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Critiques de Gordon R. Dickson (26)
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Nécromant

Très décevant.



Sur Terre. Avant l’expansion. Les humains se complaisent dans le confort lié à la technologie. Une « secte » vouée à la destruction pour le renouveau de l’Homme recrute Paul qui semble posséder quelques pouvoirs psychiques.





Un contenu ésotérique, un début nébuleux, avec pouvoirs de l’esprit qui le sont tout autant. Un univers totalement différent des trois premiers tomes. Dorsai est inexistant. La sf militaire brille par son absence.

Les personnages principaux sont antipathiques au possible.

On nage dans le préchi précha new age à deux balles (dans le genre, on préférera celui de Heinlein dans En Terre étrangère)

Autant j'ai aimé les trois premiers tomes que je trouvais avoir bien vieilli et être à mille lieux de la sf un peu simpliste de cette époque, autant celui-là, bien que dans le même registre, a été une épreuve.



Bref, je suis extrêmement déçu par ma lecture.
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Le dragon et le georges

Un immense dragon attaquant Sir Hugh de Bois un chevalier en armure, sur un destrier...

Le choc est fantastique!





Mais, Sir Hugh est le méchant chevalier félon et le terrible dragon est un... humain. James Eckert est un jeune homme qui découvre son corps écailleux, ses griffes et leur puissance!

Il veut délivrer sa fiancée Angie (une humaine, une "Georges") à la Tour Répugnante. Pour cela, notre héros dans le corps du dragon Gorbash, tout feu tout flamme, doit enrôler des compagnons...





C'est la "communauté des anneaux du...dragon", avec Aragh, un énorme loup qui fait le beau et le cabot avec Danielle, une archère quand elle lui gratte les oreilles.

"- Il ne gronde pas, répondit elle en caressant le cou d'Aragh. Il grogne de plaisir."





Les autres compagnons sont Dafydd, un archer gallois et Sir Brian, un chevalier errant qui doit d'abord demander la permission de partir à l'aventure, à sa belle, Lady Geronde...

Tous doivent d'abord délivrer Lady Geronde, des mains de Sir Hugh! C'est original, drôle et formidable!





Transformez vous en Dragon, envolez vous dans le ciel, et évitez les harpies, l'ogre grimaçant ou les horribles Sandmirks...

C'est le début du "Cycle du Chevalier Dragon" (8 tomes)
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La Stratégie de l'erreur

Sf militaire de qualité.



Clétus Grahamme, génie militaire, va révolutionner la théorie et la pratique du mercenariat dorsai, monde indépendant spécialisé dans la location de ses soldats, se mettant à dos les forces de l’alliance et de la coalition issues de la Terre.



Un cycle malheureusement trop peu connu qui s’étale en VOde 1959 à 2002 et dont seuls les 5 premiers épisodes ont été traduits.

La stratégie de l’erreur, quatrième tome de la licence est un petit bijou de l’époque (1971) en matière de sf militaire. Bon le format est court, comme souvent à l’époque, mais cette série éclipse résolument tous les formats identiques (fleuve noir) dont beaucoup se sont avérés être des nanars.

Ici point de technologie miraculeuse (à peine quelques pouvoirs spirituels et corporels sortant un peu de l’ordinaire dont on aurait d'ailleurs pu se passer). Une écriture de qualité (châtiée a dit un autre commentateur, et je ne peux que confirmer) pour une histoire soignée. Quelques ellipses dans les événements et quelques personnages, (format court oblige), mais un excellent moment pour les amoureux du genre.

A découvrir ou redécouvrir.
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Pour quelle guerre...

Une guerre contre le fanatisme ?



Second tome de la série Dorsai, après Dorsai. Ce livre a obtenu le prix Hugo (short story) en 1965.



On découvre un peu mieux l'univers dont on avait fait connaissance dans le premier tome et notamment cette spécialisation de l'espèce humaine, fondée sur des critères éthiques ou professionnels. Des humains spécialisés dans la guerre, des philosophes, des scientifiques rigoureux, des fanatiques religieux. Des échanges fondés non plus sur l'argent mais sur les compétences, par des contrats de prêt ou de mise à disposition de compétences.

L'histoire se passe dans un temps concomitant à celui de Dorsai et on y croise d'ailleurs les Graeme, héros du premier tome.

Tam Olyn, devenu enfin Journaliste va tenter de détruire les mondes dits "les amicaux" et ses conscrits, des soldats tous fanatiques (du moins le croit-il), suite à un revers personnel avec eux.



