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Critiques de Hans Christian Andersen (443)
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La Reine des neiges

Découverte de la vraie histoire de la Reine des neiges, bien loin du célèbre dessin animé de Disney. Les enfants étaient suspendus à mes lèvres pendant que je lisais et voulaient absolument connaître la suite : Gerda va t-elle retrouver, enfin, Kay ?

Un conte d'hiver, au contexte parfaitement restitué : on tremble de froid avec la petite Gerda, et on s'inquiète pour Kay qui disparaît, emporté par la glaçante Reine des neiges... Les péripéties sont nombreuses, inattendues, les personnages bons ou mauvais se succèdent...

La morale de l'histoire fait la part belle à l'amitié et à la générosité, gagnantes malgré les nombreuses embûches.
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Le petit soldat de plomb

C'est un album adorable. Le récit d'Andersen est un peu triste mais touchant et les illustrations de Gatti sont ravissantes. C'est un album frais et très agréable.
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La Reine des Neiges et autres contes

Dans ce recueil tous les contes sont axés autour de la nature et des fleurs. On ne retrouve pas vraiment l'ambiance sombre et mélancolique de la petite fille aux allumettes ou de Ib et la petite Christine que j'avais tant appréciés... Si le ton est différent, les histoires n'en demeurent pas moins intéressantes. Il y a beaucoup de charme et de poésie dans ces contes, par exemple avec la petite fille qui naît dans une fleur dans La petite Poucette ou l'éloge du son délicat et envoûtant de la nature dans La cloche. J'ai particulièrement aimé Les cygnes sauvages. Comme dans Blanche-Neige, on y découvre une marâtre vicieuse et folle de jalousie. Mais la bonté et la pureté finissent toujours par triompher sur la sorcellerie. La reine des neiges a été une belle surprise pour moi car je ne m'attendais pas à une histoire si éloignée de l'adaptation. J'ai trouvé ce conte sympathique mais je reste assez mitigée par cette lecture. Je m'attendais une nouvelle fois à quelque chose de plus sombre, et la reine des neiges n'est pas assez méchante à mon goût. Si j'ai apprécié les autres contes, je n'en garderais toutefois pas un souvenir impérissable. En bref, un recueil sympathique mais sans plus dans l'ensemble.







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La Petite fille aux allumettes - Bonhomme d..

Tout d'abord, je remercie infiniment Babelio pour m'avoir sélectionné à cette Masse Critique Jeunesse et j'en profite au passage pour les remerciers sur le choix des livres, car il y a toujours énormément de choix... mais aussi les Éditions Clochettes pour leur album. Alors je ne pense pas que je vais faire une chronique à rallonge comme j'ai l'habitude de faire pour deux raisons : la première c'est que les deux histoires ont été vraiment très courtes et la deuxième suis la logique de la première, je n'ai pas grand-chose à en dire.



Dès que j'ai reçu le livre j'ai vraiment adoré le visuel, car il faut se l'avouer, c'est un album vraiment très joli et il suffit de le regarder pour avoir l'esprit de noël. Eh oui, car les deux histoires ont pour thème la même saison, le même événement. J'ai quand même trouvé un tout petit point négatif mais il est vraiment très léger cela concerne les dessins qui illustrent les histoires : je ne les ait pas trouvé à mon goût et je suis certaines qu'il pourrait mieux faire !



La première histoire c'est La Petite filles aux allumettes. Un conte que j'avais déjà étudié il y a bien longtemps, quand j'étais en primaire et j'avais adoré.. et après une " relecture " si on peut dire ainsi, c'est toujours le cas. J'ai trouvé que c'était abrégé... en réalité je me souviens plus trop si c'était vraiment court comme ça ou s'ils ont fait court pour l'album... mais je me souvenais très bien de la fin qui m'avait énormément choqué quand j'étais en primaire.



