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Critiques de Harmony Verna (40)
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Les orphelins du bout du monde

Une belle histoire d'amitié et d'amour qui nous transporte à l'autre bout du monde.

L'écriture est fluide et on se laisse facilement emporter par Léo et James.

Bref, ce livre semble être une belle promesse...

Cependant, il m'a manqué un petit quelque chose. Ce roman aurait mérité de faire 600-700 pages. J'aurai aimé qu'il y ait plus de détails sur la vie des personnages. Je ne suis pas rentrée totalement dans leur vie, dans leurs ressentis. J'ai eu ue impression de distance.

Quant aux hasards de leur vie, cela m'a paru peu crédible par moment, surtout dans cet immense pays qu'est l'Australie !

Quant au personnage de Ghan, l'auteur revient régulièrement sur lui, mais pour quel résultat final ?!....

La chute de l'histoire m'a paru malheureusement un peu bâclée également.

Pour conclure, la lectrice que je suis a été frustrée en refermant ce roman qui aurait pu être un véritable coup de coeur, mais qui ne l'a pas été... Dommage, c'était bien parti.

Cela reste quand même un moment agréable de lecture.
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Les orphelins du bout du monde

Ce livre nous entraîne au début du 20° siècle, dans l'Australie profonde et les vastes plaines de l'Ouest, terre ancestrale du peuple aborigène .....

Une terre pleine de bruits, de bruits purs, où l'on rencontrait dingos, lapins de Garenne, troupeaux de bétail imposants, poussière orange, perroquets jaune et vert perchés sur les branches , kangourous roux, grands comme des hommes, rassemblés par centaines, se léchant les pattes pour se rafraîchir tout près des ruisseaux où se plonger sous une chaleur de plomb.....

Une nature à la fois imposante, sauvage et somptueuse, je ne dirai pas grand- chose à propos de cette fresque historique romantique sur fond de première guerre mondiale et de Bush australien,.(567 pages) ....j'en dirais trop......

Des thèmes multiples y sont abordés , le destin malheureux de deux orphelins, Leonora et James, bientôt adoptés , au parcours chaotique , semé d'embûches.....de multiples personnages fouillés parfaitement décrits, les conditions de travail précaire des mineurs, le comportement des colons, le regard de "l'homme blanc" tout puissant sur les "aborigènes" humiliés et maltraités , l'emploi d'une main- d'oeuvre issue de l'immigration.....la tragédie de la première guerre mondiale et ses suites douloureuses pour les familles , notamment la grippe espagnole .....qui priva nombre de familles de là- bas, du retour de leurs fils, "indemnes", décédés au cours de leur retour .....



Amour, passions, luttes, chagrins, liens détruits, jalousie, drames de l' Histoire, mensonges , violences, aventures se mêlent , dans ce grand roman sentimental, dépaysant , parfois déroutant lorsque l'auteur décrit " en long et en large " "naïvement" les émois amoureux .On lui pardonnera , c'est son premier ouvrage qui recèle , malgré cette petite déception , un souffle certain!

J'aime beaucoup les romans qui se déroulent en Australie, certaines pages sont très belles et intéressantes , émouvantes.....surtout celles qui concernent" le sort "réservé aux malheureux aborigènes, "la petite histoire dans la grande Histoire."....

Je remercie chaleureusement la personne qui m'a prêté ce gros roman.

Ce n'est que mon humble avis , bien sûr !A découvrir ou pas!





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Les orphelins du bout du monde

Quel bon roman :)

J'aime beaucoup les ouvrages se déroulant en Australie, et Les orphelins du bout du monde est une réussite.

J'ai passé un très bon moment en compagnie de Léonora et James.

Orphelins tous les deux, Léonora est une survivante qui a été abandonnée par son père dans le désert. Elle s'en est sortie par miracle et est resté à l'orphelinat avant d'être adoptée par un riche couple d'américains.

James va lui aussi être adopté et leurs chemins vont donc se séparer, mais ils ne s'oublient pas pour autant.

Le destin va leur permettre de se croiser de nouveau, alors que Léonora est une jeune mariée...

J'ai aimé l'histoire, l'ambiance, les personnages.

Tout m'a plu et je suis ravie d'avoir découvert ce roman grâce au site Net Galley et aux éditions Belfond :)

Je mets bien évidemment 5 étoiles et je vous invite à votre tour à découvrir ce roman :)
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Les orphelins du bout du monde

Abandonnée par un homme en plein milieu du désert, sous un soleil de plomb et une chaleur écrasante, Leonora ne doit sa vie qu'à Ghan.

Depuis ce jour, elle reste muette, incapable d'exprimer le moindre désir. Elle sera recueillie dans un orphelinat, où elle fera la connaissance de James qui deviendra son meilleur ami.

Ce lien entre ses deux enfants est brutalement rompu. Car Leonora est adoptée par les Fairfield, un riche couple qui l'emmènent aux États-Unis, loin de sa terre natale.



