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Critiques de Hiroya Oku (231)
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Gantz, tome 1

J'hésite à cantonner ce manga dans un genre bien défini... fantastique ou science-fiction ? (Télé-)réalité ou agissements manipulateurs dans un monde parallèle plutôt effrayant ? Des protagonistes plus morts que vivants (?) qu'une sphère noire enjoint de zigouiller des extra-terrestres... (soyez préparé à une forte effusion de sang et autres fluides !)



Intriguée par l'histoire, ce sont également les dessins, que Hiroya Oku admet avoir travaillé sur ordinateur, qui m'ont incités à lire ce premier tome (sur les 37 parus en France). Ces dessins au style un peu froid, presque impersonnel, cadrent parfaitement avec le récit violent et les personnages qui, de prime abord, ne suscitent pas une réelle sympathie. (Encore que le lycéen Masaru Kato, beau mec musculeux, bourré de sentiments empathiques...mmm...)



Ce seinen s'adresse plutôt au lectorat masculin. Dans ce petit groupe d'hommes, tous habillés, apparaît une nana nue à l'imposant développement mammaire qui éveille aussitôt la convoitise primaire de chaque mâle (y compris celle du chien présent). Roploplos qu'on a l'occasion d'admirer régulièrement par la suite... Ça ne me dérange pas plus que ça, mais pourquoi cacher le sexe et les fesses dénudés de l'étudiant Kei Kurono par un carré flouté ? C'est mal vu de s'émerveiller devant le zizi d'un homme...entre hommes ?



Mais toute "zizologie" mise à part et malgré quelques erreurs dans les dessins (qui font autant "tache" que les coquilles dans un texte), l'impressionnant et bavant extra-terrestre à la fin de ce tome 1, a suffisamment titillé ma curiosité pour aller zyeuter la suite...
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Last Hero Inuyashiki, tome 1

Timide et discret, pour ne pas dire invisible car insignifiant, Ichirô Inuyashiki est un salaryman vieux et vieilli avant l'heure, qui quand il rentre à la maison se fait bolosser par sa femme et ses enfants. Pour se remonter le moral il recueille une petite chienne shiba abandonnée (trop mignonne elle est ^^), avant d'apprendre lors d'une visite médicale qu'il est atteint d'une forme incurable de cancer... Dans un parc il pleure une nuit sur sa Vie de Merde quand il est victime d'un accident cosmique : décédé dans le crash d'un OVNI, ses souvenirs, ses pensées et sa personnalité sont digitalisés et copiés dans un droïde de combat reformaté à son image par des aliens qui veulent éviter d'être mis à l'amende par les autorités intersidérales... Il découvre ainsi qu'il est devenu une machine : peut-on ressentir des émotions quand on n'a plus de sensations ? le quinquagénaire qui est passé de l'organique au technologique se met à douter qu'il reste encore en lui la moindre trace d'humanité, et pour prouver qu'il est encore vivant il se met à sauver des gens grâce aux super-pouvoirs que la destinée lui a octroyés ! Mais il ne sait pas encore qu'il n'est pas le seul dans son cas, et que son vis-à-vis se met lui à tuer des gens pour prouver qu'il est encore vivant !!!!



Hiroya Oku reprend absolument tous les codes des comics super-héroïques DC et Marvel, sauf que c'est un senior et non un junior qui doit faire face aux étapes obligées du récit d'apprentissage, des épreuves du Héros aux mille et un visages et à la maxime « à grands pouvoirs grandes responsabilités »... Profondément marqué par les haters de tweeter qui ont lancé une horrible et terrible campagne de dénigrement de sa saga "Gantz", avec plusieurs vagues d'attaque sur la personne relevant du harcèlement (alors oui le style graphique avec des arrières plan hyperréalistes réalisés en retouchant des photographies est particulier, mais de là à parler de d'artiste teubé qui ne sait pas dessiner...), le mangaka aurait facilement pu tomber dans le piège du conflit générationnel avec un super-héros altruiste Gary Stu vieilli de lui-même et un super-vilain égoïste Gary Stu rajeuni d'Eiichirô Oda l'auteur de "One Piece"*. Oui mais non ! Il dépasse les clichés du péril jeune et du péril vieux, donc de cette saloperie de « diviser pour régner », en nous livrant un formidable message humaniste : « nous devons apprendre à vivre ensemble comme des frères, sinon nous allons mourir tous ensemble comme des idiots »... La route est longue pour Ichiro Inuyashiki destiné à devenir le sauveur le l'humanité, mais le chemin de croix l'est tout autant pour Hiro Shishigami qui a chaque fois qu'il essaye de revenir du bon côté de la Force se fait cruellement rattrapé par les conséquences de ses actes et par tous les mauvais choix qu'il a effectués... S'ils avaient collaboré au lieu de s'affronter, quel monde ensemble ils auraient pu créer...