La seconde histoire c'est Le bonhomme de neige. Un conte que je ne connaissais pas du tout et que j'ai pris plaisir à découvrir. Comme pour la première, l'histoire et la fin sont tristes mais je l'ai quand même apprécié.



Un CD audio accompagnait l'album. Il contient les deux histoires luent par Maureen Dor mais pas que, il contient aussi une chanson de La Petite fille aux allumettes, chanté aussi par Maureen Dor, dont les paroles se trouvent à la fin du livre et la bande sonore de la musique, composé par Jérôme Dédina. Alors je n'ai pas lu les histoires tout en écoutant le CD, il faudrait que j'essaye à l'occasion mais je pense le faire durant les périodes de Noël. Pour ce qui est de la chanson, j'ai bien aimé cette petite touche.



Pour conclure, ce sont des histoires pour enfants et je les aie trouvées bien écrites. J'ai bien aimé les dessins mais sans plus.. je pense qu'en albums, il y a mieux. Je le conseille bien entendu car il en vaut le détour, une lecture rapide et sans prise de tête pour au final, un bon moment de lecture. Petit conseil de fin : à lire accompagné d'un bon chocolat chaud !
Lien : http://librairiedubonheur.sk..
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La Petite Fille et les allumettes et autres..

On croit tous connaître les contes d'Andersen de près ou de loin mais quand on voit la liste des 156 contes écrits en 40 ans, je dois bien avouer, pour ma part, que la plupart me sont étrangers.



Ce recueil regroupe certains des grands succès du conteur danois : la petite sirène (version originale bien loin du conte de fée servi par Disney), le vilain petit canard, la petite poussette et d'autres plus confidentiels comme "Les amours d'un faux col" (un conte vraiment drôle sur les amours fantasmées d'un faux col qui, puni pour sa vanité, finira en pâte à papier).



Certains récits, très courts, tiennent plus de la fable morale que du conte de fée. En se renseignant un peu sur la vie de l’auteur (et pour cela la présentation de ce recueil est plutôt bien faite), on se rend compte que la plupart de ces écrits puisent dans le vécu de l’auteur et reflètent la mélancolie et la solitude d’Andersen.



Des contes originaux finalement assez difficiles à lire à de jeunes enfants (j'ai vite renoncé avec la mienne) mais un régal quand on les découvre comme moi à l’âge adulte.













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Le Compagnon de voyage

Un tout petit livre mais qui m'a fait chaud au coeur. "Un coeur simple" d'ailleurs, celui du jeune danois Johannes : son père mort et pieusement enterré, il file découvrir le vaste monde. Il croise un cadavre, des elfes, des araignées, un bon compagnon de route, une vieille esseulé, un montreur de marionnettes et surtout, surtout, une princesse aussi mauvaise que ravissante et le roi son père qui ouvre la porte du chateau en chaussons et en robe de chambre le sceptre à la main. Trois paters, trois verges et trois plumes de cygne plus tard et"Pour Johannes il fut le roi de tout le royaume".
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Contes

Étant resté très enfant dans l'âme et dans le cœur, j'ai beaucoup apprécié de retrouver les histoires de mon enfance. Magnifique ouvrage réunissant une partie des plus beaux contes d'Andersen.

Une affinité particulière pour celui de "La petite sirène" bien que celui-ci soit très triste (la version de Walt Disney est beaucoup plus joyeuse avec un happy end à la fin). Toujours est-il que ce conte est magnifique et qu'il reste l'un de mes préférés. A lire...et ce, à tout âge !

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La Vierge des glaces

Même si l'on s'intéresse à la vie de Rudy, (on a tout de même affaire à la plume d'Andersen, et on reste sous le charme), il m'a manqué la féerie dans cette histoire, il m'a manqué du merveilleux, et un petit peu plus d'action, car c'est bien plat, même si le réalisme mélancolique de l'auteur est présent, peut-être trop, pour une fois... Même en gardant cette trame, on pouvait partir sur plus d'allant sur cette vie de chasseur Suisse, traqué par la Vierge des Glaces depuis qu'il est tout petit. On fait tout de même un bien joli voyage, comme ceux de Rudy, à qui l'on s'attache, au contraire de Babette, tellement insignifiante. Mais on s'ennuie un petit peu... Hélas, malgré de jolies descriptions des montagnes suisses.


