On suit encore Hiro pendant la majeure partie du tome. On assiste à l'assaut de la maison où il est hébergé par une camarade et sa mamie. On a alors une succession de planches sans texte, avec des balles dans tous les sens... on sait déjà que Hiro va se relever sans une égratignure (brushing intact) et se faire justice. Lassant.
D'autant plus lassant qu'Oku nous sert 3 fois le même plat sur un seul tome. Car l'ado passe du statut de bête traquée, de proie, à celui de chasseur, de vengeur. L'argument est intéressant. Vengeance immanente... Un Justicier dans la ville... Bronson revu sous les traits d'un ado nippon.
On a quand même quelques fulgurances lorsque l'on aborde les réactions adolescentes face à la beauté d'Hiro et à ses gestes, mais c'est du déjà-vu. Seule dissonance, l'annonce d'une énorme météorite qui va frapper la terre... et la détruire irrémédiablement. C'est tellement décalé que j'ai dû relire plusieurs la planche où on mentionne cette catastrophe. On en saura sans doute plus dans le tome suivant. Dans le tome 6, c'est tout à fait accessoire et non traité.
Inuyashiki ne fait une apparition qu'à la fin. Je trouve cela dommage, car sa seule apparition apporte de l'humanité, rien que par les traits de son visage, accablé par la cruauté d'Hiro, dirait-on. le volet "Hiro" est trop simple, voire simpliste. C'est un choix d'Oku, mais qui se révèle peu satisfaisant, en ce qui me concerne. Les amoureux des lectures rapides avec des armes et des combats y trouveront leur compte.
Au final, bof. Tome assez répétitif, n'apportant pas grand-chose à ce qui avait déjà été dit.
En fait, on se dit que les extra-terrestres, qui ont essayé de réparer leurs dégâts en créant des cyborgs indestructibles, sont de fieffés idiots.
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Hiro est retrouvé par les forces spéciales japonaises dans l'appartement de Shion et sa grand-mère, mais il arrive à s'enfuir. Pourchassé, il se rend dans le commissariat et continue sa folie meurtrière et tue tous les flics. Il annonce publiquement qu'il va exterminer tous les japonais pour se venger.
Un tome plus accès sur le personnage de Hiro mais dont l'intrigue fait de nouveau du surplace.
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Oui, beaucoup de personnages pleurent et sans doute «Last Hero» compte-t-il un poil trop de complaisance dans la représentation de l'ultra-violence. Mais bon sang, quelle expérience de BD.
Lire la critique sur le site : Bibliobs
Les pions continuent de se poser lentement, amenant cette passionnante série vers un concept de l'héroïsme complètement altruiste assez intéressant !
Lire la critique sur le site : Sceneario
- Ma fille Mari ? Ça fait des années qu'on ne se parle plus ! Je crois bien que je la dégoûte...
- Bah, tout le monde passe par là... à l'adolescence !
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