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Critiques de Georges-Jean Arnaud (264)
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Afin que tu vives

Je n'ai pas adhéré, dès le début, à ce roman. En effet le postulat de départ fait fi de toute vraisemblance psychologique et naturellement toute la suite devient bancale. J'ai connu G.J.Arnaud beaucoup plus inspiré, et je dois avouer que plusieurs fois j'ai été tenté d'envoyer le livre sur les roses tant j'étais excédé par la fausseté des situations.

Trois étoiles car tout n'est pas à jeter, mais le mal était fait dès le début et je suis resté sur ma faim.

J'espérais mieux.
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La compagnie des glaces - Cycle 2 Cabaret M..

Il s’en est fallu de très peu que Lien Rag ne meure de froid dans la cloche qu’il avait inventée pour réparer les tuyaux de la pêcherie. Il a été sauvé à la dernière minute par Kurts le pirate. Mais pourquoi celui-ci a-t-il pris de tels risques pour extraire Lien de sa cage-congélateur ?



Critique :



L’intrigue continue de respecter les livres de Georges-Jean Arnaud. Le scénario retranscrit très bien les événements multiples qui voient Lien Rag séparé de son fils confié à Yeuse. Yeuse qui se trouve dans de sales draps depuis que le Cabaret MIKI est tombé entre les mains des Sibériens. Le lieutenant Oude, vilain bureaucrate, mène la vie dure aux artistes. Ce n’est pas de sa propre initiative que Kurts a libéré Rag. Cette action a été commanditée par Skoll qui veut transformer Lien en espion.

Les dessins sont splendides et la mise en couleur est très réussie.

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Le Commander et le déserteur

le commander serge kovask ,marcus clark de la c.i. a . vont devoir se faire passer pour des déserteurs de la guerre du

vietnam afin de retrouver

Peter Warburg, un linguiste

amérindien qui c'est réfugié dans les rizières.

et dont le père spécialisé

de la langue meztcloyo

idiome indien mal connu

vient d,être abattu.les américains ont besoin du

fils car il reste le seul à pouvoir traduire un document sur la propulsion ionique qui a été écrit dans cette langue.

malheureusement ils sont pas les seuls à s, intéressé à lui. une course poursuite

va s, engagé entre les différents protagonistes ou tout les coups sont permis.aucun temps mort,

une intrigue assez captivante sur une époque qui reste assez trouble.👍 h
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La compagnie des glaces - Cycle 1 Jdrien, t..

A bord du Flèche d’Argent.

Floa Sadon, fille du gouverneur Sadon qui est à la tête de le Transeuropéenne, a invité les actionnaires de la compagnie. Pour envisager l’avenir de celle-ci ? Mouais… Ne serait-ce pas plutôt pour l’élire présidente à la place de son papa ? C’est que la jeune fille est une enfant pourrie-gâtée, égocentrique et tout ce qu’il y a de plus ambitieuse !

Mais soudain le Flèche d’Argent est arraisonné par un train gigantesque, un monstre effrayant…



Critique :



Kurts, un pirate, se charge d’arraisonner le train luxueux de Floa Sadon. Kurts ? C’est qui ça ? Un pirate ! Ni œil de verre, ni jambe de bois ! Bien pire ! Un demi-Roux ! Un croisement contre nature entre un humain, à moins que ce ne soit une humaine et un Roux ou une femelle de cette espèce ! Un individu qui peut vivre sans scaphandre à l’extérieur du train. Une chose grande et musclée, au corps recouvert d’une toison rousse. Mais pour quoi donc a-t-il arraisonné le Flèche d’Argent ? Mais c’est un pirate, voyons ! Et qui se trouve à bord du luxueux train ? La fille du gouverneur et les actionnaires de la Compagnie Transeuropéenne… Cela sent la rançon à plein nez ! Le pognon en grande quantité…

Floa Sadon risque-t-elle de subir des outrages que la décence m’interdit de citer ?



