Citations de Guillaume Musso (6276)
A quoi bon prétendre que l’on aime quelqu’un si on n’est pas capable de le protéger?
Un souvenir d adolescent vint le titiller, la lecture de la lettre volée d Edgar Allan Poe et son principal enseignement : la meilleure façon de cacher quelque chose, c'est de le laisser en évidence.
Le monde était rempli de casse-couilles, d’emmerdeurs de tout poil, de chieurs en tout genre. Les fâcheux, les gêneurs, les enquiquineurs faisaient la loi. Ils étaient trop nombreux, se reproduisaient trop vite. Leur victoire était totale et définitive.
A quoi bon prétendre qu'on aime quelqu'un si on n'est pas capable de le protéger ?
Il se rappela la phrase d’Hemingway : « Un homme intelligent est parfois forcé de boire pour pouvoir passer du temps parmi les imbéciles. »
"On aime être ce qu'on est pas", a écrit Albert Cohen. Peut-être est-ce pour ça que l'on tombe parfois amoureux de personnes avec qui l'on ne partage rien. Peut être ce désir de complémentarité nous laisse-t-il espérer une transformation, une métamorphose. Comme si le contact de l'autre allait faire de nous des êtres plus complet, plus riche, plus ouverts. Sur le papier, c'est une belle idée, mais dans la réalité c'est rarement le cas.
Nul ne peut atteindre l'aube sans passer par le chemin de la nuit.
C'était une femme cultivée et une bonne mère, mais elle avait cette étincelle noire, cette pulsion autodestructrice que certaines personnes portent en elles. Une sorte de bête intérieure que vous pouvez parfois domestiquer pendant des années jusqu'à croire que vous l'avait terrassée. Mais la bête ne meurt jamais et l’étincelle n'attend que l'occasion de se rallumer.
C'était une drôle d'époque. Un époque qui manquait d'hommes d'Etat. Une époque où les discours intelligents et les raisonnements complexes n'avaient plus leur place. Une époque où seuls les propos simplistes et excessifs réussissaient à trouver un écho médiatique. Une époque où la vérité n'avait plus d'importance, où les émotions faciles avaient supplanté la raison, où seules comptaient l'image et la communication.
Ils s'étaient fait confiance, ils s'étaient complétés, ils s'étaient aimés. Et maintenant?
L'amour a des dents et ses morsures ne guérissent jamais. Stephen King
p 411 "...l’esprit du quartier gardait quelque chose de magique. dans ce dédale de ruelles, l'air était spécial et partout on respirait l'amour des livres, de la poésiez et de la peinture.....
J'ai toujours préféré la folie des passions à la sagesse de l'indifférence.
- "Je ne vais pas jouer au donneur de leçons. Je sais qu'on porte tous en nous une grenade à cote du cœur. Certains n’osent jamais la dégoupiller, d'autres prennent ce risque et s'exposent au danger. Celui de faire bouger des lignes de faille capables de déclencher un séisme qui détruira leur vie"
- "Ne crache pas sur l'argent, Arthur. C'est le thermomètre de la liberté. (...): Il y a toujours un moment dans l'existence ou le fait d'avoir quelques économies s'avère décisif pour mener à bien un projet"
- "Il faut savoir encaisser les coups. Il faut faire preuve d'endurance. Faire le dos rond. Laisser passer l'averse. Survivre au déluge. La plupart du temps, le balancier finit par d'inverser. Pas toujours mais souvent. Et généralement au moment ou on s'y attend le moins"
- "Tu sais ce que disais Shakespeare? ''L'amour rampe, s'il ne peut marcher.'' Tu sais ce que ca signifie? Que l'amour est toujours plus fort que tout? Exactement. C'est pour ca que tu n'as rien à craindre. Quelques secondes, le magistère de Shakespeare fit son effet, (...)"
- "(...) le vrai problème (...) c'est qu'on n'a jamais qu'un seul véritable ennemi: soi-même. (...) Certaines choses sont irréversibles. Tu ne peux pas les effacer. Tu ne peux pas revenir en arrière. Tu ne peux pas être pardonné. Tu dois t'arranger pour vivre avec et pour ne pas causer d'autres dégâts. C'est tout"
-"On pense toujours avoir le temps. On croit que l'on arrivera à rattraper ces moments perdus, mais ce n'est pas vrai"
Un trouble inattendu monta en lui, puis un feu déstabilisant s'alluma dans tout son être. La fragilité de cette femme, la solitude qui émanait de ce corps abandonné résonna en lui comme un douloureux écho. Il n'avait fallu que deux secondes, un simple regard posé sur elle, pour que sonnent les trois coups du destin et que, happé par une force irrationnelle, il sache qu'il allait tout faire pour aider Alice Schaëffer.
Depuis longtemps, lui-même arpentait ce no man's land - le véritable enfer sur terre - où transitaient ceux qui ne supportaient plus la vie, mais qui, pour des raisons diverses, n'étaient pas résolus à la quitter tout à fait.
- Dans la vie, tu ne dois faire confiance à personne, tu comprends, Arthur?
- Je le regarde, terrifié.
- A PERSONNE ! répète-t-il avec un mélange de tristesse et de fureur contre lui même. Pas même à ton propre père.
Existait-il réellement cette opportunité de revenir en arrière pour changer le cours de son existence ? C’était un espoir fragile, mais une chance qu’il devait jouer à fond.
C'est ce que j'ai aimé en vous : votre capacité à convaincre les gens que leur vie n'est pas figée et que rien n'est jamais définitivement joué.
Elle savait bien que le bien et le mal coexistaient en chaque individu. Que certains, par choix ou par contrainte, exploraient ce qu'il y avait de pire en eux.