Nous sommes donc sans doute d'abord et avant tout dans un manga social, et le super-héros comme le super-vilain sont finalement moins préoccupés par la multiplication des super-bastons que de retisser les liens humains qu'ils pensent avoir perdu avec leurs corps de chair et de sang... Changer soi-même pour changer le monde : tout commence avec un homme de 58 ans qui au lieu de tourner la tête choisit de s'interposer entre un SDF en quête de réinsertion et de rédemption et une meute de d'ados branlous contaminés et intoxiqués par le bourrage de crâne ultralibéral (qui affirme que des bouches inutiles il faut débarrasser la société pour retrouver la prospérité)... La Révolution est en marche, et elle est portée par monsieur tout le monde ! Oh Yeah !!! 10 tomes seulement, ce qui présente des avantages et des inconvénients certes, mais également une superbe adaptation en anime de 11 épisodes seulement : vous n'avez aucune excuse, alors foncez ^^





* J'en avait pas encore parlé parce que je voulais laisser le bénéfice du doute aux mangakas concernés, mais il y a vraiment quelque chose de dérangeant dans les shonens maintream à rallonge des années 2000 : on s'étend à n'en plus finir sur le moindre état d'âme des personnages principaux, mais à côté d'eux les figurants peuvent souffrir et crever par milliers on s'en tamponne le coquillard...

D'ailleurs allez jetez un coup d'oeil sur la Toile, et vous verrez le fossé abyssal qu'il existe entre amateurs qui apprécient cette série pour les valeurs humaines qu'elle véhicule, et les kikous qui crachent dessus parce que grosso modo elle ne suit pas les codes instaurés par "One Piece "(« graphismes à chier », « personnages inintéressants », « histoire ennuyeuse »... eh les gars, vous n'avez rien compris à la série... Donc avez-vous compris quelque chose à la vie ?)
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Last Hero Inuyashiki, tome 1

Ichiro Inuyashiki, employé de bureau, est un petit "monsieur-tout-le-monde". À ceci près qu'à 58 ans il paraît bien plus vieux, qu'il ne rencontre que indifférence de sa femme à son égard et que ses enfants qui ont honte de lui, le méprisent. C'est peut-être parce que sa famille le considère comme un chien, que Inuyashiki décide d'en adopter un : Hanoka... elle sera sa seule amie. La triste vie d'Ichiro devient pitoyable le jour où il apprend qu'il a un cancer... Comme il n'arrive pas à en parler à sa famille, il se retrouve une nuit dans un parc, à pleurer entre les pattes de sa chienne... Survient alors un accident extra-terrestre...

Quand Inuyashiki se réveille, il n'est plus le même, et fait bientôt connaissance avec les pouvoirs insoupçonnables qui se cachent, malgré lui, a l'intérieur de son corps...



Il a fallu du cran à Hiroya Oku, après la fameuse et contestée série de "Gantz", pour "imposer" à ses lecteurs un héros du 3e âge. Un "Last hero" de la génération vieillissante pour qui le respect de l'autre détient encore une signification, à l'inverse de cette jeunesse qui le piétine avec entrain... Jeunesse que le mangaka met avec cynisme sous les projecteurs.

Ce 1e tome introduisant un nouveau (type d') héros, représentant le Bien, appelle évidemment son contraire dans les tomes suivants... Ichiro n'était pas le seul humain dans ce parc, cette nuit-là...