Quelques années plus tard, Leonora est devenue une belle jeune femme, bien éduquée. Elle a épousé Alex Harringhton. Tous deux reviennent en Australie, il va diriger la mine des Fairfield. Leonora, elle, est aux anges, elle retrouve ses racines au contact de cette terre rouge. Mais, elle déchante rapidement face à l'attitude de son mari. Il est possessif, jaloux, autoritaire avec elle.



Ce roman est d'une telle richesse qu'il est difficile d'en faire le résumer en quelques lignes. Cette histoire se déroule au début du XXe siècle, l'auteure, Harmony Verna, aborde des thématiques délicates et qui le restent encore aujourd'hui malheureusement, comme les conditions de travail précaires des mineurs, l'emploi d'une main d’œuvre issue de l'immigration, le sort réservé au peuple Aborigène considéré à l'époque comme des sauvages.



Vous l'aurez compris un roman où s'entremêle une romance et une réalité historique. Je suis admirative du travail qu'Harmony Verna a du fournir pour réaliser son premier roman d'autant qu'elle n'a jamais été en Australie. Et pourtant à la lecture de son roman, vous avez l'impression d'y être. Une fois lancée dans le roman, j'ai eu beaucoup de difficulté à le lâcher. C'est un véritable coup de cœur pour moi. Je remercie le Club de lecture des éditions Belfond pour nous permettre d'échanger nos points de vue entre lectrices. C'est très enrichissant.



Je vous invite vivement à le découvrir. Un deuxième roman vient de sortir aux États-Unis, j'ai hâte de le lire dans sa version française.
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Les orphelins du bout du monde

Avec ce roman, j'ai voyagé jusqu'en Australie, mais sans être totalement transportée par le voyage.



Un peu long, une narration parfois étrange avec par moment changement de lieu et de personnage en un paragraphe.



A travers ce que vivent les personnages principaux (James, Leonora, Alex, Ghan) ce roman nous permet tout de même de nous faire une idée de la vie là-bas au début du XXe siècle et ce n'est malheureusement pas très reluisant. Exploitations humaine, non respect des autochtones et toujours les mêmes qui s'enrichissent. Rien de nouveau sous le soleil...



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Les orphelins du bout du monde

Début du XXème siècle, en Australie. Nous découvrons Leonora, qui a été abandonnée dans le désert par sa famille. Passée de mains en mains, puis finalement recueillie par un orphelinat, la petite fille se réfugie dans le silence et dans son amitié avec James, un autre orphelin. Mais ces deux liens sont brutalement coupés lorsque James retrouve des membres de sa famille et qu'elle-même est adoptée par Fairfield, de riches industriels qui l'emmènent aux États-Unis...

Devenue adulte, c'est fiancée qu'elle revient en Australie. Promise à Alex Harrington, qui est chargé de diriger la mine des Fairfield, elle se morfond devant le caractère de plus en plus difficile de son mari. Dans quoi pourra-t-elle trouver la force de s'opposer à ses terreurs et à son mari ?

Depuis le début du Cercle Belfond, je n'ai que d'excellentes lectures, et Les orphelins du bout du monde n'échappe pas à la règle : j'ai été embarquée du début à la fin !

Avec Les orphelins du bout du monde, vous trouverez des paysages sauvages avec la beauté de l'Australie, des histoires touchantes, des désillusions et des vies brisées, mais aussi de l'amour – que ce soit pour sa famille ou un amant. Ce mélange fait de ce livre une histoire se déroulant sur des années, une saga de personnages. Je pense que si vous aimez l'ambiance des livres de Sarah Lark ou de Colleen McCullough, vous devriez apprécier Harmony Verna !

(Mon avis complet sur mon blog.)
Lien : http://chezlechatducheshire...
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Les orphelins du bout du monde

Les Orphelins du bout du monde est indéniablement mon roman préféré dans la nouvelle collection Le Cercle par Belfond !



Pour l'été quoi de mieux qu'un roman qui mêle aventure, amour, courage et paysages magnifiques ? Comment résister à l'appel de cette atmosphère unique, de cette histoire addictive ? Ce roman est vraiment passionnant du fait d'un style fluide et extrêmement bien traduit, de personnages inoubliables, de rebondissements bouleversants !



Tout d'abord j'ai adoré tous les protagonistes, qu'ils soient des personnages principaux ou secondaires. Nos deux héros Leonora et James sont vraiment très attachants, l'une du fait de son terrible passé et de son courage, l'autre du fait de sa franchise et de son altruisme. Je dois avouer que j'ai eu des frissons face à leur romance, ayant peur à chaque fois que le drame arrive tellement j'étais happée, plongée dans cette magnifique lecture, lecture dévorée en une après-midi.



Les personnages secondaires sont aussi très importants et j'ai vraiment aimé le fait que l'auteure décide de mélanger les points de vue dans la structure narrative afin de permettre de continuer à suivre l'évolution de chacun. De surcroit, le récit en lui-même est fascinant, les rebondissements sont nombreux et l'émotion est omniprésente.



En définitive, une vraie pépite du genre, un incontournable pour l'été : une belle et extraordinaire aventure !
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Les orphelins du bout du monde

Quelle jolie surprise! J’ai littéralement dévoré ce roman. C’est une jolie romance qui se passe au début du XXe siècle qui m’a transporté aussi bien en Australie qu’aux Etats-Unis.



