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Critiques de Griet Op de Beeck (15)
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Bien des ciels au-dessus du septième

Eva, Lou, Casper, Elsie et Jos... cinq personnages de différentes générations, âgés de 12 à 70 ans dont on apprend petit à petit quels sont les liens qui les unissent et dont l'auteur va nous faire partager une tranche de vie. Amour, amitié, famille, et surtout le bonheur, celui après lequel on court, celui qui nous échappe, celui qu'on rêve d'atteindre pour être "bien des ciels au-dessus du septième" !



Ce roman choral belge m'a d'abord laissée un peu perplexe, ne sachant pas du tout où je mettais les pieds et ayant du mal à comprendre les liens qui unissent les personnages. L'auteur nous plonge abruptement dans de petites tranches de vie de chacun d'eux, sans aucune explication préalable et sans donner d'indications sur le contexte. Heureusement au fil des indices glissés ici ou là on comprend assez vite qui est qui et on commence à s'attacher à cette drôle de famille élargie (2 sœurs, leur père, leur fille et nièce et l'amant d'une des sœurs). Les chapitres sont courts, à peine quelques pages racontant une petite tranche de vie de l'un d'eux avant de changer de personnages, et j'ai parfois plus eu l'impression de lire des nouvelles dont les personnages seraient récurrents plutôt qu'un roman construit. Le tout est délicieusement doux amer, souvent caustique, parfois violent : l'auteure ne ménage ni ses personnages ni son lecteur, les dialogues sont souvent cash, la vie n'est pas simple dans cette famille que le destin n'a pas épargné.



Malgré le côté un peu distant de cette structure chorale et très éclatée, je me suis finalement attachée à ces personnages dont les portraits sonnent très juste et ai fini ce livre avec plaisir. L'auteur pose de vraies questions sans tomber dans les faux semblants, quel sens donner à sa vie, comment trouver le bonheur et être fidèle à celui ou celle qu'on est vraiment, connaît-on réellement les membres de sa famille et ses proches. Ce n'est jamais pontifiant ou grandiloquent mais plutôt survolé, effleuré, un roman impressionniste qui frappe fort et juste. Une lecture assez noire mais qui a une vraie originalité.
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Bien des ciels au-dessus du septième

[Masse critique]



Oh la la.

Je ne pensais pas être un jour touchée à ce point par un livre reçu presqu'au hasard, sélectionné avec d'autres parce qu'à priori il me plaisait bien.

Je ne sais pas pourquoi il m'a tant émue.



Ou plutôt si, je sais.

La surprise d'un roman chorale (j'adore les romans chorale). Des personnages d'une même famille (ou presque) qui essaient l'un et l'autre de débuter, poursuivre, terminer, changer leur chemin. Tout un tas d'individus qui s'accrochent ou se raccrochent à la vie. Des petites phrases courtes, bourrées de virgules, qui percutent le discours. Parce qu'elles tombent juste (ou parce que je suis en ce moment particulièrement réceptive).



Pourtant ce n'est pas parfait, il y a quelques clichés comme le repas de famille-pugilat en fin de livre dont on se serait bien passé. Des personnages presque caricaturaux quant aux rôles qu'ils tiennent.

Alors... c'est peut être à cause de Jeanne. Jeanne elle est comme ma grand-mère, théâtrale, féroce, cruelle, égoïste, en manque constant d'amour. On connaît tous une Jeanne je crois.

Ou bien de Jos qui ne veut pas prendre froid alors qu'il bousille sa vie.

D'Elsie qu'on jalouse furieusement et qui reste pourtant attachante

De Casper qu'on aurait préféré voir aimer une autre.

De Lou qu'on a envie de protéger, ou simplement Eva. Eva qu'on a envie de serrer fort dans ses bras. Eva qui est tellement une part de moi, celle enfouie dans le château Larmesfitte, cuvée 2017.

De tous ces personnages pourtant presque survolés mais dont on peut s'attacher très fort.



Parce qu'on souhaite tous vivre bien des ciels au delà du septième et qu'on sait que cela risque d'être compliqué.

