Gérard Janichon

Désolé de n'avoir pas accroché, au contraire d'autres lecteurs, à cette bande dessinée qui n'est pas parvenue à m'emporter malgré mon goût pour le voyage, la mer, l'aventure.



C'est une histoire vraie, pourtant la manière de la raconter, essentiellement sous formes de dialogues illustrés par les dessins, m'a laissé chaque fois sur les quais fréquentés à travers le monde par les deux héros.



D'abord, j'ai trouvé cet album très long, très répétitif, au point de ressentir de l'ennui et d'attendre avec impatience de revoir les tours de La Rochelle, point de départ et de fin du périple.



Ensuite, les différentes rencontres et les échanges exprimés m'ont paru très convenus, un peu niais quelquefois, bon enfant certainement mais malgré mes efforts pour y trouver du positif , je n'y suis guère parvenu. La remontée de l'Amazone est certainement la seule partie que j'ai trouvée intéressante. C'est difficile d'exprimer une perception négative sur cette oeuvre dont j'attendais probablement autre chose.



Les grandes planches de Vincent sont belles incontestablement, mais je n'ai pas ressenti d'empathie pour les personnages dont les physionomies telles que dessinées sont restées plutôt vides pour moi.



Les deux jeunes ont réalisé un magnifique exploit, dommage que cette bande dessinée ne m'ait pas permis, personnellement, de l'apprécier à sa juste valeur.

Je me souviens d'un soir, au début des années 80, autour d'un verre, deux amis et moi avons fait le pari de faire un voyage que nous n'aurions jamais imaginé faire. Nous étions jeunes, n'avions pas peur des difficultés et ne nous attendions même pas à en rencontrer pour préparer notre expédition.

Voilà, ici s'arrête la comparaison avec cette incroyable aventure qui a vu Gérard et Jérôme faire le tour du monde en bateau, alors que nous, vingt ans plus tard, nous contenterions de traverser quelques frontières, les pieds bien sur terre.

Si nous n'avons eu aucun exploit à réaliser notre voyage, il n'en sera pas de même pour ces deux marins.

D'abord, eux ils sont à Grenoble, à la fin des années 60, quand ils décident de se lancer dans ce projet fou, ce n'est quand même pas une ville réputée pour son port et les voiliers qui l'occuperaient.

On s'attendrait plutôt à voir ces deux jeunes hommes se lancer dans l'ascension des plus hauts sommets du monde, non ?

Pourtant, eux, c'est la mer qui les attire, les océans.

On ne s'invente pas marin.

Cinq ans de préparation.

Un bateau, le fameux Damien qui donne son titre à cet album.

Et les voici partis pour un périple qui durera cinq années, là aussi.

Gérard Janichon (l'un des deux) et Vincent (aux dessins et quels dessins...) m'ont fait vivre, cette incroyable odyssée, de l'intérieur.

Bon, vous me direz, Janichon l'ayant vécu, c'est plus simple à raconter.

Encore qu'il a dû se retrouver face à un cruel dilemme. Résumer ces cinq années n'a pas dû être facile, il a sans doute dû trancher dans le vif de ses souvenirs.

Mais ce qui en reste ici est déjà tellement intense qu'on se laisse embarquer.

Quelle histoire !

Moi qui n'aurais jamais la  chance de vivre l'émotion du grand large, quel plaisir de suivre ces aventuriers de l'impossible et pour eux, croyez-moi, ce ne fut pas qu'une partie de plaisir.

Si les deux héros sont bien des hommes courageux, ou fous, c'est selon, il ne faut pas oublier l'autre héros, celui qui va leur permettre de réaliser l'exploit, Damien.

Mers calmes, océans déchaînés, poussé par les vents, chaviré parfois, échoué, victime d'avaries diverses, il tient bon.

Il accomplira sa mission jusqu'au bout et finira classé monument historique.

Cette histoire est vraie, elle est racontée par l'un des protagonistes et magnifiquement mise en images par le dessin à l'aquarelle de Vincent.

Un album que je conseille aux amateurs d'aventures, de sensations fortes et autres exploits humains...