Et Lien Rag, le glaciologue, dans tout ça ? Toujours en fuite ! Il faut dire qu’il a fâché beaucoup de monde, y compris sa fiancée, la dévoreuse d’hommes… Floa Sadon ! Eh, oui ! Encore elle ! Mais il n’y a pas que cette charmante demoiselle a lui chercher un peu plus que des poux ! De toute façon, à l’heure actuelle, elle a d’autres soucis en tête ! Lien Rag est poursuivi par la Sécurité… Sécurité ? Brrr ! Ces individus-là apportent tout sauf la sécurité, justement. Le gouverneur qui apprécie Lien Rag et qui sait que la Sécurité veut le renverser et prendre le pouvoir fait appel au glaciologue pour transporter la rançon le plus discrètement possible.



Je vous en ai déjà trop dit, nous allons nous quitter ici…



Je ne puis que vous encourager à entamer la lecture des 62 romans de la Compagnie des Glaces ou, si vous arrivez à leur mettre la main dessus, sur les bandes dessinées publiées par Dargaud et qui sont une bonne adaptation des romans, même s’il a fallu utiliser des raccourcis.

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La compagnie des glaces - Cycle 1 Jdrien, t..

Lien Rag est confronté à un gigantesque cimetière de glace : trains enchevêtrés, corps paniqués figés pour l’éternité…

Lien est convaincu qu’il y a eu un génocide et cherche à le démontrer… Contre l’avis de Frère Pierre, représentant du Concile de la Nouvelle Rome. Frère Pierre invite Floa Sadon, fille du Président de la Compagnie Transeuropéenne, a faire changer Lien Rag d’avis. Lance-t-il une menace ?



Critique :



Lien Rag, glaciologue, un métier très apprécié dans cet univers de glaces où les déplacements se font par trains, parfois gigantesques, voudrait en savoir davantage sur les Roux, ces hommes (hommes ou bêtes ? le Concile de la Nouvelle Rome n’a pas encore statué) qui survivent sans équipement spécifique par des températures de -100° C. Pourquoi Lien est-il obsédé à ce point par ce qu’il considère comme un génocide ? Pourtant n’est-il pas promis à un bel avenir grâce au mariage prévu avec Floa Sadon, la fille de l’homme qui dirige la Compagnie Transeuropéenne et seule et unique héritière potentielle ? Floa n’est pas nécessairement une tendre. Son intérêt pour Lien semble avant tout sexuel. D’ailleurs, Floa n’hésite pas à jeter aussi son dévolu sur une femme aussi superbe que Yeuse, artiste-vedette de cabaret et amie de Lien Rag. Combien de temps encore Lien va-t-il supporter d’être le jouet de Floa Sadon ?



Pour qui ne connaît pas, via les romans, l’univers de la Compagnie des Glaces, il est très difficile de s’immerger dans le scénario s’il n’a pas lu le premier volume. Je n’ai pas (encore) réussi à me le procurer, mais grâce à mes lectures des romans, je n’ai pas eu trop de mal à embrayer avec ce tome 2 sans avoir lu le premier. Voilà une série qui s’est cassée les dents, non à cause de l’excellent scénario issu du monde imaginaire fertile de G. J. Arnaud, mais parce qu’elle est incompréhensible si on ne démarre pas sa lecture au tome 1.

Ayant eu l’occasion de lire le début du cycle deux, je dois reconnaître que la qualité du dessin des personnages de ce tome du premier cycle laisse à désirer. Seraient-ils figés par les glaces de cet univers ? Ah, si seulement les dessins de la BD pouvaient ressembler à la fabuleuse couverture de l’album ! Hélas, on en est bien loin ! Mais mon intérêt pour cette série reste entier.

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La compagnie des glaces - Cycle 2 Cabaret M..

Lien Rag a dû fuir la mine de sel où il travaillait après avoir tué le chasseur de Roux qui avait liquidé sa bienaimée. Il a retrouvé un travail de glaciologue dans une pêcherie où il va mettre au point un système, dangereux, pour descendre sous l’eau réparer les canalisations dont les fuites permettent aux algues de proliférer réduisant d’autant la quantité de poissons disponibles. Yeuse le cherche pour lui venir en aide. Elle n’est pas la seule à le rechercher, mais les autres sont animés de moins bons sentiments à son égard…



Critique :



Je retrouve avec grand plaisir l’univers de la Compagnie des Glaces. Les dessins sont de qualité et l’atmosphère est parfaitement rendue.

