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Citations de Guillaume Musso (6277)


"Il y a des moments dans l'existence où une porte s'ouvre et où votre vie dérape dans la lumière. De rares instants où quelque chose se déverouille en vous. Vous flottez en apesanteur, vous filez sur une autoroute sans radar. Les choix deviennent limpides, les réponses remplacent les questions, la peur cède la place à l'amour.
Il faut avoir connu ces moments.
Ils durent rarement." p102
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De tous les conseils que je pourrais te donner, voici le plus précieux, p'tit gars: quoi qu'il arrive, conserve toujours une poire pour la soif. En prévision des sales coups que la vie ne manquera pas de t'infliger.
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J'ai poussé droit. La hauteur n'a pas beaucoup d'importance. Après tout, la vision peut être jolie, quel que soit le niveau de l'échelle sur lequel on se trouve. Tout dépend ce qu'on regarde. Du premier barreau, on peut quand même regarder le ciel en levant la tête.

Agnès Ledig - Un petit morceau de pain
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Derrière le côté chimérique de la fiction se cache toujours une part de vérité. Un roman est presque toujours autobiographique, puisque l’auteur raconte son histoire à travers le prisme de ses sentiments et de sa sensibilité.
Pour construire des personnages intéressants, j’ai besoin d’être en empathie avec eux. Je suis tour à tour chacun de mes héros. Comme la lumière blanche qui traverse un prisme de verre, je me difracte en chacun de mes personnages. Page 354 du roman.
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Gardez votre exigence. Gardez ce qui a fait de vous un garçon différent des autres .et protégez vous des cons. Dans la lignée de stoïciens,n'oubliez pas que la meilleure manière de vous défendre d'eux ,c'est d'éviter de leur ressembler.
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Elle soupira, ferma les yeux et s'abandonna à la chaleur de son lit improvisé en écoutant le bruit de la pluie qui fouettait les vitres de son beffroi. Il n'était pas encore 18 heures. On était l'avant-veille de Noël, elle avait été virée de son job, sa vie sentimentale était un désert, elle indisposait tout le monde et tout le monde l'indisposait. Elle ne supportait plus cette ville, ce pays, cette époque, ces gens, ce dégueulis de bêtises qu'on entendait en ouvrant la radio, les journaux, les réseaux. Cette grande victoire de la médiocrité. Tout le temps. Partout.
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Citation que j'ai aimé "mon père et moi avons ça en commun : nous sommes des raisonnables déraisonnables. Des mesurés de la démesure. Nous frequentons la folie et le chaos sans nous y fondre tout à fait. Une faim de vie finit toujours par nous ramener vers la lumière."
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Génial rien à redire j'ai passé un super moment je mets 5 étoiles et je remercie Guillaume Musso de me faire passer le bel après-midi allongé sur mon transat en train de lire ces fabuleuses histoires n'en déplaise aux lecteurs qui se permettre de mettre deux ou trois étoiles misérablement
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Un troisième shot de vodka pour me faire croire que je réfléchirais mieux en état d’ébriété. À long terme, c’était faux bien sûr, mais le temps que l’ivresse s’installe, il y avait parfois une courte période d’euphorie, ce moment où les idées s’entrechoquent et où, avant le grand chaos mental, se produit une étincelle.
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Mon père et moi avons ça en commun : nous sommes des raisonnables déraisonnables. Des mesurés de la démesure. Nous fréquentons la folie et le chaos sans nous y fondre tout à fait. Une faim de vie finit toujours par nous ramener vers la lumière.
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— Comment tu t’es retrouvée en possession des traces génétiques de cette femme ? demanda Botsaris.
À son ton, Roxane comprit qu’il sentait venir le coup foireux. Elle choisit de lui dire la vérité.
— Elle a été repêchée il y a deux jours dans la Seine par la Brigade fluviale.
— Quoi ?
— Sans doute une suicidaire. On l’a conduite à l’I3P, mais ensuite elle s’est fait la malle lors de son transfert.
— Ça m’étonnerait beaucoup que ce soit elle, affirma le flic.
— Pourquoi ?
Botsaris laissa passer quelques secondes, puis :
— Parce que Milena Bergman est morte il y a un an.
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Nous ne voyons pas les choses mêmes ; nous nous bornons, le plus souvent, à lire les étiquettes collées sur elles.
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- Je peux au moins savoir où vous m'emmener ?
- Vous mettre au vert.
L'expression l'aurait presque fait sourire. elle évoquer la campagne verdoyante, la douce brise, les champs à perte de vue, le blé mûr sous le soleil, le tintement des cloches de vaches. bien loin de la réalité parisienne : une ville metastasé ah, sale et apathique, enduit d'une couche de pollution et de tristesse sans fin.
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Sur les Grands Boulevards, le culte de Noël battait son plein. La foule se pressait, nombreuse, mais sans joie. Des silhouettes fatiguées, communiant dans la même corvée, victimes de l’injonction d’adhérer à un esprit de Noël depuis longtemps dévoyé. Les rues étaient enlaidies de dégueulis de guirlandes lumineuses et de sapins en plastoc recyclé. Même les vitrines des grands magasins, croulant sous des décors enneigés qui ressemblaient à des meringues, ne suscitaient qu’indifférence ou exclamations surjouées.
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Rien ne ravive mieux le passé que l'odeur qu'on lui a autre-fois associée._Vladimir NABOKOV
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"_... j'ai toujours trouvé ça étrange : un seul témoin lors de l'enlèvement, puis plus tard les traces d'ADN, mais pas de corps. Tout ça ne vous semble pas un peu suspect ?
Ce fut à mon tour de soupirer :
_Vous, les journalistes, vous voyez le mal partout.
_Et vous, les écrivains, vous avez un problème avec la réalité."
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Certaines personnes pouvaient faire ça : recommencer leur vie. Moi, je ne savais que continuer la mienne. "
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J’avais même toujours pensé l’inverse : que la grande force de la fiction réside dans le pouvoir qu’elle nous offre de nous soustraire au réel ou de panser les plaies infligées par la violence alentour.
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Rien n'est plus trompeur qu'une photo : on croit fixer un moment heureux pour l'éternité alors qu'on ne crée que de la nostalgie. On appuie sur le déclencheur et hop, une seconde plus tard, l'instant a disparu.
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Le vertige c'est autre chose que la peur de tomber. C'est la voix du vide au-dessous de nous qui nous attire et nous envoûte, le désir de chute dont nous nous défendons ensuite avec effroi.
Milan Kundera
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