En 2019, j'avais lu « blood orange », le premier roman de l'auteur, que j'avais beaucoup aimé. Alors, quand j'ai pu recevoir ce livre par l'intermédiaire de la Masse Critique de Babelio, j'étais ravi de me replonger dans la plume de
Harriet Tyce.
L'ambiance, dans l'école où Sadie a inscrit sa fille, est pesante : tout est géré par Julia, une mère professionnelle en mode reine des abeilles qui entend bien régenter l'école et tout ce qui s'y rapporte comme sa cour personnelle.
Même si Sadie aimerait bien lui dire ses quatre vérités, l'ostracisme que subit sa fille, Robin, la convainc vite de rentrer dans le rang.
Même si l'ambiance est relativement tendue, rien ne laisse supposer le basculement de situation auquel on va assister.
J'ai eu mes soupçons, bien sûr, et j'étais sur la bonne voie, mais la vérité va tellement plus loin que mes suppositions !
À la fin du livre, j'en avais la chair de poule !
Les histoires secondaires sont tout aussi prenantes, et on a du mal à voir ce qui est lié et ce qui ne l'est pas. Vive le brouillage de pistes !
Petite remarque toutefois : si je n'ai pas été gênée par des coquilles tout au long du livre, dans les premières pages, on a droit à un « elle sert fort le petit suricate ».
Je trouve pénible cette faute, de plus en plus fréquente, d'utiliser la forme conjuguée du verbe servir au lieu de celle du verbe serrer.
Et encore plus quand il s'agit d'un texte traduit par un professionnel et édité par une grande maison d'édition (qui a donc largement la possibilité de faire appel à des correcteurs).
En dehors de cet écueil, j'ai vraiment adoré ma lecture. Il va sans dire que je surveillerai avec intérêt la sortie de prochains romans de l'auteur.