Lien Rag continue à fuir avec son fils qui manifeste des qualités hors du commun pour un enfant de son âge. La guerre entre Sibériens (sortes de Mongols) et la Transeuropéenne n’en finit pas. Les Sibériens chevauchant leurs petits chevaux semblent percer le front dans la région où a été envoyé le Cabaret MIKI.

Les Roux évolués sont décidés à se battre contre les hommes qui les traitent en esclaves et les maltraitent.

Je rage à l’idée que Dargaud en a interrompu la publication… Et ne réédite même plus les anciens albums.

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La compagnie des glaces - Cycle 2 Cabaret M..

Knot Station.



Kelt, le chef de station, fête son départ. Dix ans qu’il s’impose ici sans un seul incident majeur ! Il vient d’être muté dans un dôme réservé aux meilleurs agents. Pour l’occasion, quelques superbes pensionnaires du Cabaret MIKI sont présentes au milieu de tous les notables et gradés. Il faut dire qu’il y a beaucoup de fric dans le coin. Les artistes du MIKI sont très courtisées, Yeuse en particulier… Mais qu’est-ce donc que tout ce boucan ? Oh, mon Dieu ! Quelle horreur…





Critique :



Pour rappel, « La Compagnie des Glaces » est la série de science-fiction la plus longue écrite par un seul homme, en l’occurrence, G.-J. Arnaud. Cet auteur ne s’est pas cantonné dans la seule science-fiction puisqu’il a écrit des dizaines de polars, de romans d’espionnage, fantastiques, régionalistes… et de romans érotiques. Il est mort le 26 avril 2020, à l’âge de 91 ans. Sa biographie est créditée de 416 romans. Commencée en 1980, la série de « La Compagnie des Glaces » comprend 62 tomes ! Je ne les ai pas tous lus, mais une bonne moitié tout de même (pas nécessairement dans l’ordre car il était difficile de tous les trouver). Je suis un grand fan de cette série que je redécouvre via la bande dessinée. Hélas, Dargaud ne publie plus les BD et n’a pas été jusqu’au bout des cycles ! Je n’ai pas (encore) les premiers albums. J’entreprends la lecture avec le deuxième cycle « Cabaret Miki ».



Je retrouve l’ambiance des romans dans cet univers post-apocalyptique où, suite à l’explosion de la Lune, les hommes y ayant entreposé des tonnes de saloperies nucléaires, la Terre se retrouve enveloppée dans un nuage de poussière. Les rayons du Soleil n’arrivent plus à percer et les températures descendent aux alentours de -100°C. Pour survivre, les hommes sont obligés de construire des dômes. Pour se déplacer, ils utilisent des trains qui peuvent être de dimensions gigantesques. L’univers est partagé entre ces compagnies de chemin de fer qui se révèlent de véritables dictatures en guerre les unes contre les autres.



Une nouvelle espèce est apparue : les Roux, sortes d’hominidés au corps recouvert de poils et aptes à vivre dans les grands froids. Ce sont eux qui entretiennent les verrières des dômes en en retirant les couches de glace.

Lien Rag, notre héros, glaciologue, un métier très recherché, va tomber amoureux d’une femelle issue des Roux, la splendide Jdrou. De leur « alliance contre nature » va naître un enfant au corps poilu qui se révèle très costaud et au développement bien plus rapide qu’un bébé ordinaire. Lien Rag se voit contraint d’élever seul cet enfant car Jdrou a disparu avec les siens. Lien Rag se met à sa recherche tout en essayant d’éviter que les personnes qu’il rencontrent ne découvrent les particularités de son fils…



Les artistes du Cabaret MIKI ayant assisté au massacre commis par les Roux à Knot Station, ce qu’elles n’auraient pas dû voir, le train du cabaret se voit expédié dans les zones de combat du Nord-Est. Le Cabaret MIKI a été ni plus ni moins réquisitionné…



