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Critiques de Harriet Tyce (84)
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Blood Orange (Mon premier meurtre)

Je partage largement les avis mitigés ... je l'ai lu jusqu'au bout afin de vérifier si la fin était supérieure au début, mais rien n'y fait ! Le sujet a été mille fois vu et revu, mais ce n'est en fait pas le problème de ce premier roman. il y a ici un manque de maîtrise de la part de l'auteur, une narration qui se perd et probablement une envie inutile et agaçante de provoquer le lecteur ... mais pourquoi et pour quoi ?
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Blood Orange (Mon premier meurtre)

Entre l'amour et la haine la frontière qui les sépare est infime, il suffit d'un petit élément déclencheur pour passer de l'autre côté de la barrière ... il est si facile de s'abandonner à des sentiments puériles comme la colère, la jalousie et le désir de vengeance ... le point positif de ce roman, c'est la

Manipulation psychologique qui s'installe d'un naturel sournois et d'une dangereuse douceur dans la routine sans que l'on s'aperçoive de quoique ce soit. Chaque individu est faillible et c'est ce que l'auteure a mis en avant dans cette intrigue. Qui connaît mieux vos failles que les personnes les plus proches de vous ?... Alison a que trop conscience de ses travers: épouse et mère absente, bourreau de travail, gros penchant pour les afterwork et la bouteille mais surtout Alison vit avec le goût de la culpabilité depuis qu'elle entretient une liaison sulfureuse et toxique avec un confrère.

A certains moments, le personnage d'Alison nous agace, cette femme infidèle qui déserte un peu trop la maison et pourtant elle essaye de faire des efforts.. c'est ce que l'auteure cherche, on infantilise le personnage, on pointe du doigts ses Faiblesses mais quelle est la part d'ombre des autres personnages ?.. Dans le contexte sombre de l'intrigue, l'amour qu'une mère porte à son enfant ne connaît pas de limite, il réveille l'instinct de combat, de rébellion, cet instinct de reprendre le contrôle de sa vie qui dormait depuis tant d'années...





❌ Néanmoins, si Blood orange est un bon thriller psychologique en soit il m'a manqué le petit suspens, le petit dénouement inattendu. La chute du roman au contraire m'a laissée un peu perplexe et sur ma faim :/ Harriet Tyce montre le pouvoir des mots. Ne les minimisez pas, ils peuvent faire davantage souffrir que les coups ...
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Blood Orange (Mon premier meurtre)

Harriet Type est avocate pénaliste, tout comme le personnage d’Alison Wood dans son premier roman Blood Orange.

Elle va vous agripper le cerveau jusqu’à en faire des noeuds concis et indestructibles.



Alison Wood, passe son temps à fumer, travailler, et se saouler.

Comme si délaisser son mari et leur fille ne rendait pas sa vie assez compliquée, elle entretient une liaison aussi passionnée que malsaine avec son collègue Patrick.

Pour sa première affaire de meurtre - Madeleine est accusée d’avoir tué son mari qui la frappait depuis des années - c’est à ses côtés qu’elle devra plaider.

Au fur et à mesure qu’elle construit sa défense, elle réalise que toutes ses déclarations font écho directement à sa propre vie.
Lorsque Madeleine lui évoque son mariage brisé, Alison pense au sien, qui l’est tout autant.

L’avocate fait face à des entrevues éprouvantes, chargées d’émotion…


Mais que faire … ? Peut-elle encore agir, et à quel moment tout a basculé ?

Elle a une fille qu’elle aime plus que tout, Matilda, et pourtant elle est incapable de se comporter comme une mère aimante, tendre et attentionnée. Celui qui l’accompagne à l’école, à la natation ou qui lui prépare à manger n’est autre que son mari, Carl.

Alison en a assez, elle voudrait reprendre le contrôle de sa vie, rejeter Patrick, lui dire que c’est désormais terminé, qu’il ne profitera plus d’elle, qu’elle voudrait retrouver sa famille, et que tout soit comme - avant - .

A chaque fois qu’elle essaie, tout rate. Rien ne fonctionne.