Ce soir, je vais rêver.

Je vais m'imaginer à bord d'un voilier en pleine mer, j'espère juste qu'il n'y aura pas trop de houle...

Le 29 mai 1969, un voilier de 10 mètres, le Damien, quittait le vieux port de la Rochelle avec trois jeunes hommes à son bord qui partaient pour faire le tour du monde sur plusieurs années.



Après cinq ans de préparation, pour construire le bateau et recueillir des fonds, Gérard Janichon, Jérôme Poncet et un autre qui resta finalement uniquement quelques mois, embarquèrent sur le Damien, en direction du Spitzerg, puis de New York, de l’Amazonie, du Cap Horn et de Capetown, avant de se diriger vers l’Australie, Tahiti et l’Antarctique pour remonter par Buenos Aires et Rio de Janeiro et rejoindre La Rochelle le 21 septembre 1973.



Cette aventure mythique a été suivie à l’époque dans la presse, puis a été retracée dans un livre en trois tomes écrits par Gérard Janichon et publiés dans les années 70. En 2022, ce récit a fait l’objet d’une adaptation graphique par Gérard Janichon et Vincent pour faire revivre les péripéties du voilier Damien, aujourd’hui restauré et classé monument historique.



Les cinq chapitres de cette œuvre font voyager à travers des paysages grandioses notamment dans la forêt équatoriale et parmi les icebergs du pôle sud.



Le récit est chronologique et présente le rêve de deux adolescents devenu réalité. Les dessins et couleurs sont lumineux et diversifiés en mettant en évidence toute la complexité de la navigation.



Isabelle Autissier a écrit la préface en terminant ainsi : « A la fin, il reste un témoignage, pour que d’autres étoiles s’allument dans d’autres yeux, peut-être ceux d’une fillette qui a rêvé à son tour, en se disant que si eux ont pu, alors moi aussi, je pourrai ».



Un retour d’expérience qui plaira à tous ceux qui aiment les récits de tour du monde. Une très belle BD voyage !

Magnifique Bd qui nous fait vraiment voyager avec ces deux jeunes qui n'ont peur de rien.

Une belle métaphore aussi sur la façon d'appréhender les difficultés et obstacles, sur l'observation des signes du temps au sens propre ou figuré, sur la relation au présent... Et un très beau dessin qui sert bien le récit !

Un petit cotre en bois, deux jeunes hommes avides de navigation et d'aventures, cinq ans d'un voyage extraordinaire, bien souvent extrême. Du Spitzberg à la péninsule Antarctique en passant par la remontée de l'Amazone, nos marins font des rencontres, chavirent, adoptent un petit chat en Australie, démâtent, une fois, dans les Cinquantièmes hurlants. L'histoire, aussi, d'une belle et grande amitié. Un livre qui donne envie de prendre la mer, maintenant, tout de suite...

Gérard Janichon raconte en plus de 1000 pages son voyage de 5 ans autour du monde sur le voilier Damien, avec son ami Jérome.

On suit les deux aventuriers depuis leurs galères financières pour la construction du bateau à leur retour à La Rochelle, pendant plus de 8 ans.

C'est réellement fascinant ! Le lecteur embarque avec eux sur toutes les mers du globe, partage leurs émotions, leurs découvertes, mais aussi leur ennui et leurs catastrophes.

En plus d'un récit de voyage captivant, c'est un exercice de style remarquablement bien écrit.

J'ai lu ce livre en plus de deux mois, pour ne pas arriver trop vite à la fin du voyage. J'aurais voulu ne jamais débarquer.

Une superbe BD pour illustrer l'exploit de Gérard Janichon et Jérôme Poncet, pour leur tour du monde en 5 ans entre 1969 et 1973. Ils ont relié la Norvège à l'Antarctique, en passant entre autres par l'Amazonie et le Brésil. Seuls sur leur voilier, ils ont dû faire face aux aléas de la mer, des océans, jonglant entre leurs ressources et parfois leur colère.

Ce bateau qui les a porté durant leur périple est aujourd'hui classé monument historique et a été restauré pour recommencer les navigations à bord en 2019.

