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Guy Lévis Mano (Traducteur)Javier Vilató (Illustrateur)
EAN : 9782911188640
77 pages
Allia (19/06/1998)
4.5/5   12 notes
Résumé :

"Quand serons-nous, mignonne,
tels les pieds du Seigneur :
l'un au-dessus de l'autre,
un petit clou entre les deux !"

Expression majeure du Cante flamenco et du Cante jondo, la copla est née en Andalousie vers la fin du XIVe siècle.

“Chaque copla est la pointe sèche d’un des motifs qui sont la vie et la pointe de l’être.
Aucune nation n’a donné à la poésie d’éternité un tel ensemble de chants, ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Avant d'ouvrir ce livre, Coplas, poèmes de l'amour Andalou, je n'avais jamais entendu parler des coplas, ces vers, ou courtes histoires au sens imagé, qui peuvent être accompagnés de musique du folklore espagnol.
Alors, tout en me laissant charmer par leur tempo et leur réelle puissance d'évocation, j'ai cherché un peu plus loin et trouvé que la copla est née en Andalousie vers la fin du XIVe siècle. “Chaque copla est la pointe sèche d'un des motifs qui sont la vie et la pointe de l'être. Aucune nation n'a donné à la poésie d'éternité un tel ensemble de chants, jaillis anonymement de chaque papille de son jour, de chaque étoile de sa nuit, de son héroïsme et de sa faillite ” comme le précise Guy Lévis Mano, le traducteur de ce recueil.

Court poème de trois à cinq vers, la copla m'a frappée par sa brièveté qui fait admirablement claquer les idées, les images, les sons. D'un accès facile, direct, la copla flirte avec l'absence, la tristesse, la haine, le désespoir, mais aussi avec l'amour, la mort, sans oublier la femme, le tout enrobé le plus souvent d'une pointe d'ironie.

Sans être inoubliables, les coplas prêtent plutôt à sourire et frémir tout à la fois, imbibés d'une sagesse et d'une fougue populaires bien vivantes.

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Je trouve que ces petites fleurs de poésie sont un peu aux contemplations de Victor Hugo ce que des petits fours sont à une charlotte aux cerises ou, pour dire les choses de façon plus hispanique, ces coplas -qui ressemblent parfois à des "piropos"- sont comme une assiette de tapas par rapport à une épaule de mouton grillée...
Un petit livre bien agréable en tout cas, qui a le mérite de mettre à la portée des lecteurs non hispanophones ces quelques perles sauvages.
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C'est joli et cela se lit aisément. j'aime beaucoup ce style extrêmement dépouillé, proche des haïkus japonais.
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Une belle découverte.

Je dois bien l'avouer, je ne lis que peu de poésie. Pourtant ce recueil court à su me séduire.

La forme aérienne et les illustrations m'ont permis de relativiser ma lecture. Un recueil condensé m'aurais effrayée cette forme m'a convaincue, comme quoi, parfois, la forme est aussi importante que le fond !

Quant aux vers, je les ai trouvés puissants, colorés et violents parfois. Dans cette traduction française aux termes parfois désuet mais qui ont toujours autant de charmes, je me suis laissé guidé dans ce monde et je ne le regrette pas.

En bref, une lecture découverte sympathique.

Bonne lecture à tous.
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Une trouvaille qui a éveillé ma curiosité. « Coplas, poèmes de l'amour andalou » est un petit recueil charmant. Il y est question d'amour, comme son nom l'indique, et on y trouve aussi de la haine, de l'espoir et du désespoir, de la vengeance, de la mort, de l'humour, de la douceur… bref, l'amour dans toutes ses palettes de couleurs.
J'ai savouré ces coplas, qui sont composées de quatre vers courts, bien rythmés, et qui parfois forment des alexandrins (sauf les « Soleares », composés de trois vers).
Une jolie découverte, j'ai apprécié cette bulle de lecture.
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Citations et extraits (19) Voir plus Ajouter une citation
Ne pense pas que je t'aime
parce que je regarde ton visage ;
beaucoup vont à la foire
pour voir, et n'achètent rien.
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Dans la solitude des champs
je m'en allai pleurer ma peine,
et je pleurai si longuement
que fleurirent toutes les herbes.
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J'ai une douleur, je ne sais où,
née de je ne sais quoi ;
j'en guérirai je ne sais quand,
si me soigne je ne sais qui.
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Pour que je puisse t'oublier
il faudrait qu'il y ait
diligences par les mers
et barques sur les chemins.
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Peine et ce qui n'est peine,
tout est peine pour moi,
hier de ne pas te voir,
aujourd'hui de t'avoir vue.
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Video de Guy Lévis Mano (1) Voir plusAjouter une vidéo

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