Lorsque c’est son tour d’aller chercher Matilda à l’école elle oublie. Alors elle se promet d’arrêter de boire autant, de revoir Patrick, mais rien n’y fait.

Alison sent que quelque chose ne colle pas dans les aveux de Madeleine et ne démord pas à trouver la vérité, mais avant de s’occuper de sa cliente, c’est d’elle dont Alison doit s’occuper.

Lorsque Alison découvre enfin ce qui était caché sous ses yeux durant toutes ses années, elle réalise qu’elle a toujours défendu les autres, c’est à elle de ses défendre maintenant …



Grâce à la narration à la première personne, on a autant envie de cajoler Alison que de la détester….

On voudrait l’aider et la laisser s’engouffrer …

Un terrible thriller psychologique qui vous tiendra en haleine…



Edité par Robert Laffont, 21 février 2019

20 €
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Blood Orange (Mon premier meurtre)

Une lecture qui ne manque ni d’originalité ni de rythme.

Lorsqu’on lui propose sa première affaire de meurtre, Alison est comblée.



Avocate douée et passionnée par son métier, mère d’une adorable petite Matilda, femme d’un séduisant thérapeute, elle a apparemment tout pour être heureuse...

Mais derrière l’image parfaite, la réalité est tout autre.



Entre sa tendance à boire plus que de raison, son couple qui part à vau-l’eau, et la relation malsaine qu’elle entretien avec un de ses confrères, la vie d’Alison est loin d’être paisible.



Si elle se promet sans cesse de rompre avec Patrick, d’arrêter de boire autant, et d’essayer de passer moins d’heures à son travail dans l’espoir de sauver sa vie de couple, sa bonne volonté fait long feu jour après jour face aux attentes de chacun.



Et lorsqu’elle commence à comprendre ce qui s’est réellement passé dans la vie de sa cliente, accusée du meurtre de son mari, les deux histoires semblent étrangement entrer en résonance.



Avec ce premier roman Harriet Tyce nous livre un thriller domestique original et addictif.



En arrivant à mêler pudeur et extravagance, l’auteure nous offre une galerie de personnages troubles qui, derrière leurs bonnes manières, cachent des instincts qui n’ont rien d’élégant.



J’ai beaucoup aimé cette prise de risque de l’auteure.

Très clairement, ce roman ne peut pas rentrer dans une « case » spécifique, et c’est ce qui fait tout son charme.



Ici, on comprend très vite que personne n’est le gentil de l’histoire.

Mensonges, trahisons, manipulations, relations toxiques et faiblesses humaines nous explosent en plein visage, comme dans la vie de tous les jours.



Loin du thriller d’action avec course-poursuite et hémoglobine, Blood Orange ne nous entraîne pas moins dans une histoire terriblement prenante, au final parfaitement maîtrisé.



Mais au-delà de ça, ce roman nous offre aussi un aperçu de la société et d’une certaine forme d’inégalité entre les hommes et les femmes qui perdure sur certains sujets.



Une histoire entraînante au rythme soutenu.

Une plume très agréable.

Une prise de risque réussie.

Des personnages forts...



Bref, vous l’aurez compris, c’est une lecture que je recommande, pour toutes ces raisons.
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Tu mens comme tu respires

En 2019, j'avais lu « blood orange », le premier roman de l'auteur, que j'avais beaucoup aimé. Alors, quand j'ai pu recevoir ce livre par l'intermédiaire de la Masse Critique de Babelio, j'étais ravi de me replonger dans la plume de Harriet Tyce.

L'ambiance, dans l'école où Sadie a inscrit sa fille, est pesante : tout est géré par Julia, une mère professionnelle en mode reine des abeilles qui entend bien régenter l'école et tout ce qui s'y rapporte comme sa cour personnelle.

Même si Sadie aimerait bien lui dire ses quatre vérités, l'ostracisme que subit sa fille, Robin, la convainc vite de rentrer dans le rang.

Même si l'ambiance est relativement tendue, rien ne laisse supposer le basculement de situation auquel on va assister.

J'ai eu mes soupçons, bien sûr, et j'étais sur la bonne voie, mais la vérité va tellement plus loin que mes suppositions !