Lien : https://lecturesdartlubie.bl..
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Contes

Les « Contes » d’Andersen (1835-1873), comme ceux de Grimm ou ceux de Perrault font partie du patrimoine universel de l’imaginaire, et de celui plus restreint, de la littérature enfantine. C’est bien entendu justice dans la mesure où leur notoriété ne souffre pas de contestation, ni dans le fond ni dans la forme. Mais il faut peut-être nuancer un peu le propos. Andersen (1805-1875) se différencie assez nettement de ses confrères conteurs : son inspiration est moins folklorique que personnelle : si quelques contes viennent du patrimoine traditionnel scandinave, quantité d’autres viennent de son expérience personnelle (observation de la nature, choses vues et souvenirs de voyages, éléments autobiographiques, personnes rencontrées, et également grande puissance d’imagination).

Andersen n’est donc pas seulement un « collecteur » de récits traditionnels. Il se rapproche en cela de Perrault, et écrit une véritable œuvre littéraire qui prend la forme du conte, mais un conte réinventé : plus que « conte », le terme adéquat devrait être « histoire » : le fantastique, quand il y en a, car il n’y en a pas toujours, n’est jamais fantasmagorique ou horrifiant, il est quotidien et s’insère on ne peut plus naturellement dans l’histoire. Il n’y a pas de morale, ou plutôt la morale découle elle-même du récit. Enfin Andersen utilise une large de palettes de tons pour nous faire partager son univers : fantaisiste, dramatique, humoristique, merveilleux ou mélancolique, le poète (car il est véritablement un poète) insuffle dans ses récits un tel élan vital, une telle cure de jouvence que son œuvre en est illuminée.

Une tradition tenace (qui s’en tient à certains contes les plus tristes) fait d’Andersen un auteur pessimiste ou du moins enclin à la morosité. Rien n’est plus faux. La richesse de son inspiration s’étend dans des domaines plus à même de susciter le sourire. La critique sous-jacente des institutions, et les innombrables clins d’œil qu’il adresse au lecteur montrent bien que Andersen sait être spirituel autant que perspicace. Relisez « Les habits neufs de l’empereur », vous en aurez la preuve absolue.

Cette édition (préfacée, traduite et annotée par Marc Auchet) est particulièrement intéressante, parce qu’elle donne une idée plus élargie de l’œuvre et plus éclairante de son auteur. Si les contes principaux sont présents (dans une nouvelle et remarquable traduction) (« La Princesse sur le pois », « La Petite sirène », « Les nouveaux habits de l’empereur », « Le vaillant soldat de plomb », « Le Rossignol et l’empereur de Chine », « Le Vilain petit canard », « La Reine des neiges », « La Bergère et le ramoneur », « La Petite fille aux allumettes », etc.) beaucoup d’autres sont moins connus et relèvent plus du souvenir familial, de la relation de voyage et de l’expérience personnelle, ce qui nous donne une autre vision de l’œuvre, plus personnelle et d’autant plus attachante.

Les « Contes Choisis » d’Andersen et « Le Mystère de la Mary Céleste » de Georges Blond, tous deux dans une édition jeunesse (Bias Edition), furent quasiment mes premiers livres, reçus en prix en classe de 11ème (CP) il y a… ne cherchez pas, il y a prescription ! Le début d’une très longue aventure passionnelle avec la littérature et avec les livres… et qui n’est pas près de s’arrêter !