Ce manga qui, au-delà de son inspiration SF, nous parle des conflits générationnelles et lorgne vers la critique sociale, se lit très vite : les dialogues sont peu nombreux. Mais ça vaut la peine de prendre son temps... pour regarder (!) les expressions et le langage corporel dans les dessins (numériques) d'une grande précision et au trait réaliste et incisif.
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Last Hero Inuyashiki, tome 5

Un tome 5 entièrement consacré au chemin de croix d'Hiro Shishigami... Il est devenu une bête médiatique, et ses parents sont traqués par les journalistes à la con avec leurs questions orientées et leurs conclusions toutes faites, et harcelés par les légions infernales de tweeter qui déversent leurs torrents de haine chaque jour que les kamis font... Il réapprend ainsi dans la douleur les émotions humaines, et retrouve la capacité de souffrir et de pleurer...

Un tome horrifique où le junior super-vilain traque sans merci les charognards journalistes et les connards du net qui sont persuadés que l'anonymat est synonyme d'impunité (et qui donc passe leur journée à utiliser leur clavier à faire du mal à autrui)... De serial killer il devient croquemitaine numérique, et nul n'est à l'abri !

Un tome social sur les maux de nos sociétés surmédiatisées et surinformatisées, mais aussi et surtout un tome psychologique...
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Last Hero Inuyashiki, tome 3

Un tome 3 difficilement soutenable, où nous suivons la descente aux enfers d'une jeune fille qui n'est que beauté et gentillesse et d'un jeune garçon qui n'est que sincérité et générosité... La fille a tapé dans l’œil d'un chef yakuza totalement cinglé et il compte bien joué au punching-ball avec le garçon avant de se vautrer dans la drogue et le sexe avec son flirt imaginaire : force est de constater qu'il est moralement plus proche des amibes que des mammifères, vu qu'il n'a comme horizon que la satisfaction immédiate de ses plus bas-instincts au mépris de toute les conséquences pour lui comme pour ses prochains... Dans son cas peut-on encore parler d'être humain ? Bien sûr que non car il s'agit d'un hominus crevaricus de la pire espèce !

Quand la nausée survient, la renforts arrivent enfin… Mais quels que soit ses pouvoirs, Ichirô Inuyashiki n'a pas la capacité de ramener les morts à la vie... L'émule de Jésus Christ devient alors la Colère de Dieu sur Terre ! Oh oui, ça va chier des bulles pour les yakuzas !!! Pour un peu, j'aurai presque pitié d'eux... Oui mais non, pas de pitié pour les charognards qui se repaissent du malheur d'autrui.
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Gantz, tome 6

Qu'on me traite d'inculte si on veut, mais je n'ai pas envie de jeter des fleurs à cette série, dite "Culte"... des chrysanthèmes à la limite, pour l'enterrer définitivement, de mon côté, après lecture de ce sixième tome.

J'ai commencé à froncer les sourcils à partir des dernières pages du tome quatre et j'ai fait dégringoler par la suite, pour les tomes suivants, les étoiles babelionesques ! Ça rime -très justement- avec grotesque.



L'histoire semble se répéter à l'infini (aux aficionados de me contredire, je n'irai pas vérifier dans les 31 tomes restants) : pif-paf-pouf, toi, toi et toi (et beaucoup d'autres)...en crevant (de préférence abominablement), vous allez vous retrouver dans un appartement hermétiquement clos et une sphère noire (Gantz) vous dicte ensuite votre conduite. Elle vous ordonne d'aller tuer des extraterrestres et "tchack, tchack", de chaque côté de cette grosse boule noire s'ouvrent deux tiroirs qui révèlent des guns sophistiqués et une mallette pour chaque participant semi-décédé. Dans chaque coffret est plié une combinaison en latex (?) afin qu'on puisse admirer les incroyables enjoliveurs des filles au QI inversement proportionnel à leur poitrine. (pour ceux qui en demandent plus : des dessins de ces poupées presque nues sont glissés entre les chapitres...gratos !)

Ensuite Gantz envoie les co(s)players munis de leur arsenal, par tranches successives (oui, comme des biftecks !) dans un monde parallèle où ils se reconstituent et là-bas ils ont 1 heure pour canarder, étriper, buter, ratatiner, trucider, dessouder les extraterrestres...