Je comprends qu’il soit difficile de suivre une série avec autant de tomes, mais quand on a été plongé dedans, il est difficile de s’en détacher.
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Le vampire des routes

Malgré son titre il est pas question de vampire ou autre créature de la muit.le vampire ici et un prédateur,qui agressé les automobilistes.et après qu, on a retrouvé une voiture au fond d, un ravin, tout pourrai faire croire à un banal accident, sauf qu, on retrouve sur la route un marteau 🔨 une clé anglaises 🔧 et un contrôleur de pression.et des traces de peinture noire. Le shérif hoylen, de retour à son bureau,trouvé un article de journal qui relate un accident a peut près identique. Il va téléphoner au lieutenant comby.et ensemble ils vont traqué le vampire de la route.un petit livre a peine 108 pages.qui

Nous tient en haleine, sympa a lire 👍,
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L'aboyeur

Un roman policier qui se déroule dans un hypermarché, ce n'est pas courant !

À la veille des fêtes de fin d'année, Gérard Fougray, pendant trois jours, va devoir derrière son micro faire la promotion des huîtres, du foie gras, des bûches de Noël, et surtout d'une affreuse piquette qui a la prétention de se nommer Champagne. Chaque jour il se surpasse pour inciter le consommateur à acheter plus, il faut que les caddies débordent. Il fait même gagner des paniers garnis ou du champagne pour exciter les appétits. Mais Gérard Fougray a un autre problème. C'est le cadavre d'une femme qu'il a découvert dans un local de stockage désaffecté. Qui est cette femme, pourquoi l'a-t-on étranglée ? Est-ce l'homme entraperçu sortant subrepticement de cette remise ?

Georges-Jean Arnaud nous replonge dans les années 70, avec un savoir-faire toujours intact et un écho politique souvent sous-jacent. Si en France la société de consommation est florissante il ne manque pas d'évoquer l'action de la R.A.F (Rote Armee Fraktion) que les journaux nommaient bande à Baader.

Voilà un Spécial-Police des Éditions Fleuve Noir qui convient très bien pour un moment d'évasion, hélas de courte durée puisque les 219 pages se lisent très vite.

Seul bémol le titre et la couverture du livre. Je ne crois pas qu'en 1978 (date de parution) j'aurais été attiré par un titre aussi agressif et trompeur ("Un cadavre dans le Caddie" était plus dans le ton) ni par la couverture vraiment repoussante (les goûts et les couleurs me direz-vous...).
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La compagnie des glaces - Cycle 1 Jdrien, t..

Lien Rag se présente au rapport. Comment avouer qu’il a vu des Roux armés jusqu’aux dents, alors qu’il redoute qu’on les massacre si on se figure qu’ils représentent un danger pour les hommes ?

Lien brode son histoire, prétendant ne pas avoir vu qui étaient les occupants du véhicule. Le major qui l’interroge peine à le croire. La situation de la Compagnie transeuropéenne est des plus délicates. Il veut absolument savoir si les Roux représentent un danger, surtout depuis qu’ils quittent en masse les dômes où ils grattaient la glace, obligeant les humains à les remplacer, contraints et forcés. Si la glace n’est pas retirée, le dôme ne manquera pas de s’effondrer signifiant la mort pour tous ceux qui se trouvent dans la station…



Critique :



La saga se poursuit avec un Lien Rag, accompagné d’un ethnologue, Harl Mern, et du lieutenant Skoll, un demi-roux. Leur mission : évaluer le danger que représentent les Roux. Lien Rag est persuadé qu’ils sont pacifiques et n’ont aucune intention hostile. Ce n’est pas l’avis du major qui a la preuve que des Roux armés ont attaqué des trains militaires blindés de dernière génération… Avec succès !



Lien va de nouveau être confrontés aux moines néo-catholiques dont il ne perçoit pas les intentions : d’un côté, ils accusent les Roux de tous les maux via leurs églises roulantes, et d’un autre, ils semblent aider les Roux dans le but de les convertir…

Lien Rag va faire la connaissance de Jdrou, une magnifique femelle roux, qui ne tarde guerre à lui montrer qu’elle l’aime et veut s’accoupler avec lui ! Mais comment l’homme « du chaud » et la femme « du froid » pourraient-ils s’aimer ?



