de départ et à la réaction d’Édith… aux réactions d’Édith, depuis le début jusqu’à la quasi-fin du livre.



Difficile, d’ailleurs, pour un auteur mâle, de se positionner, en tant que narrateur, dans la peau d’une femme et de proposer un personnage à la psychologie féminine crédible…



Car, j’ai eu bien du mal à croire au personnage d’Édith et à ses diverses réactions tout au long du roman.



D’ailleurs, si ce roman n’avait pas été aussi court, je n’aurais probablement pas insisté, préférant m’investir dans une autre lecture plus à mon goût.



Malgré tout, l’ensemble, malgré le fait qu’aucun personnage ne soit attachant et donc que le lecteur ne tremble pour aucun d’eux, n’est pas si indigeste que cela, juste que cela se lit comme on regarderait un feuilleton à la télé en faisant autre chose sans se soucier de suivre réellement l’histoire…



Je dois quand même préciser que le passage concernant le chantage est proche du ridicule…



Au final, un roman dont l’inintérêt de l’intrigue est heureusement compensé par une concision de bon aloi.
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la Compagnie des Glaces, tome 2 : Le Sanctu..

Le sanctuaire du créateur des Hommes Roux.



Nouvel opuscule de la Compagnie des glaces où de nouveaux éléments nous sont fournis dans cette quête sur l'origine des Hommes Roux. En l'occurrence, la recherche du laboratoire de Oum Fouge, généticien mort 250 ans auparavant, et probable créateur d'êtres résistants au froid.

Les briques se mettent progressivement en place pour rendre plus crédible cet étrange monde glaciaire...et ferroviaire. L'intrigue nous donne inévitablement envie de se jeter sur le tome III !
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Les longs manteaux

J'ai trouvé que la lecture était un peu confuse, surtout au départ. Mais cela provient probablement de moi.

Beaucoup de personnages, beaucoup de noms. Ensuite, cela se met en place et le récit devient plus cohérent.

J'ai moins apprécié ce roman de G J Arnaud...Pourtant j'aime beaucoup l'auteur et dans la série des Spécial-Police on n'est jamais déçus par G J Arnaud.
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Exhumation

Un très très bon Spécial Police de Georges-Jean Arnaud.

On a le sentiment, pendant la lecture, d'être dans un bon vieux film policier des années 60, ces films encore en noir et blanc, avec ces grands acteurs de l'époque !

Ce roman date de 1963, mais n'a pas pris une ride.

A lire absolument ! ce n'est que du plaisir !
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Virus

La séance de cinéma terminée dans le petit café de Feuilla, Bernard Maury range son matériel et s’apprête à rentrer à Rivesaltes où il est propriétaire d’un cinéma, le Rialto.



Sa petite chienne Pipette qui le suit partout n’a pas l’air en forme, et lui boit plus que d’habitude. De l’eau ou une bière car il a de la route à parcourir, vingt-cinq kilomètres environ, sur une petite route de montagne dont une partie en corniche, d’un côté le flanc de la montagne, de l’autre un ravin. Un seul véhicule peut circuler, toutefois un emplacement pour se garer est prévu.



Il se retrouve nez à nez avec son employé, Aguil, lui aussi projectionniste et était dans un village, qui lui propose de l’éclairer à l’aide d’une torche par l’arrière de son véhicule. Maury entame la descente à reculons mais bientôt dans un virage, Aguil, dont l’action était préméditée, se déplace légèrement sur la gauche, induisant dans l’erreur Maury. C’est la chute fatale. Aguil descend afin de se rendre compte. Maury est bien mort, mais la petite chienne Pipette a disparu. Il met le feu au véhicule puis rejoint Rivesaltes, la conscience tranquille, presque.



Car les gendarmes, en la personne de l’adjudant Millet est déjà là, prévenus par des voisins qui ont aperçu le début d’incendie. Aguil prétexte une panne pour justifier son retard.



Mais pour François Maury, le frère de Bernard, l’accident a été provoqué. Les mêmes conclusions que l’adjudant. Juste des suspicions, pas de preuves pour étayer leurs soupçons.



François, étudiant en médecine, était chez son frère, et sa belle-sœur Michèle, pour passer ses vacances. En réfléchissant, il constate quelques anomalies dans le récit d’Aguil, d’autant que celui-ci est proche de Michèle. Trop proche. Et une pointe de jalousie s’enfonce dans le cœur de François qui en compagnie de l’adjudant Millet va enquêter. Sa conviction est forgée. Aguil est coupable et Michèle peut-être sa complice. Mais il lui faut retrouver Pipette afin d’étayer certaines de ses conjectures. Et le comportement d’Aguil, maladif peut-être du paludisme, lui offre de nombreuses questions à creuser.