Une BD qui fait voyager à la fois géographiquement et historiquement !

J’avais vaguement entendu parler de ce type, qui, en 1969, avait volontairement abandonné l’une des toutes premières courses en solitaire autour du monde alors qu’il était sur le point de la gagner. Il avait refusé la gloire et les honneurs pour continuer sa longue route vagabonde autour du monde jusque Tahiti. Ce type, ce grand marin c’était Bernard Moitessier. Ce bouquin raconte sa vie sous le prisme de l’amitié et de l’admiration, car l’auteur, Gérard Janichon, est devenu lui-même un grand navigateur grâce, en partie, à la lecture d’Un vagabond des mers du Sud, le 1er livre de Moitessier (paru en 1960), et à leurs multiples rencontres par la suite. Janichon nous fait le portrait d’un homme épris de liberté, d’un écologiste avant l’heure et d’un utopiste (voir l’épisode de l’Atoll de Ahé). Il nous dit aussi les doutes et le caractère tourmenté de son maître et ami. Le récit est construit de façon chronologique, ponctué d’extraits de lettres (c’était une autre époque) et de livres de Moitessier. C’est donc le très beau témoignage de la vie hors norme d’une légende de la voile et d’un homme d’exception.

P.S. : Merci à la Masse Critique de Babélio pour ce joli cadeau.

J'ai beaucoup aimé cette bande dessiné grâce à la thématique.Les dessins sont sympathiques et donnent de la matière à l'histoire. L'illustrateur est un auteur à part et en étroite collaboration avec le scénariste. Cette bande dessinée est pour moi un exemple du sujet.

L'histoire en elle même est enrichissante et permet d'aborder ces tours de Vendée des Globes et de frégates.

Aujourd’hui, je vous propose de revivre les aventures épiques du voilier Damien et de son équipage composé de l’auteur Gérard Janichon et de son ami Jérôme Poncet, sous les talentueux traits de pinceaux de Vincent, dans une magnifique BD parue aux éditions Glénat.



Damien, c’est bien évidemment l’histoire de l’épopée incroyable que va réaliser ce petit bateau en bois de 10 mètres durant 5 ans, où il parcoura 55 000 miles tout au tour du globe, en partant de La Rochelle en 1969 en direction de l’Arctique, remontant l’Amazonie, passant par le Cap Horn, les grands rugissants… avant d’approcher l’Antarctique en 1973. Un exploit hors du commun réalisé à force de détermination et de persévérance, par deux jeunes marins inexpérimentés avec un équipement précaire, qui vont découvrir sur le tas la dure réalité de cette vie de vagabonds des mers tant fanstamée, allant de démâtages en avaries en tout genres propres aux aléas de la navigation au long cours.



Mais bien au-delà d’un simple exploit nautique, la BD met en avant à quel point il s’agit là d’une aventure humaine, faite d’amitié forte à toute épreuve, de rencontres, d’entraide, et de dépassement de soi. Damien c’est un parcours exceptionnel, qui va nourrir l’imaginaire de toute une génération et ouvrir de nouveaux horizons à la navigation de plaisance.



Le récit est plutôt classique, on est pleinement dans le “roman” initiatique, où deux jeunes hommes en quête de liberté vont affronter une longue série de péripéties, qui leur permettra de se construire en tant qu’hommes matures. Si le texte même de la BD est plutôt dense, avec des bulles bien fournies, celle-ci est l’habillement mis en dynamisme par les magnifiques illustrations de Vincent.



Le choix même de l’aquarelle et de l’illustration traditionnelle pour donner vie à une telle aventure me paraît être un choix intelligent, car elle permet de sublimes jeux de lumières et de textures tout en finesse, où chaque région du globe visitée se dote d’un code couleur qui lui est propre. Le tout couplé à un choix de cadrage très astucieux pour mieux nous immerger dans la BD, à l’image d’un vlog YouTube de voyage filmé à la Gopro !



