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Citations de Hadrien Klent (94)


Mon programme n'est pas dangereux. Ce qui est dangereux, c'est notre mode de vie actuel. L'état de stress, de tension permanente. La pollution, sonore, chimique, visuelle. Les pesticides. Les taux de cancers qui sont délirants. Les quantités d'antidépresseurs ingérés qui sont ahurissants.
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- Moi, je suis poète. Mais vous, vous pouvez être potière. Vous, pianiste. Vous, peintre. Vous, promeneur. Vous, pâtissière. Il y a tant de choses à faire quand on a du temps disponible. Vous comprenez? Je ne dis pas que nous sommes tous artistes - mais nous sommes tous des être sensibles, pouvant faire quelque chose de notre sensibilité. Et pour qu'elle s'exprime, il faut la libérer des contraintes, des horaires de bureau, des privations aussi: il faut une société juste et dégagée. Il faut une société où l'oisiveté rend tout le monde actif. Mais actif dans le bon sens du terme. En actes. Pas actifs comme une catégorie économétrique.
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Il ne suffit pas de dire : moins travailler, mieux, partager son temps, les ressources, mieux protéger la planète, faire attention aux autres et à soi - il faut ajouter : et avoir un pouvoir politique qui travaille de manière cohérente pour cela. Et certainement pas un président sorte demi-dieu possédant tous les pouvoirs, devant lequel le peuple doit se prosterner en le remerciant d’accepter de prendre soin de lui.
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p.233 « Le travail est la meilleure des polices » disait Nietzche. « Plus mes peuples travailleront, moins il y aura de vices » croyait Napoléon. Le travail est un contrôle, la société du travail est une société corsetée, empêchée de ses déployer. Il faut prendre le temps de réfléchir, d’inventer, de créer.
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17 août 2020
J-601

C'est un objet petit léger, médiocre en densité, en résistance des matériaux: il ne tient le choc ni face à l'eau ni face au feu. Mais c'est un objet infini, dans le temps si l'on s'en occupe avec attention, et dans ce qu'il peut apporter au monde s'il a été écrit avec l'intelligence, l'humilité et l'énergie nécessaires. Un livre. (p. 30)
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Ça va mal, et c'est pas sûr que ça va aller mieux.
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Et pourtant: ils auraient beaucoup à se dire, à partager, à tenter de comprendre, d’analyser, à rigoler in fine, mais non. Mais non: l’un et l’autre préféreront se taire — par timidité, par vieille habitude de vieux copains qui, finalement, ne parlent jamais des choses importantes, ils vont passer ces deux heures à boire du café sans parler de ce qui agite ou trouble leur cœur à tous les deux ; c’est ainsi que le temps passe.
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Une phrase terriblement d'actualité ... alors qu'elle date de 2016 !

"Comment ? Le pourquoi, on en a parlé, tant et tant. Mais
le comment ? C’est maintenant que ça débute, c’est ce qu’il
faut raconter, relater, répéter. Comment ? Comment on va
la vivre, cette panne ? Comment on va gérer ? Comment on
s’organise ? Comment on s’organise. Comment l’État, les collectivités locales s’occupent de nous. Nous protègent ; du
moins protègent les plus fragiles."
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Etonnant comme les gens, parfois, peuvent se caricaturer eux-mêmes, jusqu'à sembler devenir une mauvaise plaisanterie.
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"La paresse au XXe siècle (maintenant on dirait plus volontiers la coliberté) c'est avoir du temps pour s'occuper de soi, des autres, de la planète: c'est se préoccuper enfin des choses essentielles à la bonne marche d'une société. C'est renoncer à l'individualisme, à l'égoïsme, à la destruction méthodique de notre planète. C'est ouvrir un espace; des espaces. C'est se poser. Et même se re-poser: se poser à nouveau, chaque jour, la question de ce qu'on veut faire, de ce qu'on doit faire."
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C'est possible, de renoncer à une vie de grand confort parce que en échange il y a plus de sens. Plus de bien-être profond.
Ne pas vouloir plus, vouloir mieux.
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Bah oui, nous aussi on défend la liberté: mais une liberté collective, pas individualiste, une liberté dont on va partager les bienfaits. Une liberté qui nourrit la fraternité.
Qui avait lancé cette dernière phrase? Peu importe - discussion collective, ouverte, riche: à la fin plus personne ne se souviendra de qui a eu l'idée, qui a proposé le mot. Mais il est adopté: la coliberté, c'est une liberté partagée, c'est avoir plus de temps, pour se consacrer à soi et aux autres - les autres humains et la planète en tant que telle. Seront colibres ceux qui ne sont plus assujettis à l'écrasement du travail, et qui, en échange de cet avantage, sauront rejeter l'égoïsme, l'individualisme.
Coliberté comme mot unique pour incarner ensemble la liberté, l'égalité, la fraternité - et la paresse!
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Notre projet, c'est à la fois la réduction du temps de travail et l'ensemble de ses corollaires: l'usage positif, pour soi comme pour les autres, de son temps libre, l'attention aux choses importantes, la planète, le vivant, la beauté. C'est la fameuse phrase du livre d'Emilien, qui a été citée tant de fois, "la paresse c'est se construire sa propre vie, son propre rythme, son propre rapport au temps - ne plus le subir".
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Nous sommes tous des êtres sensibles, pouvant faire quelque chose de notre sensibilité. Et pour qu'elle s'exprime, il faut la libérer des contraintes, des horaires de bureau, des privations aussi : il faut une société juste et dégagée. Il faut une société ou l'oisiveté rend tout le monde actif.
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C'est un objet petit, léger, médiocre en densité, en résistance des matériaux : il ne tient le choc ni face à l'eau ni face au feu.
Mais c'est un objet infini, dans le temps si l'on s'en occupe avec attention, et dans ce qu'il peut apporter au monde s'il a été écrit avec l'intelligence, l'humilité et l'énergie nécessaires. Un livre ...
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Il va falloir leur répondre. Leur expliquer la différence entre paresse, la noble paresse, la riche paresse, et flemme, la molle flemme, la médiocre flemme. Leur dire que leur avenir ce n'est pas de fumer des joints toute la journée pour célébrer Paul Lafargue, mais simplement d'inventer leurs choix individuels et collectifs, ce qu'ils peuvent faire de leur temps libre
- la paresse pour en tirer quelque chose de réel et pas pour le fuir, ce réel. La paresse dans une forme d'action. Ouvrir un espace, des espaces, et s'en servir pour remplir sa vie.
La paresse comme une idée de la liberté, de la non-soumis-sion aux contraintes du travail productiviste.
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Hadrien Klent
La fin du travail c'est la fin de la destruction de la nature.
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Alphonse regarde son ainé avec un peu de surprise : c'est toujours étonnant quand quelqu'un de plus âgé que toi est plus radical.
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On est toujours anti-quelque chose quand on est pro-autre chose. Mais changez votre point de vue, bordel !
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La résistance, aujourd'hui, elle se fait contre un ennemi qui n'a pas toujours de visage ; qui a parfois notre propre visage : nous sommes parfois notre propre ennemi, par nos complicités avec un système que nous réprouvons mais que nous subissons ; mais nous pouvons aussi être notre libérateur, de collaborateurs devenir des résistants.
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