M’être retrouvée à faire un câlin à Finnan, l’avoir pris dans mes bras et m’être blottie contre lui, sur sa moto, a fait ressurgir tous les sentiments. Je suis amoureuse de lui autant que je le déteste d’être omniprésent dans mes pensées, mais on ne peut pas forcer les gens à vous aimer, alors sans y réfléchir davantage, je chope mon téléphone et fais défiler la liste des contacts.
Personne n’est en mesure de comprendre et encore d’envisager ce que je pourrais confesser. C’est trop gros, improbable, et on me rejetterait sur-le-champ. Si je perds le club, alors je n’aurai plus rien à quoi m’accrocher et la privation de Sophia viendra en conclusion de la fin de ma raison. J’ai décidé que les secrets ne valent pas une vie alors je me tais.
Nos contacts réguliers sans la moindre équivoque faisaient partie de nos habitudes. Je n’ai pas la définition exacte de l’amitié et personne ne semble l’avoir, ça dépend des personnes, j’imagine, mais se tenir l’un contre l’autre, les nombreux câlins étaient notre quotidien avant que tout n’explose.
« Bienvenue à Dingo Ville. Pas de doute, je suis rentrée à la maison et les ennuis ne font que commencer. »
« Harley explose à la moindre étincelle là où je suis la glace et le calme en surface, alors qu’en dessous ce sont les abysses brûlants. On va faire des étincelles à nous deux, c’est sûr. »
je suis prise entre le feu qui me consume à son contact et la glace de son rôle. J’ignore de quel côté mon cœur va balancer, mais une chose est certaine, il ne restera pas intact.
« Au nom du père, du sexe et du saint whisky, amen ! »