Ce n'est pas un coup de cœur, mais un coup au cœur.
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Bien des ciels au-dessus du septième

Quand j’ai commencé le livre, je me suis dit : encore un livre pour se remonter le moral. Et puis non, c’est une tranche de vie de plusieurs personnages qui sont une famille. D’abord, Eva, la trentaine, qui vit seule et dont le travail est d’aider les gens en prison, psychothérapeute pour dire clair. Un travail difficile et ingrat. Lou, sa petite nièce de 12 ans, qui passe d’un collège à l’autre pour une histoire d’incompatibilité avec une camarade de classe, Vanessa. Lou est très attachante et se confie beaucoup à Eva, sa tante. Lou aime faire des listes (cinq choses qui me rendent triste, cinq choses qui à mon avis ne devraient pas exister dans la vie, cinq choses qui me mettent de bonne humeur). Il y a aussi la sœur d’Eva, Elsie, qui est directrice de théâtre et Walter, son mari, néphrologue. Casper, un peintre, ami d’Eva puis d’Elsie. Jos et Jeanne les grands-parents de Lou. Tout tourne ou presque autour de ces personnages. La lecture est passionnante et l’humour n’en est pas absent. C’est aussi très triste – la vraie vie, quoi !
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Viens ici que je t'embrasse

Quelle belle découverte ! ♥



C'est le second roman de cette auteure flamande traduit en français par Isabelle Rosselin. Bravo pour cette belle traduction.



Mona a 9 ans, son frère Alexandre 6 lorsque leur mère meurt dans un accident de voiture dont on ne leur explique pas les circonstances. Une maman qui été très dure, à qui il arrivait d'enfermer Mona dans la cave durant quelques heures.



C'est la grand-mère qui va prendre le relais et s'imposer. Photos, vêtements, toute trace de sa présence disparaissent du jour au lendemain, ce qui n'aidera pas Mona à faire son deuil.



Très vite, son père, dentiste qui a tendance à se réfugier dans le travail leur présentera Marie et l'épousera . En janvier 1978 Marie est enceinte. Elle n'est pas toujours simple Marie, elle a des sautes d'humeur, Mona fait tout pour plaire mais du haut de ses 11 ans s'inquiète car elle craint d'être moins aimée par Marie car elle n'est pas son enfant. Marie veut d'ailleurs qu'elle l'appelle maman.



Dans cette première partie, Mona avec son regard et sa naïveté d'enfant se livre à nous , elle nous raconte avec ses mots son ressenti, ses angoisses, un raisonnement visionnaire d'adulte.



Mona fait toujours tout pour bien faire, pour être transparente, faire en sorte d'arrondir les angles, d'éviter les disputes. Elle s'occupe énormément de sa petite soeur Anne-Sophie. Elle aimerait tant que son père soit plus présent, le peu de contact et le manque de démonstration de sa part lui pèse, c'est difficile pour eux de communiquer, parler, de se dire les choses..



Second volet ; Nous sommes en 1991, Mona a 24 ans. Très vite elle a fuit la maison, son frère Alexandre a fait de même. Elle est dramaturge et travaille avec Marcus Meereman, un metteur en scène pas toujours facile. Mona rencontre Louis, un écrivain célèbre, plus âgé qu'elle, un égocentrique. Mona recherche-t-elle le père en Louis son aîné ?



Mona comme par le passé continue à s'effacer, à s'oublier, à arrondir les angles jusqu'au jour où un secret, une révélation va changer le cours des choses... à vous de le découvrir en lisant ce palpitant roman.



La dernière partie de ce roman débute en 2002 et est celle qui m'a le plus émue... mais je n'ai pas envie de vous en dire plus au niveau de cette histoire qui m'a captivée.



Une plume tout en tendresse, tout en douceur qui nous dévoile la personnalité de Mona. Une écriture qui évolue au fil du récit. Dans le premier volet, Mona est enfant, l'écriture aussi, une fraîcheur, une naïveté mais aussi une authenticité s'en dégage. Au fil de l'histoire le vocabulaire et le style évoluent, la dramaturge apparaît dans l'écriture aussi.



C'est l'histoire d'un équilibre familial, une famille comme beaucoup à l'époque je pense dans le Nord de la Belgique qui est réservée, qui n'exprime pas ses sentiments. Une certaine froideur et incommunicabilité avec le père.



Un secret pour préserver un équilibre familial, ses non-dits et puis soudain une brèche, un dialogue père fille qui se crée. Un père et une fille qui se rapprochent. J'étais émue à la lecture, les larmes aux yeux lorsqu'enfin la digue se rompt et les confidences arrivent. Vous n'êtes pas au bout de vos surprises...



Un magnifique récit sur l'amour filial. C'est un petit bijou, une plume que je vais relire c'est certain.



Ma note : un coup de coeur ♥


Lien : https://nathavh49.blogspot.c..
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Bien des ciels au-dessus du septième

Reçu dans le cadre de la masse critique du mois de mai. Merci à Babelio et aux éditions Héloïse d'Ormesson.



Malheureusement, la rencontre n'a pas fonctionné pour moi...Je pensais trouver un texte léger et rafraichissant, mais en fait pas du tout... Chacun des personnages se débat avec ses problèmes plus ou moins grave, et son questionnement sur le bonheur...



Je n'ai pas non plus apprécié le style de l'auteur. Des phrases trop hachées, parfois un peu décousues.