Aussi bien écrit que le premier tome (avec d'ailleurs beaucoup moins de fautes de frappe), ce second tome a également très bien vieilli, ce probablement (voire surement), grâce à un manque de détail salvateur sur la technologie employée. Le style fluide est accessible tout en restant plus profond que certains nanars écrit à cette époque et plus tourné vers l'action (non je ne citerai pas de nom...)

Un format court qui permet de passer un agréable moment dans l'univers crée par l'auteur. Pas mal du tout...
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Dorsaï

Premier tome, écrit en 1959, d'une série assez méconnue (de moi tout du moins, car assez ancienne) dont seuls cinq titres ont été traduits en français : (Dorsai!, Pour quelle guerre., La stratégie de l'erreur, Nécromant et L'Esprit de Dorsai). Mais également série, somme toute, assez reconnue, puisqu'elle a reçu pas moins de deux Hugo (un pour le second tome et un pour le tome six hélas non traduit).



L'histoire se passe en 2403. Dorsai est le nom d'un système planétaire parmi 9 et 16 planètes occupées par l'homme dans l'univers exploré. Elle a pour principale fonction de fournir des mercenaires à qui les demande, dans un système régit par le commerce et les contrats en tout genre.

Nous allons suivre l'histoire et l'ascension de Donal Graeme, issu d'une longue lignée de soldats professionnels, que tous ceux qui l'ont côtoyé trouvent bizarre (un génie me direz-vous ?), à travers ses actions de combat et de commandement pour divers employeurs.



Ne vous fiez pas à l'affreuse couverture (quelque soit l'édition d'ailleurs), car malgré de nombreuses (très nombreuses) fautes de frappes assez agaçantes, le contenu est fort bien écrit et a très bien vieilli, ce qui change des trop fréquents nanars édités dans ce type de format (poche de 200 pages).



Avec un ton moraliste et donneur de leçon et des aphorismes sur la guerre et les relations entre humains, qui font indéniablement penser au style de Heinlein (notamment dans son chef d'oeuvre Etoiles, garde à vous !), on suit avec plaisir les aventures de notre sympathique héros.



Certes l'univers manque un peu de descriptions (le roman est court, 200 pages), et on est loin pour la description des scènes de combat de la boucherie de l'univers de WH 40k et les Fantômes de Gaunt ou pour le côté technique, de Weber et sa série sur Honor Harrington et Mission Basilic, mais l'histoire reste très efficace et nous tient en haleine avec une trame plus complexe que prévue et pas mal de bons mots.



Bref, une agréable découverte. Merci à son re-découvreur qui se reconnaîtra.
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Le dragon et le georges

J'ai découvert ce livre en lisant celui de Sandra Miesel sur Poul Anderson. Ce livre était comparé à Trois coeurs, trois lions.



Récompensé par le British Fantasy Award en 1977, ce roman est le premier du cycle « Dragon Knight » qui compte 9 tomes (3 seulement ont été traduits en français, l'auteur est décédé alors qu'il était occupé à écrire le tome 10).



Au XXe siècle, Angie subi une « apportation » et se retrouve dans une Angleterre médiévale alternative où les dragons parlent. Son fiancé, Jim, décide de partir à sa recherche. Alors qu'Angie a conservé son corps d'humaine, lui se retrouve dans le corps de Gorbash… un dragon !



Angie est enlevée par les Noires Puissances et Jim va devoir trouver des compagnons (dont un chevalier et un loup qui parle lui aussi) pour l'aider à la sauver. Celle-ci est retenue prisonnière dans la Tour Répugnante.



C'est léger (light fantasy) et vraiment amusant. Je me suis déjà procurée les deux tomes suivants et puis si cela me plaît toujours autant, j'ai vu que les 6 volumes en v.o. étaient disponibles sur ma plateforme numérique ^_^



Un très bon moment de lecture.





Challenge multi-défis 2019

Challenge défis de l'imaginaire 2019
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La Stratégie de l'erreur

Soldier ask not ,



Un roman de science-fiction militaire écrit en 1967 qui s’intègre dans le cycle des Dorsai .

Un cycle SF militaire d’envergure qui fut jusque assez récemment , pour sa partie futuriste , l’objet d’une bande dessinée .

Ce texte avait fait l’objet d’une parution plus courte en 1964 , l’édition de 1967 est beaucoup plus étofféée .