J’ai tout d’abord aimé les protagonistes, James et Leonara. Si ce sont finalement des personnages assez secrets, on s’attache à eux et on ne peut que souhaiter que tout finisse bien pour eux car l’auteure n’est pas tendre avec eux ou même avec les autres personnages. Ils sont tous plus ou moins blessés par la vie et on apprend leurs secrets au fil des pages.



J’ai aimé suivre Leonara et James sur plusieurs années, on fait leur connaissance enfants et on les suit jusqu’à l’âge adulte.



Même si on la voit venir de loin, il y a une belle romance dans ce livre. Certes, l’histoire est prévisible et on se doute bien comment tout va finir, mais je pense que c’est le genre d’histoire que l’on lit pour avoir ce type de trame. Ça n’empêche pas le livre d’être plein d’émotions et de rebondissements. Ce livre m’a fait penser au roman Le pays du nuage blanc de Sarah Lark et à un couple en particulier dans ce roman. On y retrouve le thème de patron occidental et d’exploitation des terres locales.



J’ai beaucoup aimé l’ambiance du roman et le cadre qui se situe principalement en Australie. On en apprend beaucoup sur la vie de ce pays au début du siècle et notamment sur la vie dans les mines. J’ai été assez horrifiée par les conditions de travail et l’un des personnages m’a particulièrement touché.



C’est une lecture que j’ai fait rapidement car les chapitres sont courts et les pages se sont enchaînées facilement. J’ai aimé l’écriture de l’auteure et j’ai refermé ce roman vraiment satisfaite.
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Les orphelins du bout du monde

Lorsque j’ai débuté cette lecture, je n’avais absolument aucune attente sinon celle de lire un bon roman divertissant. C’est pratiquement toujours le cas avec les romans de cette collection. D’autant plus, que c’est le premier roman de l’auteure, je ne savais pas du tout à quoi m’attendre.



Quelle jolie découverte! La plume de l’auteure est si fluide que je ne me suis pas rendue compte à quel point les chapitres défilent rapidement. La structure du roman cadre à merveille avec l’intrigue. L’auteure a su bien scinder les parties et les chapitres courts apportent du rythme.



Je me suis énormément attachée aux personnages de ce roman, alors que j’ai pris plaisir à détester le mari de Leonora ainsi que ceux qui l’ont adoptée. Leo est si douce et dévouée que j’aurais bien aimé lui faire un câlin pour la consoler, et ce, à plusieurs reprises. Et puis, il y a James, enfant et adulte, il est aussi charmant et n’a pas peur de s’investir pour aider les gens qu’il aime. J’ai également apprécié Ghan. Cet homme qui aura fait une différence dans la vie de nos deux héros!



L’intrigue est bien ficelée et captivante. Certains événements m’ont pris par surprise et j’ai bien aimé découvrir l’Australie d’autrefois. L’environnement des mines et l’exploitation des travailleurs, mais également des Aborigènes, m’ont fait sortir de mes gonds plus d’une fois.



Je ressors de cette lecture avec le sourire aux lèvres puisque j’ai vraiment pris plaisir à lire ce roman. La finale est quelque peu prévisible, n’empêche que certains événements sont venus me toucher. Pour un premier roman, l’auteure a su relever le défi avec brio. Tout y est pour nous charmer et j’espère qu’elle viendra nous présenter un nouveau roman très bientôt.


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Les orphelins du bout du monde

Le lecteur fait la connaissance de Leonora, petite fille abandonnée dans le bush australien en pleine chaleur. Sauvée par un mineur au grand coeur puis confiée à un orphelinat cette petite fille mutique ne va accorder sa confiance qu'à un jeune garçon appelé James. Mais adoptée par un couple d'américains, James et Léonora sont très vite séparés. Mais dès années plus tard, ces deux âmes liées, se retrouvent quand Leonora, épouse du puissant Alex Harrington suit son mari en Australie pour commencer une nouvelle vie.



Les personnages de ce roman sont tout simplement incroyable, et attachants. Leonora, petite fille perdue qui cherche ses racines et sa place. James, l'orphelin renfermé, aux valeurs humaines incroyables , Tom son ami jovial,mais bien souvent trop gentil. Ghan , le mineur protecteur, ou encore Alex que l'on déteste cordialement pour sa violence, son irrespect, sa vénalité. Chacun y trouve son compte, pour ma part, j'ai adoré Tom pour son caractère désinvolte qui apporte beaucoup d'humour et de légéreté dans une situation dramatique.



Ce roman nous conte une vraie belle histoire d'amour, entre deux âmes destinées l'une à l'autre , que le destin passe son temps à séparer , mais qu'un ange gardien bien singulier va réunir à plusieurs reprises.



Cette histoire d'amour est un véritable tourbillon de sentiments décrits avec une finesse et une justesse telle , que l'on ne peut s'empêcher d'être touché en plein coeur. On rit, on pleure, on réfléchit et on compatit, mais surtout on est toujours sur le fil entre joie et peine, ne sachant pas de quel côté basculer. Et le pire c'est que l'on en redemande, les pages tournent à un rythme effréné tant on est porté au coeur du bush australien par la fluidité de la plume.