Au retour dans l'appart' (toujours sous forme de tranches de viande qui se remodèlent), Gantz attribue des points au "survivants" de ces massacres. Bien évidemment, tout le monde ne revient pas... on avait deviné dès le début qui allait laisser ses viscères et membres découpés dans l'autre monde. Les semi-morts restants redeviennent ensuite vivants et ont le droit de reprendre leur vie quotidienne (lycée, boulot, problèmes de famille, délinquance, fantasmes sexuels...) jusqu'au prochain appel de Gantz... et le jeu-vidéo, euh...non, la même histoire reprend avec un surplus d'onomatopées genre "Aaaargh".



Alors je m'en suis lassée...

Et j'ai crié au "n'importe-nawak" dans ce tome six quand des gigantesques statues de pierre, gardiens (extraterrestres) d'un temple bouddhiste, écrabouillent une tête humaine sous leur énormes paluches. J'ai bien regardé : "c'est peut-être un débordement d'encre, là ? Eh, ben non, c'est bien du sang... mais y'en a partout !"



Je passe sur ce que j'avais déjà exprimé dans ma critique (favorable) sur le tome 1 : des erreurs dans les dessins (des détails qui d'une case a l'autre ne se trouvent pas à leur place ou manquent) ...ça m'agace ! Ça me donne des envies d'étripage et de...

Je crois qu'il vaut mieux que je m'arrête là !
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Last Hero Inuyashiki, tome 10

Dans ce tome final, c'est en mondiovision que ce gros bouffon de Donald Trump annonce avec sa vulgarité habituelle que c'est la fin du monde : un astéroïde tueur se dirige vers la Terre et Américaines, Russes et Chinois ont déjà tout tenté en vain pour le détruire... Alors que les gens s'adonnent à leurs pires à leurs leurs meilleurs instincts, pour Ichirô il or de question de rester les bras croisés et il s'envole tenter le tout pour le tout... Mais pour que l'harmonie règne sur la Terre comme au ciel le Yang a besoin du Yin et le Yin a besoin du Yang : sur l'astéroïde tueur, il retrouve Hiro qui lui offre l'ultime moyen de sauver l'humanité...



Pleurs, pleurs et repleurs... Déchirée la famille d'Ichirô ne sait plus à quels saints se vouer, et dévastés Chokko et Shion pleurent toutes les larmes de leurs corps dans les bras l'un de l'autre. Pourtant il faut trouver la force d'avancer : le fils se rebiffe contre ses racketteurs parce qu'il veut devenir à son tour un héros, la fille se rebiffe contre les préjugés parce qu'elle veut devenir la première auteure à succès du Weekly Shonen Jump... La vie continue car la vie est plus forte que tout !



Ce grand final arrive abruptement par rapport à tout ce qui a précédé, mais que c'est beau (à l'image des illustration de couverture opposées et complémentaires des tomes 9 et 10) ! Dans le mélange SF et humanisme seuls Osamu Tezuka et Shōtarō Ishinomori ont atteint de tels sommets, avec peut-être Naoki Urasawa sur "Pluto" et Makoto Yukimura sur "Planetes"... Chapeau bas les gars !
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Last Hero Inuyashiki, tome 8

Un tome 8 encore une fois formidable d'intensité et de suspense ! Ichirô doit atteindre la Mairie de Tokyo avant que la fumée et les flammes n'atteignent son dernier étages où se sont réfugiées sa fille Mari et sa meilleure amie, poursuivi par Hiro qui veut lui faire la peau... L'affrontement est inévitable et de toute beauté entre le super-héros senior qui ne pense qu'à son prochain et le super-vilain junior qui pense seulement à lui, mais qui peut l'emporter des deux eux que les aliens ont rendu super-puissants et super-résistants mais de forces strictement égales ? Mine de rien, l'auteur approfondi joliment le thème de la limite entre l'homme et la machine car en situation de crise les androïdes que sont devenus Ichirô et Hiro court-circuitent les personnalités qu'ils ont copiées pour laisser faire leurs systèmes automatisés qui agissent exactement de la même manière et de la même puissance, et avec les mêmes effets et les mêmes résultats, sans prendre en compte les dangers pour les constructions qui les environnent et les populations qui les entourent... Quand le conscient s'efface l’inconscient ressurgit et c'est fatalement celui qui a la meilleure raison de vivre et non celui qui a la meilleure raison de détruire qui écourte le choc des titans pour l'emporter le plus rapidement !