L’humanité a colonisée les étoiles , sur les mondes proches de la terre l’humanité traditionnelle se maintient alors qu’ailleurs éclosent les humanités dites exotiques , aux aptitudes spécialisées .

Bref disons un univers bâti sur la différence et la spécialisation , des mondes plus ou moins libéraux , des conflits et des guerres aux enjeux souvent dramatiques et tragiques .

L’histoire que raconte l’auteur dans ce tome c’est une situation de guérilla sur un petit monde agraire . Le récit pétrit des « essences « différentes des mercenaires Dorsai , des exotiques , des humains centraux ...

Le texte est bien écrit , que des dialogues assez bien ficelés . De brèves descriptions des dialogues un peu sages , avec des gros mots de temps en temps .

L’univers est pudiquement mais incontestablement futuriste .

Les textes de Dickson sont le plus souvent peuplés de quelques personnages emblématiques qui façonnent ouvertement le récit , avec simplicité mais sans naïveté ou bien sans naïveté excessive en tout cas .

Ici , le personnage principal vise à la mise en oeuvre d’un ethnocide , et il butera sur la détermination et la volonté de résister ( au travers de celle d’un personnages principalement , qui se dressera devant lui ) de cette culture .

Le texte est rédigé dans une langue très littéraire et assez châtiée ainsi que construit à la première personne , ce détail lui confère une indéniable présence ...

Sur les exceptionnelles capacités de certains personnages , je dirais qu’elles ne sont peut-être pas suffisamment ancrées habilement dans le récit , pour être

absolument adoptées par le lecteur , cependant la complexité satisfaisante des personnages crédite le récit ainsi que ses problématiques d’une indéniable profondeur .

En tout cas ce texte et ce cycle , remarquable en leur temps , viennent à point nommé souligner que la science-fiction militaire à de glorieux ancêtres , des ancêtres de qualités s’il vous plait , sourires

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Pour quelle guerre...

Un texte écrit en 1965 et comme la plupart des ouvrages de ce cycle , il est épisodiquement , toujours disponible aux Etats-Unis !



Dans cet univers l’humanité est divisée en souches variées et divergentes , conformément à l’esprit de l’âge d’or de la science-fiction , les critères de différentiation sont plutôt moraux que véritablement raciaux ... .



Des sociétés qui nient l’individu au profit d’un collectif religieux , des machines de guerre , des philosophes performants , et malgré tout , quelques péquins comme vous et moi , disons des généralistes ? – sourires –



Pour un lecteur contemporain , ce genre de spécifications de types castes spécialisées et de catégories morales ou philosophiques , peut désarçonner . Ce lecteur contemporain verrait plus naturellement d’autres critères , du types de ceux qui définissent les nombreuses post-humanités qui arpentent désormais les pages de nos romans favoris ...



Alors Dorsai ? désuet ? non , pas vraiment ...

Le thème de ce roman est le choc de ces différentes espèces humaines totalement divergentes et arrivé là , de valser avec des registres moraux et des contradictions intéressantes .



Un des personnages principaux , un homme d’ailleurs non modifié , voue une haine farouche aux fanatiques religieux . Et c’est ainsi que ses motivations , justifiées ou non , le conduiront dans les affres de la malhonnêteté où conduisent souvent et généralement les passions vindicatives , manipulatrices et véhémentes .



Alors Dorsai : ? : la comédie humaine dans les étoiles ? : oui un peu ...



C’est toujours lisible aujourd’hui et le style ( première personne ) est assez performant . Ce tome est dédié à la mise en place de la donne géopolitique de cet univers de science-fiction militaire accomplie .

Il pose des questions éthiques qui dépassent les problématiques militaires . Et c’est très bien vu en effet , car qui fait la guerre finalement ? des gens comme tout le monde , alors ....



Faut-il jeter le bébé avec l’eau du bain ? vaste question ... !



Un classique du genre et une étape dans l’histoire du genre .

« Soldier ask not « ....

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Le Dragon à la frontière

Voici le troisième et dernier tome traduit en français du cycle le Chevalier Dragon.



Jim et ses compagnons, Sir Brian Neville-Smythe et Dafydd Ap Hywel, se rendent dans le Northumberland (frontière écossaise) afin de faire part à la famille de Giles de Mer de son décès en défendant la vie du Prince Edouard Plantagenêt (cfr. tome 2).



Giles n'est cependant pas mort, il est un ondin. Ils font donc la connaissance de sa famille et des mystérieux et inquiétants Hommes Creux qui ont de bien sombres projets. Un début très prometteur et sympathique.