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Contes

Une série de contes plaisants à lire, pour les enfants mais aussi pour les adultes, je dirais même surtout pour les adultes pour certaines histoires en tout cas qui sont loin de la happy end. A noter que les contes comme ''La reine des neiges'' ou ''La petite sirène'' qui sont devenus de célèbres adaptations cinématographiques n'ont que peu sinon rien à voir avec les films, ce qui n'entame pas pour autant le plaisir de la lecture. C'est court, rythmé, à lire à petites doses mais à lire quand même.
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Poucette

Du beau livre, c'est indéniable.

Qu'en sera t-il de cette version du célèbre conte adaptée par Marco Mazzoni?



La première impression sera inévitablement bonne, avec une sublime première de couverture, de rose et de bleu aux tons pastels élégants.

Le réalisme du personnage nous rappellera les styles raffinées et étranges véhiculés par les versions de contes à la saveur gothique des auteurs illustrateurs Sébastien Pérez et Benjamin Lacombe.

Alors pour quel lectorat? Jeunes enfants ou pré-ados?



Nous connaissons pour la plupart, la légende de la Petite Poucette, une"Tom Pouce" au féminin, adoptée par un vieux couple, elle-aussi et qui sera par la suite enlevée par un crapaud qui souhaitera en faire sa compagne.

Se mêlera à l'aventure animale un monde de fées insoupçonné pour la rescousse.



En relisant et redécouvrant le conte de la "Petite Poucette", les adultes lecteurs se rendront compte d'une lecture qui échappera évidemment aux plus jeunes: ce genre de conte "Tom Pouce", "la petite Poucette" ou "la Fille de neige" conteront en définitive l'histoire de tous les parents qui ne peuvent hélas avoir d'enfant, d'une part, mais aussi d'autres part de l'adoption miraculeuse accordée par le destin des histoires.

Les parents sont parfois déja trop vieux - ils n'auront pas eu la chance d'obtenir une descendance pour s'occuper d'eux à l'heure de leurs vieux jours-, trop âgés donc pour procréer certe mais aussi pour élever, courir après un enfant qui bouge, à surveiller.

La magie offrira un enfant d'une taille possible à gérer, de la taille d'un pouce souvent, ce qui appuiera le caractère impossible de la chose et la rendra très magique.

Une bonne étoile répondra au grand regret de ces gens pleins de bonté à partager.



Autre chose amusante à noter- et c'est à croire que Andersen aimait raisonner sur ses contemporains-, il y aura sur le chemin de la Poucette beaucoup de célibataires en lisse pour l'épouser, de gré ou de force, ces animaux n'ayant pas trouver l'amour, pour la raison de leur laideur ou d'un handicap.

Cela questionnera aussi l'amour.

La Poucette trouvera t-elle quelqu'un à sa taille finalement ou devra t-elle céder au choix par défaut du repoussant crapaud ou de la gentille taupe, célibataire de longue date?

La fin y répondra.





A chaque page tournée, on savoure les illustrations, esthétiques et très artistiques. Ce sont des oeuvres qui pourraient exister pour elles-mêmes, encadrées sur un mur.

Une vraie touche sensible.

Si petite petite et vulnérable à sa taille, pourtant piégée au milieu des animaux, notre jolie Poucette nous renverra néanmoins à des images vivifiantes de nature.

A part les crapauds, l'environnement semblera aussi délicat que sa petite personne et c'est agréable à imaginer.



Le texte est délicat, lui aussi, il s'harmonisera parfaitement aux attentes d'un jeune public en quête d'aventure, de rebondissements et de romances magiques.

Mais il fera aussi la passerelle pour un public pré-ados sensible et peu lecteur vers des romans jeunesse, avec son univers surréaliste à l'image.



Le style prêté par l'auteur-illustrateur Marco Mazzoni s'associera bien au mélancolique collecteur de contes d'origine, Hans Christian Andersen, romantique et émouvant de sacrifice dans ces fins considérées comme heureuses dans le "au bout du compte" - nous avons en tête "la Petite Sirène", finissant en brume après avoir perdu sa voix et son prince ou "la petite fille aux allumettes" qui retrouvera enfin l'amour et la chaleur de sa mamie, dans les cieux...). Il nous avait habitué à une nouvelle pratique, sortir les mouchoirs après avoir lu des contes.





