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Paresse: Nonchalance, passivité , refus de la normalité, ou art de vivre ?
Liste créée par fanfanouche24 le 14/04/2021
20 livres.

"La paresse (du latin pigritia) est une propension à ne rien faire, une répugnance au travail ou à l'effort. Considérée comme un péché capital dans la religion catholique, elle est élevée au rang de valeur positive par certains auteurs comme Paul Lafargue dans son Droit à la paresse ou Marshall Sahlins dans Âge de pierre, âge d'abondance, afin de contester l'idéologie du travail dans la société capitaliste contemporaine."

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Est-ce le le beau temps se rapprochant qui m'incite, en plus de cette période anxiogène de pandémie, à prendre la vie comme elle vient... à écarter tous "les dressages sociaux" mettant le travail et la compétition comme "valeurs suprêmes"...

****voir plusieurs autres listes sur ce thème dont l'excellente sélection et présentation d'erik35, "La Paresse, mère de tous les vices"...

*** 14 avril 2021*** le 5 septembre 2021

@Soazic BOUCARD @



1. L'Art de l'oisiveté
Hermann Hesse
3.86★ (512)

"Ecrits entre 1899 et 1962, les 37 textes de ce volume, la plupart inédits en français, parlent de la musique, de la peinture, de livres, de paysages, de rencontres avec des hommes. Hesse propose un nouveau rapport à l'existence, une sorte de programme qu'il nomme "l'art de l'oisiveté" : un art du regard qui prône l'humour, le scepticisme, l'esprit critique, bref, la liberté de l'individu."
2. Le Droit à la paresse
Paul Lafargue
3.90★ (1088)

"Et si j'entame du texte de Lafargue était le secret du succès jamais démenti mais ambigu de ce Droit à la paresse ? «Une étrange folie possède les classes ouvrières des nations où règne la civilisation capitaliste. Cette folie est l'amour du travail. Et si Le Droit à la paresse était beaucoup plus qu'un pamphlet superbement écrit ? S'il contenait une compréhension essentielle de la transformation nécessaire et actuelle de nos sociétés à travers la nature même du travail productif ? Oui, la paresse est la mère de toutes les vertus, car elle est ce par quoi l'homme cherche à économiser ses forces, à surmonter ses déceptions. C'est elle qui lui fait inventer des organisations sociales, révolutionner des techniques, imaginer des cultures. Cela, toutes les idéologies de la performance, de la réussite individuelle ou du productivisme ne parviendront jamais à l'effacer."
3. Les fainéants dans la vallée fertile
Albert Cossery
4.00★ (304)

"La fainéantise est élevée au rang des valeurs supérieures dans cette famille cairote : Galal l'aîné n'a pas bougé de son lit depuis sept ans, Rafik a renoncé à épouser la femme qu'il aime de peur qu'elle trouble sa somnolence. Serag, le plus jeune des frères veut commettre la folie d'aller travailler en ville au grand dam du vieil Hafez qui exprime sa fureur en ces termes : " Qu'est-ce que j'entends ? Tu veux travailler ! Qu'est-ce qui te déplaît dans cette maison ? Fils ingrat ! Je t'ai nourri et habillé pendant des années et voilà tes remerciements ! " Albert Cossery en appelle ici au sommeil comme d'autres à l'insurrection armée."
4. La paresse comme vérité effective de l'homme
Kasimir Malevitch
3.61★ (67)

"Le travail doit être maudit, comme l'enseignent les légendes sur le paradis, tandis que la paresse doit être le but essentiel de l'homme. Mais c'est l'inverse qui s'est produit. C'est cette inversion que je voudrais tirer au clair." Kazimir Malevitch
6. L'art difficile de ne presque rien faire
Denis Grozdanovitch
3.18★ (153)