Malgré son crédit magie quasi épuisé, Jim décide de les aider en se débarassant des Hommes Creux. Mais comment faire? Tout vous sera expliqué du chapitre 7 au chapitre 30 avant d'en venir au coeur de l'action (il y en a 36). C'était d'un profond ennui… cela tournait en rond et pour tout dire j'ai trouvé l'intrigue plutôt creuse.



C'est dommage vu que les deux premiers volumes m'avaient énormément plu.







Challenge cycles/séries 2020

Challenge mauvais genres 2020
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Le Chevalier Dragon

Le chevalier dragon est le deuxième tome du cycle « Dragon Knight ». On y retrouve James Eckert, un médiéviste du XXème siècle, dans le Moyen-Âge alternatif où les dragons et les loups parlent. Il est à présent marié à sa dame et est le seigneur du château de Malencontri. De sa mésaventure du 1er tome, il a acquit le pouvoir de se transformer en dragon. Ce qui explique son titre de « Chevalier dragon ». Je me suis imaginée à sa place… devenir un dragon et pouvoir fendre les airs ! Cela doit valoir le détour ^_^



Le seul souci c'est que - comme je l'ai expliqué au fiston (toujours passionné par mes lectures) – quand il se transforme cela déchire tous ses vêtements. Donc, quand il se retransforme en humain… il n'en a plus. Mon fils pensait que c'était comme pour Hulk, qu'il se transformait quand il se mettait en colère… mais non.



Quand le prince Edouard Plantagenêt est fait prisonnier par le roi Jean à l'issue de la bataille de Poitiers (1356), son ami Brian rassemble toute l'équipe (exclusivement les messieurs & messire Aragh le loup) pour voler à son secours. Pour cela ils vont se mettre aux ordres de John Chandos, le célèbre capitaine anglais de la Guerre de Cent Ans.



Edouard est gardé au château du magicien Malvinne (en France) et il leur faudra beaucoup de courage et d'ingéniosité pour le faire évader.



Un jeune homme bien sympathique ce Edouard… pas comme Robert Clifford, le comte de Cumberland. À cette époque le comte de Cumberland était Henry Clifford… mais bon tout est possible dans une autre dimension.



Une lecture très plaisante et divertissante. Je me plaît beaucoup en compagnie de Jim et de sa joyeuse bande.



Pour terminer, j'ai juste envie de dire qu'il n'y aucun rapport entre la couverture du livre et l'histoire. Je n'ai croisé aucun monstre vert de ce genre et encore moins de guerrière en petite tenue, seulement la fée Mélusine à la recherche d'un bel amant à séquestrer au fond de son lac.



Par Saint Cuthbert ! La suite pardi!





Challenge multi-défis 2019

Challenge défis de l'imaginaire 2019
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L'esprit de Dorsaï

Dorsai en français est une pièce majeure de l'histoire du genre espace opera militaire . Ce roman est sorti plusieurs fois entre 1959 et 1979 avec des augmentations successives et un cycle d'une vingtaine de récits s'est développé autour de lui .

Il a inspiré une bd assez récente , année 2000 , de mémoire ...

C'est un des ancêtres du genre .



À la lecture on se rend compte que le genre puise ses racines dans deux sources d'inspiration :

-La marine en générale et les univers sous-mariniers en particulier .

-La littérature de campagne militaire et d'états-majors plus ou moins romanesque .



Dorsai traite principalement des officiers d'états-majors et des campagnes militaires vues et animées par de grands officiers .

Les campagnes se déroulent donc sur des cartes d'états-majors et sont abordées principalement par des comptes rendus .

On est dans l'espace , mais cet environnement est plus désigné par des noms que par la description animée de ce type d'environnements . Cependant on ne peut parler pour autant de cadre prétexte de science-fiction factice .



L'accent est posé sur la stratégie et l'œuvre définit la guerre comme l'œuvre des soldats dont elle possède les qualités et les défauts .

L'œuvre n 'est pas idéaliste , mais la guerre n'y est pas un sport ou bien un vice mais elle est néanmoins une chose tout à fait naturelle même pas une fatalité . Les soldats pas plus que la guerre ne sont par ailleurs idéalisés et ce n'est pas du militarisme pour autant et bizarrement .