Pourtant, le fait de découvrir le point de vue de différents personnages n'est pas inintéressant. Cela permet une lecture assez rapide, les chapitres étant courts.



Mais voilà, quand on pense trouver du léger...et qu'au final ce n'est pas le cas...



Ce n'était pas le bon moment pour moi et pour ce livre !
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Viens ici que je t'embrasse

Livre lu dans le cadre de mon club de lecture de Herve Belgique qui avait choisi de nous faire lire les livres retenus pour la finale du Prix Littéraire des Lycéens pour l Euregio.

Je profite de cette critique pour vous faire découvrir ce qu est l Euregio.

Prix littéraire des Lycéens de l’Euregio

Le propre de la littérature contemporaine est de proposer un regard sur la vie. Dans le cadre du Prix littéraire des Lycéens de l’Euregio, ce regard dépasse les frontières linguistiques et géographiques et aiguise la curiosité et la faculté de jugement de jeunes lecteurs. Participer à ce projet plein de fraîcheur permet non seulement d’élargir ses horizons et ses connaissances, mais aussi et surtout de prendre du plaisir!



Le projet relie ce qui est proche : les trois langues voisines de l’Euregio Meuse-Rhin, les jeunes gens de Belgique, des Pays-Bas et d’Allemagne; un lien se crée entre les écoles, entre les lecteurs et les auteurs, entre les livres nominés et la critique littéraire. Les jeunes s’approprient une culture vivante et font l’expérience de leurs propres capacités de discernement.



Dans ce concours sont proposées deux oeuvres actuelles d’auteurs francophones, germanophones et néerlandophones, en tout six titres et leurs traductions. Commencent alors la lecture, le commentaire, une discussion par delà les frontières et les différences. Lorsqu’en fin de course le jury des lycéens (environ 400 élèves issus de 24 établissements) élit son lauréat et lui remet son prix, les principaux gagnants sont en fait les jeunes lecteurs.



Mon intérêt dans de telles lectures est de découvrir des auteurs pas nécessairement mis en avant par les médias traditionnels.



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Bien des ciels au-dessus du septième

Une douce couverture avec des couleurs qui nous donneraient l’impression que nous allons être entraînés dans une douce histoire de famille, avec une telle couverture, on se dit que nous allons nous mettre sur un douillet lit et lire. Ce roman polyphonique va nous permettre de connaître les membres d’une famille. Chacune et chacun va nous raconter sa vie, ses questionnements, sa façon de vivre et de survivre pour certains ; chacun a des secrets, certains les partagent entre eux, d’autres les gardent enfouis ou les noie dans des verres de genévrier (nous sommes dans les Flandres). Nous avons Jos, le grand père tourmenté, qui a un lourd secret qu’il garde depuis de nombreuses années enfoui dans sa mémoire. Eva et Elsie, ses deux filles, chacune avec une personnalité très différente, la jeune Lou, fille et nièce de celles-ci, une gamine de 12 ans qui va essayer de vivre son adolescence et son intégration dans un nouveau collège mais il n’est jamais facile de se faire des ami(e)s. Gasper, un peintre qui va croiser ces femmes. J’ai été touchée par chacun de ses témoignages. On peut se reconnaître dans chacun et chacune. Au fils des pages, on découvre la personnalité de chacun des personnages et la vie des cinq personnages s’entrechoque, s’emmêle. L’auteure nous parle très bien de chaque génération et de leur façon d’essayer de vivre ou survivre. Elle aborde aussi la vie sociale, les métiers de chacun, que ce soit celui de psychothérapeute d’Eva qui consulte en prison et qui doit être solide pour écouter et partager les souffrances des autres, elle écoute les mots et les maux des autres. Que ce soit le monde du théâtre et de l’art. Que ce soit aussi le monde impitoyable du collége et des rapports entre les jeunes élèves. Ce livre est parfois plombant mais c’est aussi un texte optimiste, peut on atteindre le septième ciel, peut on vivre avec des secrets de famille, peut on se permettre d’être égoïste dans le choix de vie, peut on changer de vie en cours de route ? Faut il se laisser porter par l’amour ou doit-on être raisonnable ? Ce livre d’apparence douce et l’air de rien nous questionne sur nos vies et surtout nos choix de vie.
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Bien des ciels au-dessus du septième

un roman choral un roman de personnages qui captent le bonheur dès qu'il se pointe à la porte même si parfois cela ne suffit pas pour que la lumière ne s'éteigne pas. Touchant et plaisant à lire
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Bien des ciels au-dessus du septième