Car au-delà de l'histoire d'amour, l'auteure livre ici une véritable fresque historique de l'australie au début du XXéme siècle. On y découvre ainsi le développement de l'industrie minière, les premières révoltes des mineurs, ou encore la façon dont sont traités les aborigènes . Le tout servie par des lieux et des paysages époustouflants, si bien décrits qu'on a l'impression de parcourir la mine avec Ghan, de chevaucher aux côtés de James, où de prendre le thé à la table de Leonora .



En bref un véritable bijou de roman à découvrir de toute urgence !




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Les orphelins du bout du monde

Ce livre a su me séduire dès les premières pages. L'auteur joue sur notre corde sensible en y introduisant une petite fille abandonnée en plein bush par ses parents sous une chaleur écrasante. J'ai été touchée bien évidemment sur le sort de cette enfant mais aussi sur le lien qui se crée entre cette petite et Ghan, un ancien mineur qui la sauve. Au fil des pages on suit cette petite fille, rebaptisée Leonora, qui reprend peu à peu goût en la vie dans l'orphelinat en compagnie de James un autre orphelin. Dans un monde cruel, ils parviennent à trouver du réconfort l'un avec l'autre. Chacun va poursuivre son chemin jusqu'au jour où leurs destins se croisent à nouveau.



C'est un roman ambitieux car on suit Leonora pendant des années et il n'y a aucun temps mort. C'est très bien écrit et les descriptions de l'Australie sont sublimes. Je me suis laissée porter et j'ai été conquise. Une belle histoire d'amour qui porte son lot de drames aussi. Harmony Verna a su donner vie à ses personnages grâce au travail effectué sur leurs caractères. Au final, la vie aura été loin d'être toujours tendre avec eux mais ils ont su rester bons et généreux. Ce sont des personnages auxquels on s'attache très vite et il est bien agréable de les suivre.



En bref, un magnifique roman sur la résilience lorsqu'on a été frappé à plusieurs reprises par la vie mais aussi sur le pouvoir des secondes chances et l'espoir d'une vie meilleure.
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Les orphelins du bout du monde

« 1898 , dans l’ouest australien. Ils s’enfonçaient dans le soleil. Marcher, encore marcher. Ils étaient en route depuis si longtemps. Ils arrivèrent à hauteur d’un eucalyptus solitaire qui se dressait sur la terre aride, ses feuilles étroites étaient grises de poussière. ..Elle se réveilla en sursaut et frotta son visage et ses vêtements pour se débarrasser des mouches. Elle regarda autour d’elle mais ne le vit pas ».

La petite Léonora est abandonnée en plein bush par son père. Les mots de l’auteure sont là pour décrire la souffrance de cette petite fille, on voit bien ses larmes qui coulent sur ses joues. Le soleil tape trop durement sur ce petit corps qui prend la rigidité du bois, elle se déshydrate à vue d’œil. Ghan, l’homme rude au bon cœur, abîmé lui aussi par la vie la voit et l’emmène dans son chariot jusqu’au village le plus proche. Le Dr Carlton la soigne mais ne voulant pas la garder auprès de lui, la petite Léo passe de famille d’accueil en famille d’accueil toujours convoyée par des hommes en uniforme pour enfin atterrir dans un orphelinat. Ce sera pour elle le commencement d’une nouvelle vie auprès du père Mc Intyre et d’un nouvel ami James, petit orphelin comme elle. L’auteure nourrit là une réflexion intense sur l’abandon et ses conséquences. Cet abandon laissera une grande insécurité chez Léonora. On le verra plus tard lorsque Léonora sera adoptée par Eléonor Fairfield, les mots durs qu’elle lui infligera la terrorisera et lui fera revivre ses plus grandes angoisses du passé.

Léonora deviendra peu à peu une belle jeune femme attentive, sensible, toujours blessée au plus profond d’elle-même bien sûr, mais avec un regard aigu sur la réalité avec une grande habileté à arracher les masques autour d’elle . Une personnalité toujours plus forte car elle arrive à apaiser ses peurs intérieures, sagace aussi pour être capable de ressentir et d’analyser avec force l’humanité qui l’entoure, notamment avec le drame des enfants aborigènes.

Toute la vie durant, Léonora et James essayeront de briser leurs chaînes pour vivre pleinement leur destin avec un grand courage et beaucoup d’amour et de passion. Si le destin de James a bien des revers de fortune et le place dans un équilibre précaire, ce n’est pas une force implacable car il est capable de prendre en main sa vie et d’en changer le cours.

