Voilà un livre qui n'est strictement rien d'autre que ce que la couverture et la 4ème de couverture laissent entendre.
Un livre dont la lecture n'est pas désagréable, qui peut trouver son public, car l'héroïne est attachante et l'histoire linéaire, attendue sans être ennuyeuse.
Mais il ne faut pas attendre ici une critique acerbe du monde des grands magasins ni une prise de conscience féministe de la part de l'héroïne pour qui le destin d'employée à l'Elégance parisienne est un accomplissement. Quelques voix dissonantes se font entendre, mais elles sont finalement balayées par un tableau assez idyllique de cet univers. En cela on est très loin de Zola ! C'est une sorte de Zola à la guimauve pour petites filles. Et encore, sans parler du style.
Bref, c'est un gentil petit livre de littérature jeunesse qui plaira à celles qui sont attirées par le litre et la couverture.
Il peut trouver sa place dans un CDI de collège.
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Voilà un joli roman qui nous entraîne dans le Paris du XIXème siècle.
Pauline débarque de sa Normandie natale avec ses deux soeurs, elle doit rapidement trouver du travail afin de subvenir aux besoins de sa famille. Elle rêve d'intégrer l'équipe du magasin "L'Elégance parisienne", ce que l'on appelle aujourd'hui les grands magasins ou encore la grande distribution. Elle se fera des amies, des ennemies aussi, mais toujours elle aura pour l'aider Gaspard...
On retrouve dans ce roman toute l'atmosphère du Paris du temps du Baron Haussmann.
Je conseillerai ce livre aux enfants à partir de 12 ans.
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c'est un livre qu'on m'a offert avec le T2. c'est un peu copier sur les Colombes du roi soleil (des filles qui sont éduquées dans une école). On découvre Héloïse qui vit à l'époque de Napoléon. J'ai eu du mal à lire ce livre car parfois il est compliqué. J'ai 11 ans mais je n'ai pas tout compris. Certaines phrases sont trop longues et certains mot compliqués. j'espère que le T2 sera mieux.
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On est rapidement emporté par le charme et la fraîcheur de cette histoire, qui nous fait suivre, avec intérêt, les liens d’affection qui se tissent peu à peu entre Héloïse et ses camarades ; entre Héloïse et le « beau monde ».
Les descriptions de ce début du XIXème siècle, les grandes batailles, les victoires ou les défaites, et surtout la retraite de Russie, sont admirablement recréées. Plus qu’un roman, l’auteur nous livre ici un véritable dialogue avec l’Histoire.
Beaucoup de noblesse d’esprit, de courage et d’entraide font de ce roman un ouvrage passionnant.
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Un petit roman jeunesse très mignon rempli de douceur et de sobriete j'ai beaucoup aimé cet aspect là justement. Le personnage de Celestine incarne a lui seul toutes ses caracteristiques et j'ai hate de pouvoir poursuivre ses aventures et découvrir tout ce qu'elle pourra apprendre
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Lecture du samedi 21 mai 2022 : « La féerie de Noël », le tome 10 de la série « Célestine, petit rat de l’Opéra », écrit par Gwenaëlle Barussaud, illustré par Myrtille Tournefeuille et publié aux éditions Albin Michel Jeunesse.
Résumé officiel :
Il neige dans les rues de Paris, et Noël approche ! Célestine et ses amies découvrent, émerveillées, la douce ivresse du patin à glace, la musique d’un orgue de Barbarie, les vitrines féeriques des grands magasins… Mais la promesse d’un autre événement fait briller les yeux de Célestine encore plus fort que le reste : sa mère doit la rejoindre, et elles fêteront ensemble le réveillon…
Mon « Célestine » préféré. Noël a toujours été ma période favorite de l’année. Et j’ai été totalement conquise par ce récit, le plus touchant du cycle 1 à mes yeux.
Dans ce récit, Célestine ressent plus que jamais les difficultés liées à sa condition. Et j’ai eu le cœur serré en la voyant traverser certaines situations.
Néanmoins, ces difficultés permettent à Célestine de faire preuve de plus de créativité et de découvrir en elle des ressources insoupçonnées qui l’aident à se sortir de situations qui auraient pu être humiliantes.