Mais malgré tous ses pouvoirs que peut notre papy super-héros contre la Mort ? Le miracle survient et le Japon et le monde découvre en direct-live un nouveau dieu non de colère mais de miséricorde, et celui-ci s'avère être un employé de bureau mal dans sa peau ^^
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Last Hero Inuyashiki, tome 2

Dès le départ Hiro Shishigami est à la fois haïssable et insaisissable... Il s'échine à sortir son ami d'enfance de la dépression qui l'a conduit à la déscolarisation, avant de massacrer toute une famille dans un déchaînement de violence physique et psychologique insoutenable (le réalisme des décors et l'expressivité des personnages rendant l'expérience assez proche du visionnage d'un torture porn). D'ailleurs c'est là que le senior super-héros rencontre pour la première fois le junior super-vilain, et qu'il expérimente pour la première l'amertume de l'échec (remember lees inévitables épreuves rencontrées par le Héros aux mille et un visages ^^)... Comment avoir autant de pouvoir et être incapable de protéger son prochain (remember Gilgamesh, Hercule, Superman, Musclor ^^) ? Pire, comment peut-on volontairement faire souffrir son prochain ??? Pour lui c'est tout bonnement inimaginable, et il redouble donc d'efforts pour venir en aide à son prochain : il s'interpose entre un passant et le gang qui voulait le passer à tabac juste pour le fun (ce qui lui permet de développer de très cartoonesques techniques de combat), et sauve un groupe de citadins de l'incendie de leur immeuble (ce qui lui permet d'apprendre à voler en chantant le générique de l'anime culte "Astroboy" ^^)... Il ne recherche ni richesse ni reconnaissance, ni gloire, ni pouvoir : il est Ichirô Inuyashiki et quitte à passer pour un ringard et/ou un loser lutter contre le malheur suffit à son bonheur !

Retour sur Hiro Shishigami qui fait tout pour que son ami d'enfance ne craigne plus ses tourmenteurs qui le rackettent et l'humilient chaque jour que les kami font (la pratique du bouc émissaire où les forts se rassurent en brimant les faibles est un cancer de la société japonaise), quittent à les assassiner de sang froid... Naoyuki Andô passent ainsi de l'émerveillement et de l'espoir à l'horreur et au désespoir, et demande à son plus vieil ami à couper définitivement tous les ponts avec lui...



Dans la facilité et les rires Hiro découvre qu'il peut soigner tout ce qui est vivant, un pouvoir de plus c'est cool, et il se replonge dans la lecture du Weekly Shonen Jump... Dans la difficultés et les pleurs Ichiro découvre qu'il peut soigner tout ce qui est vivant, et il se précipite à l'hôpital le plus proche pour sauver encore plus de gens... Après tant de violence et désespérance, le cliffhanger nous offre ce dont veulent nous priver tous les crevards du monde entier : l'Espoir ! L'espoir d'être capable de devenir meilleur pour être capable de rendre le monde meilleur... Le senior super-héros est un homme en mission, mais nul n'étant prophète en son pays Ichirô Inuyashiki trouvera-t-il une population prêtre à entendre ses messages d'altruisme ??? Remember le gars qui disait qu'il fallait s'aimer les uns les autres ^^
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Last Hero Inuyashiki, tome 4

Dans ce tome 4 un senior gringalet neutralise sans les tuer tous les membres meurtriers d'un clan de yakuzas. Pour Naoyuki Andô il est clair qu'Hiro Shishigami n'est pas un cas isolé, et il se met activement à la recherche de ceux qui seraient comme lui… OMG le pouvoir ne corrompt pas forcément, OMG le pouvoir absolu ne corrompt pas absolument : oh yeah, Robin a trouvé son Batman et Batman a trouvé son Robin ! Les deux compère s'entendent comme larrons en foire et l'espoir renaît pour Naoyuki Andô : il a enfin trouvé quelqu'un qui a la possibilité d'arrêter la folie destructrice de son ami d'enfance, et c'est dans cette optique qu'il devient le coach particulier du senior super-héros (avec cours de rattrapage sur les nouvelles technologies ^^)...