Nous découvrons aussi de grands paysages autour du ranch de Wanjarri Downs dans lequel Léonora va devoir vivre avec son mari Alex qui lui, ne respecte que l’argent. On a là un champ de vision élargi avec des paysages grandioses, sauvages, rudes où le soleil étale ses lueurs orangées sur une terre sèche, trop sèche, il y a le feu, les animaux, mais aussi la misère, la faim, la peur, la maladie et la mort avec les mineurs de la mine de Coolgarie, à ce moment-là du récit on découvre deux mondes parallèles, celui des damnés de la terre et celui des nantis. Harmony Verna peint avec beaucoup de réalisme l’Australie. Elle décrit avec précision les paysages brûlés par le soleil et la vie à Wanjarri Downs. Le soleil est omniprésent tout au long du roman. Il provoque une ambiance lourde et accablante. Il cause la souffrance des gens marqués physiquement ainsi que celle de la terre, victime elle aussi de la sécheresse. Ghan était l’un de ces malheureux mais il ne va plus dans la mine à présent à cause de sa jambe de bois. Les animaux et plus particulièrement les chevaux ne sont pas épargnés eux non plus par leur vie de dur labeur.

Quand on lit le roman d’Harmony Verna on se plonge dans un paysage de terre aride, on le parcourt, on revient en arrière pour se rafraîchir la mémoire d’une scène frappante, d’une expression heureuse ou malheureuse. Les sensations, les mots et les émotions résonnent en nous et se font échos tout au long de notre lecture.

C’est un très bon roman avec des personnages qu’on aime et d’autres qu’on déteste. Tous les ingrédients sont là pour passer un excellent moment de lecture : amour – passion – évasion.


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Les orphelins du bout du monde

Les orphelins du bout du monde est une sublime histoire qui nous propulse au début du XXe siècle, dans une Australie profonde, entourée d'aborigènes, de kangourous, d'une nature sauvage mais somptueuse, avec un orphelinat au très loin où Leonora et James nous attendent.



Dans la première partie, on découvre Leonora, petite fille, muette, depuis que son père l'a abandonnée dans le désert et sauvée in extremis par le vieux vagabond Ghan, qui l'a confie à un orphelinat. Les premiers jours vont être assez durs pour elle, car les petits résidents ne seront pas très sympatiques et n'hésiteront pas à l’embêter, la provoquer et lui faire des petites vacheries. Heureusement que James, un petit irlandais rebelle, bien plus âgé, va la protéger. Une amitié très forte va se tisser entre les deux enfants, jusqu'à ce que Leonora se fasse adopter par les fairfield, un couple d'américain. Quittant les terres chaudes australiennes pour l'Amérique ; là-bas, la fillette recevra une éducation stricte pour être une jeune femme de la haute à marier. Quant à James, lui, se fera adopter par une tante.

Dans la deuxième partie, Leonora revient sur ses terres australes, mariée à Alex Harrington, un homme très, très ambitieux voire dangereux par son côté pervers narcissique et bras-droit des Fairfield, pour commencer une nouvelle vie. Lui, je l'ai complètement détesté. Je n'ai pas aimé son comportement envers sa femme qui met beaucoup trop de temps pour sortir de son emprise et envers les autres, employés...



Dès les premières pages, on sait que l'histoire sera intense et riche en émotion, et qu'il sera presque impossible de lâcher le morceau. Et c'est d'ailleurs ce qui s'est passé avec moi, car la plume de l'auteure est véritablement belle, addictive, fluide et douce à la fois. Les personnages sont attachants et pourtant vont vivre des moments tragiques pour se retrouver. Quelques scènes sont dures quand l'auteure pointe du doigt le mode de vie des aborigènes et le regard que verse l'homme blanc envers eux. La réalité refait surface, par moments. Alors oui, Les orphelins du bout du monde est un roman où l'amour doit triompher, mais on y retrouve aussi une petite intrigue, un peu de suspens, de l'aventure, de la trahison, des tragédies et j'en passe. En gros, nous avons droit à de bons ingrédients pour en faire une jolie histoire captivante qui tient en haleine. Quant à la romance, elle arrive très tardivement puisque tout est d'abord centré sur la vie des protagonistes bien avant la rencontre, une fois adultes.



C'est pour moi un roman d'été qui se savoure, tranquillement, sans prise de tête et que je vous recommande !
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Les orphelins du bout du monde

Cela fait plus de 2 ans que j’ai ce livre dans ma PAL, son épaisseur me décourageait un peu. Et pourtant, une fois refermé, je suis tellement convaincue !



Au cœur de l’Australie, Harmony Verna nous plonge dans la sublime destinée de deux jeunes orphelins : Leonora et James. Pour Leonora, son histoire commence au cœur du bush, elle vient d’être abandonnée, se trouve dans une situation de santé catastrophique, sans eau, ni vivres, en plein soleil. Un miracle croise son chemin en la personne de Ghan qui mènera l’enfant auprès d’un médecin qui la remettra sur pied avant de la faire placer en orphelinat.



Cette petite fille, d’abord mutique, fera la connaissance de James, un jeune garçon si bienveillant et doux qu’il deviendra vite son ami. Mais les 2 enfants seront par la suite séparés et amenés à vivre une vie bien différente. Pour James, ce sera une vie de labeur auprès de son oncle et sa tante. Une vie d’abord apaisée même si l’argent manque, avant que de nouveau, le destin vienne compliquer les choses. Ce jeune homme est fort touchant, sensible, droit, déterminé. Son histoire dénote si bien les difficiles conditions de vie dans le bush, on se prend d’affectation pour le jeune garçon et sa bonté, j’étais chaque fois émue lorsqu’il a pu croiser sur sa route d’autres personnes bienveillantes.



