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Critiques de Hugues Micol (87)
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Agughia

Une BD qui se passe dans le futur ET aussi en Corse… Un mélange des genres hilarant, pour une bd qui tient autant de Valérian que d’un Astérix né Corse. C’est d’autant plus amusant que l’analyse des thématiques qui sont abordés en toile de fond est très fine. Nous vous recommandons.
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Agughia

​Récit de science fiction s'articulant autour de thèmes chers à l'île de beauté: le tourisme de masse et la pollution, Agughia nous transporte en Corse, dans un futur peut être pas si lointain que ça, un territoire devenu l'eldorado touristiques d'une élite qui vit habituellement dans l'espace, et un coin de survie pour les pauvres.



Point de paradis, mais une explosion de décadence, un monde où vit Agughia, voleuse à la tire, qui s'en sort assez bien sauf cette fois où elle vole le sac d'un fonctionnaire d'une grande compagnie, Radius. Pensant à un possible attentat des écologistes de l'île, la police se met à sa poursuite, tout comme Radius qui dépêche sur place un homme robot. Il est hors de question pour Radius qu'un secret dévoilé l'empêche de mettre son projet à exécution: découper l'île est la transporter dans l'espace afin qu'une élite en ait l'exclusivité.



Album aux couleurs des BD des années 70-80, avec ses personnages rétro, Agughia pénètre l'actualité: les changements climatiques et cette quête d'une "terre d'accueil", le capitalisme et la corruption, le tourisme et ses dérives, et cette sur communication avec ses réseaux d'info et de fake.

La nature est en danger et le message passe, le tourisme loin de faire connaître les beautés du monde, les détruit. Belle histoire rythmée qui est peut être plus proche d'une future réalité que d'une fiction.


Lien : https://stemiloubooks.wordpr..
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Saint Rose : À la recherche du dessin ultime

Les critiques précédentes réticence & beaucoup de cartésianisme elles ne supportent pas le loufoque or s'il y a bien un endroit où on peut déjanter c'est bien la BD !

OUF Merci

Celle -ci est fort réussie du fait que on croise nombre de références au fil d'un récit à ellipse attardez-vous sur la précision du dessin et sur les expressions de

Micol est JuBill à Thouars



A la fin il retourne sur ses pattes le dessinateur Micol exploite cela a la façon d'un Tintin ce n'est pas du correct ni du même stream.... c'est juste pour les gens qui aiment s'amuser décoller de cette réalité bien poisseuse en ce moment.
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Black-out

Avec Black-Out, Loo Hui Phang (scénario) et Hugues Micol (dessin) affichent un regard sans concession sur l'âge d'or hollywoodien à travers la figure fictive mais ô combien sincère d'un acteur métis MaxImus Wyld.



Maximus Wyld est davantage un symbole qu'une véritable personne. Américain doté de plusieurs origines ( amérindienne, noire, chinois ) Maximus Ohanzee Wildhorse incarne dans ce one-shot les acteurs issus des minorités durant le Hollywood des années 40-50. Des acteurs dont les rôles étaient décidés avant tout selon la couleur de leur peau que pour leur talent. Avec Black-out, Loo Hui Phang et Hugues Micol délivrent un pamphlet généreusement documenté sur cette facette plus ou moins caché d'Hollywood, à savoir le traitement des acteurs issus de minorités dans les films. Le personnage de Maximus est justement un personnage qui va tenter de s'extirper de ce système factice, de ce cinéma à grand spectacle gonflé par les stéréotypes racistes, de ce cinéma de blanc conçu par des blancs pour une majorité , celle des blancs.