Georges-Jean Arnaud avec ce roman entamait sa fructueuse collaboration dans la collection Spécial-Police du Fleuve Noir, son deuxième roman dans cette maison d’éditions après L’enfer des humiliés dans la collection Grands romans.



Déjà il fait montre d’une grande maîtrise dans la construction de ses intrigues, mais il faut avouer que depuis une décennie il avait fourni de très nombreux romans policier, d’espionnage ou de charme, pour l’Arabesque ou Ferenczi.



Il trouve son style, unique, mettant en scène peu de personnages et s’attachant surtout à la psychologie des différents protagonistes, sans pour autant négliger l’intrigue. Si un gendarme évolue dans cette histoire (deux ou trois car en de certaines occasions l’adjudant Millet met à contribution ses hommes), on ne peut pas parler d’enquête policière à proprement parler. C’est François qui se tape pratiquement tout le boulot, se déplaçant, et surtout tentant d’asticoter Aguil et Michèle par ses propos soupçonneux, afin de les amener à se dévoiler.



Le titre de Virus, adapté pour l’intrigue, est toutefois trop révélateur, et enlève au lecteur le charme de la déduction et de la découverte.
Lien : http://leslecturesdelonclepa..
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Noël au chaud

Raymonde est une adorable vieille dame qui vit seule dans son immense demeure depuis le décès de son mari. Pour rien au monde elle ne voudrait quitter sa demeure, surtout pas pour une maison de retraite ! Mais la solitude lui pèse, et la bâtisse est froide, ces grands murs de pierre...Son amie Augusta a bien de la chance de vivre chez son fils est d'être ainsi dorlotée. Raymonde est capable de tout pour passer Noël au chaud, vraiment de tout.

Un polar drôle, incisif et corrosif.. Ce livre m'a surpris… Je ne m'attends pas vraiment à ça et la fin est surprenante…

Les mamies ne sont pas gentilles, les protagonistes sont bien typés: un Laurent bien indécis, une belle fille silencieuse, une petite fille intriguante, bref des défauts coupés au rasoir.

Le style de l'auteur est formidable et j'ai adoré cette lecture, alors que d'habitude je n'aime pas les polars.

J'ai ri à la lecture car Raymonde est fantastique!!! Foncez découvrir ou redécouvrir ce livre...
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La compagnie des glaces, tome 59 : La guerr..

Le Bulb, mi-animal, mi-intelligence artificielle géante sur orbite géostationnaire, se meurt lentement dans d’atroces souffrances. Gus tente désespérément de transférer toutes ses données sur un très jeune cerveau en usant d’une sorte de télépathie… Le caudillo Herandez détient en otage Jdrien, le fils aîné de Lien Rag, celui qu’on appelait « le Messie des Roux ». Ce qui a entrainé ces derniers dans un conflit qui tend à se généraliser. Ils creusent toutes sortes de souterrains en partant de très loin, ainsi arrivent-ils à saper les fondations d’édifices ou de voies de communication ce qui a pour conséquence d’engloutir trains, ponts et immeubles… Le Consortium des Bonzes se permet de ravitailler les troupes de la Guilde, provocation que la Présidente Yeuse Semper considère comme un acte hostile, un casus belli. Résultat : un navire est attaqué par ses hydravions…

« La guerre des peuples du froid » est un nouvel épisode de l’immense et improbable saga « La compagnie des glaces », œuvre assez difficilement classable. Disons aux limites de la science-fiction, de l'archéo-futurisme et du steampunk. Une fois encore les dirigeables, les hydravions, les trains et autres prototypes vont décider de l’issue d’une guerre qui n’en finit pas. Ann Suba et ses équipes n’arrivent pas à mettre au point leur dernier prototype, un dirigeavion, sorte de compromis géant entre l’avion et le dirigeable. Comme aucun des évènements n’arrive à sa conclusion, il ne reste au lecteur d’autre issue que de se précipiter sur le tome suivant pour en savoir un peu plus. Plus de 60 tomes, ça demande de la constance !
Lien : http://www.bernardviallet.fr
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La Compagnie des Glaces, tome 19 : Liensun

De plus en plus complexe, de plus en plus riche en petites histoires et gros rebondissements, bourrés de petits détailles qui rendent le monde encore plus crédible, des personnages aux personnalités différentes, riches et évoluant (exemple : un Kid qui semble de plus en plus machiavélique et un Lien Rag frisant la parano) et enfin une écriture agréable malgré sa simplicité, ou peut-être même grâce à elle, font que je n'arrive toujours pas à me lasser de cette série, même si parfois ça n'avance pas très vite, comme dans ce tome.
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La Compagnie des Glaces, tome 15 : Terminus..

