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Critiques de Gérard Boutet (13)
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Les gagne-misère : Petits métiers oubliés

Un ouvrage sensé sur la vie de la campagne au siècle dernier. Des métiers qui n'existent plus aujourd'hui... ou qui se font timides car oublier des jeunes qui préfèrent un bureau pas trop mal aménagé avec un ordinateur devant eux.



Qui est capable, de nos jours, de dire : "Moi je connais une gardienne d'oie"

hé oui, ce métier a existé. Comme : pêcheur de saumons, barbière-perruquière, safranière, tireur de caillou,bourrelier-matelassier, le fabrican de ligots... Je vous laisse chercher ces exemples sur un site de recherche.



Tous ces petits métiers, des gagnes trois francs-six sous, nous parlent de leur métier, qu'ils aimaient malgré une rémunération de misère. Une des raconteuses, nous rappelle que cet argent leur permettait de manger. Pas de chichi, pas d'excentricité, pas de belle robe, alors que maintenant (le précise l'un des narrateurs, non sans humour), il faut avoir de belles choses. Les enfants d'aujourd'hui ont bien de la chance.



Les métiers manuels n'ont vraiment plus la côte. Et pourtant que de discours chaleureux, de passion s'en dégagent. On peut tout de même dire qu'ils ont eu une vie agréable.
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Le Chevalier de la Maison blanche, Tome 4 :..

Ce tome voit un renouvellement du scénariste de cette série "Le Chevalier de Maison-Blanche" qui fait la copie des principes d'"Astérix" avec ces jeux sur les anachronismes. Le général de Gaulle arrive en Charles de Colombet général vendéen réfugié à Londres et fréquente un personnage à la tête de Churchill finançant la Contre-révolution ; un Depardieu en noble vendéen rencontre un Jean Royer (maire de Tours à l'époque de la sortie de l'album) en curé réfractaire. Les jeux de mots sont peu subtils et il y a un goût certain pour les bagarres avec une dimension comique. Le tome cinq garde le même scénariste. Si ces deux tomes avaient dû connaître une pré-publication dans le quotidien d'Orléans vers 1992 et 1993, les trois premiers volumes en avaient connu une de 1976 à 1978 dans le journal pour les jeunes "Trio" suite du "Journal des Pieds Nickelés".
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Les gagne-misère : Petits métiers oubliés

Peu à peu, les visages s'estompent, les voix se taisent, la vie moderne, celle d'aujourd'hui, recouvre le passé.



Gérard Boutet rencontre des hommes et des femmes au cours des années 1983-1984, souvent l'été, en Sologne. Il y a donc 30 ans. Leur visage est en médaillon en tête de chapitre, avec leur nom, leur lieu d'habitation et leur âge. Ils témoignent à l'hiver de leur vie.

Métier après métier, grâce aux cartes postales anciennes qui illustrent le livre, se met en place un monde en noir et blanc où les gens portent des sabots en guise de souliers, mangent leur quignon de pain noir et se louent dans les fermes à la journée. Et dorment parfois dans la paille au hangar.



Ce sont des figures qui émergent le temps d'un portrait-témoignage de quelques pages et se mettent à vivre pour nous, entre la description précise d'un métier oublié (travail du cordier, bâteau de pêche et filets du pêcheur de saumon sur la Loire) et des anecdotes qui disent la dureté des rapports de classes sociales.



Nous voyons la ravaudeuse qui va en sabots sur les chemins gadouilleux et ne revient qu'à la nuit noire. Le vieux vigneron qui meurt asphyxié dans les vapeurs suffocantes du moût en piétinant le raisin au fond de sa cuve. L'ennui du gardien de mouton qui dispose tout de même de sa cabane pour s'abriter. La pénibilité du tondeur de moutons avec le suint des bêtes qui lui brûle la peau. L'habileté obligée de la barbière-perruquière armée de son coupe- chou tranchant. Jadis, les gens se faisaient raser, c'était trop dangereux de le faire soi-même.



C'est le tireux de cailloux qui peine dans sa carrière, rempierre les chemins et se désaltère avec un gratte-gosier de sa confection, une lavasse de pommes fermentées mises à fermenter.

On redécouvre la safranière qui épluchait les fleurs, la cueilleuse de perce-neige, la jeune gardeuse d'oies méprisée par ses maîtres.