Cette bande dessinée n’a de sens et d’intérêt que si vous disposez de l’ensemble des livres de la saga. Contrairement à d’autres séries, un album isolé ne peut que susciter de la frustration.

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La défroque

Allez, un petit détour romanesque au fil de l’eau, celle abondante du Fleuve Noir et de sa collection Special-Police (1947-1989). « La défroque », paru en 1973 (n°1044), est un des 2075 ouvrages de la série (excusez du peu ... !). G.J. Arnaud en est l’auteur (ne pas confondre avec son presque homonyme Georges Arnaud du cultissime « Salaire de la peur »).

L’écrivain qui nous occupe pour l’instant est, hélas, décédé il y a peu à l’âge de 91 ans. Cette chronique se veut hommage à l’écrivain et en satellite à la collection.

J’en suis venu à lire G.J. Arnaud grâce à sa Compagnie des Glaces qui m’avait bluffé par sa longévité inventive (98 tomes étalés sur 3 cycles). Je n’étais pas allé plus loin que sa production en FNAnticipation, ignorant tout ou presque de ce qu’il avait pu écrire dans d’autres « mauvais genres ».

G .J. Arnaud était littérateur populaire, de gare disait-on au regard de ce qui était rapidement consommable entre départ et arrivée sur les quais et dans les wagons de la SNCF. Arnaud était poule pondeuse en tant qu’auteur maison du Fleuve. Il ne s’est jamais satisfait d’un contrat qui le sécurisait et qui aurait pu le pousser à la facilité, il s’est toujours attaché à rendre honnête copie à chaque nouvelle parution. 400 romans environ à son actif (27 romans l’an dans sa plus prolifique année de production), pour la plupart d’espionnage ou policiers. Sacrée bibliographie quand même, ce à quoi s’ajoute celle sous pseudos (au pluriel et collectifs quelques fois).

« La défroque ». Hyères au début des 70’s, son marché à la criée dans la vieille ville. C’est le plein été caniculaire de la Côte d’Azur.

Luigi et sa sœur Grazia, sont émigrés italiens de fraiche date, peu intégrés dans la communauté locale varoise. Le couple vit chichement. L’homme loue à la criée sa force musculaire et son diable qu’il surcharge des fruits et légumes des autres. Ses clients sont les vendeurs des quatre saisons qui ont eu la malchance de garer trop loin leurs camionnettes.

Luigi fut l’auteur, à Digne, il y a quelques années, d’un crime resté impuni qu’il confia pour pénitence à un prêtre. Le curé, dans son confessionnal, n’entendit que sa voix, ne vit pas son visage. Le poids des aveux pèse sur les deux hommes, celui de l’imprudence de parole pour le premier, celui du secret à ne pas trahir pour l’autre.

Digne est loin, cela aurait été de l’histoire ancienne si ce n’est que … le prêtre apparait à la criée d’Hyères. L’homme frôle Luigi, s’excuse et lui sourit.

Corti et sa femme Fabienne vivent dans une communauté rurale hippie, ils cultivent des fruits et légumes dans le dur des cailloux, le manque d’eau, sous le soleil qui brûle tout et le regard indifférent, curieux, moqueur et inquiet du voisinage paysan. Corti recyclé dans un autre vie car quelques temps auparavant

… la suite appartient au récit

G.J. Arnaud nous offre un chassé-croisé violent entre deux êtres que le secret de la confession unit et que les conceptions de vie opposent. Deux clans en duel à mort, entre respect de la tradition et de la religion pour l’un quitte aux meurtres, espoir en une vie meilleure pour l’autre quitte à la naïveté et aux désillusions pour l’autre.