Encore un très bon tome.

Pour l'instant, celui avec le plus de rebondissements. Dommage que certains tombent un peu comme un cheveux sur la soupe, du genre : les Rénovateurs du Soleil qui trouvent, comme par hasard, que les baleines fabriquent de l'hélium. Étrangement, cela se passe juste après que l'on ait fait connaissance avec les Hommes-Jonas.

Mais bon, passé cela j'ai dévoré ce tome, comme les autres, avec plaisir. Cela promet que du bon pour la suite.
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La compagnie des glaces, tome 8 : La compag..

Encore un bon tome dans une série qui me passionne de plus en plus.



L'intrigue principale suit son cours dans un monde toujours aussi fou, laissant la folie de la guerre pour celle de la mégalomanie avec son cortège de désirs de constructions de plus en plus grandes et tuant tout autant de gens, voir plus, tout cela juste pour marquer l'humanité de son empreinte.

Et sur ce sujet, encore une fois, l'auteur y pose un œil très critique et très juste que j'ai bien apprécié.



L'écriture est toujours aussi agréable à la lecture, et, même si on n'est pas dans un roman d'action, l'histoire nous tien en haleine d'un bout à l'autre de son fluide récit.



Enfin , la fin, justement, laisse à prévoir de bonnes péripéties pour les romans à suivre, grâce à un événement qui m'a mis en appétit tout en me laissant sur ma faim...
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La compagnie des glaces, tome 1

Un livre prenant, plein d'imagination, de complots et de mystères. J'ai hâte de lire la suite.
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La compagnie des glaces, tome 4 : Les chass..

Lien Rag vit une période calme même si un peu frustrante dans une exploitation forestière. Calme parce que sans pression, frustrante parce que sa relation avec la Femme Roux Jdrou est compliquée du fait de leurs différences de culture et de métabolisme. Mais il aurait largement préféré le status quo à ce qui va advenir. Car certains sont prêt à tout pour capturer les Hommes Roux et les revendre à la Compagnie qui, comprenant enfin leur réelle valeur, essaye de rationaliser leur exploitation.



On continue de suivre les aventures de notre héros qui abandonne un peu la cause des Hommes Roux en général pour poursuivre sa cause personnelle alors que les manoeuvres de la Compagnie prennent une tournure de plus en plus esclavagiste.



Au final un quatrième tome sympathique avec une fin qui nous promet une suite pour le moins intéressante.
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la Compagnie des Glaces, tome 2 : Le Sanctu..

Lien Rag n'est pas un homme à abandonner facilement. Il va donc prendre de gros risques pour récupérer l'emplacement du laboratoire du savant Oun Fouge, le créateur des Hommes Roux. Mais ce qu'il va y découvrir risque de bien le surprendre.



Un deuxième épisode tout aussi intéressant que le premier. On glane ça et là des renseignements supplémentaires sur ce qui se passe dans l'univers de notre héros, mais on apprend aussi qu'il y a un monde bien différent au delà des frontières. On prend surtout plaisir à le suivre dans ses péripéties avec forcément une forte sympathie pour ce pauvre glaciologue engagé dans une affaire qui semble largement le dépasser.



Une lecture donc encore très agréable qui se poursuivra bientôt avec Le peuple des glaces.
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La compagnie des glaces, tome 1

Que se passerait-il si le soleil disparaissait définitivement derrière les nuages et qu'une nouvelle ère glaciaire nous frappait ? Un monde très violent où la guerre fait rage et où certaines compagnies semblent diriger le destin de l'humanité d'une main de fer si l'on en croit G.J. Arnaud.



C'est en tout cas cette vision qu'il nous propose de découvrir dans ses moindres détails tout au long de sa très longue série (62 tomes rien que pour la trame principale) dont ce premier opus nous fait parcourir une partie du monde dominée par une compagnie de chemin de fer (quasiment le seul moyen de déplacement) engagée dans une guerre avec un ennemi dont on ne sait pas grand chose. Et nous allons entamer cette découverte avec les yeux du scientifique Lien Rag, un glaciologue que divers évènements vont mettre sur la piste d'un secret que tous les dirigeants semblent bien décidés à cacher.



