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Citations de Guillaume Musso (6280)


Nous allons être mignons, Andrew avec son froc mouillé et moi au bord du fou rire. Mon complice pourra difficilement dire que ce sont les larmes de chagrin qui l'ont trempé à cet endroit-là. Personne ne pleure à ce point sur sa braguette.

Mange le dessert d'abord, de Gilles Legardinier
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l'éclat de quelques heures de bonheur suffit parfois à rendre tolérable les désillusions et les saloperies que la vie ne manque pas de nous envoyer
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'Un appartement à Paris' : un mois plus tôt, c'est cette requête qu'elle avait entrée dans un moteur de recherche lorsqu'elle avait entrepris ses démarches pour trouver un logement. Après quelques dizaines de clics et une demi-heure de navigation, elle avait atterri sur le site d'une agence immobilière spécialisée dans la location de biens atypiques. La maison dépassait de très loin son budget, mais elle lui avait tapé dans l'œil au point qu'elle n'envisage pas d'habiter ailleurs. De peur qu'elle lui passe sous le nez, Madeline avait sorti immédiatement sa carte de crédit et avait valider sa réservation.
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2017

Pointe sud du Cap d’Antibes. Le 13 mai.

Manon Agostini gara sa voiture de service au bout du chemin de la Garoupe. La policière municipale claqua la porte de la vieille Kangoo en pestant intérieurement contre l’enchaînement de circonstances qui l’avait conduite ici.

Vers 21 heures, le gardien d’une des plus luxueuses demeures du Cap avait téléphoné au commissariat d’Antibes pour signaler un pétard ou un coup de feu – en tout cas un bruit étrange – qui aurait été tiré sur le sentier rocheux jouxtant le parc de la propriété. Le commissariat n’avait pas fait grand cas de l’appel et l’avait redirigé vers les bureaux de la police municipale, qui n’avait rien trouvé de mieux que de la contacter elle, alors qu’elle n’était plus en service.

Lorsque son supérieur l’avait appelée pour lui demander d’aller jeter un œil sur le sentier côtier, Manon était déjà en tenue de soirée, prête à sortir. Elle aurait voulu lui répondre d’aller se faire voir, mais elle n’avait pas pu lui refuser ce service. Le matin même, le bonhomme avait accepté qu’elle conserve la Kangoo après ses heures de boulot. La voiture personnelle de Manon venait de rendre l’âme et, en ce samedi soir, elle avait absolument besoin d’un véhicule pour aller à un rendez-vous qui lui tenait à cœur.

Le lycée Saint-Exupéry, où elle avait été élève, fêtait ses cinquante ans et, à cette occasion, une soirée rassemblerait les anciens élèves de sa classe. Manon espérait secrètement y revoir un garçon qui l’avait marquée autrefois. Un garçon différent des autres, qu’elle avait bêtement ignoré à l’époque, lui préférant des types plus âgés qui s’étaient tous révélés de sombres crétins. Cet espoir n’avait rien de rationnel – elle n’était même pas certaine qu’il serait présent à la soirée, et il avait sans doute oublié jusqu’à son existence –, mais elle avait besoin de croire qu’il allait enfin se passer quelque chose dans sa vie. Manucure, coiffure, shopping : Manon s’était préparée tout l’après-midi. Elle avait claqué trois cents euros dans une robe droite en dentelle bleu nuit et en jersey de soie, avait emprunté un collier de perles à sa sœur et des escarpins à sa meilleure amie – une paire de Stuart Weitzman en daim qui lui faisait mal aux pieds.

Juchée sur ses talons, Manon alluma la torche de son téléphone et s’engagea sur le chemin étroit qui, sur plus de deux kilomètres, longeait la côte jusqu’à la Villa Eilenroc. Elle connaissait bien cet endroit. Lorsqu’elle était enfant, son père l’emmenait pêcher dans les petites criques. Autrefois, les gens du coin appelaient cette zone le chemin des douaniers ou des contrebandiers. Plus tard, le lieu était apparu dans les guides touristiques sous le nom pittoresque de « sentier de Tire-Poil ». Aujourd’hui, il répondait au nom plus plat, aseptisé, de sentier du littoral.

Au bout d’une cinquantaine de mètres, Manon buta sur une barrière assortie d’une mise en garde : « Zone dangereuse – accès interdit ». Il y avait eu une forte tempête en milieu de semaine. Des coups de mer violents avaient provoqué des éboulements qui rendaient la promenade impraticable sur certains secteurs.

