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Critiques de Guillaume Perilhou (43)
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Ils vont tuer vos fils

Lu d'une traite emportée par la plume de l'auteur de ce qui est un premier roman.

Cet ado qui se cherche m'a tout de suite plu. Guillaume ou Raffaella? Enfant victime d'attouchements paternels, il dénonce...mais il n'est pas cru; un peu trop homosexuel peut-être aux yeux de la justice? Il va aller de foyer en HP où il rencontre l'amour avec Clément, anorexique: ils fuguent sans succès: retour à la case départ.

Il fait des crises de violence et a des hallucinations (effet des médocs ou des électrochocs?)

je suis toujours très intéressée par ce qui frôle la "folie".

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Ils vont tuer vos fils

Guillaume a toujours aimé se déguiser. S'il tombe amoureux, c'est de Jordan ou de Mathis. Sa mère semble jouer le jeu. Pourtant, et on ne sait pas quel faisceau de circonstances, il se retrouve interné dans un service de soins psychiatrique, et traité par électrothérapie. L'environnement et la prise en charge sont synonymes de souffrance, mais il se lie d'amitié avec un autre patient, qui lui apporte un peu de lumière dans ce monde de ténèbres.



Le thème est porteur bien que souvent traité. Mais j'ai l'impression de ne pas avoir tout compris :



pourquoi Guillaume se retrouve t-il enfermé. Rien dans ses agissements ensemble relever de la psychiatrie ? le récit en semble pas dater des années avant guerre où l'homosexualité était considérée comme une pathologie.

C'est d'autant plus étonnant que dans l'histoire, on aurait plutôt envie de s'attaquer au cas du père, dont l'attitude semble plus que douteuse

Enfin la mère, la seule à avoir un comportement plutôt adapté, ne semble pas avoir son mot à dire.



Le récit perd ainsi de sa crédibilité et l'empathie qu'aurait dû inspirer le personnage est plus difficile à concevoir.



En ce qui concerne l'écriture, je ne vois aucun obstacle à utiliser un style oral avec un affranchissement des règles de bases, mais dans ce cas, il faut le tenir. Trouver dans la même page un « moins pire » puis « les bois naissant d'un chevrillard à l'orée de la forêt » offre un contraste difficile à comprendre.



Avis mitigé pour ce premier roman, qui manque d'une structure plus consistante.





160 pages L'observatoire 24 Août 2022


Lien : https://kittylamouette.blogs..
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Ils vont tuer vos fils

Avoir quinze ans, on le sait, c’est souvent compliqué.

Quand on est un garçon, qu’on aime porter des robes, danser et devenir parfois Raffaela, alors les tourments deviennent étouffants.

Guillaume a à peine quinze ans quand la justice s’en mêle et décide de la séparer de sa mère pour l’aider « à devenir un homme ». Le foyer puis l’hôpital psychiatrique, parce que les écorchures de l’enfance ne semblent pas suffire pour le punir. On veut le soigner de ses déviances- médicaments, électrochocs, pratiques barbares asphyxiantes pour mieux exterminer le « mal » qui le domine.

Mais à quoi bon.

Car heureusement quand on a quinze ans, comme Guillaume, on a surtout une envie folle de vivre et d’aimer comme les autres. La tentative d’abrutissement par des traitements drastiques et répétés n’y fera rien.

Guillaume c’est la fougue, c’est l’amour, c’est l’intensité, c’est un cœur qui bat très fort, plus vite que les autres pour exister tout simplement. C’est une voix exaltée et pressée qui n’a pas le temps de ponctuer ses mots, qui se libère des contraintes, qui respire pour vivre vite et sans limites.

Il rêve de fuites romanesques, d’Italie et de vivre à l’air libre son amour pour Clément. Une histoire d’amour et de liberté.