Pendant ce temps, le junior super-vilain se dévoile : il n'est ni psychopathe ni sociopathe, mais un adolescent de sa génération comme tant d'autres qui suit une philosophie égotique de la vie (ce qui appartient à zone de confort est important, et ce qui ne l'est pas peut aller au diable !). Enfant d'un couple divorcé, il partage son temps entre un père winner et une mère loser. Quand il apprend que cette dernière est condamnée par un cancer du pancréas (c'est dommage que le twist du personnage condamné par le cancer soit aussi récurrent, ça tire vraiment la série vers le bas), le ciel lui tombe sur la tête et il décide d'utiliser ses super-pouvoirs pour améliorer la vie de ses proches...
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Last Hero Inuyashiki, tome 6

Dans ce tome 6, c'est en représailles du carton réalisé par le SAT dans l'appartement de Shion et sa mamie qu'Hiro Shishigami reprend le rôle jadis dévolu à Arnold Schwarzenegger dans "Terminator" en réalisant un carton dans un des plus gros commissariat de Tokyo ! La guerre est déclarée entre le Japon et son ennemi public n°1, et les débats font rage sur le Net entre pro et anti Hiro Shishigami jusqu'au moment où de criminel il devient terroriste...

Pendant ce temps, le senior papy super-héros poursuit son entraînement en vue d'un affrontement désormais imminent sans savoir que sa fille Mari a démasqué sa double identité (ce qui offre au mangaka l'occasion de développer une belle tranche de vie autour d'une adolescente coincée entre la tradition et ses ambitions de devenir mangaka ^^)... To Be Continued !
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Gantz, tome 3

Troisième tome avec Kei qui se hallucine quand il voit que son homonyme féminin vient lui demander de l'héberger quand elle ne peut pas rentrer chez elle. Pour lui, c'est le moment de perdre sa virginité...

Un tome sans extraterrestres, juste un tête à tête entre Kei et la fille, des étudiants un peu racketteurs et de nouveaux venus pour une prochaine mission... Un peu agacée par cette envie de vouloir à tout prix, tripoter la jeune fille qui semble un peu étrange dans son comportement (se faire adopter ??) et détachée par rapport aux demandes de Kei. Le problème de Kei juste avant le début de la prochaine mission annonce un quatrième tome plein de suspens (et moins de scènes pleines d'allusions...) !
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Gantz, tome 1

Keï attend son train quand il voit un ancien camarade d'école porter secours à un ivrogne tombé sur la voie. Les deux adolescents n'ont pas le temps d'éviter le métro. Surprise, ils ne sont pas morts mais apparaissent dans une pièce vide. Avec d'autres personnes, ils reçoivent l'ordre de tuer un être qui ne semble pas humain…

Très étrange ce manga de Hiroya Oku. Mais j'aime ça les histoires qui sortent un peu de l'ordinaire. J'avais déjà lu de ce cher Hiroya Oku, Last Hero Inuyashiki, un vieil homme et un adolescent qui subissent des transformations étonnantes. Ici, une bande de personnes d'origine diverse, mais tous « morts », apparaissent dans une pièce. (D'ailleurs, il y a une fille avec beaux arguments et une scène très étrange avec un chien…)

Qui donne les ordres au groupe ? Est-ce un homme ou une entité extraterrestre ? Autre ? Après, je ne pense pas que l'auteur va chercher à montrer au lecteur qui est derrière tout ça... Sans doute, devront-ils combattre des créatures de plus en plus étranges (à une fin précise ?). Beaucoup de questions se posent, j'ai hâte de connaitre la suite ! (Il parait qu'il y a 32 tomes à cette série, non ?!)

(Les dessins, comme dans Last Hero Inuyashiki, montre bien les émotions des uns et des autres. KeÏ me fait penser à Hiro… comme souvent quand je lis d'autres mangas d'un même auteur, je retrouve des ressemblances entre personnages…) Merci Manero pour m'avoir fait découvrir ce manga !