Ce premier tome est intéressant, concis, sans temps morts, et pose plus de questions qu'il ne donne de réponses. Que des bonnes raisons pour avoir envie de lire la suite La Compagnie Des Glaces. Tome 2. Le Sanctuaire Des Glaces.
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Enfantasme

Romancier populaire comme il aimait se définir, forçat de l’écriture qui publia 416 romans, Georges J. Arnaud, mort en avril 2020 dans l’indifférence générale, a excellé dans tous les genres et particulièrement dans le polar, domaine dans lequel il a pondu quelques véritables pépites, dont cet « Enfantasme », justement récompensé du prix mystère de la critique 1977.

Nous suivons Charlotte qui passe l’hiver seule dans un chalet isolé de montagne. Son mari ne l’y rejoint que le week-end. Charlotte est fragile psychologiquement, son jeune fils est mort quelques mois plus tôt dans une catastrophe aérienne. Surgit un autre enfant, Pierre, vêtu d’une curieuse cape noire. Qui est-il ? D’où vient-il ? Mystère. Très vite, Charlotte s’attache à l’enfant dont elle ignore tout. Mais n’est-il pas simplement le fruit de son imagination ? L’atmosphère est pesante ; personne ne la croit. Puis, le chien disparaît ; un cadavre est découvert…

L’incertitude nous saisit : Réalité ou délire ? Arnaud sème les indices et se joue de nous tout au long de ce polar dont on tourne les pages de plus en plus vite pour en connaître le dénouement.

Bref, un magnifique suspense psychologique qui mériterait une réédition et que je vous recommande de découvrir si vous parvenez à dénicher un exemplaire d’occasion.

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Maudit blood

Pourquoi Louise et Etienne Marchand, retraités sans histoires, doivent-ils changer de domicile de manière aussi soudaine qu'inattendue ?.Une génération ne suffit pas à effacer les terribles secrets de l'Occupation. Dans ce thriller, une famille maudite doit affronter son passé, qui revient chargé de haine et de violence.

Ce roman de George-Jean Arnaud est paru au milieu des année 80 sous le pseudonyme de Georges Murey. Plus de douze ans plus tard il sera enfin réédité au nom de son auteur. Car il faut bien rendre à G.-J. Arnaud, se qui est à G.-J. Arnaud. Ce romancier prolifique est un des plus grands auteurs de romans noirs français. Il a écrit plus de 300 romans dont une vingtaine ont été couronnés de prix littéraires ou portés à l’écran. Espionnage, policier, aventure, angoisse, érotisme, il a touché à tous les genres et signés de pseudonymes divers.

Et une nouvelle fois il nous entraine dans les affres de la psychologie humaine. Dans un de ces drames secrets de l'Occupation. Un secret en train de resurgir, une affaire que l’on redoute, une vie entière qui risque de basculer c’est ce que nous propose notre auteur qui nous dévoile une intrigue fascinante où le suspense est à son comble. Une traque infernale où peut-être des innocents ne sortiront pas indemnes. Une sombre histoire nous attend. C’est noir, très noir et je suis fan


Lien : https://collectifpolar.com/
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Ami-ami flic

Des coïncidences troublantes et un inspecteur de police exagérément reconnaissant vont marquer le déclenchement d'un engrenage irréversible. Au début des années 1990, Bernard Janoux, vendeur immobilier, sauve la vie de Daniel Brunet, des renseignements généraux. Brunet s'immisce dans la vie de Janoux au point que Sabine, l'épouse de ce dernier, soupçonne un coup monté.

Comme souvent ce romans policiers de J.G.Arnaud se déroulent en France. Et ses enquêtes se passe dans un cadre relativement restreint (un quartier, un immeuble). Une micro-société qui reflète parfaitement celle qui l’entoure. Il met en scène des héros qui nous paraissent familiers. Il s'intéresse à la vie des gens simples, qui voient leur quotidien perturbé par des complots qui dépassent les citoyens ordinaires qu’ils sont. Le complot, la machination sont les thèmes récurrents que l'on retrouve ici Mais ce que l’on aime chez Arnaud s’est son intrigue qui est ici plus psychologique, plus intime. Ces personnages sonnent toujours juste

Un grand classique du polar français
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La compagnie des glaces

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