C'est une très belle histoire, avec plus d'enseignements qu'on pourrait le croire.

Les jeunes lecteurs seront ravis du bel objet.

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La Princesse au Petit Pois

Merci à Babelio et Masse Critique pour m’avoir envoyé le conte de la princesse au petit pois de Hans Christian Andersen aux éditions Zetoolu.



La princesse au petit pois est un conte danois qui raconte l’histoire d’un prince qui souhaite se marier avec une véritable princesse, mais toutes les jeunes filles qu’il rencontre lui semble être de fausses princesses. Jusqu’au jour où une jeune fille frappe à sa porte pour demander l’hospitalité et que ses parents et lui vont accepter et profiter pour faire passer un test à cette jeune fille pour savoir si elle est une véritable princesse digne d’épouser le prince.



Quel bonheur de retrouver ce conte que j’aimais tant durant mon enfance ! Un célèbre conte simple et court et qui pourtant fait son effet.

J’ai retrouvé l’histoire telle que je la connaissais et ce fut très agréable de retourner en enfance pendant quelques minutes. De plus les illustrations sont vraiment belles avec un effet papier de crayon vraiment sympa.

Bon ce n’est clairement pas le conte idéal pour apprendre aux enfants la confiance et l’estime de soi, ainsi que la parité et l’ouverture d’esprit mais venant d’un conte de 1835 on pouvait s’y attendre.

Conclusion, une belle redécouverte même si ma perception a été différente avec mon regard d’adulte du XXI siècle.
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1, 2, 3... bonheur ! Le bonheur en littérature

Petit ouvrage trouvé durant les vacances de l'été dernier et que je n'ouvre qu'aujourd'hui !!!

C'est le genre de petit livre toujours utile et agréable...

Chacun y prendra la mesure de ce dont il a besoin, de ce qui lui fait écho dans sa propre vie.

Une kyrielle de ''perles'' égrenées tout au long de ces pages par des auteurs cités tels : Andersen, Giono, Hugo, Voltaire, Gide, Alain, Saint Matthieu, Le Clézio, Tolstoï, Pirandello...

Alors : à vos marques, prêts, partez... pour le bonheur !!!
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La Petite Sirène et autres contes

La petite sirène est l'histoire qui à marqué toute mon enfance, cette histoire est tellement poétique et romantique. Je pense que c'est cette histoire qui m'a rendu obsédée par les sirènes. Et je ne savais pas que c'était Andersen qui avait écrit le vilain petit canard qui est pourtant un classique. Les habits neufs de l'empereur est une histoire assez drôle. La petite fille aux allumettes une des histoire les plus triste du monde. L'inébranlable petit soldat d'étain que je connais grâce à Fantasia 2000, une des histoires que j'aime le plus d'Andersen, sûrement à cause de la danseuse. Poucette une histoire assez mignonne dans l'ensemble. La princesses sur le petit pois un classique qui est très très court à lire (2 pages). La bergère et le ramoneur un mélange de toy story et Roméo et Juliette. La reine des neiges un conte vraiment magnifique qui n'a vraiment rien à voir avec la version Disney et pour finir les cygnes sauvages une histoire sublime fraternelle que je ne connaissais pas et qui est maintenant une des histoire que j'adore.
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Contes

Publié en 1858, je suis tombée sur La fille du roi de la vase par hasard en poursuivant ma lecture des contes d’Andersen en version intégrale (merci ô mécène). Presque aussi long que La Reine des Neiges, mais bien moins célèbre, La fille du roi de la vase relate les aventures d’Helga, issue de l’union improbable du roi de la vase, tronc d’aulne aux branches marécageuses, et de la princesse d’Égypte, jeune femme d’une incomparable beauté. Tragique, poétique, mystérieux, haletant, les adjectifs ne manquent pas pour qualifier ce conte qui ne ressemble à aucun autre.