En cela, elle demeure un exemple de bonne humeur, de ténacité, de courage et de détermination pour ceux et celles qui suivent ses trépidantes aventures.
Une fois de plus, la magie de Noël fait des miracles, mais à sa façon, en réservant parfois de jolies surprises dont elle seule a le secret…
Quant au contexte du récit, il nous permet d’en apprendre davantage sur le patinage artistique, aussi appelé la danse sur glace. On ne se lasse pas de l’univers de Célestine.
Saga coup de cœur !
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Ce lundi 6 décembre 2021, je partage avec vous ma chronique sur la suite des aventures de Célestine, petit rat de l’Opéra. Un tome 2 que j’ai dévoré dimanche après avoir succombé au charme de la merveilleuse saga de Gwenaële Barussaud.
Intitulée « Le chausson rouge », cette suite nous conte les premiers jours de Célestine après son admission à l’Opéra.
Paris, 1900. La jeune Célestine a commencé les cours de ballet à l’Opéra Garnier. Pour supporter leurs difficultés et le mal du pays, elle peut compter sur l’amitié d’Adèle, élève de deuxième année, et sur celle du jeune Thomas qui leur fera vivre une journée exceptionnelle à l’Exposition universelle. Mais les ennuis ne sont jamais loin : ayant récupéré son chausson rouge porte-bonheur accroché à la façade de l’Opéra, Célestine apprend avec effroi qu’elle a été vue par des témoins quand le directeur de l’école menace de punir sévèrement toutes les élèves si l’acrobate écervelée qui a osé marcher sur la corniche ne se dénonce pas ! Célestine est tiraillée, d’autant plus que Solange, la peste de sa classe, a deviné que c’est elle, la jeune acrobate, et lui fait le plus odieux des chantages…
Plus d’action, d’aventures et de tensions dans ce deuxième tome qui nous entraîne hors des murs de l’Opéra Garnier. L’arène se déploie, tout comme la galerie des personnages que nous continuons de découvrir avec plaisir.
Le concept demeure inchangé pour notre plus grand bonheur, et nous continuons donc à parfaire nos connaissances sur l’univers de la danse grâce à des personnages réels qui s’invitent dans cette joyeuse fiction.
Encore une fois, les illustrations de Myrtille Tournefeuille nous permettent de visualiser la majesté de l’univers dans lequel évolue Célestine. Et c’est désormais amoureux.ses de cette saga que nous avons hâte de dévorer les prochains tomes de cette délicieuse série.
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Nous retrouvons Célestine et son instinct de détective...
Toujours sur le pont pour démêler des mystères !
Et toujours cette même gentillesse et cette curiosité qui l'animent et la poussent vers l'inconnu et à aider son prochain.
Une lecture bien agréable et très rafraichissante.
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Très belle trilogie, prenante est sympa à lire. Les personnages sont bien travaillés et les aventures qu'ils vivent au fil des romans sont palpitantes. Quelques informations sur cette période (≈1866) sont dissimulés dans les romans, ce qui les rend plus intéressant encore !
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Une troisième demoiselle issue de l'école d'exception de l'empereur Napoléon, celle de Légion d'honneur.
Dans le premier tome de la série, celui d'Héloïse, qui fait aussi un peu office de tome de présentation, Léonie apparait furtivement.
Elle est la voisine de lit de Marie, meilleure amie d'Héloïse et c'est elle qui trouvera l'idée pour venger Héloïse d'une mauvaise camarade qui lui jouera un mauvais tour qui lui coûtera une bourse d'étude.
Léonie est la mauvaise graîne pour la bonne cause.
Mais la surintendante de k'école de Saint Denis n'entendra pas cette nuance d'une bonne oreille et Léonie est de plus toujours prompt à défier l'autorité.
Aussi, contrairement autres héroïnes de la série, elle n'ira pas au bout des études et se fera renvoyer bien avant.
"...– La plus grande liberté n’est pas de choisir son existence.