Ce sujet doit bien sûr être recentré dans une période plus ségrégationniste, une période encore plus discriminatoire. Toutefois, sans être naïf, il faut reconnaître que Black-out possède aussi un écho forcément moderne. Hollywood est toujours ancré dans ce perpétuel débat autour de la représentations des minorités que ce soit derrière ou devant la caméra. L'un des derniers sujets houleux est notamment le blackfacing qui est d'ailleurs évoqué dans cet album. Sans surprise, Black-out est un album critique efficace qui possède déjà un solide background. C'est un album choral dans lequel défile bon nombre de personnalités hollywoodiennes. Au hasard, on côtoie Cary Grant, Ava Gardner, le patron de la MGM ou encore John Ford ou Paul Robeson. C'est un album généreusement documenté et animé par le souffle d'une page importante de l'Histoire Hollywoodienne qui démarre avec l'Age d'or durant les années 30 ( avec notamment le fameux film Autant en emporte le vent) jusqu'à la période du Maccarthysme en passant par la censure imposé par le code Hays et l'attaque de Pearl Harbor qui provoquera l'entrée des Etats-Unis sur la scène de la Seconde Guerre mondiale tout en provoquant bon nombre de films de propagande.



Black-out est un album généreux qui ravira les esprits les plus curieux sur l'univers d'Hollywood. Mais c'est aussi et surtout une bd engagé à travers le point de vue de ce Maximus Wylde. Sans être virulent, le scénario de Loo Hui Phang est avant tout explicatif et très verbale. Je vais être honnête, j'ai trouvé parfois les dialogues un peu lourds et un peu rébarbatifs. Il y a beaucoup d'échanges entre Wylde et les autres acteurs, Wylde et les réalisateurs, une avalanche de répliques qui sont parfois un peu impersonnels et qui soulignent avant tout l'envie de pointer du doigt la facticité du système hollywoodien. C'est intéressant mais sur un album assez dense de pratiquement 200 pages, nous avons l'impression que le scénario et les répliques tournent un peu en boucle sans réel progression. Du coup, bien que j'ai aimé le sujet, je l'ai trouvé parfois traité de manière un peu trop pompeuse, un peu trop verbale. Je pense que cela est aussi dû au fait que c'est un titre qui multiplie les personnages , les tournages, qui enchainent bon nombres de situations et de cadres sans jamais vraiment s'arrêter .C 'est un album assez dense qui oublie au final de développer son personnage principal qui est avant tout une incarnation symbolique. Même si cette fausse biographie de Maximus Wylde est une bonne base, force est de reconnaître que ce personnage reste tout de même abstrait. Plutôt que développer un personnage à part entière, avec une certaine psychologie, les auteurs en font un espèce de miroir des minorités dans le monde du cinéma au détriment de le doter d'une vraie personnalité. C'est un peu dommage car on ne s'attache pas vraiment à ce personnage mais plutôt au message qu'il incarne. Au final, j'ai trouvé le contexte et les interventions des personnalités qui entourent Max Wylde plus intéressantes que Max Wylde lui-même. Le seule trait qui se démarque chez Wylde, c'est son côté séducteur intempestif à l'égard des actrices. Bon nombre de planches sont assez provocatrices avec un Wylde qui couche aussi bien avec Ava Gardner que Rita Hayworth. C'est fesse-tif.



Un autre point qui m'a un peu rebuté, c'est le choix du noir et blanc. Alors,il faut tout de même préciser que le dessin de Micol est remarquable. C'est à la fois expérimental avec des séquences hallucinées, caricaturales avec des personnages aux proportions ogresques mais aussi semi-réalistes avec notamment la représentation des véritables acteurs de cette période cinématographique. Par contre, je suis plus dubitatif avec le noir et blanc qui se marie mal avec la densité de cet album. C'est dommage que le duo ne soit pas partie sur davantage de nuance aux niveaux des couleurs comme le suggère la première de couverture. Au final, nous avons un noir et blanc très tranché avec un bon jeu de clair-obscur mais, voilà, parfois cela alourdit un peu le roman graphique. Après, nous sommes quand même dans un album doté de remarquables planches parfaitement expressifs qui évoque de véritables affiches rétro de films. De même, le noir et blanc semble s'inspirer aussi du cinéma expressionniste ce qui peut poser une mise en abyme intéressante comme si nous suivons un film. En somme, c'est suivant la sensibilité de chacun. Personnellement, j'ai trouvé son utilisation un peu lourde sur un album aussi étoffé et dense.
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Scalp : La funèbre chevauchée de John Glanton e..

