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3.28/5 (sur 34 notes)

Nationalité : Royaume-Uni
Biographie :

George Makana Clark est un universitaire et écrivain.

Né en Rhodésie dans une famille d'origine britannique, il a une arrière-grand-mère xhosa, la grande tribu de la région.

Il vit aux États-Unis et enseigne l'écriture et la littérature africaine à l'Université du Wisconsin à Milwaukee.

Ses nouvelles ont notamment été publiées dans les revues O’Henry Prize Story, The Granta Book of the African Short Stories et Zoetrope.

"Les douze portes dans la maison du sergent Gordon" (The Raw Man, 2011) est son premier roman.

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Bibliographie de Georges Makana Clark   (2)Voir plus

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Citations et extraits (18) Voir plus Ajouter une citation
Depuis deux générations, les Gordon profitaient des avantages inhérents au fait de passer pour blancs, cachant même leur lignée à leur épouse et, à présent, la peur supplantait le secret. Mr Gordon regarda le bébé comme il aurait regardé un marcassin en train de détruire ses plates-bandes.
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Granma bascula légèrement en arrière et me regarda.
- Quand j'étais petit, un messager du ministère de l'Agriculture est venu informer ma famille que notre bétail serait confisqué, ainsi que notre terre ancestrale, faute d'acte de propriété. À la place, on allait construire un couvent et un orphelinat.
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Deux des mineurs faisaient tourner une large créature attachée à une broche au-dessus des flammes. Un autre, en capuchon et sandales, s'adressa à l'assemblée :
- Que cette chair nous nourrisse jusqu'au jour où le Christ fera tomber la grille de ces abysses et nous délivrera de l'oubli.
Le sergent Gordon s'approcha afin de voir quel animal on pouvait bien rôtir si bas sous terre. C'était un homme.
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Il n'y avait rien ici, et nous partîmes aussi vers le sud, foulant un sol durci par la sécheresse; plus de mille hommes, femmes et enfants, sans compter les fantômes- une armée des travailleurs du cuivre. Parfois, nous apercevions d'autres marcheurs au loin. L'Afrique est le continent des peuples qui marchent. P. 41
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Mon père crachait magnifiquement bien, autre trahison de son héritage africain. Il recueillait la salive à l'arrière de sa gorge, mais pas de manière ostentatoire, pas comme les fermiers "rhodies" des montagnes orientales au visage écarlate. Ensuite, il la transférait au creux de sa langue comme une huître et l'envoyait voler à travers le O formé par ses lèvres selon un arc gracieux qui atteignait toujours sa cible. Il pouvait piéger une fourmi dans un glaviot à cinq mètres ...p. 218
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Nous traversâmes des villages en ruine, des kraals vides, jusqu'à un aérodrome déserté et recouvert de documents militaires. Parmi les ordres, dossiers et rapports éparpillés, le sergent Gordon ramassa une vieille édition jaunie du Guardian datée du 19 avril 1980. Le journal avait été imprimé, comme nous allions le découvrir, un an auparavant. Nous entourions le sergent qui lisait à haute voix. La Rhodésie et son gouvernement minoritaire n'existait plus. Nous étions désormais les citoyens d'une nouvelle nation, le Zimbabwe.
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[...] Nous recevions juste assez de nourriture pour tenir, proportionnelle au nombre de paniers de minerai que nous renvoyions à la surface à dos d'enfants. Jamais assez pour avoir l'énergie de nous révolter. Nous consommions du poisson pourri que les enfants ramassaient sur les rives des ruisseaux empoisonnés par les déjections de la mine; plus souvent des racines et des cormes récoltées par les femmes aux fourneaux, lesquelles puisaient aussi notre eau au trop-plein du puits. Elle était chaude, avec un léger goût d'arsenic. Nous piégions et mangions des rats, mâchions l'écorce des poutres de la galerie, rôtissions nos morts.
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Dans la pénombre j'examinai le sol. Le bulldozer avait soulevé tant de poussière que les empreintes seraient visibles au matin. Des empreintes de petites femmes aux orteils écartés, pour la plupart.
Les autres étaient partielles, des talons et des pointes, qui révélaient la course affolée d'enfants.

Page 51
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Devant nous, cinq colonnes de fumée grasse se dressaient comme pour soutenir le crépuscule.
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Mr Gordon remplissait en trois semaines les colonnes d'un livre de comptes entier, où il notait, au crayon à papier, de son écriture soignée, toutes les transactions de sa vie. Chaque glace qu'il m'achetait les jours où l'on me coupait les cheveux devenait une Créance client, et chaque fois que je terminais une corvée dans la maison, il la déduisait de ma dette globale. Un baril d'essence était un Actif amorti sur les routes de montagne parcourues pour l'aller-retour quotidien de la maison à son magasin de meubles d'Umtali. Les foulards aux couleurs vives qu'il offrait à Mrs Gordon entraient dans la catégorie Survaleur.
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