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Last Hero Inuyashiki, tome 9

Après tant d'action et d'émotion, un tome 9 qui en douceur nous redescend en douceur tout en préparant la conclusion de la série que l'auteur a voulu assez courte mais grandement humaniste...

Ichirô est un héros national qui a le triomphe modeste : ces 58 années passées sur la terre ont fait de lui l'homme qui l'est devenu aujourd'hui... Un homme qui chérit la vie humaine et qui déteste l'injustice, qui finalement est devenu machine pour protéger et sauver l'humanité, et qui ici va devoir inéluctablement avouer à sa famille toute la vérité...

Hiro est un ennemi public n°1 traqué qui désespère de redevenir ce qu'il a été avant tout ce merdier, et qui tente de renouer avec tous ceux qu'il lui avait offert leur amitié...

Et ce gros bouffon de Donald Trump roule des mécaniques sur fond de « War Against Terror » ^^

Mais le Destin a encore du travail pour eux, et le cliffhanger de fin nous amène vers un remake d'"Armageddon" ! blink
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Last Hero Inuyashiki, tome 7

Un tome 7 formidable d'intensité et de suspense ! Hiro Shishigami ne poursuit non plus ceux qu'ils considèrent comme ses ennemis mais des cibles choisies au hasard : 100 personnes doivent mourir chaque jour, jusqu'à éradication totale du Japon... C'est l'hécatombe à Shinjuku, et pour Batman / Ichirô et Robin / Naoyuki il faut stopper le Joker / Hiro à tout prix, et s'ils arrivent trop tard pour l'arrêter sa stratégie désormais dévoilée ne peut plus être utilisée (non, les smartphones ne sont pas vos meilleurs amis ^^)

Tout le monde a vu le junior super-vilain et tout le monde a entendu le senior super-héros, donc tous les Japonais et toutes les Japonaises sont désormais persuadés que leur pays est devenu le champ de bataille entre Dieu et le Diable ! (« devenir Dieu ou devenir Diable », c'est la formule que tout amateur de manga se doit connaître depuis que Go Nagai a fait entré le genre dans la modernité dans les années 1970 avec une pelletée d’œuvres cultes!)

Nous suivons ensuite les passagers d'un avion et la visite de Mari et son amie à la Mairie de Tokyo quand Hiro décide de passer à la vitesse supérieure en réalisant son 11/09/2001 à la puissance 10 ! OMG c'est les comics super-héroïque revus et corrigés par Alfred Hitchcock... Ichirô est devenu l'homme le plus fort du monde, mais quels que soient ses incroyables pouvoirs il ne peut pas être partout à la fois, et quelle que soit sa force il ne peut pas protéger et sauver tout le monde... Pathos to the max ou epicness to the max ?

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Last Hero Inuyashiki, tome 1

Alors là, comment vous dire. Une merveille. Ce manga est une vraie pépite. Même si la lecture se fait assez rapidement (comptez entre 30 et 40 min) l'intensité et la profondeur de l'histoire est telle que l'on ne voit pas le temps passer.



On suit la triste vie d'Ichirou Inuyashiki, que tout le monde considère comme un raté. Le pauvre fait ce qu'il peut pour subvenir aux besoins de sa famille et celle-ci le déteste. De plus, pour couronner le tout, on lui diagnostique un cancer en phase terminale. Oui, il a vraiment une vie pourrie.





Cet homme m'a fait beaucoup de peine, vraiment, il est hyper attachant, et la seule belle relation qu'il entretienne dans le manga est avec un chien qu'il recueille. Il y a beaucoup d'émotions dans ce manga, car il est d'une triste réalité. Bien évidemment les choses changent lorsque ce dernier est frappé par une grande lumière aveuglante qui le transforme en cyborg.





Je ne rentrerais pas plus dans les détails, mais sachez que le fait qu'il devienne un cyborg, ne transforme pas le titre en quelque chose de bourrin, bien au contraire. Conscient de la chance qu'il a, Ichirou Inuyashiki va tout faire pour aider les gens autour de lui, le titre prenant peu à peu tout son sens.