Il est fort probable, du reste, que vous ne déciderez guère de votre destinée. Qu’importe, la liberté ne réside pas dans ces contingences adventices. La plus grande liberté, c’est celle de votre conscience, qui doit toujours vous guider vers le bien, en toutes circonstances. Celle de votre conscience, m’entendez-vous bien ? – Oui, murmura Léonie, un peu impressionnée par le regard insistant de la Surintendante..."
Mettant ici en évidence un sort féminin qui ne jouira pas d'un plein épanouissement, même au bras d'un valeureux époux fortuné ou en bénéficiant d'un emploi dans l'établissement mais éternellement célibataire, la surintendante invitera Léonie à se ranger et à surtout à devenir vertueuse dans le pire des cas.
C'est toujours cela de pris, est-ce à comprendre.
Cela représentera une résignation qui devra être confirmer par la suite avec un personnage tel que Léonie, surnommée par ses camarades " Lancelot du Lac", justicière du pensionnat.
À distribuer de la justice autour d'elle à chaque occasion, n'en resterait-il pas tout de même un peu pour elle dans cette époque de grande gloire et pourtant contrariante pour son sexe?
Léonie est la fille d'un colonel d'artillerie, une position sociale plus avantageuse qu'Héloïse, fille d'officier mort au combat et désargentée ou Blanche, l'ancienne fille de nobles privés de leurs biens à la Révolution.
Qu'adviendra t-il de Léonie qui, avant même le retour de courrier adressé à son père, est capable de se fait la belle et partir sans ressources à la conquète de Paris?
Léonie devra obéïr à l'autorité paternelle du colonel et c'est d'ailleurs là que commencera sa véritable aventure.
La nouvelle fonction par le truchement de papa( à découvrir) donnera l'occasion à Léonie de croiser l'ancienne impératrice Joséphine, voire même de la servir.
Qui est Joséphine?
L'histoire le raconte, Joséphine ne pouvant lui donner d'enfant, Napoléon dût, comme dans les fameux mythes bibliques, répudier sa femme adorée et en épouser une autre.
Ce détail également contribuera asticieusement à servir le propos féministe sous-jacent de cette série dédiée aux femmes de courages.
C'est à se dire aussi, en y réfléchissant bien, que la lignée impériale de Napoléon aurait du afficher une origine Outre-Mer d'avant-garde du fait des origines martiniquaises " béké" de Joséphine de Beauharnais.
Même écartée du gouvernement, la pauvre exilée représentera une menace et ça c'est aussi à découvrir.
Léonie deviendra pour l'occasion une espionne afin de flairer le danger et notre demoiselle trouvera finalement le vent d'aventure qui faisait défaut à sa condition.
Ça sera réellement dangereux et tragique.
La série est vraiment intéressante et captivante, présentant plusieurs angles d'une époque, plusieurs voix entendues: Héloïse est celle du peuple qui sera balloté à mainte reprises de l'Empire à la Monarchie, Blanche sera celle des nobles exilés et rescapés de la Révolution, l'aventure de Léonie soutiendra la cause de l'Empire et de son empereur.
Une bonne façon de comprendre une époque en se plaçant à la place de tous les acteurs.
Gwenaële Barussaud respectera aussi l'attente d'un peu de romantisme dans son romanesque pour une cible grands ados, permettant de satisfaire sur tous les plans, le divertissement et plaisir de lire, la découverte historique.
On continue de s'enrichir la tête et de se régaler avec une caractérisation des personnages aux petits oignons.
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Une série à suivre sous le règne de l'Empire.
Les jeunes générations ne cerneront pas toujours les nuances de ces distinctions de règnes français: Monarchie, Empire et République.
Surtout l'Empire.
Le terme nous parle un peu, " l'Empire contre attaque", "l'Empire du soleil"...bref, cela demande tout de même un peu de s'y repencher brièvement pour mieux saisir tous les enjeux d'époque.
Sortez vos cahiers et vos crayons!
Nous rigolons.
Qu'est-ce qu'un Empire?
Les Empires sont un regroupement de territoires.
Ceux que nous connaissons de la grande Histoire sont venus avec les conquêtes militaires.