À la fin du livre, j'en avais la chair de poule !

Les histoires secondaires sont tout aussi prenantes, et on a du mal à voir ce qui est lié et ce qui ne l'est pas. Vive le brouillage de pistes !

Petite remarque toutefois : si je n'ai pas été gênée par des coquilles tout au long du livre, dans les premières pages, on a droit à un « elle sert fort le petit suricate ».

Je trouve pénible cette faute, de plus en plus fréquente, d'utiliser la forme conjuguée du verbe servir au lieu de celle du verbe serrer.

Et encore plus quand il s'agit d'un texte traduit par un professionnel et édité par une grande maison d'édition (qui a donc largement la possibilité de faire appel à des correcteurs).

En dehors de cet écueil, j'ai vraiment adoré ma lecture. Il va sans dire que je surveillerai avec intérêt la sortie de prochains romans de l'auteur.
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Blood Orange (Mon premier meurtre)

Quelle surprise ! Que d'étincelles !



La seule raison qui m'ait poussé à écouter ce livre c'est le choix de la narratrice que j'adore et que j'écoute désormais les yeux fermés mais les oreilles bien ouvertes : Cachou Kirsch. Je crois qu'elle pourrait me lire l'intégral de Christine Angot que j'y trouverais de l'intérêt - enfin façon de parler et de toute façon Angot est lu par Angot, alors ça règle le problème !

Pour en revenir à nos moutons, je dois à la narratrice les merveilleuses heures d'écoute que je viens de passer en compagnie de Blood Orange. Ce thriller domestique m'a captivée de la première à la dernière ligne.



On suit les (més)aventures d'Alison Wood, brillante avocate pénaliste qui voit son heure de gloire arriver au moment où on lui confie sa première affaire de meurtre. Elle travaillera sur ce dossier de concert avec Patrick, un juriste à la réputation sulfureuse dont elle a fait son amant. Mais alors que leur cliente, accusée du meurtre de son mari, leur relate les faits et la relation toxique qu'elle entretenait avec son défunt époux, des actes isolés, des petites choses insignifiantes en apparence mettent Alison mal à l'aise. Il peut être difficile de regarder la réalité en face quand on passe son temps à la fuir…



Ce roman réunit toutes les qualités des premiers titres de Douglas Kennedy : un sens de l'intrigue et de la relance, une dose d'extraordinaire dans le banal, des choix lourds de conséquences, le sort qui s'acharne, les questionnements intérieurs, cette spirale infernale qui vous fait penser que rien ne peut vous arriver de pire jusqu'à ce que l'auteur vous démontre le contraire. Harriet Tyce, avocate pénaliste et auteure de ce premier roman, tisse avec patience une toile autour de ses personnages, les prenant l'un après l'autre au piège jusqu'au dénouement que l'on ne voit pas venir. C'est très bien fait, c'est addictif et même jouissif en audio.



Ce thriller semble avoir reçu un accueil tiède que je ne m'explique pas vraiment à moins que la magie que j'ai ressentie tient dans le fait que cette histoire passe surtout très bien en audio, avec une narratrice qui pourrait lire du Angot mais a le bon goût de lui préférer Harper Lee, Jane Austen mais aussi Franck Bouysse (Né d'aucune femme) et bien d'autres encore.
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Blood Orange (Mon premier meurtre)

🍊 La défi d'Alison : concilier sa vie pro et sa vie perso en jonglant avec ses différentes casquette d'avocate, d'épouse & de mère.

Imparfaite, Alison tente de trouver son équilibre. Pour boucler ses dossiers, elle passe régulièrement des soirées au cabinet où elle finit par s'endormir. Elle résiste difficilement aux avances de Patrick, un de ses collègues avec qui elle entretient une liaison de type "je t'aime, moi non plus". Prise dans un sentiment de culpabilité, elle se perd dans des moments d'alcoolisation et se soumet aux demandes sexuelles de Patrick.

A la maison, c'est Carl, psychologue à domicile, qui s'occupe de leur fille Matilda au quotidien. Il reproche à Alison ses absences et ses décisions éducatives.



