Citations de Guillaume Musso (6277)
Il est plus facile de charcuter une personne sur la table d'opération que de cheminer avec elle vers des endroits obscurs."
Un téléphone portable ?
Au début, vous n'en voyiez pas vraiment l'utilité, mais pour ne pas paraître dépassée, vous vous êtes laissé tenter par un modèle très simple avec une forfait basique.
Elle colla doucement ses lèvres sur mes lèvres et ma langue chercha la sienne. De nouveau, la magie opéra, mais ne dura que quelques secondes, jusqu'à ce qu'une amertume prononcée me fasse interrompre ce baiser. J'avais un goût aigre, piquant et râpeux dans la bouche et je reculai brusquement. Billie semblait abasourdie. C'est alors que je vis ses lèvres noircies et sa langue violacée. Ses yeux s'étaient enflammés, mais sa peau était de plus en plus pâle. Elle frissonnait, claquait des dents et se mordait la lèvre. Inquiet, je quittai le Jacuzzi, l'aidai à sortir à son tour et la frictionnai avec une serviette. Je la sentis flageoler sur ses jambes, prête à s'écrouler. Agitée d'une violente quinte de toux, elle me repoussa pour mieux se pencher en avant, prise d'une soudaine envie de vomir. Avec douleur, elle régurgita une pâte épaisse et visqueuse avant de s'écrouler au sol. Mais ce que je voyais n'était pas du vomi. C'était de l'encre...
Rien n'est plus trompeur qu'une photo : on croit fixer un moment heureux pour l'éternité alors qu'on ne crée que de la nostalgie. On appuie sur le déclencheur et hop, une seconde plus tard, l'instant a disparu.
On ne se sent jamais aussi vivant qu'au seuil de la mort.
Elle n'avait pas de diplôme mais elle avait de l'amour. Un amour inconditionnel et indéfectible
Mark : Imaginez la vie sans amour, ça doit être ennuyeux à mourir. Au moins, l'amour fait passer le temps...
Nicole : Et le temps fait passer l'amour...
Que l’on ait quinze ans, vingt ans, quarante ans, soixante-quinze ans, c’était toujours la même histoire : cette putain de maladie d’amour qui dévastait tout sur son passage, ces moments de bonheur si fugaces qui exigeaient un prix exorbitant à payer...
Certains disent qu'on reconnaît le grand amour lorsqu'on s'aperçoit que le seul être au monde qui pourrait vous consoler est justement celui qui vous a fait mal.
Tromper l'autre, ça commence d'abord dans la tête.
L'un est né dans la rue, l'autre à Beacon Hill.
L'un porte un blouson, l'autre une cravate.
L'un a du vécu, l'autre a des diplômes.
L'un est instinctif, l'autre est rationnel.
L'un aime, l'autre veut être aimé.
L'un n'est pas très grand, pas très beau, mais c'est un vrai mec. L'autre a une belle gueule de séducteur et des compliments plein la bouche.
A l'un, la vie n'a rien donné, alors il s'est servi. A l'autre, la vie a beaucoup donné, alors il n'a pas pris l'habitude de dire merci.
L'un a lutté des années avant de se réveiller auprès de la seule, de l'unique. L'autre s'est marié avec sa première copine de fac et s'envoie les infirmières stagiaires, sous la lumière glauque de la salle des radios.
L'un déteste tout ce que représente l'autre.
Et ça, c'est réciproque.
On est si vite rattrapé par son passé, même lorsque l'on a employé sa vie entière à s'en éloigner.
Je dois partir à présent, mais cela n'effaceras jamais ce qu'il y a entre nous.
Pour l'aider dans sa décision, on lui avait aussi envoyé une vision: une image fugitive, comme un bref éclat d'avenir.
On n'apprend rien simplement en lisant des livres.
On n'apprend qu'en recevant des coups.
Les épines que j'ai recueillies viennent de l'arbre que j'ai planté
Le vertige, c'est autre chose que la peur de tomber. C'est la voix du vide
au-dessous de nous qui nous attire et nous envoûte, le désir de chute dont nous nous défendons ensuite avec effroi
Ici, c’est le règne de la débrouille, c’est chacun pour soi. Tu dois trouver ta place entre le vol à la tire, le deal de cannabis, le recel de portables, les faux papiers, la vente de clopes…
Qu'on prétend que l'amour n'a pas d'âge, mais que c'est une connerie…
Il aurait donné n’importe quoi pour revenir trois heures en arrière. C’était toujours comme ça après un drame : les si j’avais su, les si c’était à refaire, les deuxièmes chances qu’on ne laisserait pas passer… mais, malheureusement, on ne revenait jamais en arrière.