Ils peuvent comprendre plusieurs royaumes, qui prêteront allégeance à un seul dirigeant, qui imposera une seule politique, une seule religion.
Beaucoup de ces Empires furent des Monarchies (régit par des personnages de souche royale), l'Empire du Japon, l'Empire allemand et l'Empire britannique par exemple.
Pour resituer le contexte de l'histoire d'Héloïse,voyons ce qui amena le Premier Empire, c'est un vrai feuilleton.
Résumé de ce que vous avez manqué:
Quelques nobles rescapés tentèrent de reprendre le pouvoir après la Révolution Française de 1789.
Napoléon 1er s'imposa comme une solution, un rassembleur du peuple et il draina derrière lui des défenseurs de la République bien placés.
Certaines histoires racontent que les administrations françaises proposèrent à l'élu de se couronner empereur, afin de sauvegarder les intérêts du peuple bien à l'abri sous la gestion d'une dynastie.
La charge se passera ainsi de père en fils, même sous le coup d'un autre soulèvement qui laisserait le peuple démuni.
Qu'est-ce que l'Empire de Napoléon 1er?
Le premier Empire (français), celui de l'histoire, celui de Napoléon 1er, est bien différent des autres empires puisque la qualité d'Empire deviendra un régime politique en soi depuis l'éviction d'une catégorie noble à sa tête. Il n'y a plus de roi mais un Empereur au service de la Nation.
Il fera tomber la Monarchie au profit d'un système un peu similaire mais défendant les valeurs de la République acquise à la Révolution.
Rendez-vous compte, son Premier Empire s'associera à d'autres états, l'Italie, La Suisse, l'Espagne, l'Allemagne, grossissant l'Empire Napoléonien. Tout ceci est bien plus grand que notre France.
Notre Premier Empire sera à l'initiative des écoles qu'intègrera notre Héloïse.
Nous en avons presque fini avec la page d'Histoire, chers jeunes lecteurs, tenez-bon.
Ces maisons d'éducation de la Légion d'honneur sont des Établissements scolaires secondaires français créés par Napoléon Ier.
On parle d'œuvre sociale dans certainrs sources écrites,"...destinée à prendre en charge l'éducation de jeunes filles pauvres ou orphelines de guerre, dont les parents, grands-parents ou arrière-grands-parents ont mérité la Légion d'honneur..."
Nous entrons enfin dans le vif du sujet. Avec cet extrait très éloquent d'une mentalité d'époque sur l'effort civil qui concernera Héloïse:
"...- Mademoiselle, dit la Surintendante, nous vous accueillons aujourd'hui dans la Maison Impériale de la Légion d'Honneur à titre d'élève gratuite.
Êtes-vous bien consciente que c'est un privilège que vous accorde Sa Majesté l'Empereur, en remerciement des servies rendus par votre père à l'Empire?...
L'Empereur, mademoiselle, ne souhaite pas faire de cette école une pépinière de raisonneuses, encore moins de ces écervelées de salon que produisait l'ancien établissement de Saint-Cyr. Il veut faire de vous des femmes utiles, des épouses et des mères...".
En d'autres termes, donc, le métier d'époque très populaire, comme vous vous choisiriez pompier, docteur ou policier, était celui de militaire de carrière.
Et celui des femmes...et bien...celui d'épouser, multiplier et éduquer ce citoyen.
Non, jeunes filles vous ne serez plus frivoles et légères comme au temps honteux d'avant, est-ce à comprendre en lisant les personnages. Il faut rebâtir une nouvelle idéologie et de nouveaux moules de citoyens.
Le grand projet semble logique, organisé et bien ficelé.
Héloïse, 15 ans, se montrera t-elle digne de la tâche "impériale" ou s'autorisera t-elle d'autres projets de vie plus farfelues suivant la norme?
Nous avons hâte de voir ce qu'il en coûte lorsque les jeunes filles dites pleines d'ambitions se montrent ingrates.
Dès le début du roman, nous comprendrons l'enjeu, le destin de femme d'Héloïse à cette époque et la question du choix.
Héloïse obtiendra, après test, un an d'avance sur les classes.