Lien : http://xander22.skyrock.com/..
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Last Hero Inuyashiki, tome 5

Hiro Shishigami prend ses pouvoirs presque comme un jeu, il dégomme des gens, après le hasard, ceux qui médisent sur lui. Il est invincible et ça lui plait. Son visage n'exprime aucun remord, il s'amuse... jusqu'à ce qu'il retrouve Shion et sa grand-mère. Curieuse de voir comment va évoluer Hiro (sans oublier Inuyashiki).
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Gantz, tome 2

Impatiente de poursuivre cet étrange manga. L'étrange homme-poireau semble très attristé et énervé par la mort de son rejeton. La nouvelle équipe est un peu dépassée par les évenements. Les scènes se succèdent, des courses-poursuites, des affrontements...

Les pages se tournent vite, les jeunes semblent souvent éssouflés sur plusieurs pages (Ah... ah...ah), la tension monte assez vite. L'un des participants connait ces missions données par un ordinateur. A quoi sert ce classement ? Et comment retrouver une vie normale ? Encore beaucoup de questions (et cette fille qui ne retrouve jamais ses habits ah la la !!)

Le prochain tome est là, juste à côté... je ne vais pas tarder à le commencer !!
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Last Hero Inuyashiki, tome 1

Inuyashiki vient d'emménager avec sa famille dans leur nouvelle maison. Mais Inuyashiki n'est pas heureux, sa femme, sa fille et son fils ne le respectent pas et n'ont aucune considération pour lui. Un soir, en promenant son chien, il lui arrive une chose terrible...

Belle surprise !! C'est Domi_V qui m'a donné envie de lire ce manga. J'ai eu le temps d'oublier la trame de l'histoire donc je ne savais pas trop à quoi m'attendre en commençant ce premier tome. Inuyashiki est vieux, faible et n'a pas beaucoup de charisme, les dessins de Hiroya Oku montrent bien ses expressions. Inuyashiki a changé mais il n'arrive pas à comprendre en quoi. J'ai été touchée par les émotions du vieil homme, son impuissance puis l'impression d'être utile...

Hiroya Oku en profite pour pointer du doigt les problèmes récurrents de la société japonaise... Se lit vraiment d'une traite et très rapidement. Une fin cliffhanger... Ah bien sûr, on ne peut pas s'arrêter là-dessus.
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Last Hero Inuyashiki, tome 3

Après un premier tome bien apprécié, je n'ai ressenti que du "vide" à la lecture du tome 2... essentiellement causé par le jeune Hiro, exacte antithèse du vieux Ichiro. Ce lycéen est un désert côté sentiments (exception faite pour son ami d'enfance) et son existence l'est tout autant. Si Hiroya Oku, dans le 1e tome avait développé le caractère et la vie de famille d'Ichiro, il a (délibérément ?) oublié d'en faire de même pour Hiro... et on éprouve donc... rien !

Les dessins m'ont semblé moins soignés aussi : trop de décors urbains en graphisme numérique au détriment de l'expressivité tracée des personnages.

Oublions également le thème de la critique sociale qui m'avait bien parlé dans le 1e tome. Et la fin m'a amené à me demander si Oku jouait avec l'intention de faire de la pub' pour Kleenex.

(note tome 2 : 2,5/5)



Si dans ce 3e tome, j'ai de nouveau été happée par les dessins (et que j'ai admiré, e.a., la précision des tatouages sur les corps des yakuzas), j'étais frustrée par la quasi-absence de dialogues, à part les multiples onomatopées traduisant les gnons et les rafales de balles. Et même si on sait maintenant de quelle façon Ichiro arrive, tel un super-man vieilli en pantalon de flanelle, sur les lieux d'un crime... il atterrit ici comme un fin cheveu sur une épaisse soupe de gros légumes (Hiro, tel que le néant cité ci-dessus, n'apparaît pas du tout).

Pour les mordus d'action, ce troisième tome peut convenir, mais personnellement je demande d'une bonne histoire qu'elle comble autrement et plus intensément mes attentes...

(Note tome 3 : 2,8/5)
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