Alors, même si je n’ai pas été entièrement rassasiée par l’intensité initiale du texte, qu’il m’a semblé que sa force ne parvenait pas à prendre véritablement son envol et que j’ai eu parfois l’impression d’une histoire déjà lue ou vue… malgré tout le texte de Guillaume Périlhou est fort, percutant et nécessaire. J’ai aimé la sensibilité de Guillaume, son exaltation sans limites, sa folie douce à vivre la vie qu’il a décidé de vivre. J’ai eu mal face à cette société asphyxiante et capable du pire face à un garçon simplement amoureux de la vie et désireux d’être libre.

Une histoire qui m’a rappelé par certains aspects le film Boy Erased de Joël Edgerton dans lequel il est question de ces communautés et ces centres aux Etats Unis imposant une thérapie de réorientation sexuelle aux adolescents gays. Mais le texte de Guillaume Périlhou est plus intimiste et porte en lui un souffle de vie irrésistible.

Alors même si je lui ai trouvé quelques faiblesses, il reste un texte à lire, comme un incontournable ajoutant sa pierre à l’édifice de la tolérance et de la liberté.

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Ils vont tuer vos fils

Excellent ! ça nous change un peu des romans épistolaires vulgaires qui font la une des journaux, des jérémiades interminables de petits bourgeois, de complaintes prétendument politiques et sociales de grandesauteur.e.s. Voilà un roman qui décape, qui dit "merde" avec une langue travaillée, qui retourne le pathos contre lui-même et qui ouvre le brasier d'une lecture vivante !!
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Ils vont tuer vos fils

Quel souffle que cette écriture, une écriture - un style ! - au plus près de ces cris qui pointent en nous et que l'on étouffe par pudeur, par convention, par courtoisie, par politesse... C'est contre tout ce qui oppresse que s'affirme une parole conquérante, au seuil de la déraison mais après tout la vraie prison semble n'être que celle d'une rationalité trop aliénante. Un vrai roman, une vraie voix.
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Ils vont tuer vos fils

Une lecture sidérante, un coup de poing à l'écriture bluffante. L'oralité littéraire de ce premier roman est ultra maîtrisée et on se laisse embarquer dans ce voyage initiatique, vers la quête de liberté du narrateur... Guillaume veut simplement vivre comme il l'entend. Une lecture marquante.
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Ils vont tuer vos fils

Un récit brutal qui frappe et et qui touche (touché, coulé).



C'est le récit d'une jeunesse chaotique. Guillaume, 15 ans, n'est, semble-t-il, pas un garçon comme les autres. Le récit s'ouvre sur sa dénonciation auprès de la justice d'attouchement qu'il aurait subit par son père. Cependant, personne ne semble le croire et sa mère reste muette, absente, elle ne semble plus être auprès de lui déjà depuis longtemps. Peu après, il va être rapidement placé en foyer, celle-ci étant rendue incapable de s'en occupée. Cependant, Guillaume est homosexuel et il joue avec les personnalités. Il est Guillaume parfois et Raffaella à d'autres moment. Par un concours de circonstances, mais aussi à cause de ses crises d'angoisses à répétition, l'adolescent se retrouve en hopital psychatrique où il doit suivre un traitement d'électrothérapie. Il y fait la rencontre d'un autre garçon, Clément, avec qui il partagera des moments lumineux.



J'ai trouvé ce récit tout à fait brillant. Sans doute que Guillaume choque son lecture car, en effet, il ne passe pas par quatre chemins. Ses réflexions ainsi que ses témoignent nous heurtent et nous bousculent. Il est sans concession. Abîmé, voire même détruit par la vie alors qu'il n'est encore qu'un enfant, celui-ci ne lui fait aucun cadeau et ne pardonne rien à ses protagonistes. Ces mots sont tranchants, sans pincettes. Il parle dans un flot de mots qu'il nous déverse et parfois nous vomit presque.
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Ils vont tuer vos fils

Guillaume est différent, il aime se déguiser et embrasser ses petits amis. Mais il a des crises d'anxiété et est interné dans un hôpital psychiatrique, où il se fait un ami...