(J’ai fait une “analyse” plus détaillée de la composition, couleur et cadrage sur YouTube, que je t’invite vivement à aller consulter pour plonger plus en profondeur dans la compréhension de la BD)



Pour finir, il faut savoir que cette BD est bien évidemment une adaptation allégée du roman “Damien” écrit par Gérard Janichon, qui est un grand classique de la littérature maritime et que je t’invite également à lire. Quant au bateau Damien en lui-même, il existe encore et il a été classé monument historique il y a quelques années, et a même été restauré en 2019. Il est à présent ouvert au public, et tu peux le visiter sur le vieux port de La Rochelle !


Lien : https://youtu.be/4ozES6ktXww

S'il était une personne pertinente pour écrire cette biographie, c'est bien Gérard Janichon que sa relation amicale avec Bernard Moitessier n'a pas rendu bêlant d'admiration.



Son point de vue sur la personnalité de B. Moitessier, si elle ne renie pas une certaine subjectivité fait toutefois preuve d'une très grande maîtrise du sujet, de recherches approfondies dans l’œuvre et de rencontre avec les proches du navigateur. Le style est agréable et donne le sentiment d'une très grandes sincérité de l'auteur.

Pour ceux qui, comme moi, ont déjà lu toute les livres de Moitessier, on y découvre un personnage encore plus attachant, pour les autres l'envie devrait leur prendre d'aller découvrir ou compléter leur connaissance et de se ruer sur ses livres.



Moitessier est bien plus qu'un navigateur, c'est avant tout un honnête homme, curieux, humain et qui n'a jamais renoncé à vaincre ses démons. Il donne à tout le monde une sacré leçon de vie et d'éthique



Un livre à consommer sans modération. Pour ma part je pense aller lire les autres livres de G. Janichon

Pas besoin d'être sur les océans pour voyager. Le mal de mer a finit parfois par me toucher à moins que ce ne soit l'excès de pages tournées.....

Magnifique

Je tiens tout d'abord à remercier les éditions Glénat et Babelio pour leur opération Masse Critique qui m'a permis de sortir de mes sentiers battus et de voyager loin en compagnie de B. Moitessier et de G. Janichon. Ce qui fut une excellente surprise.



Moitessier, dieux et dragons est un hommage biographique à Bernard Georges Moitessier (1925-1994) très touchant et très bien écrit qui pourrait même vous arracher quelques larmes.

J'aurais voulu poster toute l'introduction en guise de résumé car elle reflète, selon moi, toute l'étendu de ce livre. De part son regret sous-jacent, son fatalisme et son soupçon de nostalgie mélancolique. L'image du Phare qui ne s'éteint jamais, m'a profondément marqué.

C'est très plaisant de lire une biographie sur un homme qui n'est pas totalement fantasmé et qui a des côtés sombres dûment dépeints.



Ce livre est très réussi, on pourrait croire facilement à un roman d'aventure, dans son ensemble. On accompagne ainsi B. Moitessier le long de ses échecs en mer, de ses réussites, de ses découvertes...

Il y a seulement quelques longueurs pour les non-initiés à la Voile de temps en temps (ce qui a fait chuté sa note de 4 étoiles à 3 étoiles ici, mais j'avoue facilement que ce jugement est un peu rude).



Bref, c'est un livre à découvrir si vous partez en voyage ou tout simplement pour vous évader le temps de quelques pages, même si vous ne connaissez pas les faits du personnage ou que vous n'êtes pas Enfant de la Mer.

Je dois bien avouer que je n'ai pas choisi cette B.D pour le thème mais parce qu'il était noté le prénom de Damien sur la couverture, le même que mon fils, ça m'a intriguée ce n'est que bien plus tard que j'ai compris que c'était le nom du voilier.



C'est une très jolie B.D, les dessins et les couleurs sont un plaisir pour les yeux. L'histoire de ces navigateurs novices est surprenante vue leur jeune âge, quel courage pour affronter la mer démontée, les avaries etc ... La B.D nous offre un beau tour du monde à la voile, dépaysement garanti, merci

Une superbe BD qui relate l’histoire de deux jeunes aventuriers qui ont parcouru les océans pendant 4 ans à la fin des années 60 et au début des années 70, à bord d’un petit voilier, Damien. Le pôle Nord, l’Amazone, l’ océan Indien, le Pacifique, l’Antarctique puis le retour à La Rochelle, fantastique exploit, teinté d’une philosophie de vie très avant-gardiste. A

Le graphisme est caricatural jouant ici et là avec des photos, mais très efficace, très dynamique. Cet album paru le même jour que « Damien » n’est pas sans rapport avec ce dernier puisque la dessinatrice Lucie Castel s’est précisément inspirée pour dessiner son bateau du voilier…
Lien : http://bdzoom.com/177591/act..