🍊 La bascule se fait lorsqu'un gros dossier est confié à Alison : Madeleine aurait assassiné son mari d'une quinzaine de coups de couteau.

Très investie dans cette affaire, Alison s'éloigne de son foyer. Les tensions avec Carl s'intensifient & celui-ci la couvre de reproches, en la maintenant à distance de leur fille & lui. Consciente de la perte de son statut d'épouse & de mère, elle tente malgré tout de renouer avec son mari en lui proposant un we en amoureux à Brighton.

Au fur & à mesure des rencontres avec Madeleine, qu'elle doit défendre au procès, Alison découvre la violence psychologique qu'elle subissait de la part de son mari. Alors que l'affaire s'éclaircit, la vie de couple d'Alison s'assombrit et continuer de sombrer.



🍊 Comment Alison va-t-elle défendre Madeleine ?

Comment va-t-elle se positionner par rapport à sa vie de famille ?



🍊 Un thriller efficace grâce à une écriture rythmée.

Un dénouement final réussi !

Chouette lecture : lisez-le jusqu'au bout & vous comprendrez ce titre intrigant !



Je remercie Netgalley & La Bête Noire de Robert Laffont
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Blood Orange (Mon premier meurtre)

J'ai eu beaucoup de mal à ressentir de l'empathie pour Alison. elle est certes brillante mais sa vie privée est déplorable, elle se complet dans une relation toxique mais continue tout de même à fréquenter cet homme. Cependant, l'affaire qui lui est confiée pourrait lui ouvrir les yeux.



autant Alison est clairvoyante dans son milieu professionnel autant elle a des oeillères dans sa vie privée. le titre du livre prend tout son sens dans les dernières pages du livre.



Même si ce roman est très bien écrit, je trouve qu'il manquait malgré tout un petit quelque chose pour en faire une belle pépite mais je ne regrette pas ma lecture pour autant.



Je lirais volontiers les autres romans de l'auteur car je n'aime pas rester sur une impression mitigée.

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Blood Orange (Mon premier meurtre)

A croire que les écrivains anglais ont un style si particulier qu’on les reconnait rien qu’à leur écriture et à leur don pour le suspense . C’est peut être le fait d’avoir été élevé dès leur plus jeune âge avec les romans d’Agatha Christie ? Je ne sais pas . Mais en tout cas ce « Blood Orange » rentre naturellement pour moi dans ce roman à suspense so british.



On a ici en présence une avocate londonienne , Alison Bailey à qui on vient de confier sa première affaire de meurtre . Alison a beaucoup de talents mais elle est souvent attirée par les bouteilles d’alcool . Son problème est qu’elle ne sait pas s’arrêter quand elle commence . C’est comme avec sa vie privée : elle souhaite arrêter sa relation adultère avec Patrick, son collègue conseiller juridique , mais elle est toujours ostensiblement attiré par lui . C’est plus fort qu’elle ! C’est vrai que la famille qu’elle forme avec son mari Carl et sa fille Matilda , sept ans , ne va pas très fort , son travail qui l’accapare et son addiction à l’alcool n’arrangent pas les choses et Carl ne manque pas une occasion de lui montrer qu’elle est une mauvaise mère .

L’affaire de meurtre sur laquelle elle travaille semble également compliquée à gérer en tant qu’avocate de la défense : en effet Madeleine Smith ; l’accusée , veut plaider coupable et ainsi s’accabler de tous les maux alors que l’affaire est peut être plus complexe qu’elle n’ y apparait au premier abord . Alison va donc devoir la faire changer d’avis afin de mener sa contre enquête . Alors quand elle commence à recevoir des insultes sur son téléphone et que son amant Patrick est inculpé dans une affaire de moeurs la vie comme l’esprit d’Alison va encore s’embrouiller un peu plus . Mais qui sait elle n’est peut être pas encore au bout de ses peines ?