"Vivre à son propre rythme, lire des auteurs oubliés, jouer au tennis sans esprit de compétition, faire la sieste au fond du jardin, contempler un vol de grues, repenser aux rêves de la nuit : autant d'expériences mystérieuses que le bruit assourdissant de la planète rend aujourd'hui presque impossibles. Dans l'esprit du Petit traité de désinvolture, L'art difficile de ne presque rien faire aborde avec un humour délicieux l'une des questions insolubles de l'existence : comment préserver la jouissance de l'instant? Quelque part entre la sagesse chinoise du tao et le désir d'enfance, avec un scepticisme assumé face aux délires de la consommation ou du sport-spectacle, Denis Grozdanovitch nous invite avec une poésie quotidienne et lumineuse sur des sentiers qui ne mènent nulle part." Parution : février 2009
7. La paresse
Joseph Kessel
4.09★ (37)

"Joseph Kessel, dans ce court texte, entreprend un tour du monde de la notion de paresse, invoquant les souvenirs de ses nombreux voyages. D’est en ouest, de la Russie à la Chine, en passant par la France et les États-Unis, il dresse le portrait de ce qui n’est pas à ses yeux un défaut mais bien un instrument de la volupté."
8. Oblomov
Ivan Gontcharov
4.22★ (2325)

"Tolstoï adorait le roman de Gontcharov, "Oblomov". Il trouvait que l'auteur avait su créer par le biais de son personnage un type de caractère nouveau. Ainsi Oblomov entra dans l'histoire de la littérature et de la vie courante au même titre qu'un Tartuffe ou qu'une Madame Bovary. Oblomov est un propriétaire terrien vivant à Saint-Pétersbourg à qui rien n'arrive tant notre héros est mou, flemmard à un point jamais atteint, pathologiquement paresseux. Rien n'arrive jamais, ou presque. Une chance inespérée se présente un jour dans la vie d'Oblomov. La belle Olga, introduite par l'ami d'enfance d'Oblomov, Stolz, se laisse a priori séduire par le riche propriétaire terrien. Mais notre héros arrivera-t-il à partir vers la conquête amoureuse ou restera-t-il terré dans son vice, l'apathie? Le génie de Gontcharov est d'amener le lecteur à comprendre et à aimer ce vrai roi feignant. Oblomov, c'est vous, c'est nous tous réunis dans un roman psychologique drôle et décalé. Un monument de la littérature russe à ne pas laisser dormir sur une étagère.--Denis Gombert"
9. Le libraire et son pygmée
Cyrille Cahen
3.21★ (14)

"Uriel, jeune vendeur en librairie, est un «faible qui ne cède pas». Il s’est constitué une philosophie du renoncement qu’il suit scrupuleusement, souvent au grand dam de son entourage. Son journal, d’une grande cocasserie, s’offre comme un manifeste du désengagement et se veut acte de résistance face au carriérisme ambiant."
10. Bonjour paresse : De l'art et la nécessité d'en faire le moins possible en entreprise
Corinne Maier
2.96★ (279)

"Le travail, c'est pas la fête. Contre le raffarinesque « La France doit se remettre au travail », Corinne Maier pousse son cri du 1er mai : Vive la paresse, un ephlet (essai-pamphlet) spécial sinistrose, à usage thérapeutique. Bonjour paresse est là pour dire enfin la vérité : la grande entreprise, personne n'y croit plus. La foi nous a quittés, nous autres naguère chevaliers combattants de l'Ordre de la Firme. À présent les cadres moyens, petits boulons dans une machine jargonnant un sabir grotesque, n'attendent qu'une chose : le solde à la fin du mois. Mais alors, que faire ? Rien surtout ! Affirme ce livre. Soyons individualistes et inefficaces en attendant que ça s'effondre et qu'une nouvelle société advienne où chacun cultivera essentiellement son jardin et conservera un à-côté accessoire dans une grande structure, histoire de survivre quand même"
11. L'Oblomova
Tecia Werbowski
3.65★ (23)

"L'Oblomova, c'est Maya Ney qui paresse dans son salon et bâille en chœur avec ses chats en regardant l'hiver par sa fenêtre, à l'instar d'Oblomov, personnage qui incarne le farniente slave. Veuve d'un homme riche dont le testament devait la contraindre à travailler, elle a réussi à déjouer la volonté du défunt et, grâce à la ruse, a su préserver sa délicieuse oisiveté et se prélasse sur la frontière cotonneuse entre la mélancolie et la paresse. Mais un jour, on sonne à sa porte."
12. Un homme qui dort
Georges Perec
4.02★ (1184)