Les gens ont un autre usage des objets: une paire de sabot fait deux mois, la réparatrice de parapluie remplace les branches tordues ou cassées de l'objet.



Nous imaginons la silhouette et le regard attentif du maréchal-ferrant avec son tablier qui prend le temps de regarder s'éloigner la bête tout juste ferrée afin de s'assurer que rien ne cloche. Ils avaient tellement de travail que la forge se doublait souvent d'un café.

Le dernier tiers du livre se consacre aux métiers du bois: le métier dangereux de l'élagueur qui doit aiguiser ses griffes de montée, se sangler au tronc pour aller écimer l'arbre. Le débardeur-roulier qui fait un voyage par jour pour le roulage des grumes. Son cheval durait douze ans environ, on le ménageait, anecdote de la saignée quand le cheval se trouvait saoûl de trop d'avoine. L'écorceur qui vivait dans sa hutte de branchages dite cul de loup et dormait sur son lit: un grillage tendu entre quatre piquets.



Comment faire du charbon de bois, avec quel bois ? Norbert Niveau l'explique à l'auteur, branches de charme, brasier qui gronde sous une carapace de terre. Et on apprend que fabriquer des balais donnait du travail pour toute l'année.



Voilà un livre qui nous rappelle combien notre époque de malaise et de dépression a gagné en confort, en temps libre et en distractions. Ceux qui pestent contre le système et la démocratie manquent de la vision historique qui permet de relativiser et de remettre en perspective. Le monde décrit s'étale sur le siècle précédent, on dirait presque le moyen-âge...la mécanisation, l'urbanisation et l'informatisation sont passés par là. Les deux guerres mondiales, à chaque fois, provoquent une accélération de la société. Ça laisse pensif... Une chose est sûre: ce n'était pas mieux avant. Gérard Boutet a fait œuvre modeste et essentielle de sauver des souvenirs, des récits de vie quotidienne et un vocabulaire.
Lien : http://killing-ego.blogspot...
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Les fuyards de l'aube

Les fuyards de l'aube - Gérard Boutet



J’ai décidé de lire ce livre pour satisfaire à l’un des item du challenge multi défis 2017 et cet item est « Le livre à la couverture la plus kitsch de votre PAL » et je me suis dit ce n’est pas parce que la couverture est kitsch que le roman ne sera pas intéressant.

Eh bien raté ! Je ne sais comment qualifier le style !

« Le Jacquot ne mit point longtemps à relater ses péripéties. Mais c’était déjà trop, amys liseurs, car lorsqu’il revint chercher sa Charlusette pour la présenter à son hôte, celle-ci avait malement disparu... »

C’est un style qui mélange des vieilles expressions, du vieux français, du « parler » des terroirs. C’est pénible à lire, au bout de quelques pages je n’avais vraiment plus envie de le lire. Je me suis donc obligée à continuer mais ce fut dur. J’ai lu certains chapitres en diagonale. Et tout cela pour rien, je ne sais même ce que deviennent les deux héros parce qu’apparemment il y a une suite. Mais là c’en est trop !

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Catalogue des méfaits et des étrangetés : Des cha..

Bien qu’il s’en défende, Gérard Boutet est bien plus qu’un remarquable conteur, il est aussi un historien hors pair lorsqu’il explique, avec force détails, les circonstances historiques dans lesquelles se déroulent les méfaits et les étrangetés survenus dans toute la Sologne durant les XVIIIème et XIXème siècles.

Ainsi, au fil des pages de ce recueil de faits divers, plus ou moins lugubres et dramatiques, ponctué d’anecdotes inédites et saisissantes, l’auteur entraîne les lecteurs dans un grand nombre d’aventures rocambolesques qu’elles soient le fait de voleurs de grand chemin, de meurtriers cruels, d’aliénés démoniaques, de sorcières et autres chamans, jeteurs de sorts et adeptes de magie noire.



Rien ne manque dans les récits, admirablement contés et écrits à la faveur d’un vocabulaire parfois vieillot mais judicieusement choisi afin de donner encore plus de « relief » et de consistance aux évènements de l’époque. Cet effort stylistique est à souligner et force le respect pour l’immense travail de recherche accompli par le narrateur. Le résultat est époustouflant !