Autant d’accablement pour une seule personne . On finit par se demander si c’est vraiment mérité même si Alison n’est clairement pas exempt de tout reproche , c’est le moins que l’on puisse dire . Mais au fur et à mesure on commence à prendre pitié pour elle , écartelée entre ses deux hommes , sa vie de famille et son travail . Mais l’auteure anglaise va au-delà de ce récit dramatique pour , progressivement , y insuffler quelque chose de plus noir . Le doute peu à peu s’immisce dans la tête du lecteur qui découvre une autre facette à cette histoire , insoupçonnée jusqu’alors et qui apporte cette touche « so british » au pitch final .

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Blood Orange (Mon premier meurtre)

Blood orange est un thriller psychologique. On y suit Alison, avocate, qui vient de décrocher sa première affaire de meurtre.

Alison navigue entre son boulot, son couple qui prend l’eau, son amant qui l’humilie et ses soirées alcoolisées.

Plus le livre avance, plus Alison fait le parallèle entre son affaire et son mariage.

Harriet Tyce a une écriture fluide. Son roman a de nombreux rebondissements. Une fois passé le côté énervant de son héroïne, on s’y attache.

Ce livre ne fut pas un coup de cœur mais une jolie découverte.
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Blood Orange (Mon premier meurtre)

Le cadre, les personnages, et l'intrigue sont déjà vus, certes. En effet, on est dans le milieu des avocats londoniens, qui , entre deux dossiers et deux plaidoiries, boivent un coup ( voire plus...) avec leurs collègues dans les pubs, tirent leur coup dans les toilettes des pubs, rentrent ensuite en train de banlieue dans leur maison mitoyenne typiquement londonienne, et l'ensemble est un peu convenu. Mais cela se lit bien, car des éléments ne rentrent pas dans le cadre : le mari non seulement moralisateur, mais aussi très psycho-rigide, ce qui ne cadre pas très bien avec son activité de thérapeute, et le fait devenir très vite inquiétant ; et la tendance de l'héroïne narratrice à perdre connaissance...Donc un moment de lecture plutôt agréable ,car les personnages féminins, avec leurs failles, sont très sympathiques . Le parti-pris féministe peut sembler là aussi convenu, mais il est sans doute malheureusement encore nécessaire. SP.
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Blood Orange (Mon premier meurtre)

Allison est une super avocate mais en tant que mère et épouse elle n'assure pas des masses. Son amant souffle le chaud et le froid et son mari l'accable de reproches, Allison oscille entre la femme qu'elle est et celle qu'elle aimerait être... Et la voilà à plaider dans une affaire de meurtre, le dossier qu'elle a attendu toute sa carrière.

Allison m'a un peu tapé sur le système, elle est faible et je sais que le fait qu'elle veuille plaire à tout le monde en se remettant sans cesse en question fait partie de l'histoire mais ça m'a prodigieusement gonflé. J'ai trouvé l'ensemble bien léger au final même si j'avais envie de le finir. L'affaire de meurtre n'apporte que très peu à l'histoire et au final le synopsis en révélait trop. Ça se lit, on veut savoir la fin mais on ne prend pas une claque en le finissant.
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Blood Orange (Mon premier meurtre)

Alison est une avocate un peu paumée. Elle boit, elle a un amant, gère mal sa vie de femme-avocate-mère. Son mari, Carl, est psychologue. Il a perdu son job et c'est elle qui fait bouillir la marmite. L'ambiance à la maison n'est pas, tu l'imagines bien, au beau fixe.

Alors que, justement, son couple bat de l'aile, son cabinet lui offre sa première affaire de meurtre: Madeleine, une femme de bonne famille qui a tué son mari de 15 coups de couteau. Coupable ou non ? C'est à Alison de le déterminer et de trouver la bonne stratégie de défense. Elle ira de surprise en surprise et cette affaire fera très vite écho à sa propre vie.

L'auteure est elle-même avocate et nous immerge dans ce monde des tribunaux, un peu à la manière de Grisham. C'est très agréable.

Une lecture facile, tout public. Pas de sang, pas de détails gore, très léger.

Une pointe d'humour qui ne gâche rien.

Une bonne plume. Des chapitres bien montés qui donnent une bonne fluidité au récit.