J'avais apprécié l'image de la couverture où on voit un petit garçon à la fenêtre mais finalement, j'ai eu du mal avec l'écriture : le narrateur enchaine des phrases qui expriment brutalement ses pensées.

La chronologie n'est pas clairement établie, on navigue entre présent et passé, sans but précis. Pourtant, j'ai apprécié les passages où il parle de sa relation forte avec sa mère ou celle avec son père qui reste dans un brouillard imprécis...

Au final, j'ai une impression un peu floue d'une personnalité particulière dans une sombre famille sans avoir vraiment réussi à comprendre ce roman.

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Ils vont tuer vos fils

Récit coup de poing à la première personne d’un adolescent homosexuel qui se sent fille et qui raconte sa souffrance, les brimades au quotidien. La deuxième partie sur l’univers psychiatrique est poignante. Le récit est bien conduit, direct, sincère, juste.
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Ils vont tuer vos fils

Guillaume a quinze ans et n’est pas comme les autres. Il aime les garçons et ne déteste pas s’habiller en fille. Il accuse son père d’attouchements sexuels lorsqu’il était plus jeune, mais la frontière paraît mince au juge pour enfants entre ces attouchements et la toilette normale d’un petit enfant sous la douche. ● Le livre commence sur des chapeaux de roue mais ne tient pas toutes ses promesses. ● Lorsque Guillaume se retrouve en hôpital psychiatrique, on a l’impression de lire des choses déjà lues cent fois, dans des livres qu’il cite pour certains, comme A la demande d’un tiers (2019) de Mathilde Forget, Le Fumoir (2020) de Marius Jauffret ou encore A la folie (2021) de Joy Sorman. ● Quelques formules bien trouvées cependant : « Moi aussi vous me direz j’avais des choses en tête mais je voulais compenser par le sexe, c’était un dérivatif, ça dépend des gens ça soit t’en as envie pour oublier soit t’attends d’oublier pour en avoir envie. » ● « Ce principe de la chambre d’isolement c’est un truc de schizophrène : à l’extérieur, quand on est fou, pénalement on n’est pas jugé responsable de ses actes, mais chez les fous quand on fait une connerie on est puni. » ● « Quand on fait des gosses on se dit qu’ils seront une version améliorée de nous-mêmes, on ne prévoit pas qu’ils puissent être moins bien et pourtant ça arrive. » ● La société « hétéronormée » en prend pour son grade : « [D]u fait que le mot gay soit inapproprié – les homos sont dépressifs, n’importe qui le serait à moins avec tout ce qu’on se prend dans la gueule, les moins chanceux deviennent alcooliques ou tombent dans le chemsex mais c’est une autre histoire –, comment ne pas rejeter un monde qui n’est pas le nôtre ? en vouloir à la Terre entière à commencer par ses parents, se sentir inadapté, à côté de la plaque, un peu là surtout ailleurs. Les enfants hétéros sont attendus, le monde les attend : on espère rencontrer la première copine du petit garçon, on veut qu’il en ait une dès la maternelle d’ailleurs, vous avez remarqué le nombre de parents qui demandent à leur fils de trois ans Alors Malo, comment elle s’appelle ta copine ? Alors Benjamin, c’est qui ta chérie à l’école, c’est Chloé ou Mélanie ? On apprend aux enfants à tomber amoureux, on est impatient de les marier qu’ils en aient à leur tour, on espère laisser à travers eux une part de nous-mêmes. » ● Malheureusement le récit, pourtant bref, manque de dynamisme, s’enlise ; il fait tourner le lecteur en rond. C’est dommage car le début du roman était prometteur et le livre avait, a priori, tout pour me plaire !
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Ils vont tuer vos fils

C'est un roman qui conjugue la modernité avec une certaine poésie. Le style est travaillé, on le sent, tout en utilisant un registre de vocabulaire très contemporain. L'auteur explore, avec une certaine finesse, les traumatismes provoqués par les agressions sexuelles dans l'enfance, la recherche de l'identité sexuelle, sujets maintes fois abordés ces temps derniers.
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Ils vont tuer vos fils

Une lecture ultra déstabilisante aux messages multiples mais parfois mal transmis.



