AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Guy Lévis Mano (26)


Ne pense pas que je t'aime
parce que je regarde ton visage ;
beaucoup vont à la foire
pour voir, et n'achètent rien.
Commenter  J’apprécie          334
Dans la solitude des champs
je m'en allai pleurer ma peine,
et je pleurai si longuement
que fleurirent toutes les herbes.
Commenter  J’apprécie          270
Pour que je puisse t'oublier
il faudrait qu'il y ait
diligences par les mers
et barques sur les chemins.
Commenter  J’apprécie          253
J'ai une douleur, je ne sais où,
née de je ne sais quoi ;
j'en guérirai je ne sais quand,
si me soigne je ne sais qui.
Commenter  J’apprécie          251
Peine et ce qui n'est peine,
tout est peine pour moi,
hier de ne pas te voir,
aujourd'hui de t'avoir vue.
Commenter  J’apprécie          200
Hier tu m'as dit aujourd'hui,
aujourd'hui tu m'as dit demain,
et demain tu me diras
que l'envie t'a passé.
Commenter  J’apprécie          180
ils sont inconscients / de Notre Poésie / et nous ajoutent / pour fabriquer la leur
Commenter  J’apprécie          180
Les étoiles du ciel
n'y sont pas au complet,
car ma belle en son visage
garde les deux principales.
Commenter  J’apprécie          170
Guy Lévis Mano
J’ai mal au monde entier



J’ai mal au monde entier
qui oublie l’exemple des moissons
et la liesse des guirlandes…
Commenter  J’apprécie          160
Jusqu'à mes soupirs
qui sont plus heureux que moi;
ils s'en vont et je demeure;
ils s'en vont et moi pas.
Commenter  J’apprécie          140
Guy Lévis Mano
Les caractères…


Les caractères foulaient les vélins épais
qui freinaient tels des murs de prison
leur poussée vers des ciels sans encre

Coalition des a seigneuriaux
e à tout faire
w rares
qui en bagarres incertaines suscitaient
la débandade des mots

Et le cri de révolte :
« Ils sont inconscients de notre poésie
et nous ajoutent pour fabriquer la leur »
Commenter  J’apprécie          130
Volant de bouche en bouche
un chant atteignit ma maison,
et du miel qu'il portait
laissa une goute en mon âme.
Commenter  J’apprécie          120
Si je savais quelles pierres
mon amour foule dans la rue,
je les mettrais à l'envers
pour que personne ne les foule.
Commenter  J’apprécie          110
Guy Lévis Mano
On dit beaucoup que les femmes sont volages en amour , mais on ne dit pas assez combien elles ont de constance en amitié .
Commenter  J’apprécie          60
Le jour où tu naquis
un morceau de ciel tomba ;
jusqu'à ce que tu meures
le trou y restera.

El día que tú naciste
cayó un pedazo de cielo ;
hasta que tú no te mueras
no se tapa el agujero.
Commenter  J’apprécie          61
JE VOUS PARLE DES MURS

Si tu parles aux murs, fais attention, je te préviens fais attention. Les murs sont comme ces plantes bizarres qui semblent fermées et quiètes. Mais ce n’est pas vrai. Un moment ou l’autre, elles s’ouvrent subrepticement — c’est toujours au contact d’une proie ingénue — et elles se referment vous ayant happé irrémédiablement, et assimilé. Et vous êtes encore là à les regarder comme si rien ne s’était passé. Je vous en parle — des murs — et vous mets en garde, parce que j’en sais beaucoup sur leur comportement, moi qui suis ennemi déclaré des murs, et qui leur tiens des discours offensants, leur faisant entendre qu’ils ne sont pas de la race des portes et des fenêtres qui ont deux richesses : le dedans et le dehors. Les murs m’ont inoculé l’obsession du dehors.
Commenter  J’apprécie          60
Un jour Dieu voudra peu-être
que Pâques tombe un vendredi
et la lune sur mon toit,
et moi dans le lit où tu dors.
Commenter  J’apprécie          50
Cette guitare que je touche
a une bouche et sait parler ;
mais lui manquent les yeux
pour m’aider à pleurer.
Commenter  J’apprécie          40
Le livre de l'expérience
ne sert de rien à l'homme;
à la fin est sa sentence
et nul n'arrive à la fin !
Commenter  J’apprécie          40
PEUPLER LA PRISON


Il était le juge. Les cinq geôliers amenèrent le prisonnier.
Le juge regarda les yeux affamés du prisonnier.
Il y vit des fleuves, des prairies, des coteaux, quelques
fleurs, et aussi des oiseaux qui les parsemaient. Puis il
regarda les yeux gris des geôliers. Il n’y vit que des judas,
des serrures séparées de leurs clefs, et des murailles. Le
juge parla : Que le prisonnier s’en aille récupérer son
fleuve, sa plaine et ses oiseaux. Il suffit de geôliers
pour peupler la prison.
Commenter  J’apprécie          40



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Guy Lévis Mano (33)Voir plus

Quiz Voir plus

Autobiographies de l'enfance

C’est un roman autobiographique publié en 1894 par Jules Renard, qui raconte l'enfance et les déboires d'un garçon roux mal aimé.

Confession d’un enfant du siècle
La mare au diable
Poil de Carotte

12 questions
157 lecteurs ont répondu
Créer un quiz sur cet auteur

{* *}