Une aventure hors normes, un défi à la raison, une histoire d’amitié et de mer qui porte le nom d’un bateau Damien de dix mètres de long sur lequel embarquent deux amis dans les années 70.
Lien : https://www.ligneclaire.info..

Gérard Janichon et Jérôme Poncet ont pris le large à bord de Damien pour un tour du monde qui durera 5 ans. Remontée de l'Amazone, escale en Antarctique, passages tumultueux dans les quarantièmes rugissants et les cinquantièmes hurlants, l'aventure est extrême. Les émotions des navigateurs, la vie sur le voilier, l'éclat des paysages et l'inconstance des éléments sont retranscrits avec habileté. C'est à regret que l'on referme ce livre, que l'on quitte Damien et la plume vagabonde et fascinante de l'auteur.

Reléguer Damien dans la liasse des récits maritimes à oublier, c'est comme passer à côter d'un plat savoureux juste parce qu'il ne figurait pas aux étoiles du guide rouge (et encore : Damien est désormais considéré comme un classique du genre).

On excusera les petites glissades post rousseauïstes typiques de l'époque, on retiendra surtout une patte littéraire assez rare dans la catégorie : la narration n'est pas forcément chronologique, certaines étapes se calfeutrent au beau milieu d'une conversation (les Etats Unis racontés au cours d'un séjour trop long, selon l'auteur, dans les Antilles) d'autres surgissent à contretemps en pleine tempête à multi-chavirages ( un séjour en prison chilienne s'invite dans le vaste espace carcéral de l'océan austral en colère).

Et puis surtout, Damien, c'est l'audace d'une vision maritime s'écartant des ignobles coffres-forts qui faisaient office de voilier de voyage dans ces années-là - et le demeurent trop souvent de nos jours, car l'llusion de Moitessier persiste dans bien des cervelles. Damien, un plan léger en bois moulé (10 m et 5 tonnes), qui planait au portant, avalait les milles à toutes les allures, sans se traîner dans les calmes. Certes, il y eut des chavirages, mais Joshua aussi, avait sanci, malgré les tonnes et la longueur à la flottaison. Certes, Joshua était confortable, mais le confort, c'était un truc de bourgeois qui trahissait les origines du plus grand égoïste altruiste de tous les marins. Et faire de ce dernier le guide spirituel de Kersauson, voilà qui ferait hurler (de rire) le vicomte, lequel ne se reconnaît qu'un maître : Tabarly. D'ailleurs, que doit-on à Moitessier lorsque l'on monte à bord d'un voilier ? Peut-être quelques propos ésotéricologiques ronflants pour faire son intéressant... Que doit-on à Tabarly au même instant ? Un sacré paquet d'accastillage et de solutions architecturales, ainsi que de nombreux marins pas manchots (Poupon, Lamazou, Le Cam, Desjoyeaux...).

Lisez Damien, vous aurez une idée de tous les océans du monde (le périple s'étend bien au-delà du Spitzberg et de la Terre de Feu) ; lisez La longue route, vous aurez une idée de Bernard Moitessier.

Un livre que j'ai lu dans mon adolecence. J'ai peut etre moins accroché par rapport aux autres recits de mer, car il s'agissait d'une aventure de 2 amis au debut des années 70, qui effectuent avec leur bateau l'itineraire entre le spitzberg et la terre de feu. Il ne s'agissait là non pas d'une competition, mais d'une aventure. toutefois, à l'instar de bernard moitessier, excepté au debut de sa vie, ces gens ont ouvert la voie aux kerzauson, arthaud, peyron, poupon, et tant d'autres.