Belle jeune fille assoiffée de sang le jour, triste crapaud hideux la nuit, tel est en effet l’héritage de la petite Helga, sauvée par des cigognes et adoptée par des Vikings. En proie aux aléas de sa double nature, cette héroïne fascinante traversera bien des péripéties pour rompre sa terrible malédiction. Autour d’elle gravitent des personnages plus légers, telles que les cigognes narratrices voguant entre le Danemark et le pays des pharaons, ou plus tristes, comme la mère adoptive désemparée, craignant la fille et aimant le crapaud.



On retrouve dans La fille du roi de la vase de nombreux éléments typiques des contes d’Andersen. À commencer par la puissance de l’amour chrétien, rédempteur universel et absolu, à condition qu’il soit sincère. La quête de soi et la double nature, que l’on retrouve notamment dans La Petite Sirène, sont ici traitées d’une manière très différente, plus manichéenne et pourtant plus énigmatique. Quelle morale retenir de ce conte insolite ? En dépit de sa bienveillance, l’amour divin ne triomphe que dans la mort, et la métamorphose d’Helga laisse de nombreuses questions sans réponse. Comme le laisse entendre la conclusion improbable de cet étrange récit, l’essentiel se trouve peut-être dans l’ironie du temps qui passe !



Pauline Deysson - La Bibliothèque
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La Reine des neiges

Comme dans la version de Disney, c'est l'amitié/l'amour sincère qui triomphe et les obstacles qu'il a fallu dépasser vont faire grandir ses enfants et les faire devenir des adultes. Ce qui apparaît au sens propre dans l'histoire d'Andersen puisque Kay et Gerda sont des adultes lorsqu'ils reviennent au village, soit bien des années plus tard.



La temporalité est très variable puisque ce qui parait être quelques journées pour Gerda correspond en fait à plusieurs mois voire plusieurs années. Et c'est surtout le passage des saisons qui nous permet d'estimer le temps qui passe. En effet, c'est après une année de marche et quelques rencontres effrayantes que Gerda arrive en Laponie, et en particulier au Finnmark (extrême nord de la Norvège), où la Reine des neiges possède un château.



Une histoire sur l'innocence de l'enfance et la confiance aveugle qu'un enfant peut avoir vis-à-vis d'inconnus, parfois mal intentionnés. Mais certaines personnes vont tout de même aider Gerda à retrouver Kay.
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La petite fille aux allumettes

La petite fille aux allumettes a toujours eu une attirance particulière pour moi : je me souviens d’avoir vu au parc Efteling, le tableau qui représente le conte (avec lumières et effets spéciaux : à voir pour les amoureux des contes d’Andersen).

L’histoire est tellement triste et tellement ordinaire finalement… Bien qu’un conte exprime un histoire exagérée avec une morale et des leçons à en tirer ; encore aujourd’hui des enfants meurent de froid et de faim, dans l’indifférence la plus totale…
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Le Vilain Petit Canard

Plaidoyer de la différence et au droit d'être soi malgré le regard que les autres peuvent avoir du haut de leurs certitudes et de leurs "sentiments les meilleurs".



Autre temps, autres mœurs, dit on; non ?



Drôle de mœurs que ces gens là qui ne sont pas de chez nous avec si peu de ressemblances avec nous tous qui raisonnons correctement de la même façon, non ?



A méditer un peu plus souvent et à mûrir plus rapidement éviterait bien des préjugés et exclusions de toutes sortes.



Au lieu de changer un programme, changeons plutôt le texte et l'on verra se dessiner d'autres paysages, d'autres mares aux canards, gris, blancs, des couleurs que seule la nature sait rendre et offrir.