Leonora connaîtra elle aussi une vie difficile et surtout dénuée d’amour. Elle est pourtant adoptée par de riches américains et partira vivre à Pittsburgh auprès des Fairfield qui la feront passer pour leur nièce. Mme Fairfield est un personnage horrible qui n’aura jamais d’amour pour Leonora et prendre un malin plaisir à refuser à la jeune femme de réaliser tous ses désirs. Quand le mariage se présente à elle, lui offrant en prime une possibilité de repartir pour son Australie natale, c’est une occasion comme une autre de fuir sa cruelle tante.



C’est à partir de ce point que le roman devient vraiment captivant, mettant en avant les différences de vie qu’offre l’Australie suivant le niveau social. Et c’est là aussi, que la route de James et de Leonora va se croiser de nouveau. Je ne vous dis rien de plus, c’est une histoire qui va crescendo, une histoire compliquée par bien des points et si belle que je ne suis pas prête de l’oublier.



Ma notation :
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Les orphelins du bout du monde

Abandonnée par sa famille dans le désert australien, Leonora est une miraculée. Confiée à un orphelinat, la fillette tisse une amitié aussi forte qu'éphémère avec un petit irlandais rebelle, James O'Reilly. Mais leurs chemins se séparent lorsque Leonora est adoptée par les Fairfield, un couple d'industriels américains.

Des années plus tard, elle revient sur les terres australes, au bras de son époux, Alex Harrington, chargé de gérer la mine des Fairfield. Mais alors que le couple s'installe dans sa nouvelle demeure de Wanjarri Downs, Leonora croise le chemin de James, embauché pour diriger le ranch. Les retrouvailles sont délicates : leur amitié, toujours aussi forte, doit rester secrète car Alex ignore tout du passé de Leonora. Mais comment résister à cette force qui les pousse l'un vers l'autre et vaincre la puissance de son mari?



Très vite j'ai été emportée dans le bush australien,avec son sable, sa chaleur et je me suis prise d'affection plus plus plus pour Leonora et James.. J'ai adoré suivre leur évolution dans les malheurs de chacun, puis leurs sentiments. Le style de Harmony Verna m'a fait penser à d'autres auteures que j'adore: V Hislop, C Samartin et S Lark. L'histoire est poignante, dure (les héros et les personnages secondaires ne sont pas épargnés par les dures réalités de la vie), et j'ai eu du mal à fermer le livre, trop vite fini.....
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Les orphelins du bout du monde

Une charmante histoire d'amour entre deux orphelins que les épreuves ont rapprochés , que les adultes ont séparés et qui se retrouvent des années plus tard, sauront-ils renverser les obstacles qui rendent leur amour impossible? Certes,l'intrigue est convenue et le déroulement des péripéties presque sans surprise mais le roman à le mérite de l'exotisme puisqu'il nous transporte en Australie, il a le mérite aussi d'évoquer brièvement les atrocités commises à l'égard des aborigènes. Une lecture romantique et sans prises de tête donc.
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Les orphelins du bout du monde

Mon avis:



Les orphelins du bout du monde est le troisième roman que je découvre dans le cadre du Cercle Belfond dont je fais partie pour mon plus grand plaisir. Si j'ai été un peu déçue par le premier livre que nous avons lu en avril Leopard Hall, j'ai beaucoup aimé le second La ferme des Miller, et je peux déjà vous dire que j'ai adoré celui-ci. Merci donc à la maison d'édition pour m'avoir choisi en tant que membre privilégié du cercle car je ne doute pas que cette collection regorge encore de très belles histoires.



Les orphelins du bout du monde fait partie de ces livres qui dès le premier chapitre vous prend aux tripes tant il est intense et chargé en émotions. En plein milieu du bush australien, sous une chaleur suffocante une petite fille abandonnée est sauvée in extremis d'une mort certaine. Qui est-elle ? D'où vient-elle ? Cela nous ne le saurons jamais, l'auteure préférant orienter son roman sur l'après, sur son avenir qui malheureusement va se révéler semé d’embûches. Traumatisée et devenue muette, elle est envoyée dans un orphelinat religieux tenu par un prêtre aussi doux que bon, où malheureusement elle a des difficultés à nouer des liens avec les autres enfants, mise à part avec James orphelin comme elle qui devient son seul et unique ami. Or ce petit cadre tranquille vole en éclat lorsque les deux enfants sont séparés, tous deux adoptés par deux familles différentes. A partir de ce moment Harmony Verna n'a pas fini de jouer avec nos nerfs puisqu'elle nous livre un récit d'une incroyable richesse pour un premier roman, émouvant et prenant qu'il m'a été difficile de lâcher. Alternativement nous suivons d'un côté la nouvelle vie de James et de l'autre celle que l'on appelle désormais Leonora. Les péripéties et les rebondissements dramatiques se succèdent et une seule et unique question nous tient en haleine : vont-ils se retrouver un jour ?