Une Alison mitonnée à la sauce Bridget Jones avec son côté éléphant dans un magasin de porcelaine. Sa vie, ses affres, son mari, sa fille et son amant. On s'y attache c'est indéniable même si elle est un poil trop tarte à mon goût. On devient clairement spectateur de sa vie et c'est très bien géré.

Une vision de la petite famille bien sous tout rapport fort intéressante. On ne sait jamais ce qu'il se passe derrière les portes une fois qu'elles sont fermées...

C'est sympa, ça se lit tout seul, mais mon avis reste, malgré tout, mitigé. J'y ai trouvé un côté lourd avec ces "Nous sommes parents, nous devons être ensemble et patati et patata". Une Mathilda en fille très infantilisée. L'auteure aurait dû lui donner 3-4 ans plutôt que 6-7 (d'ailleurs par moment c'est 7 et à d'autres c'est 6...On ne sait pas trop bien). Ca aurait été plus réaliste.

Un peu trop de clichés à mon goût… 😕

Cependant, je ne peux que l'avouer, la fin est bien réussie. Même si je l'ai vue venir, elle est bien foutue.

Je ne tire pas du tout une croix sur cette auteure que je relirai, sans doute, avec plaisir mais à voir ce qu'elle pourrait nous concocter à l'avenir.

Quoi qu'il en soit, ton avis restera, comme toujours, le meilleur 🙂
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Blood Orange (Mon premier meurtre)

Je ne sais quoi penser de ce roman. J’ai été partagée entre l’indifférence que j’ai ressenti pour l’héroïne, sa vie professionnelle, sa routine, son alcoolisme, ses déboire – et la fin qui est très réussie et sauve quasiment le roman.



Ce qui est troublant, c’est que habituellement, la fin n’est pas à la hauteur du roman. On est captivé par le suspense et/ou la profondeur des personnages mais malheureusement la fin est attendue, voire décevante comparée à l’excitation que nous avons ressentie au fil de notre lecture.



Ici, c’est tout le contraire. Malgré une narration à la première personne, il est difficile de s’identifier à ce personnage d’avocate alcoolique et adultère qui enchaîne les mauvaises décisions. Pendant les deux tiers du roman j’ai guetté l’arrivée du suspense. En vain. On est spectateur du malheureux train train quotidien de l’héroïne (travail, alcoolisme et problèmes de couple) sans comprendre d’où viendra l’élément perturbateur.



Et puis la fin se profile, comme une espèce de tsunami. L’horizon se déforme petit à petit et, en quelques pages, c’est une déferlante de coups de théâtre et de révélations qui s’abat sur nous et nous amène à percevoir ce que nous venons de lire sous un nouvel angle.



Voilà pourquoi je n’arrive pas à dire si ce roman m’a plu ou non. Je n’ai pas été captivée par l’intrigue ni émue par l’héroïne mais le dénouement m’a surprise et satisfaite.
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Tu mens comme tu respires

Tu mens comme tu respires est un roman qui se lit bien mais on ne peut pas dire que le suspense soit insoutenable. Ces histoires de secrets, de rivalité et de faux semblants sentent le réchauffé, déjà lues mille fois. Et en réalité, j’ai un peu eu l’impression de lire une nouvelle version de Big little lies.



Mon intérêt est donc plutôt mitigé et ce ne sont pas les cent dernières pages à un rythme plus rapide ni le final glaçant qui réussissent à sauver cette lecture.
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Tu mens comme tu respires

Sadie a brusquement quitté son mari, emmenant sa fille Robin à Londres, quand ce dernier est resté aux Etats-Unis. Il faut dire que c’était la seule solution : elle a hérité de sa mère. Une maison, une somme d’argent suffisante pour qu’elle puisse vivre correctement avec sa fille. Mais à une condition : l’obligation d’inscrire Robin dans une école select. Celle que Sadie elle-même a fréquenté enfant, et qui ne lui a pas laissé que des bons souvenirs… Retrouvant un emploi d’avocate, elle doit faire face à l’hostilité des mères des autres élèves de l’école, à des menaces à peine voilées, pendant que Robin semble s’éteindre peu à peu. Jusqu’à un brusque revirement, que Sadie ne parvient pas à s’expliquer…

Ayant apprécié le premier roman d’Harriet Tyce, Blood Orange, j’étais ravie d’obtenir ce nouveau titre grâce à une Masse Critique Babelio.