Waouf, quel livre ! L'encre de chine noire était l'unique couleur appropriée.

Connaissiez vous l'origine des valeureux Texas Rangers ? Il vaut mieux pas.

1819-1950, la courte vie de John Glanton. Courte mais sanguinaire...

Hugues MICOL a su trouver le graphisme idéal pour nous faire frémir devant la sauvagerie de cet homme et de ses compagnons.

Le devoir de mémoire importe et c'est pour cela également que la misérable vie des assassins doit être racontée. Le socle des Etats Unis baigne encore dans le sang des massacres.

Quel récit, une chevauchée, une spirale, une horde, mais le pire... C'est que ces personnages ont vraiment existé !
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Histoire dessinée de la France, tome 4 : Les ..

L'empire de Rome va mal, crise économique et défaites militaires. L'Europe occidentale est convoitée, partagée, traversée par les goths (germains), les francs, les Alamans. Des barbares en situation irrégulière sur le territoire sont même convoités par les Romains pour garnir les troupes. Et on va suivre l'Histoire jusqu'à Clovis et Pépin III, jusqu'à tenter de matérialiser le début du Moyen Âge.



Le commerce international est implanté, les négociants syriens se font piquer le marché par les frisons, qui font transiter les marchandises de Chine par les fleuves russes, la Baltique et la mer du Nord. La région s'est réorganisée. Même si elle a peu laissé de trace de civilisation, l'époque des invasions barbares, ou migrations barbares, a vu le territoire évoluer entre sauvagerie des Franks et rigueur administrative héritée de l'époque romaine.

Et si ces goths n'ont pas brillé par leur qualité intellectuelle, ils n'ont pour autant pas tout détruit. Mais l'Histoire est le récit d'hommes d'époques suivantes, et cette période a toujours été mal considérée, depuis le XVIe siècle et surtout au XIXème siècle où l'ex grandeur romaine est favorisée dans le roman National. Beaucoup d'humour, un rythme soutenu pour cet opus où historien (Bruno Dumézil) et dessinateur (Hugues Micol) font parler des historiens et personnages du passé à propos de cette méga période obscure de notre Histoire, car ignorée, dégradée, instrumentalisée.


Lien : https://chezlorraine.blogspo..
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Le Printemps humain - Tome 1 - Combattants

On se laisse assez aisément emporter par l'intrigue. Hugues Micol la conjugue à plusieurs niveaux, fait intervenir de nombreux personnages et mène adroitement sa barque.
Lien : http://www.auracan.com/album..
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Le Printemps humain - Tome 1 - Combattants

En échafaudant un décor de science-fiction chatoyant et plein de surprises, Hugues Micol emporte immédiatement l’adhésion.
Lien : http://www.bodoi.info/le-pri..
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Les contes du 7ème souffle - Intégrale

Calme... Rien ne bouge... Soudain, la tempête éclate, Danse le roseau !

Râmon
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Black-out

De la boxe au cinéma, ou Hollywood, planète du grand écran et ses relations avec les différentes races et ethnies. Je suis peut être habitué à un certain formalisme, mais l'absence de cases et l'utilisations d'encres noires où se nichent de longs dialogues m'ont rapidement fait perdre le fil et l'envie de suivre l'histoire.
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Agughia

Avec Agughia, Hugues Micol réussit une aventure de science-fiction ultra divertissante, mais aussi politique et écologique, servie par un dessin vintage et virtuose.
Lien : https://www.telerama.fr/livr..
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Histoire dessinée de la France, tome 4 : Les ..

C’est une collection très interessante pour découvrir l’histoire d’une manière différente. La première partie, non dénuée d’humour, est une sorte de « docu reportage » sur le terrain qui permet d’interroger directement les acteurs de l’histoire. Une manière également de différencier l’histoire véritable de celle racontée communément dans les livres d’histoire.