Tandis que les intendantes et sur-intendantes de cette école impériale de St-Denis parleront de ce constituer un bagage intellectuel honnête pour se montrer à la mesure des époux soldats, les jeunes lectrices ados, de leur côté, pourront réfléchir à leur propre " trousseau" : la grande liberté de choix, d'étudier longtemps, d'en apprendre le minimum vital, de travailler ou d'être mère au foyer.
L'idée d'un bagage culturelle est intéressante, permettant ainsi d'avoir l'un ou l'autre, ou les deux ou l'un après l'autre si l'on en décide autrement. C'est l'indépendance dont ne jouira pas Héloïse qui grogne un peu déja, elle qui n'aime pas la broderie.
Encore une fois, Gwenaëlle Barrussaud nous passionnera, personnellement, sur des faits d'histoire très accessibles et grâce à des personnages rendus très attachants.
Avec toutes ces demoiselles, Marie, Madeleine, Blanche, Virginie et Nancy, nous espérons des destins croisés sympathiques, à l'identique des " Lumières de Paris" de l'auteure ou de l'aventure de l'ancienne école de bonne famille de St-Cyr dont on fait état rapidement ici et qui fit la joie des lectrices avec " Des Colombes du Roi Soleil" d'Anne-Marie Desplat-Duc.
Comparer la vie de ses héroïnes permettront aux jeunes lecteurs ados de réaliser les acquis obtenus avec le temps.
Quand on nous parle d'instruction dans ces écoles de filles, de quoi parle t-on?
De quoi pouvait avoir besoin une bonne épouse économe, pour tenir un logis? Vous seriez surpris.
L'aventure en pensionnat pour filles sera bien plus légères que tous ses raisonnements, laissant le loisir aux nombreuses jalousies et intrigues de nous divertir.
Ainsi retrouvons nous la saveur de ses récits romanesques et historiques pour ados tant appréciés de l'auteure.
Les événements concernant l'Empereur rayonnent autour de son Empire, divisant discrètement en bon patriotes les partisans de l'ancien régime et ceux du Premier Empire.
Il est amusant de voir qu'à cette époque l'actualité " People" et la politique ne font qu'une, animant vivement les discussions mais posant aussi sérieusement un droit de réserve sur ses propres opinions si elles ne rejoignent pas l'opinion publique.
Les filles prendront néanmoins parti dans les moments échappant aux regards de l'Intendance et les coups fourrés ne manqueront pas.
On aime.
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Roman historique tiré du département jeunesse avancé, "Léo" est une histoire qui, sans se démarquer pour son originalité, se lit bien.
Protagoniste issue de la classe pauvre en dépit d'un nom à consonance aristocrate, voilà qu'on lui apprend qu'elle a des origines nobles à Paris. Et bien sur, qui dit Paris dit "premier amour". Un amour lui aussi déjà vu et qu'on a pas de mal à voir venir. Un mélange entre une Anastasia française et un Gavroche plus vieux. Je dois cependant dire que pour une fois, on a un personnage masculin intéressant, loin du bad boy mystérieux taciturne qu'on voit trop souvent en Jeunesse. Émilien ( le vieux Gavroche en question) est plutôt le genre jovial, taquin, passionné, grande gueule, concerné et même un brin hyperactif. Un petit révolutionnaire. Ça je dois dire que ça fait changement. Un détail par contre: on ignore totalement son âge. Il est présenté comme un "garçon", alors depuis le début, j'imagine un garçon d'environ douze ans, plus petit que Léo et enfantin. J'aimais l'idée que pour une fois, on avait un personnage masculin secondaire plus jeune que la protagoniste féminine. Avouez, ce serait mignon?
J'ai eu du mal à me laisser embarquer dans le récit dans les premiers chapitres, mais une fois lancé, on se laisse mené par la plume agréable et ce personnage au tempérament doux. Nous sommes en 1870, la révolte gronde au coeur de Paris. C'est sur ce fond politique que Léo tente de retrouver sa famille d'origine.