""Tu as vingt-cinq ans et vingt-neuf dents, trois chemises et huit chaussettes, quelques livres que tu ne lis plus, quelques disques que tu n'écoutes plus. Tu n'as pas envie de te souvenir d'autre chose, ni de ta famille, ni de tes études, ni de tes amours, ni de tes amis, ni de tes vacances, ni de tes projets. Tu as voyagé et tu n'as rien rapporté de tes voyages. Tu es assis et tu ne veux qu'attendre, attendre seulement jusqu'à ce qu'il n'y ait plus rien à attendre : que vienne la nuit, que sonnent les heures, que les jours s'en aillent, que les souvenirs s'estompent." C'est en ces termes que le narrateur s'adresse à lui-même, «un homme qui dort», qui va se laisser envahir par la torpeur et faire l'expérience de l'indifférence absolue."
13. Chambre avec gisant
Éric Pessan
4.12★ (31)

"Un homme, père de famille, décide un jour de se coucher et de ne plus se relever. Qu'est-ce qui a pu motiver une telle décision ? Est-il malade ? déprimé ? fou ? Au pied de son lit les proches défilent : femme, enfants, parents, amis, médecins. Chacun y va de son analyse, de son interprétation, de son remède pour tenter de briser le mur de silence et d'incompréhension qui s'est dressé dans une vie banale, apparemment heureuse. Il est bien portant - les médecins sont formels. Alors, qu'est-ce qui cloche ? Pourquoi tout cela ? Et la vie insensiblement se dérègle... Chacun s'interroge, remue le passé pour trouver une cause logique à son renoncement. Dans ce très beau livre où se poursuivent et s'amplifient les interrogations de L'Effacement du monde, Éric Pessan confirme son talent."
14. L'Art presque perdu de ne rien faire
Dany Laferrière
3.67★ (522)

"La nonchalance est une affaire de connaisseur. « J'étais devenu un spécialiste mondial de la sieste », révèle Dany Laferrière dès le début de son livre. Cela n'interdit pas de lire et de réfléchir – la sieste y est, au contraire, propice. Elle permet aux pensées de jaillir, s'attachant aux petites et aux grandes choses, aux rêves et aux lectures. Dany Laferrière nous parle d'Obama et de l'Histoire, de ses premières amours nimbées d'un parfum d'ilang-ilang, de Salinger et de Borges, de la guitare hawaïenne, du nomadisme et de la vie, car cet Art presque perdu de ne rien faire est, ni plus ni moins, un art de vivre."
15. L'iguane de Mona
Michael Uras
3.75★ (95)

"A quarante ans, Paul est un tantinet désoeuvré. Il n'aime plus son travail, une activité avilissante qu'il n'a pas vraiment choisi. Il déteste ses collègues, de sombres idiots jaloux les uns des autres, et son patron, un homme prétentieux et vulgaire. Il est exaspéré par son voisin, un forcené du vélo donneur de leçons. Quant à son dentiste, il vient d'avoir l'idée augrenue de partir en vacances sur l'île de Mona au moment où Paul souffre d'une rage de dents...Plus rien à perdre ! Rêvant de se la couler douce au soleil comme les iguanes sur l'île de Mona, il décide alors de "sécher" le travail et de partir à l'aventure... dans le quartier !.."
16. Quelque chose en lui de Bartleby
Philippe Delerm
3.36★ (258)

"Le jour où Arnold Spitzweg crée son blog, une petite révolution est en marche : l’employé de bureau discret jusqu’à l’effacement cède donc à la modernité mais sans renier ses principes. Sur la toile, à contre-courant du discours ambiant prônant l’activité outrancière, il fait l’éloge de la lenteur et décrit l’inclination naturelle à la paresse. Contre toute attente, les écrits intimes d’Arnold Spitzweg résonnent avec force chez des milliers d’internautes : on le félicite, on le sollicite, on parle de lui à la radio... L’homme anonyme fait l’événement. Comment vivra-t-il cette subite notoriété ? "
17. Un million de minutes
Wolf Küper
3.81★ (75)