C’est un excellent thriller, qui mène son lecteur par le bout du nez ; en effet, on se pose, sans cesse, beaucoup de questions : qui ment ? A quel propos ?

L’auteure réussit à entretenir le suspense à ce propos jusqu’à la fin, en démontant toutes les hypothèses que l’on a pu échafauder tout au long de la lecture. Sauf une évidemment… Mais ne vous-y fiez pas : le dénouement pourrait bien vous laisser pantois !!!

C’est donc un roman plein de rebondissements, doté d’une atmosphère pesante, qui nous tient en haleine, du fait de la construction, d’un style d’écriture vraiment plaisant, de personnages qui ont peut-être tous quelque chose à cacher… J’ai pu parfois regretter les quelques inserts livrant les pensées d’un des personnages, qui a mon sens, n’apportaient pas toujours des éléments constructifs au déroulement.

Mais dans l’ensemble, j’ai adoré…

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Blood Orange (Mon premier meurtre)

Tout premier roman d’Harriet Tyce que je découvre, Blood Orange est exactement le genre de livre que j’aime, car il possède non seulement une tension qui monte crescendo, mais il ne révèle ses secrets qu’à la toute dernière minute et permet de ce fait, de se plonger totalement au cœur de ses pages avant d’en ressortir haletant sous le coup des émotions intenses qu’il nous provoque.Le monde de la justice m’a toujours passionnée. Comprendre les rouages des différentes professions qui s’y rattachent, examiner les preuves, observer les plaidoiries des avocats, c’est tout un mécanisme qui me fascine depuis toujours. Autant dire que ce roman était fait pour moi et que chaque seconde que j’y ai consacrée m’a captivé.L’histoire de fond est prenante. Elle se nourrit des craintes de chacun et renvoie les protagonistes les uns vers les autres. Elle repousse les limites et noie son héroïne principale dans ses remords et ses promesses avortées. L’autrice a d’ailleurs réussi un coup de maître avec Alison Wood, car elle m’inspire énormément de sentiments contradictoires. Pour tout dire, je ne sais encore pas, maintenant, après avoir refermé la dernière page si je dois la plaindre ou au contraire penser que tout ce qu’elle a subi n’est qu’un juste retour des choses.Il est vrai que son existence porte le poids de ses mensonges. Les dégâts provoqués par ses prises de décisions sont gravissimes au point de foutre sa vie en l’air. Seulement, loin d’être faciles, les difficultés qu’elle éprouve à l’égard de sa famille la poussent à sombrer toujours plus bas et à s’enliser dans la tromperie et la calomnie. Que serions-nous capables de faire dans cette situation ? Oserions-nous bafouer ce que l’on a pour obtenir quelques instants hors du temps et de la réalité ? Sommes-nous à même de poser un jugement sur cette femme qui tente de tout concilier ? Il n’y a aucune bonne réponse et encore moins de bonne solution, pourtant je ne peux m’empêcher de penser qu’il aurait suffi d’un déclic pour réaliser ce qu’il se passait et affronter les choses sans se démonter.Si l’on passe une bonne partie du temps à scruter le vécu d’Alison, il se déroule en parallèle une autre histoire, celle de Madeleine Smith que l’on apprend à connaître et pour qui j’ai ressenti une bonne dose de compassion. Son passé fait étrangement écho au présent et il se pourrait bien que les deux femmes aient plus de choses en commun qu’il n’y paraît. J’ai en tout cas été surprise par la tournure des événements, car même si j’avais envisagé plusieurs choses à leur égard, le final était vraiment à la hauteur de mes espérances.Blood Orange est donc un livre qui m’a plu par son fond et par sa forme. La plume d’Harriet Tyce est affûtée, juste et calibrée. On se laisse porter par les révélations et les rebondissements jusqu’à ce que tout prenne un sens inattendu et que l’on remercie l’autrice pour cet épilogue.Du bon, du très bon donc pour un roman qui saura vous rappeler que tous les actes ont des conséquences !
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Tu mens comme tu respires



Sombre, fascinant et addictif, tu mens comme tu respires est le nouveau thriller psychologique au suspens parfaitement maitrisé qui éclaire sur les rivalités aux portes d’un établissement d’élite. Attendez-vous à un twist final qui fait froid dans le dos !!