Le texte est un peu vieux jeu sur le fond , car finalement on a l'impression que l'on a la guerre que l'on mérite et si les mauvais comportements sont stigmatisés , la guerre n'en est pas la cause fondamentale , car c'est ceux qui la font qui sont la cause fondamentale de ces problématiques !

La guerre est un instrument de la politique , un accessoire parmi d'autres .



Le style est de bonne tenue , mais peu de descriptions , pas mal de dialogues , le narrateur occupe le plus gros du récit et il disserte pas mal sur la stratégie , les soldats et sur les batailles .

C'est tout à fait lisible pour un lecteur d'aujourd'hui mais personnellement les manques de descriptions des environnements m'ont beaucoup manqués ....



Je comprends que ce fut le haut du pavé de la science-fiction militaire pendant presque trente années .
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Dorsaï

The genetic general , Dorsai en français est une pièce majeure de l'histoire du genre espace opera militaire . Ce roman est sorti plusieurs fois entre 1959 et 1979 avec des augmentations successives et un cycle d'une vingtaine de récits s'est développé autour de lui .

Il a inspiré une bd assez récente , année 2000 , de mémoire ...

C'est un des ancêtres du genre .

À la lecture on se rend compte que le genre puise ses racines dans deux sources d'inspiration :

-La marine en générale et les univers sous-mariniers en particulier .

-La littérature de campagne militaire et d'états-majors plus ou moins romanesque .



Dorsai traite principalement des officiers d'états-majors et des campagnes militaires vues et animées par de grands officiers .

Les campagnes se déroulent donc sur des cartes d'états-majors et sont abordées principalement par des comptes rendus .

On est dans l'espace , mais cet environnement est plus désigné par des noms que par la description animée de ce type d'environnements . Cependant on ne peut parler pour autant de cadre prétexte de science-fiction factice .



L'accent est posé sur la stratégie et l'œuvre définit la guerre comme l'œuvre des soldats dont elle possède les qualités et les défauts .

L'œuvre n 'est pas idéaliste , mais la guerre n'y est pas un sport ou bien un vice mais elle est néanmoins une chose tout à fait naturelle même pas une fatalité . Les soldats pas plus que la guerre ne sont par ailleurs idéalisés et ce n'est pas du militarisme pour autant et bizarrement .

Le texte est un peu vieux jeu sur le fond , car finalement on a l'impression que l'on a la guerre que l'on mérite et si les mauvais comportements sont stigmatisés , la guerre n'en est pas la cause fondamentale , car c'est ceux qui la font qui sont la cause fondamentale de ces problématiques !

La guerre est un instrument de la politique , un accessoire parmi d'autres .



Le style est de bonne tenue , mais peu de descriptions , pas mal de dialogues , le narrateur occupe le plus gros du récit et il disserte pas mal sur la stratégie , les soldats et sur les batailles .

C'est tout à fait lisible pour un lecteur d'aujourd'hui mais personnellement les manques de descriptions des environnements m'ont beaucoup manqués ....



Je comprends que ce fut le haut du pavé de la science-fiction militaire pendant presque trente années .

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Nécromant

Ce roman est le deuxième paru dans la série Dorsai .Cependant aucun membre de ce peuple guerrier n’y apparaît et pour cause :l’histoire se passe très en amont dans le temps du premier tome et conte l’origine de l’éclatement des sociétés humaines sur diverses planète spécialisées. Les personnages principaux en sont Paul Forman qu’un accident a rendu manchot mais qu’une mutation dote d’une capacité exceptionnelle d’empathie et Blunt prophète nihiliste et gourou d’une mystérieuse guilde vouée à détruire le gouvernement des machines. La Terre est gouvernée par un super ordinateur et ravagée par des mouvements violents de sectes étranges. L’histoire est intéressante mais à mon goût beaucoup trop bavarde et développant beaucoup trop de fumeuses philosophies.
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La Stratégie de l'erreur

Quatrième roman de la série Dorsai.Paru en 1971(traduit en 1973). Il se passe 100 ans avant le premier de la série . Comme presque tous les autres il présente l’ascension d’un personnage surdoué voire mutant , son affrontement avec un adversaire à sa mesure qui se double d’une rivalité amoureuse. Ici le héros Clétus Grahame est un génie de la tactique militaire : par des méthodes atypiques, il triomphe d’une série d’épreuves pour finir par se heurter à Dow de Castries ,riche ,puissant et ambitieux. Le roman appartient à la catégorie de la SF militaire , l’action y prédomine (plus que dans « Pour quelle guerre » et « Nécromant ») . Plaisant à lire si on aime ce type de SF.
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Pour quelle guerre...