Le roman, d’honnête moyenne, se laisse lire et apprécier. Tout coule de source, le style est facile et limpide. On lit et on oublie vite en se disant qu’on a passé un bon moment. Contrat rempli, ce qui était promis à l’ouverture a été donné : le train entre en gare et le mot « fin » sous les yeux invite à passer à autre chose. L’intrigue et le suspense sont bien menés comme attendu. Le tout souffre malheureusement d’une coloration typiquement française des polars de la fin des 60’s début des 70’s qui met trop facilement dos à dos, en stéréotypes et clichés peu argumentés, le mouvement hippie et le traditionalisme d’une société encore repliée sur son passé. Le trait n’est pas assez marqué, les différences s’estompent et l’intérêt s’efface sous les yeux d’un lecteur du XXIème siècle. Dommage…

Chose étonnante, « La défroque » montre dans son caractère one-shot les mêmes mises en œuvre d’auteur que dans l’immensité de la Compagnie des Glaces, G.J. Arnaud avance de la même manière dans ses tics d’écrivain sur le court et le très long terme. Je pense, que sur les deux terrains il avait chopé un rythme, une méthode d’écriture applicables dans les deux cas, celui qui était demandé à tous les auteurs-maison du FNA. Arnaud était dans le moule.

PS : S’il est une spécificité de la collection, qui lui vaut désormais d’être reconnue entre cent, c’est celle de son iconographie de premières de couverture si typiques. Longtemps les illustrations furent confiées à Michel Gourdon qui donna à la collection sa marque de fabrique, sa patte graphique, celle recherchée par les collectionneurs d’aujourd’hui. Son travail est titanesque : 3500 illustrations pour le Fleuve, jusqu’à parfois 20 couvertures par mois durant les 60’s. Le peintre ne lisait pas tout de ce qu’il illustrait (tu m’étonnes), se laissait très souvent guider par les auteurs qui lui décrivaient une scène d’importance de leur roman à paraitre et dont il s’inspirait. Il s’était fait spécificité de représenter la femme dans ce qu’attendait le lectorat Fleuve Noir de ces décennies-là, majoritairement masculin ; mais tout resta soft sous l’œil de la censure éditoriale qui ne lui refusa, parait-il, qu’une couverture. Drôle d’époque où les enjeux en termes de tirages ouvraient tous les possibles.


Lien : https://laconvergenceparalle..
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Pas de problème pour Luc Ferran

luc ferran et un agent action du n.i. d. service de renseignements de l,o.t.a.n.

il est envoyé à Vienne récupérer un agent, il doit se faire passer pour un professeur de français.

une histoire d, espionnage

a l,ancienne, avec un héros

sympa..action et humour.👍
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La compagnie des glaces - Cycle 1 Jdrien, t..

Bon, j'ai persisté en lisant ce deuxième tome et je vais m'arrêter là. Le rythme de l'histoire est haché, les caractères des personnages caricaturaux ou insipides, les personnages mal dessinés, le dessin rigide malgré quelques planches de vues générales, paysages glacés, machineries... pourtant emballantes...

Une adaptation plutôt ratée.
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La compagnie des glaces, tome 1

Je m'en serais voulu de passer à côté de ce monument de la SF. Certes, je vais m'arrêter au tome 1, mais je ne regrette pas le voyage. Je l'ai fait en audio et en train bien sûr, sur la glace. Cet univers est très curieux et particulièrement bien construit. Certes, on est un peu déconcertés quand on entend parler de villes sur rails, de démultiplications des rails... Mais ça tient la route, c'est peu de le dire. Les errances sexuelles du héros m'ont un peu fatigué parce que je n'avais pas signé pour cela, mais rien de bien grave. C'est d'ailleurs une singularité de l'écriture qui amène le propos ailleurs, dans des retranchements humains. L'espèce humaine est particulièrement disséquée sans concession dans cet ouvrage et les résonances entre réchauffement et glaciations font grandement réfléchir, surtout qu'il y a toujours une compagnie commerciale derrière...
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Les gardiennes

Voilà une courte histoire à suspense où règne une étrange ambiance.

Une vieille femme à la mémoire qui flanche que son fils appelle toutes les heures pour savoir où en est le chantier de fouilles dans le terrain en face de sa maison.

Une autre vieille dame à la mémoire vindicative qui vient très tôt chaque matin surveiller les travaux.

On sent une histoire obscure entre ces trois là.