Il est rarissime que je ferme un livre et que j'ai aussitôt envie de le rouvrir pour le relire ;-) Mais c'est l'effet qu'il m'a fait, celui-ci, et très honnêtement je ne comprends pas exactement pourquoi. D'abord j'ai mis du temps à comprendre que les 5 narrateurs avaient tous un lien entre eux (Lou est la fille d'Elsie, qui est elle-même la soeur d'Eva et donc toutes deux sont filles de Jos ; Casper est l'amant d'Elsie). Je le cherchais, le lien, mais va savoir pourquoi, j'ai mis longtemps avant de comprendre. Les chapitres sont courts et bien écrits, on nous "appâte" sans arrêt et il faut attendre de passer au chapitre suivant, puis encore au suivant, etc, pour avoir des brins de réponse pendant que d'autres fils se nouent. Oui, vraiment très bien écrit! Et finalement, bien que l'histoire en elle-même n'est rien d'original (un peu de vie sous l'oeil de 3 générations différentes); eh ben je l'ai trouvée originale, moi, dans cette façon presque familière de la présenter, dans ce changement fréquent de narrateur, dans ce quotidien, celui de tout le monde, qui s'offre à nous si naturellement. Un sacré réussite ;-)
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Bien des ciels au-dessus du septième

L’auteure agit comme une thérapeute : elle scrute, décortique, analyse et tente de comprendre pourquoi nous sommes si inquiets à l’idée de conquérir l’étage ultime.
Lien : https://www.actualitte.com/a..
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Bien des ciels au-dessus du septième

Le premier roman de Griet Op de Beeck, gros succès en Flandre, est traduit en français. Un roman choral et un feuilleton familial.
Lien : http://www.lalibre.be/cultur..
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Bien des ciels au-dessus du septième

Livre reçu dans le cadre d’un masse critique. Merci à Babelio et aux Editions Eloïse d’Ormesson.

Je m'attendais à un "Feel Good Book", mais pas du tout.

La quatrième de couverture parlait de « poésie du quotidien ». Malheureusement, je n’ai pas trouvé cette poésie. On sent la volonté de l’auteur de nous toucher. Malgré tout, je n’y vois qu’une superposition de phrases qui ne font pas sens. Je n'ai pas plus réussi à m’identifier aux personnages. Trop de complexité dans les personnages, pas assez dans le texte ?

Et cette fin !

Livre plein de promesses, mais qui n'a pas répondu à mes attentes. Déçue, dommage !
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Bien des ciels au-dessus du septième

Enorme coup de coeur !!!

Une histoire de famille émouvante avec des personnages attachants et des vrais parcours de vie.
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Bien des ciels au-dessus du septième

Original et émouvant

Lu en septembre 2017
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Bien des ciels au-dessus du septième

L’écrivain belge Griet Op de Beeck nous propose avec “Bien des ciels au-dessus du septième” une remarquable méditation romanesque sur le sens de l’existence à travers le prisme de quatre représentants d’une famille belge et un cinquième, cinq personnages qui sont autant de narrateurs tissant le grand récit de l’existence. L’écrivain sait dépeindre avec beaucoup d’acuité et de tendresse la complexité des rapports humains mais aussi la manière dont chacun se détermine face à sa propre existence.

Griet Op de Beeck a choisi à travers ses cinq protagonistes de s’intéresser à trois générations confrontées à leurs propres désirs et aux difficultés inhérentes à l’existence. D’abord il y a Jos qui boit beaucoup trop pour adoucir son rapport à la vie. Ses deux filles Eva et Elsie s’opposent par leurs personnalités. Elsie est mère de famille, en apparence bien dans sa peau mais qui aime Casper, un artiste qui l’aime profondément mais pour lequel elle ne parvient pas à remettre sa vie de famille en cause. Sa soeur Eva, n’a pas vraiment de considération pour elle même et se consacre énormémement aux autres pour échapper à son malaise. De son côté sa nièce de douze ans l’encourage à fréquenter les sites de rencontres pour se trouver un petit ami.

La peinture de ce quintuor ne nous épargne rien des bonheurs et des douleurs de l’existence et c’est sans doute ce qui fait la force de ce récit qui suscite une incroyable émotion chez le lecteur. La vie est souvent compliquée semble nous dire l’écrivain mais parfois un bonheur inattendu surgit et nous fait tout oublier., y compris les secrets trop lourds pour nos frêles épaules.

“Bien des ciels au-dessus du septième” examine bien des possibles narratifs comme autant de méditations sur l’existence. Roman à la fois sensible et puissant, il contient une force évocatrice qui ne vous laissera pas indemne au terme de sa lecture mais ne lisons nous pas des romans pour connaitre justement ce type d’expérience…?

Archibald PLOOM (CULTURE-CHRONIQUE.COM)
Lien : http://www.culture-chronique..
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