"C'est une histoire vraie. La petite Nina, quatre ans, est fâchée avec le temps. Dans le quotidien, elle est très lente et souvent elle n'y arrive pas du tout. Les médecins parlent de spécificités comportementales et cognitives. Débordant de vie, de rêves et d'imagination, elle est l'un des personnages attachants de ce livre. Lorsque Nina dit à son père : J'aimerais avoir un million de minutes avec toi. Rien que pour les jolies choses ? c'est le déclic. Sa mère, son père et le petit Monsieur Simon de six mois voyageront pendant deux ans (c'est ça un million de minutes !) dans des pays qui permettent une grande liberté et la vie en plein air : la Thaïlande, l'Australie et la Nouvelle-Zélande. Ce récit drôle, émouvant et ensoleillé d'un périple loin des contraintes quotidiennes est aussi celui du cheminement intérieur de la famille face à la différence de Nina. Paysages féeriques, autochtones singuliers, amis étranges, fêtes, dangers, kangourous, crabes et chiens volants? le tout mis en musique par la petite voix insolite de Nina ! Que du bonheur à la recherche du temps gagné."
18. Le jeune homme qui voulait ralentir la vie
Max Genève
3.40★ (10)

"Le jeune homme n'a pas fait de longues études, mais il aime lire et rumine volontiers. On le trouve parfois un peu endormi. Benoît, vingt ans, appartient au grand peuple des lents : il va même jusqu'à considérer qu'un usage judicieux et voluptueux de la lenteur, loin d'être un handicap, peut se révéler un véritable art de vivre. Son imagination jamais tarie lui permet d'échapper plus souvent qu'à son tour aux servitudes de son modeste emploi de magasinier dans une quincaillerie de la rue des Pyrénées. Enrôlé par monsieur Belon, inspecteur de police à la retraite, dans un étonnant Mouvement pour la Promotion de la Lenteur, il poursuit en songe ses lointaines pérégrinations sur les mers australes, tout en méditant cette pensée de l'un de ses amis : la fugacité du temps qui passe n'a plus de prise sur celui qu'a saisi au moins une fois dans sa vie la soudaine intuition de l'infinie lenteur de l'être."
19. Du bon usage de la lenteur
Pierre Sansot
3.26★ (269)

"Une certaine forme de sagesse se reconnaît à la volonté de ne pas brusquer la durée, de ne pas se laisser bousculer par elle, pour augmenter notre capacité à accueillir l'événement. Nous avons nommé lenteur cette disponibilité de l'individu. Elle exige que nous donnions au temps toutes ses chances et laissions respirer notre âme à travers la flânerie, l'écriture, l'écoute et le repos. Pierre Sansot, l'auteur de Gens de peu, de La France sensible et de Jardins publics, donne, dans cet essai, quelques conseils concernant une politique de la ville, un certain emploi de la culture, un certain usage des sens."
20. Paresse pour tous
Hadrien Klent
4.26★ (1037)

Ajout le 5 septembre 2021---"Et si on ne travaillait plus que trois heures par jour ? Telle est la proposition iconoclaste d'Émilien Long, prix Nobel d'économie français, dans son essai Le Droit à la paresse au XXIe siècle. Très vite le débat public s'enflamme autour de cette idée, portée par la renommée de l'auteur et la rigueur de ses analyses. Et si un autre monde était possible ? Débordé par le succès de son livre, poussé par ses amis, Émilien Long se jette à l'eau : il sera le candidat de la paresse à l'élection présidentielle. Entouré d'une équipe improbable, il va mener une campagne ne ressemblant à aucune autre. Avec un but simple : faire changer la société, sortir d'un productivisme morbide pour redécouvrir le bonheur de vivre. Roman porté par une érudition joyeuse et un regard taquin sur nos choix de vie, Paresse pour tous imagine un pays qui renverse ses priorités et prend le temps d'exister. Après La Grande Panne (Le Tripode, 2016), récit visionnaire d'une France qui se retrouve à l'arrêt, Hadrien Klent offre cette fois-­ci le portrait d'une France qui se remet en marche, mais pas vraiment comme certains le voudraient."
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