Une multitude de personnages extrêmement bien décrits avec des caractères très complets vous attendent dans ce roman. Certains que vous adorerez, d'autres au contraire que vous aurez envie de tuer. Léonora est sans doute celui qui m'a le plus touché. Au début du roman c'est une petite fille brisée par le traumatisme qu'elle a subi. Tout portait à croire qu'elle ne pourrait jamais sortir de son mutisme et s'ouvrir aux autres et pourtant c'est une très belle jeune femme que nous avons plaisir à découvrir plusieurs années plus-tard. Comment ne pas l'apprécier quand tout ce qu'elle est n'est que bonté et gentillesse. J'ai été touchée par sa générosité, son grand cœur, sa douceur et son coté très maternel. Trahie par beaucoup de monde elle peine à refaire confiance en l'être humain mais ne demande qu'au fond à être rassurée. James quant à lui est le genre d'homme que toutes les filles aimeraient avoir auprès d'elle. Ayant subi également un très grand traumatisme sur lequel nous n'avons que très peu d’informations, il n'en est pas moins quelqu'un de très touchant pour son héroïsme, son courage, sa détermination et sa dévotion envers les autres. Extrêmement respecté autour de lui, on l'apprécie pour sa droiture, son impartialité et gentillesse.



Si j'aurais aimé avoir plus de détails en ce qui concerne leur enfance auprès de leur véritable famille, je n'en ai pas voulu très longtemps à l'auteure au vue du large panel de personnages qu'elle nous propose par la suite. Je pense notamment à la famille Shelby que j'ai profondément aimé pour leur bonté et qui m'a beaucoup fait penser à la famille Wesley dans Harry Potter de J.K Rowling. Quel bonheur de se retrouver dans un foyer aimant, rassurant, une famille nombreuse qui bien que pas très riche est malgré tout heureuse et pleine de vie. Je pense également à Ghan un personnage qui pour ma part aurait mérité d'être un peu plus développé tant il est émouvant. C'est un personnage qui selon moi a joué un très grand rôle dans la vie de Leonora puisque c'est lui qui l'a trouvé et qui l'a sauvé du désert quand elle était petite. Je regrette d'ailleurs qu'il ne croise plus du tout le chemin de la jeune femme par la suite. Plein de bonne volonté, mais boiteux, il a bien du mal à se faire respecter et à trouver du travail. Son parcours va ainsi être tout aussi difficile que pour nos jeunes protagonistes. Enfin un roman dramatique ne le serait pas sans la présence de personnages au caractère plus sombre tels que Eleanor la mère adoptive de Leonora, une odieuse femme, Alex, un homme cruel et vaniteux sous le joug duquel la jeune fille va tomber, ou encore Shamus auprès de qui James grandit et qui malheureusement montre son vrai visage à la mort de sa femme. Tous ces personnages bons ou mauvais forment un récit familiale dramatique riche que j'ai dévoré en quelques jours.



Que vous dire de plus si ce n'est de vous laissez porter à travers les terres arides de l'Australie au début du XXeme siècle dans cette histoire passionnante et extrêmement touchante du fait du vécu de ces deux orphelins mais aussi du fait d'autres problèmes très durs auxquels les personnages sont confrontés tout au long du récit, comme les pertes humaines qui déciment les familles que ce soit à cause des maladies qui sévissaient à l'époque, à cause de la guerre, ou encore du travail à la mine, ou encore les travaux pénibles à la ferme pas toujours très rentables les récoltes étant ravagées par les intempéries, les difficultés financières qui en découlent, la discrimination dû au handicap, le racisme et la traite des aborigènes.



Pour conclure:

Un roman qui fait la part belle au drame sentimentale dans la lignée des romans de Lucinda Riley, sur le destin malheureux de deux orphelins privés d'amour au parcours chaotique, mais dont vous ne pourrait pas rester insensible.



Ma note: 18/20.
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Les orphelins du bout du monde

Un récit qui nous emmène en Australie, dans les plaines de l'Ouest, pendant la seconde guerre mondiale, où on va faire la connaissance de trois protagonistes principaux. Des personnes très différentes qui, par le fruit du destin, vont être amenées à se rencontrer soit pour évoluer ensembles, soit pour apporter une aide précieuse, vitale. Ghan, un mineur boiteux, un homme très droit. C'est lui qui va sauver la vie de Léonora alors qu'elle est toute jeune et mourante dans les plaines arides. Léonora petite fille abandonnée qui va d'abord se retrouver à l'orphelinat, adoptée par une famille riche et puissante puis mariée à Alex. Et enfin, James qui a grandi à l'orphelinat où il a connu Léo. Il sera récupéré par de la famille mais ne vivra pas la vie dont il rêvait petit.



Des personnages forts, des personnes entières que l'on va voir évoluer sur de nombreuses années. Alors qu'ils seront souvent séparés, le destin n'aura de cesse de les faire se recroiser. Ils ont en commun de vouloir toujours aider des autres, d'être prêts à mettre leurs propres besoins entre parenthèses pour le bien, la survie d'autrui. De nombreux exemples de cet altruisme peuplent le récit. Une histoire où on va les voir grandir et affronter bon nombreux d'épreuves. Ils n'auront pas une vie de rêve mais cela ne les empêchera pas de toujours tirer le meilleur d'eux-mêmes, de rester fidèle à leurs principes et à leurs idéaux. Survivre dans des milieux, des environnements très différents avec chacun leur forme d'hostilité.