Par amour pour sa fille, Sadie quitte sa maison et le père de Robin puis part avec elle à Londres. Mais elle ne peut pas lui partager la haine qu’elle éprouve à l’idée de revivre dans la maison de son enfance où sa mère est décédée, ni lui dire la vérité sur sa nouvelle école où la pitié n’a pas sa place. Mais même les mensonges les mieux intentionnés peuvent avoir des conséquences mortelles…



L’auteure laisse le lecteur s’inquiéter et s’interroger sur les raisons pour lesquelles Sadie a déménagé dans une maison froide et inhospitalière. Et mis Robin dans une école qu’elle déteste !?



Il y a des passages qui ne sont pas pour les âmes sensibles mais cette histoire complexe a été tissée par des mains expertes. Harriet Tyce imagine des personnages que nous pouvons aimer et haïr. Une lecture palpitante et tortueuse



La représentation de la politique à l’entrée de l’école et de la concurrence parentale suscite à la fois joie et consternation. Le livre offre également un aperçu de diverses relations mère/fille des plus toxiques aux plus tendres



La prose est fluide et intense. Les personnages sont sournois, hautains et méfiants. Et l’intrigue y compris toutes les sous-intrigues s’entremêlent dans un récit de tromperie, de manipulation, d’intimidation, de jalousie, de pouvoir, de violence, de terreur et de meurtre. Ce roman est une course imprévisible d’angoisse et de peur dans une ambiance très pesante



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Blood Orange (Mon premier meurtre)

Alison s'investit à fond dans sa carrière alors que son mari, licencié, démarre doucement un activité de psychologue mais s'occupe surtout de leur fille. Ne trouve t'elle plus ses marques dans ce schémas toujours est il qu'elle rentre de plus en plus tard à la maison souvent sévèrement alcoolisée et s'échappe dans les bras de son amant dès que l'occasion se présente. La voilà promue avec une affaire de meurtre : Madeleine est accusée d'avoir poignardé sauvagement son mari. En avançant peu à peu dans l'enquête, Alison prend conscience du dysfonctionnement de son propre couple.



Alison semble tombée des nues quand elle réalise que son couple va mal ... mais comment peut il en être autrement quand elle ne s'occupe pas de sa fille, a un amant et entre de plus en plus tard chaque soir complément saoule ? Toutes ces profusions d'alcool et de débauche m'a profondément agacée, j'ai trouvé cette première partie lourde. Quand on entre enfin dans le vif du sujet avec la défense de Madeleine, celà ne fait que s'amplifier, Alison semble prendre conscience de la misère de sa vie qu'à travers la misère de la vie de Madeleine.



Heureusement le final sauve un peu la mise et surprend alors que certains passages ne sont vraiment d'aucune originalité.



Même si ce n'est pas très passionnant l'écriture est suffisamment efficace pour donner envie d'aller jusqu'au bout sans trop d'ennui.
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Blood Orange (Mon premier meurtre)

Je reste mitigée à la fermeture de ce livre. J'ai été lassée par les frasques de l'héroïne et ses va et vient récurrents entre Patrick et Carl. Même si ça permet d'ancrer l'histoire, la répétition était lassante. Mais parce que je sentais bien que quelque chose clochait dans sa vie, au delà des apparences, j'avais envie de poursuivre, sans trop de conviction. Et puis sans trop m'y attendre, au milieu du livre, une phrase, un détail, ont suffit à me faire changer d'avis, je devais savoir tout ce qui ce cachait derrière chacun des personnages. Malgré tout, je trouve la fin un peu trop précipitée à mon goût, surtout concernant le procès, j'avais tendance à croire que c'était un morceau d'histoire à part entière et que l'issue serait un peu plus étoffée. Dans l'ensemble, malgré certains passages, j'ai passé un bon moment.
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