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Métiers d'autrefois. La vie quotidienne des F..

Un très beau livre de la collection Souvenirs d'en France. On y fait connaissance avec des métiers pour certains depuis longtemps disparus, balayés par le progrès. Ainsi des fontainiers, puisatiers, pêcheurs d'étang, passeurs d'eau, huiliers maîtres queue. Une vie quotidienne laborieuse, un confort souvent précaire et de maigres revenus. Mais également une société souvent basée sur l'entraide, le troc où la complémentarité des métiers permettait aux campagnes de vivre en autonomie. Un beau sujet de réflexion en ce début de XXIeme siècle où le moindre conflit, si éloigné soit-il de chez nous, remet en question l'équilibre de notre économie ! Méditons!
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Mémoires de femmes

J'aime les recueils dans ce genre et celui-ci parle des métiers de ces femmes de l'époque de nos grands-mères ou arrières-grands-mères... Certains métiers je les connais alors c'est marrant à lire, par exemple, la plumeuse de volailles car, étant de la campagne, on continue à plumer les poulets ainsi donc c'est sympa comme tout de relire ça...



Mais je trouve ça long à lire, il n'y a pas d'actions, ce sont des scènes de description de ces femmes et leurs différents travaux. Ce n'est pas faute d'avoir essayé, mais après plus d'un mois de stagnation sur la table basse du salon, il faut se rendre à l'évidence, ce n'est pas un livre pour moi, c'est tout.
Lien : http://www.yuya.fr/chronique..
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Ils étaient de leur village, tome 3 : Ils ont..

Critique publiée sur Senscritique (2012)



Je ne me suis jamais vraiment intéressé à l'histoire pendant mes études, et c'est aujourd'hui un sujet sur lequel je ressens beaucoup de lacunes. Comme beaucoup, et sans aucune perversité, je suis terriblement intrigué par la seconde guerre mondiale, parce que j'en entends souvent parler par mes patients, par ma grand mère, que c'est encore très présent dans la mémoire collective, que l'on commémore régulièrement la victoire des uns et la défaite des autres, que l'on établi en permanence des parallèles entre un politique d'aujourd'hui et un dictateur d'hier.



Autant j'en lis, des bouquins sur la seconde guerre mondiale, autant j'en vois, des films qui adoptent cette guerre comme toile de fond, autant je n'avais jamais rien lu comme "Ils étaient de leur village...".



Gérard Boutet a recueilli le témoignages des habitants d'un territoire assez restreint, entre Orléans et Blois, avec comme point de repère le village de Josnes, juste à côté de Beaugeancy. Ils y racontent la "drôle de guerre", les hommes qui quittent les exploitations pour partir défendre la frontière à la ligne Maginot, le retour, l'attente. Et puis cette guerre éclaire, la défaite, l'exode massive. Les sabotages, les explosions. Les vols. Le retour chez soi, en terre occupée.



Ce qui frappe, c'est le récit d'un quotidien presque banal. Certes Josnes est une petite bourgade tranquille en rase campagne, mais quand même, on est loin de l'héroïsme qu'on nous dépeint au cinéma, ou l'on est soit collabo, soit résistant. A Josnes, au début, on s’accommode assez bien de l'occupant, parce qu'on n'a pas le choix. La vie suit sont cours, les Allemands ne mènent pas trop la vie dure à ceux qui ne demandent rien. On commerce avec eux, un peu par nécessité, un peu par obligation.



Viendra ensuite le temps de l'action, ou les Allemands commenceront à sévir, ou les jeunes commenceront à résister, et ou le débarquement allié se fait sentir comme de plus en plus proche. Dans tous ces instants, les villageois racontent les petites anecdotes de la vie au jour le jour sous l'occupation.



Il n'y a que très peu de héros, quelques salauds, et puis beaucoup d'être humains qui se débrouillent comme ils peuvent. C'est un bouquin fascinant qui m'a fait découvrir cette guerre sous un œil dirais-je normal. Et c'est très bien assemblé, bien raconté. Merci monsieur Boutet.
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La France en héritage : Dictonnaire encyclopédi..

« Y'a rien qui va. C'était mieux avant. »

Cette parodie de Cabrel chez les Guignols s'applique à chaque fois que l'on veut railler ce passéisme typiquement franchouillard. Fausse nostalgie, mémoire défaillante, regrets d'une jeunesse enfuie ?