Manon hésita un instant et décida d’enjamber la barrière........
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J'étais un adepte de l'axiome de García Màrquez :
< Tout le monde a trois vies : Une vie publique, une vie privée et une vie secrète.>
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Deux bolides lancés l'un vers l'autre qu'un océan sépare encore.
Deux étoiles filantes qui vont entrer en collision.
Des retrouvailles trop longtemps différées. Des retrouvailles dangereuses...

Car l'amour et la mort n'ont que deux lettres de différence...
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Dès leur premier contact, ils ont senti qu'une sourde hostilité les opposait.

L'un est né dans la rue, l'autre dans un quartier chic.
L'un porte un blouson, l'autre une cravate.
L'un a du vécu, l'autre a ds diplômes.
L'un est instinctif, l'autres est rationnel.
L'un aime, l'autre veut être aimé.
L'un n'est pas très grand, pas très beau, mais c'est un vrai mec. L'autre a une belle gueule de séducteur et des compliments plein la bouche.
A l'un la vie n'a rien donné, alors il s'est servi. A l'autre la vie a beaucoup donné, alors il n'a pas pris l'habitude de dire merci.
L'un déteste tout ce que représente l'autre.
Et ça, c'est réciproque.
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Le roman le plus médiocre a sans doute plus de valeur que la critique qui le dénonce comme tel.
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Ravi d'avoir attrapé une jeune et jolie femme dans ses filets; il m'ignora superbement:

-Mam'zelle.

-M'sieur l'officier.

-Savez à combien vous rouliez ?

-J'en ai une petite idée : un bon 170, n'est-ce-pas ?

-Z'aviez vous une raison particulière pour rouler à cette vitesse ?

-J'étais très pressée.

-Belle bête que vous avez là.

-Oui, pas comme votre tas de merde, dit-elle en désignant le véhicule de police. Il ne doit pas monter à plus de 120 ou 130.

Le visage du flic se crispa et il comprit qu'il avait tout intérêt à suivre la procédure à la lettre.

-Permis de conduire et papiers du véhicule.

-Je te souhaite bien du plaisir...commença-t-elle tranquillement en rallumant son moteur.

Il porta la main à sa ceinture:

-Veuillez éteindre immédiatement le...

-...parceque avec ta caisse pourrie, tu n'es pas près de nous rattraper.
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Aujourd'hui, l'aspiration des couples de femmes à avoir des enfants est admise, acceptée, souvent respectée. (...). Mais au début des années 1990, tout cela était niée, rejeté.
- Vous aviez de l'argent, vous auriez pu faire autrement.
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Gabriel se frotta les paupières et soupira. Depuis que son épouse l'avait quitté, il détestait ce qu'il était devenu : une âme errante, un fantôme à la dérive que plus rien ne freinait dans sa chute. "Rien n'est plus tragique que de rencontrer un individu à bout de souffle, perdu dans le labyrinthe de la vie" : la phrase de Martin Luther King qui lui vint immédiatement à l'esprit.
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Il savait qu’il mettait le doigt dans un engrenage démoniaque, mais il aimait cette idée que la vie ne vous envoyait que des épreuves que vous pouviez supporter. Le bien amène le mal, le mal amène le bien. L’histoire de sa vie.
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Nos yeux ne croient pas le donneur du coup.
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Dans la lignée des stoïciens, n’oubliez pas que la meilleure manière de vous défendre d’eux, c’est d’éviter de leur ressembler.
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« il n’est rien de pire que d’être seul parmi les humains ».
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Un moment, je m’étais fait croire que les livres pouvaient
me guérir de ce sentiment d’abandon et d’apathie, mais il ne faut pas trop
demander aux livres. Ils vous racontent des histoires, vous font vivre par
procuration des bribes d’existence, mais ils ne vous prendront jamais dans leurs
bras pour vous consoler lorsque vous avez peur
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C'est le système judiciaire américain: fort avec les faibles, faible avec les forts.
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Je pense comme Brassens que "sitôt qu'on est plus de quatre, on est une bande de cons".
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J’ai déjà vu quantité de cons essayer de se faire passer pour plus futés, mais c est la première fois que je vois un homme intelligent vouloir’passer pour un con.
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« Au moment même où je les vivais, je savais que la grâce de ces moments était pareille à une bulle de savon. Toujours sur le point d’exploser. »
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