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L'elfe de la rose et autres contes du jardin

Dix contes où il est question de fleurs qui dansent et parlent, de jardins magnifiques, de têtes couronnées, de paradis, d'elfes et de fées...mais aussi de patience, de persévérance, de cruauté, de mort, de fins douces amères.



Cependant, pas de tristesse à proprement parler, mais plutôt une amorce de réflexion (si l'on arrive à ce détacher de l’émerveillement que procure certains passage). Il y a, comme souvent dans un conte, deux niveaux de lecture, pour les enfants et pour les adultes qui trouvent le sens moral ou philosophique qui se cache derrière l'anecdote même si le message est parfois voilé. Il faut parfois chercher un peu. Contrairement à Perrault ou aux Grimm, je ne trouve pas en général de profonde opposition bien/mal, le "méchant" est rarement puni par la mort. et s'il l'est c'est souvent par une intervention tierce qui n'a rien d'humaine...



J'aime énormément le style d’Andersen qui me touche toujours en mêlant descriptions travaillées, fines, riches, variées, et féeriques, images évocatrices et oniriques, langage courant et soutenu. La tradition du conte oral transparait même à l'écrit et cela me donne encore plus une impression d’authenticité, de chaleur, de contes lus auprès du feu. Il sait garder la couleur de la tradition populaire tout en la mélangeant à sa créativité pour offrir des créations originales. Andersen aime la beauté de la nature et sait nous la rendre (je veux me rouler dans cette herbe verte, humer ces roses merveilleuses, parler aux tulipes prétentieuses qui m'ont fait pensé à Alice aux pays des merveilles et boire une infusion de sureau!). Son écriture baigne à la fois dans la magie et la féérie et dans la réalité ou l'allusion à celle çi. On passe de la poésie à l'ironie, de l'émerveillement au tragique, de l'innocence au désenchantement, de l'amour à l'oubli et la mort, le tout ponctué de quelques vérités sur la nature humaine.

Il y a quelques allusions religieuses qui ne m'ont pas gênées (et pourtant la religion n'est pas un sujet qui m’intéresse vraiment), il faut replacer dans un contexte ou littérature et religion sont les deux sujets dominants dans la société danoise.



Andersen excelle à raconter l'histoire d'une vie, que ce soit celle d'un être humain ou d'un végétal qui ont tous un langage, des sentiments et des émotions .On y retrouve même ici des allusions à sa propre vie.



Un joli recueil, reposant, plein de couleurs, d'émotions, de senteurs, un vrai bol d'air frais!

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Au pied du sapin : Contes de Noël de Pirandel..

Folio propose un petit recueil avec des textes d'auteurs connus sur le thème de Noël. Vous voulez réveiller avec Alphonse Daudet, Hans Christian Andersen et Jean Giono, vous trouverez peut-être votre bonheur entre ces pages. Prêt pour aller à la rencontre de l'esprit de Noël?



Noël faisant, j'avais envie de plonger dans un livre dans l'esprit du moment. La couverture avec un jolie noeud-noeud, une pomme de pain et un sapin vert m'a tout de suite tapé dans l'oeil. Pourtant, je devrais savoir que les recueils souvent sont jolis en apparence mais que derrière il n'y a pas grand chose. Alors l'espoir n'était pas très grand. Mais l'ennui était plus grand que prévu.



La lecture de chaque histoire est presque un calvaire . Lire 141 pages n'aurait pas du me prendre trois jours mais juste une journée. Chaque récit n'est finissait pas et la magie de Noël n'y était pas. On peut trouver des grands auteurs au rendez-vous toutefois cela ne veut pas dire fabuleux obligatoire. Une certitude, je ne me ferais pas avoir une nouvelle fois avec un recueil.



Quand Noël arrive avec le père Noël, les sapins verts, la musique, certains se voient profiler un intérêt économique. Moi, j'y vois un moment où l'on peut se permettre de rêver, de croire et peut-être même d'espérer. Après lecture, j'ai envie surtout de manger du chocolat pour combler de la déception et de la tristesse.
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