C’est plutôt bien fait même si cette période de fin d’antiquité / début du Moyen-Âge est toujours très compliqué à expliquer. L’ouvrage réussi tout de même à dénouer les faits qui ont marqués cette époque charnière et bouleversée.

La seconde partie est un dossier qui reprends les idées de la partie BD. Là aussi c’est plutôt bien fait et cela permet de clarifier les propos précédents.

L’ensemble des 2 parties permet véritablement de mieux appréhender cette période ; le livre ne rentre pas complètement les détails mais on découvre clairement pourquoi la civilisation romaine a déclinée, comment les « barbares » ont peu à peu remplacer l’Empire romain, que les invasions n’étaient pas vraiment des invasions et surtout que les « barbares » n’avaient rien à envier aux romains au niveau « civilisation. Il faut dire que le Moyen-Âge est une période dont les historiens ont donné l’image d’une période de régression de la civilisation alors que c’est totalement faux. Pour cela, l’ouvrage donne vraiment une version plus réaliste de cette époque mal-aimée.

Un bel ouvrage d’histoire original et efficace.
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Agughia

« Le futur, c'est déjà demain ». Agughia, récit d'aventure trépidant et de science-fiction situé dans un futur proche aurait très bien pu figurer dans le premier numéro De La nouvelle mouture de Métal Hurlant.



Ô Corse île de plaisir pour les Ailleurs

Pour les habitants, minés par la pauvreté, l'île de beauté n'a plus de beauté que le nom et ce n'est pas eux qui en profitent. Ils voient déferler des hordes de touristes venant De La plus basse plateforme des Ailleurs, colonies de la Terre peuplées de l'élite. Au programme, profiter De La nature bien sûr mais aussi du confort dernier cri: maquis sécurisé, circuits de randonnée aseptisés, rivières chauffées et plages climatisées. Or, en raison du dérèglement climatique, la saison touristique est de plus en plus courte ce qui précarise d'autant plus les autochtones.

« Évidemment que je veux me barrer ! Tout l'avenir de cette foutue île est enterré ici ! Avec vous ! Pourquoi j'resterais ? » Et pour se barrer, elle a trouvé la solution : se faire un maximum de blé pour aller installer son business (un salon de blanchiment dentaire pour les expatriés !) dans les Ailleurs. Elle, c'est Agughia, jeune voleuse à la tire qui, à la faveur d'un accident De La route, va dérober son sac à un employé de Radius, la toute puissante multinationale chargée de transformer l'île en « un territoire riche de sa culture, mais tourné vers la modernité et la croissance ». Véritable MacGuffin, ce vol va déclencher toute l'affaire. Et non seulement la police municipale dirigée par un pinzutu borné qui veut à tout prix mettre ça sur le dos de Rage de vert, une organisation écologiste radicale, mais également un mystérieux homme masqué vont se lancer à la poursuite De La jeune voleuse afin de récupérer l'objet contenu dans le sac qui, soit dit entre nous, n'est pas banal. Et le larcin d'Agughia, la « reine du braco » tel le battement d'aile du papillon …



Micol, Mézières et les autres

Hugues Micol est un auteur complet qui se définit lui-même comme un dessinateur d'histoires. Chez lui, la démarche graphique est toujours antérieure au récit, et c'est à travers le dessin, le trait qu'il essaie de l'incarner. Ici, sa volonté était de faire une BD au style graphique des années 70. Aussi a-t-il réalisé des dessins très fouillés et opté pour une palette de couleurs acidulées. L'intrigue se déroulant dans un futur proche, voilà qui a de quoi surprendre. Oui mais si on ajoute une histoire de SF« à la Valérian , avec un côté fable, on comprend mieux. Et Moebius aussi est De La partie ... Je dois reconnaître que les années 70, que ce soient les tapisseries à grosses fleurs orange ou jaunes, les coupes de cheveux, les pattes d'eph ou l'esthétique graphique, ce n'est pas ce que je préfère. Personnellement, je suis plus sensible au sublime noir et blanc et à l'inventivité graphique exprimée dans Black-Out son précédent ouvrage sur un scénario de Loo Hui Phang. Quoi qu'il en soit, ce choix d'une esthétique vintage fonctionne parfaitement et en ravira certains.