Tout à la fois, sans doute.

Pourtant, tout n'est pas à jeter aux orties dans les us et coutume d'avant. Il y a peut-être même de quoi s'en inspirer.



Ce dictionnaire des métiers d'autrefois est une sacrée somme. On imagine le travail de fourmi fourni par Gérard Boutet. Il recense, de A (Ardoisier) à Z (Zingueur) tous ces petits métiers qui ont, pour la plupart, laissé place à cette globalisation générale. Rien n'y manque. On y découvre même des métiers ultra spécialisés.

Un peu comme ces grandes surfaces démesurées que nous connaissons tous, véritable ville dans la ville (justement non : pas DANS la ville, mais à sa périphérie – afin d'augmenter le besoin de transports) qui seraient remplacées par une longue avenue avec, en guise de rayon, un vrai magasin indépendant et unique.

Au-delà du simple catalogue de ces métiers disséqués avec force exemples et témoignages, on découvre aussi l'étymologie de tous ces noms de famille qui découlent d'une activité (l'autre moitié provenant des lieux : amusez-vous à retrouver d'où vient votre patronyme) ou encore des recettes de cuisine !

On s'immerge dans un passé pas si lointain. L'auteur ne s'intéresse qu'aux travailleurs entre la moitié du XIXème siècle et 1970 - début de la mondialisation et effets sans retour d'un libéralisme exacerbé. Ainsi, ces détails il les puise la plupart du temps non pas dans les livres (qu'il a consulté, évidemment) mais surtout par le témoignage direct de (vieilles) personnes ayant connu cet âge d'or où l'artisanat vivait ses dernières années, concurrencé à outrance par la production de masse, indifférente et échangeable : un même objet pour tous ! Pire : avec Coca Cola et Mac Donald, on en vient à boire et manger pareil sur tout le globe...

Cette diversité du sur-mesure, cette spécificité jusqu'à l'excès permettait à chacun d'y trouver son graal. Le client, d'abord. L'uniformisation et la dictature de la majorité a balayé cette originalité qui construit et renforce une personnalité propre.

Avec l'industrialisation, nous avons tué le concept de métier, sinistrement remplacé par celui de travail (mot provenant de cet instrument de torture au moyen-âge qui déformait si bien les os, du reste on retrouve son sens premier dans l'expression du « bois qui travaille » pour dire qu'il se... déforme). Ce tronçonnage des différentes étapes de fabrication (un menuisier fabrique une commode à partir de simples planches pour en créer l'objet qui n'attend plus que le verni final – une chaîne de production divisera le processus si bien que chaque travailleur ne s'occupera que d'une partie : répétition à l'infini du même geste, ennui, impossibilité d'être fier d'un travail qu'il ne verra jamais terminé, désimplication de son action sur l'objet...) sera la règle générale pour faire baisser les coûts. Futile argument, puisque cette production de masse s'accompagne d'un conditionnement à toujours consommer davantage, étayé par des hordes de publicités. Produire toujours plus, peu importe la qualité. Lorsqu'un objet est usé, le remplacer. J'aime assez à penser que le but ultime de ce système est, plutôt que de remplir le réservoir d'essence de sa voiture, la changer lorsque celui-ci est vide !



Nous pourrions avoir une autre relation aux objets qui nous entourent, leur redonnant leur âme. Les produire à échelle humaine, par des artisans aimant leur travail (la recherche et la passion du geste parfait), une satisfaction de l'objet terminé comme une armée de Geppeto désirant donner vie à ce qu'il fabrique.

Remplacer cette douzaine de multinationales qui produisent des millions de gadgets interchangeables par un autre paradigme : des millions de personnes produisant douze objets, de meilleure qualité, auquel on peut s'attacher. Pourquoi ne pas payer cinq fois, dix fois le prix d'un objet manufacturé si celui-ci a une vie de six à douze fois plus longue ? On y tiendrait davantage, on en prendrait soin.

Ce système qui n'a pas disparu (les paysans en bio ne font pas autre chose, les tailleurs de pierre, les petits éleveurs, les restaurateurs du patrimoine, le boulanger du coin, l'apiculteur...) peut, du jour au lendemain, remplacer le système globalisé où l'humain n'a plus sa place. Pas besoin de Révolution pour y parvenir. Même pas de soutien politique (même si ce serait mieux de privilégier la très petite entreprise). C'est juste à la portée de tous, à condition que le producteur (l'artisan) et le client (le consommateur) s'en donnent la peine.