Sans dire qu'il se démarque, "Léo" est tout-de-même mieux que ces pseudo-romances malsaines qui ont la cote en ce momen, et il nous berce d'Histoire. Donc, ce pourrait être une bonne suggestion pour les jeunes Lecteurs/lectrices qui aiment les histoires légères, partagées entre Histoire et romance, avec un soupçon de mystère.
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Miss dashwood est un livre genial . C'est un roman des plus interessent ,et
VRAIMENTpassionent .on ne peut pas le lacher avant la fin ,car on a vraiment envie de savoir ce qui va ce passer pour notre nurse adoree,Daisy.Alors ,je vous conseille vivement , apres avoir lut le tome 1, de filer acheter le tome 2.
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: Deuxième tome.
Miss Dashwood s'est à peine relevée de sa première victoire éducative, ayant sué sang et eau, qu'elle est recommandée par ses employeurs, très obligés, à leur amie la Duchesse de Rochebelle pour dresser...pardon, pour faire fleurir droit la petite Marie-Printemps, sa nièce.
Monsieur et Madame de Grandville sont trop bons.
Faire valoir ainsi ses qualités et compétences, c'est une chance.
Arrangeant ses jupes et les épingles de son chignon, Daisy propose poliment donc ses services.
Charlotte ne hurlera plus d'un caprice qui fera trembler les planchers du château de Granville et le marcassin de Godefroy ne s'accagera plus les parterres de fleurs.
On peut dire que le feu est circonscrit ici et c'est en bon "soldat du feu" gonflé du devoir que Daisy Dashwood prolonge son séjour en France et fait un saut de grenouille vers un nouvel employeur.
Normandie, deuxième round.
Nous continuons sur cette excellente veine de "l'Enfant, mode d'emploi".
Gwenaële Barussaud nous recontextualise bien l'épreuve de Miss Dashwood, oeuvrant à l'aube d'un nouveau temps déclarant que l'enfant est une personne et qu'il faille le découvrir, le stimuler in situ.
In situ? Vous voulez dire à la maison avant son adolescence?
Mais comment diable cela fonctionne t'il?
Les enfants ne savent-ils pas s'occuper seuls?
Opposant les passe-temps adultes aux aspirations de l'enfance, l'auteure nous fait rire avec ce choc des rencontres de générations, probablement du vécu pour l'époque.
Et par ailleurs, elle joue aussi avec malice du pied de nez avec la Connaissance, les sciences en effervescence, qui exacerbent des fantasmes en son temps en attendant le fruit de l'expérience. Celui qui sait tout se montre aussi drôle dans son ignorance que celui qui ne sait rien mais qui a pourtant le fruit de l'expérience en bagage sans pouvoir l'expliquer.
Aux suppositions leur sont opposées une forme de bon sens sans manières.
C'est la leçon générale de Daisy qui à chaque tome découvre son nouveau monde et confronte théorie et pratique avec dynamisme et humour non calculés.
S.O.S Miss Dashwood.
Le cas Marie-Printemps est encore un défi bien différent.
La petite de 10 ans reste tout le jour couché et parcourt le Répertoire pharmaceutique du Docteur Larivoisier en livre de chevet.
Marie-Printemps est hypocondriaque.
Daisy devra de nouveau trouver l'inspiration et le réconfort dans la nourriture ( charcuteries, brioches et autres spécialités normandes qui l'auront réconcilié au changement sauf les fromages que le nez anglais ne peut décemment supporter).
Pourtant, cette fois, avec les nouveaux régimes alimentaires de l'enfant prescrits et la nouvelle cuisinière, Daisy va doublement déchanter.
Que va t-elle devenir sans pommes de terre à la crème et délicieuse viande de sanglier pour supporter les nouvelles facéties de ce nouvel enfant?
Gwenaël Barussaud joue des mêmes ressorts que ceux du premier tome et cela fonctionne merveilleusement bien, l'auteure déconstruit les fantasmes et idées reçues de l'héroïne et ceux de ses âmes à éduquer et avec humour nous rebondissons donc avec plaisir.
L'image du ballon sauteur n'est certe pas So British mais peu importe, retroussons les jupons et jetons nous allègrement dans cette nouvelle aventure.
Encore un vrai régal de lecture!
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