C’est bien écrit, très agréable à lire et très réaliste. On visualise bien tous les évènements. Une agréable, mais courte découverte.

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La compagnie des glaces - Cycle 2 Cabaret M..

Lien Rag est cuisiné par les services secrets de la Panaméricaine qui redoutent qu’il ne soit un espion. Après tout, pourquoi la Transeuropéenne se serait-elle donné autant de mal pour attraper un vulgaire déserteur doublé d’un meurtrier ? Mais Lien Rag a des compétences de glaciologue peu communes et justement, la moitié des ressources de la Panaméricaine est consacrée au percement d’un projet fou, un métro reliant l’ouest à l’est de ce qui fut l’Amérique du Nord. Les problèmes à résoudre sont innombrables, mais pas insolubles jusqu’au jour où…



Critique :



L’arrivée de Lien Rag dans la Panaméraicaine est l’occasion de découvrir un univers en paix où le fric règne en maître, avec à sa tête une femme de poids, au propre et au figuré. Lien Rag va devoir faire ses preuves tout en poursuivant sa mission secrète au profit des Roux pour qui il éprouve des sentiments très forts.

Pendant ce temps, la situation se dégrade considérablement pour le personnel du Cabaret MIKI, prisonnier des Sibériens, et plus particulièrement de l’infâme lieutenant Oude, pardon, du capitaine Oude, puisqu’il est monté en grade, comme quoi ça sert d’être planqué et inquisiteur.

Plus je lis cette bande dessinée, plus je retrouve l’univers extraordinaire créé par Georges-Jean Arnaud. Rarement une BD aura autant respecté l’esprit et la lettre d’une saga… Et quelle saga ! Je rappelle que c’est la plus longue série consacrée à un univers jamais écrite par un seul homme à l’imagination foisonnante.

Les studios Jotim ont accompli un travail remarquable à tout point de vue : dessin, mise en page, coloriage, découpage de l’histoire… Le personnage de la Présidente de la Panaméricaine, l’incroyable Lady Diana, ou comme elle se surnomme elle-même modestement XXL (elle serait plutôt 7XL) est truculent… Et très américain dans notre perception européenne de l’Amérique qui se veut BIG en tout.

Au fur et à mesure que j’avance dans la lecture de ces BD, je ne puis que regretter l’arrêt de cette série par Dargaud. Mon explication vient du fait qu’elle a été trop innovatrice lors de sa parution. Aujourd’hui, des éditions comme Soleil ont habitué les lecteurs à ce que des équipes travaillent sur une série plutôt qu’un seul dessinateur accompagné ou nom d’un scénariste. La façon de travailler du Studio Jotim a dû en déconcerter plus d’un. Pour moi, ils ont accompli un chef-d’œuvre à une époque où les esprits n’étaient pas prêts à se plonger dans une saga incompréhensible si on ne lit pas tout depuis le premier album, sinon, bonjour la frustration. Pas question ici d’épisodes indépendants. Je n’ai pas les premiers albums BD mais pour moi, cela ne constitue pas un problème ayant lu une bonne partie des romans de Georges-Jean Arnaud. Je ne les ai pas… encore ! Car je ne renonce pas à mes recherches pour me procurer tous ceux qui sont parus !

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La compagnie des glaces - Cycle 1 Jdrien, t..

Après la déception du premier tome, j'ai espéré que peut-être...le deuxième répondrait plus à mes attentes.... Helas, non ! La seule chose qui trouve grâce à mes yeux , ce sont les paysages froids et glaciaires qui restituent bien l'environnement de cette histoire.

Je vais m'arrêter la dans cette série en BD, et le jour où j'aurais envie de me replonger dans la compagnie des glaces, eh bien, je reprendrais les livres originaux en main !!