La plume est perturbante au possible et va jusqu’à nous empêcher de respirer à la fin, une expérience dingue et saisissante.



En revanche la conclusion, trop floue à mes yeux, me laisse sur ma faim.

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Ils vont tuer vos fils





Le titre est tiré d’une chanson de Lou Reed “Kill your sons” sortie en 1974. Cette chanson, comme le roman, parle de HP et de fils en danger.



Guillaume est un adolescent qui a subit les attouchements de son père et dont la mère ne sait pas s’occuper de lui.



Guillaume se sent fille à l’intérieur, aime jouer à la poupée et s’habiller en fille.



Mais ses crises d’angoisse vont l’emmener à l’hôpital psychiatrique en unité adulte.



J’ai préféré la seconde partie qui décrit le quotidien de Guillaume, son amitié avec Clément, un ado anorexique.



J’ai trouvé ces deux personnages bien seul dans cet hôpital, avec des traitements uniquement médicamenteux.



J’ai eu de la peine pour Raffaella, le double féminin de Guillaume qui disparait peu à peu. Elle était flamboyante Raffaella, pleine de vie.



L’auteur laisse deviné l’origine de la souffrance de son personnage.



Un premier roman doux-amer sur un amour impossible.



Une citation :



Les psychiatres ont l’assurance apparente des curés, les mains sèches et le pas lent, un pouvoir canonique. (p.78)



L’image que je retiendrai :



Celle de Guillaume empruntant des bijoux pour faire vivre Raffaella.
Lien : https://alexmotamots.fr/ils-..
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Ils vont tuer vos fils

Guillaume, 15 ans, est envoyé en foyer par la juge des enfants après avoir accusé son père d'attouchements. Lui qui aimait mettre des robes, danser devant sa webcam ne peut plus donner libre cours à son alter-égo Raffaella.



Après une grève de la faim il est interné en hôpital psychiatrique où il subit électrochocs et camisole chimique. Mais il va y rencontrer Clément, atteint de phobie scolaire et d'anorexie.



La difficulté à trouver son identité, à vivre son homosexualité, la folie, sont au cœur de ce roman. Il comporte des passages très forts sur les maltraitances subies à l'école de la part des autres élèves " l'école était un animal sauvage capable de tuer ou d'épargner, rampant sans faire de bruit" et sur les hôpitaux psychiatriques " Ce principe de l'isolement c'est un truc de schizophrène : à l'extérieur, quand on est fou, pénalement on n'est pas jugé responsable de ses actes, mais chez les fous quand on fait une connerie on est puni. Vous voyez la logique ? Non, mais peut-être justement que la logique est là, faire des trucs de dingues pour rester cohérent."

Si j'ai eu du mal à être touchée par Guillaume j'ai été particulièrement émue par Clément et ses fêlures. Une écriture incisive et pleine de rage, une narration avec très peu de ponctuation, de courts chapitres, qui navigue entre présent et passé. Un récit assez flou qui finit par tourner en rond.
Lien : https://leslivresdejoelle.bl..
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Ils vont tuer vos fils

Guillaume, 15 ans, vit avec intensité. Depuis petit, il aime s'habiller en fille, il aime les talons de sa mère et il aime les garçons.

Le livre s'ouvre sur Guillaume devant la juge des enfants qui explique les attouchements qu'il aurait subi de son père. La juge dubitative décide que pour devenir un vrai homme, il faut éloigner Guillaume de sa mère. Il se retrouve donc en foyer. Là aussi sa personnalité haute en couleurs ne passe pas inaperçu. Est-ce que Guillaume est resté trop longtemps avec la seule présence de sa mère en modèle ? Est-ce que c'est parce qu'on le laissait jouer avec des Barbies enfant ? Ridicule, n'est-ce pas. Guillaume est comme il est parce qu'il embrasse à bras ouvert qui il est.