3ème roman appartenant au cycle Dorsai . Cependant les guerriers génétiques n’y jouent qu’un rôle secondaire mais l’intrigue développe un évènement mentionné dans le premier tome (à propos de Kensie Graeme) . On y retrouve une humanité menacée d’éclatement car chaque planète s’est spécialisée (science, technologie,psychologie, guerre , religion..) et voit ses habitants se différencier en fonction de l’option choisie .Comme dans le premier volume aussi on suit l’ascension dans la Guilde des journalistes d’un être exceptionnel , capable d’influencer la cours des évènements à grande échelle ,non plus dans l’aspect militaire mais dans la manipulation des individus. Il est confronté à un choix entre son éducation profondément nihiliste et le service de l’humanité . C’est assez intéressant ,parfois profond, mais un peu trop bavard à mon goût.
Commenter  J’apprécie          90
Dorsaï

Etrangement ,j'ai beaucoup aimé ce premier tome du cycle « Dorsai » dans ma lointaine adolescence. J'étais et suis encore antimilitariste ,or ce roman a pour héros ,Donal Graeme, membre d'une culture militaire (une Sparte de l'espace) vouée à fournir des mercenaires aux autres cultures . le livre conte son ascension de l'apprentissage au commandement suprême porté par son éducation , son héritage génétique et une mutation qui lui accorde un esprit supérieur.Le récit est linéaire et la description de la galaxie humaine avec ses planètes spécialisées (sciences dures, technologies,commerce,sciences de l'esprit, « art » militaire, théocratie…) toutes en rivalités est intéressante.
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Pour quelle guerre...

J'ai dégoter ce livre dans une de mes nombreuses virées chez le libraire d'usagé. Cette série est rare chez nous j'en ai jamais retrouvé d'autre sur les rayons. La couverture est magnifique, une œuvre de l'illustrateur Moebius, elle m'a attiré sans conteste.

Déception en entrée jeu il s'agit du troisième roman du Cycle de Childe-Dorsai. Mais après quelque page je me rend compte qu'il ne s'agit pas d'une suite où il y a un continuité dans l'intrigue, elle réside seulement dans le décor et son univers.

Ce décor est sombre teinté d'un odeur de SpaceMarine avec ces mercenaires appelés les Amicaux, de noir vêtu, sont des fanatiques imprégné de religion et de soif de régné.

Première moitié de ce roman je suis complètement dans le cambouis, le plaisir et l'attachement au personnage se produit dans la deuxième moitié et on découvre que cette histoire est bien ficelé.

L'humanité s'est expansionné, 14 planète avec des civilisations de culture divisé. Soit les Dorsai avec des guerriers sans pareille, les philosophes nommé Exotique, les Amicaux fanatique religieux, l'équilibre est dans l'union de toute les culture. La terre elle abrite la culture complexe soit des Hommes intégrant tous les préceptes. Tam homme de la terre avec son esprit de vengeance va ébranlé cet équilibre. Va-t-il la détruire?
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Le dragon et le georges

Original et bourré d'humour, voici un roman qui, en gardant les codes classiques d'un roman de Fantasy, offre une nouvelle image des relations georges (humains)/ dragon. Vraiment, mais vraiment drôle !
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L'esprit de Dorsaï

Texte de 1979 traduit en 1984 chez Galaxie-bis ,le dernier que j’ai lu de ce cycle. Il est composé de deux récits inégaux reliés par des textes de transition.Le premier met à l’honneur , dans une saga très masculine , un personnage de femme Dorsai et développe un épisode déjà mentionné à la fin de « La stratégie de l’erreur » . Le second reprend lui aussi un épisode antérieur la mort de Kensie Graeme et la vengeance de son jumeau Ian (mentionnées dans « Dorsai » et « Pour quelle guerre » . Les deux récits sont de lecture agréable.





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Dorsaï

Dieu ! Que c'est bon de lire un roman qui me procure cette sensation, celle des chefs d'oeuvres. J'ai ressenti la même sensation que durant ma lecture de Dune, Fondation, Les rois des étoiles, Les ingénieurs de l'anneau-monde. L'oeuvre n'est, malheureusement, peu connu parmi les lecteurs de SF. Merci à mon ami gilles777 pour cette découverte via sa liste. Cette oeuvre gagnerait à être plus connu, mais elle n'est (malheureusement) plus éditée.
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