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Spoliation

Pourquoi l'arrivée de squatteurs va t'elle bouleversé à ce point Daysy . L'inquiétude de la veille dame aurait-elle un rapport avec les affaires inavouables de son défunt mari qu'il aurait pratiqué pendant L'occupation . Des bruits , des meubles qu'on bougent , elle à prés peur ,en plus on lui annonce qu'elle doit partir ou on lui coupe le gaz , l'électricité , ainsi que l'eau .Elle va devoir faire un choix .Oui mais lequel !
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La compagnie des glaces - Intégrale, tome 1

il ne s'agit pas là uniquement du 1er tome mais des 16 tomes de la saga, suivis par la nouvelle ère de la compagnie des glaces et enfin les chroniques glaciaires qui reviennent sur des époques très précises de la saga. Celà peut paraitre "pavé", mais estimez-vous heureux de ne pas avoir à attendre la suite à la fin de chaque tome. Une histoire extraordinaire, la lune s'est désagrégée et masque complètement le soleil qui ne réchauffe plus la terre, tout n'est que glace et grand froid. De nouveaux métiers apparaissent, de nouveaux modes de vie et d'habitation, de nouvelles espèces ....... Le héros Lien Rag, glaciologue traverse toutes les époques, on partage ses amours, ses amitiés, ses peurs, ses interrogations, ses découvertes et ses blessures. Il va au travers de ses rencontres et découvertes, nous apporter tous les éclaircissements que l'on attend. A dévorer avec délectation, moi je n'ai eu qu'un regret : que cà s'arrête : J'ai adoré.
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Deux doigts dans la porte

Au milieu des années 70, Aurélie est pensionnaire à l'Institution Sainte Catherine dans le Var. Elle a une quinzaine d'années et elle découvre l'amour saphique dans les bras de son amie Clarisse. Toutes les deux sont les reines de l'institution. Mais cette notoriété n'excuse pas tout et Emma, la trentaine, mère d'Aurélie est parfois convoqué chez la directrice pour répondre des frasques de la jeune fille. C'est à la suite de la dernière convocation qu'Aurélie apprend qu'elle est une enfant née de l'inceste. Raoul, son grand-oncle, a abusé à de nombreuses reprises d'Emma. Sa mère est tombée enceinte avant d'être chassée par Claire, la soeur de Raoul qui entretenait avec son frère des rapports troubles, de la maison où ils vivaient tous ensemble. Pour survivre, Emma a dû accepter de s'en remettre à la générosité des "tempes grises" qui croisaient sa route. Depuis cette époque, oncle Raoul et tante Claire, riches à millions et d'une avarice crasse, ont disparu et se sont volatilisés dans la nature. Poussée par Aurélie, Emma se met en tête de les retrouver. Mal lui en prend : elle est retrouvée assassinée dans un terrain vague. C'est alors Aurélie, informée par un commissaire de police aux cheveux argentés, qui se lance à la recherche de son père. Elle retrouve à la villa Reine, dans un quartier résidentiel et cossu du côté de Toulon, sa tante Claire. Celle-ci semble tyrannisée par Raoul aussi invisible qu'insaisissable. Des liens bizarres et dangereux vont se tisser entre les deux femmes. Dans cette maison étrange, où le rez-de-chaussée sale et encombré de vieilleries se distingue de l'étage coquet et pimpant, où la cave est condamnée comme si l'on avait à y cacher des secrets honteux, Aurélie va connaitre la peur et l'angoisse. Aidée de son amie Clarisse, elle va lutter pour découvrir la vérité quitte à faire face à d'épouvantables découvertes.

Le très prolifique Georges-Jean Arnaud, auteur de plus de 400 romans qui touchent aussi bien à la science-fiction, à l'espionnage, au policier ou à l'érotisme sous différents noms de plume, entraîne le lecteur, avec "deux doigts dans la porte" dans l'univers glauque de l'inceste, de l'avarice et du dédoublement de personnalité qui conduit à de multiples meurtres. Alors d'accord, ce n'est pas de la grande littérature, ni même un roman qui fera date dans le genre, et les héroïnes, malgré leur jeune âge, ne semblent pas particulièrement traumatisées par ce qui leur arrive dans cette période post soixante-huitarde de libération sexuelle et de remise en question des relations parents-enfants. Néanmoins, même s'il a été écrit sans doute presque aussi vite qu'il est lu, ce polar noir et inquiétant réussit à nous tenir en haleine jusqu'au dénouement.
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