Cependant, les gens s'inquiètent et Guillaume fini vite en hôpital psychiatrique où il rencontre son grand amour, Clément, anorexique.



J'ai apprécié cette lecture, même si au final on tourne souvent en rond. C'est Guillaume, travestie, contre l'incompréhension du monde. Guillaume, homosexuel, contre le manque d'ouverture d'esprit.

L'écriture pour moi est peut-être un petit trop crue. On appelle un chat un chat et une bite une bite dans cet ouvrage. Mais parfois cette brutalité m'a dérangé. C'est d'ailleurs le but de l'auteur, de secouer ses lecteurs et donner à voir la violence de la vie d'un homme gay, surtout enfant. Au final, l'écriture est comme Guillaume, haute en couleurs.
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Ils vont tuer vos fils

Le premier roman de Guillaume Perilhou, raconte l'histoire d'un adolescent qui relate son terrible mal-être, devenu une souffrance au quotidien.



Guillaume est un personnage sans retenue, qui résiste à toutes les tentatives de destruction méthodique de sa personnalité exubérante.



Son histoire est racontée avec une grande sensibilité qui m'a touchée à travers des chapitres courts et des dialogues sans fioritures et sans tabou.



J'ai trouvé ce garçon attachant, émouvant dans sa quête d'identité, sa solitude et ses sursauts de vie.



Ce récit dénonce la pression sociale et la discrimination envers ceux qui ne se conforment pas aux normes de genre et d'orientation sexuelle.



Un roman réussi et bouleversant qui mérite d'être découvert. La plume de l'auteur est incisive et il a retenu mon intérêt jusqu'à la dernière page.



Une lecture sans filtre, prenante et humaine. Une ode à la liberté et à la tolérance.
Lien : https://www.instagram.com/cl..
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Ils vont tuer vos fils

Un jeune adolescent n'est pas comme les autres et s'habille dans sa chambre en vêtements féminins jusqu'au prénom qu'il s'est adjoint. Incompris par ses proches et traumatisé par son passé , Guillaume va passer du foyer à l'enfermement en hôpital psychiatrique .

Dans ce lieu sordide , il a va vivre une relation fougueuse mais secrète avec un autre jeune garçon atteint d'anorexie avec lequel il n'hésitera pas à s'enfuir de l'établissement et à utiliser la violence physique pour retrouver son être aimé désormais alité au domicile des parents.

Le verbe est cru et la violence des mots livre la souffrance

subie par le jeune homosexuel dans la société moderne.
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Ils vont tuer vos fils

L'histoire d'un adolescent qui se veut et garçon et fille.


Lien : https://www.lefigaro.fr/livr..
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Ils vont tuer vos fils

Guillaume est un adolescent un peu différent. Il aime mettre des robes et devenir Raffaella. Il est placé en foyer, puis en hôpital psychiatrique. Entre médicaments, électrochocs et rencontres, il nous raconte.

Au-delà de la discrimination, de l'identité sexuelle, ce roman nous dévoile la condition des patients en HP. La léthargie, le temps sans fin, la brutalité des traitements, l'oubli de soi.

Cela m'a fait penser à l'essai Asiles, sur la condition des malades mentaux.

Un roman très touchant.
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Ils vont tuer vos fils

Un roman pour le moins troublant qui dénonce : maltraitance, homophobie, peur de la différence, sont des thèmes omniprésents dans cette oeuvre.

Les chapitres sont courts, percutants, et mettent parfois mal à l'aise, comme si l'auteur cherchait à embarquer le lecteur dans la folie de ses personnages.

On souffre avec Guillaume, on souffre avec Clément, prisonnier d'un monde dans lequel ils ne se retrouvent pas, et qui ne parviennent pas à en sortir.

C'est un livre au thème difficile : traiter de l'univers psychiatrique peut être périlleux, mais Guillaume Perilhou s'en sort avec un certain panache.
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