Autour d'eux gravitent d'autres personnes qui auront également une grande importance dans leurs vies. Elles sont nombreuses et je ne vais pas toutes les citer ici mais je vous parlerais tout de même des Shelby, une fratrie qui a vécu ses peines mais qui ne va pas hésiter à aider James. Comme une seconde famille pour lui. Des personnes d'une grande bonté auxquelles je me suis très vite attaché. Et puis il y a Alex, le mari de Léonora, un être abject qui va lui mener la vie dure. Un jeune homme beau parleur, plein de vices, cruel et souvent au bord de la folie.



J'ai trouvé l'ensemble très réaliste. On y voit la dure réalité de la vie dans des milieux très différents. Le labeur de la mine et ses conséquences, la guerre pendant laquelle on voit ses proches être appelés au combat ou s'y engager volontairement pour le salaire qui aidera leur famille, la vie difficile au sein de fermes, la volonté de vouloir plaire tout en ayant un sentiment constant de mal faire, de rejet, la perte de proches, l'entraide fraternelle,... Un récit qui procure des émotions fortes d'amour et de haine. Il m'a mise les larmes aux yeux à plusieurs reprises.



Un récit dans lequel je n'ai rencontré aucune difficulté à me plonger. Grâce à une plume agréable, fluide mais également à une belle description des décors j'ai eu l'impression d'y être. Une fois le livre fermé, c'est un peu comme si j'avais vu un film. Une histoire qui m'a emporté et captivé. Il fallait à tout prix que je sache comment ça allait finir et j'avoue avoir eu un pincement au coeur lorsque j'ai tourné la dernière page. Un pavé qui m'a paru bien trop court lorsqu'il a fallu que je quitte ces personnages auxquels je m'étais tant attaché.
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Les orphelins du bout du monde

L’histoire de deux orphelins : James et Leonora, qui se rencontrent dans un orphelinat qui seront séparés par la force des choses : Leonora est adoptée par un riche couple américain tandis que James est recueilli par sa tante et son mari. Ils vont, chacun de leur côté, aller de déboires en désillusions jusqu’à ce que le destin les fasse se retrouver.

Le tout orchestré, sans qu’il le sache par Ghan, un homme solitaire et altruiste, qui interviendra tout au long du roman. Seul regret, que toutes ses interventions ne furent pas connues mais c’est ce qui fait le charme.

Superbe découverte ! J’ai vraiment adoré ce roman. Seul bémol, le résumé en dit trop sur l’intrigue même si c’est prévisible.

Jolie plume, lecture très fluide : pas trop de descriptions mais suffisamment pour s’immerger dans le bush australien.

Initialement, les romans ne sont pas mon genre de prédilection, mais ça fait plusieurs fois que je tombe sur des « pépites » tel que celui-ci qui tendent à me faire changer d’avis.

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Les orphelins du bout du monde

Un roman parfait pour le voyage ou la plage ; On est vite happé par l’histoire des 2 principaux protagonistes : Leonora et James ; Leur aventure se déroule pour l’essentiel en Australie au début du XXème siècle ; orphelins d’origine européenne mais nés en Australie ils se rencontrent dans un orphelinat tenu par un prêtre honnête et dévoué dont l'objectif est de faire de ces enfants des adultes équilibrés et éduqués en dépit des traumatismes qu’ils ont déjà vécu. Un ecclésiaste angélique donc mais une Autorité Religieuse à la solde des puissants de ce monde et à ses intérêts plus financiers qu’humains.

Après bien des péripéties et des malheurs qui les séparent et menacent leur intégrité et même leur vie, ils réussissent finalement à se reconstruire pour former une famille harmonieuse au service du bien.

« Tout est bien qui finit bien donc »

On est presque dans le « roman de gare »: les personnages sont très caricaturaux ; les bons et les méchants sont très clairement définis ; la psychologie des personnages est trop souvent simpliste et les situations rocambolesques.

Mais en dépit de ce schéma conte de fée qui m’a passablement gênée au début de ma lecture, ce roman est intéressant et agréable à lire ; en grande partie grâce à sa contextualisation spatio-temporelle. 2 thèmes sont mis en valeurs :

• Les descriptions des rapports sociaux et de sexe de l’époque sont plutôt bien menées

Domination du blanc sur le noir, de l’homme sur la femme, du riche sur le pauvre…

Colonialisme des grandes puissances qui s’affrontent pendant la 1ère guerre mondiale et trouvent en Australie de la «chair à canon »

• Développement et environnement

Exploitation drastique des ressources naturelles : mines et méga fermes agricoles qui ravagent les paysages, tuent les hommes, menacent les territoires ancestraux des aborigènes et les réduisent à l’esclavages ; déforestent, détruisent flore et faune par l’importation d’espèces animales et végétales nouvelles…

Ce n'est donc pas le roman du siècle mais ne boudons pas pour autant notre plaisir.

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