Alors, oui, le système mettant l'humain au cœur de toute activité serait un premier pas vers un monde meilleur.
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Flic flaque



Jerry Josnes (J'ai ri jaune) est le pendant sarcastique de l'auteur Gérard Boutet, un peu comme San Antonio l'était pour Frédéric Dard.



Écrit en 1972, Gérard Boutet décide de faire publier ce roman, des années après que Jerry Josnes ait raccroché la machine à écrire, lui qui était publié dans la collection des "romans de gare".



C'est ainsi que Flic Flaque arrive chez Marivole en 2016 dans sa collection Polars du Terroir :)



Dans ce polar, on retrouve un monde désuet pour les nouvelles générations. Point d'internet, de smartphones ou de technologies modernes... Les téléphones avaient des fils, les télévisions avaient tout juste une ou deux chaînes en couleur et les femmes paradaient dans de jolies toilettes qui sont aujourd'hui estampillées vintage.



Beaucoup d'humour dans ce roman qui nous montre des personnages peu recommandables. Tous ayant le vice dans la peau ou pas les coudées franches en tout cas. Un casting de pauvres bougres qui ont la folie des grandeurs mais qui ont oublié un détail qui va les mener à leur perte^^



Un polar sympathique qui m'a plongée dans une ambiance et une période que je ne connaissais pas, bien que je sois née pas loin^^

Un polar en forme de fable sociale qui est très divertissant, avec son lot de rebondissements et sa nostalgie qui y apporte son cachet.



Une très sympathique évasion livresque au pays des femmes fatales :)


Lien : https://aufildesevasionslivr..
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La claie d'infamie

C'est l'histoire vraie de Moïse Gréjeon au XVII e siècle, protestant du centre de la France qui refusa de recevoir les derniers sacrements (catholiques)avant de mourir. Dans ce petit village de Josnes, les protestants forment alors une solide communauté, et l'on voit ici les difficultés qu'ils rencontrèrent pour vivre librement selon leur foi et leurs convictions. L'édit de Nantes était moribond déjà longtemps avant d'être révoqué par Louis XIV, et les guerres de religion avaient beau être finie depuis un siècle, les violences continuaient envers la religion réformée. Gérard Boutet nous livre un récit vivant sur son ancêtre, d'une belle écriture qui manie avec aisance les expressions et termes de l'époque et du lieu, sans que cela soit difficile à comprendre.Ce roman, basé sur des archives solides , nous permet de mieux comprendre cette période et pour moi qui habite à quelques lieues, j'ai eu un grand plaisir à me retrouver dans ce pays que je connais bien.


Lien : http://catherine.pautet@gmai..
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Ils étaient de leur village, tome 3 : Ils ont..

Voici la vie quotidienne de sept paysans bien de chez nous, qui nous parlent de leur village à l'heure allemande............

L'ennemi occupe de nouveau le pays..........

Sa présence en dérange beaucoup, mais certains s'en accommodent...........

Sept paysans qui racontent tout, en vrac les premiers morts de 40, l'exode, l'accueil des premiers fugitifs, la solidarité, les imprudences, les rancunes, et ces mille petits détails qui donnent une dimension inattendue aux événements de l'Histoire officielle.............

Ce qui frappe dans ces récits, c'est leur aspect chronique de la vie ordinaire, qui les rend universels............

C'est aussi la sensibilité d'un écrivain qui, par ses qualités d'écoute et d'écriture, jette un pont entre les générations....
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Ils étaient de leur village, tome 2 : Le temp..

D'août 1914 à septembre 1939, d'une déclaration de guerre à l'autre, sept octogénaires racontent l'Histoire, la grande, telle qu'ils l'ont vécue au jour le jour, au fond de leur village. Un conteur les écoute, recueille leurs récits et nous les restitue, émouvants et chaleureux ; c'est aussitôt un village qui renaît, avec ses anecdotes et ses jours qui passent au rythme lent de la terre ; c'est la densité de la vie de l'ancien temps, qui n'était pas toujours " le bon vieux temps ".
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