Comme dans les derniers Valérian, tout en étant divertissant, ce récit d'anticipation porte un regard critique sur le monde dans lequel nous vivons et a pour toile de fond l'impact du tourisme de masse, le capitalisme sans oublier bien sûr l'écologie.



Hugues Micol a rempli sa mission. Sur un ton décalé non exempt d'humour, il nous offre là un sympathique divertissement dans lequel scènes d'action et rebondissements s'enchaînent sans faillir et nous réservent quelques surprises. Ne boudons pas notre plaisir !



Merci à Babelio et aux éditions Dargaud qui m'ont permis de découvrir cet album lors d'une opération Masse critique.
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Le chien dans la vallée de Chambara

Vraiment très étrange. Malgré une histoire de vengeance intéressante et un graphisme attrayant au premier abord, je n'ai pas réellement réussi à adhérer à l'ensemble. Côté illustration on oscille entre des dessins de toute beauté et d'autres à la limite du grotesque. Le caractère et les sentiments des personnages sont à la base intéressants (cupidité, égoïsme, vengeance, retrouvailles mère-fille, amour, etc.) mais malheureusement pas assez fouillés. Mais surtout ce qui ne colle vraiment pas avec le reste, c'est le langage : le livre est écrit dans un langage courant actuel voir très familier qui n'a absolument rien à voir avec l'ambiance et le contexte (samouraï, ninjas, empire du soleil levant, etc.) du récit. Je donne une demie étoile de plus à la note pour les deux pages finales qui nous expliquent (enfin) le titre et comment l'héroïne s'en est sortie.
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Terre de feu, Tome 2 : Les noctambules

Ce deuxième tome m'a laissé aussi perplexe que le premier.Un scénario pas mauvais mais il manque clairement quelque chose pour se prendre plus d'affection pour les personnages et leur itinéraire.Du coup assez faible et frustrant. Pas fan du dessin de Micol non plus.
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3

Ce livre est le premier livre de son auteur Hugues Micol.

Ses carottes de Patagonie à lui.

Un premier essai.

Un champ d'expérimentation.

Un apprentissage en direct.

Il ne faut donc pas trop chercher le sens de cette histoire. Un vaste ballet balistique et aérien en trois temps, opposant deux clans rivaux dans une mégapole d'inspiration asiatique.

Un peu comme dans Bourbon Thret de Miller et Darrow. Un feu d'artifice d'action sans le moindre enjeu.

3 est un exercice de style, une improvisation et un banc d'essai qui ne cherche pas autre chose que de multiplier les scènes les plus délirantes.

On sens plâner les ombres de Tsui Hark et John Woo pour l'action débridée.

Patfois, c'est Aeon Flux de Peter Chung qui s'impose à moi pour la grâce de ces corps en mouvement.

Mais il y a aussi quelque chose d'infiniment personnel dans ce délire.

Parce que nous assistons à la naissance d'un auteur. On sens un mélange d'application et d'excitation, qui se mue en euphorie.

Le trait se libère. Le chaos s'organise. Mais la folie ne retombe jamais vraiment. Comme dans l'exaltation de la première fois. 3 est un bordel foutraque, dans lequel Micol se fait plaisir et teste ses limites. Son plaisir transparaît dans ses pages. Et son livre, sans prétendre être un chef d'oeuvre, se révèle très amusant. Presque jouissif.
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Les contes du 7ème souffle, tome 1 : Aohige

Un superbe cycle de bande dessinée au temps des samouraïs, très inspiré du cinéma japonais. L’histoire est passionnante et le dessin de Hugues Micol, énergique et précis, est à couper le souffle. Quatre tomes à dévorer.
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Le chien dans la vallée de Chambara

Dans le Japon médiéval, trois gredins laissent mourir une gamine sur un lac gelé. Elle reviendra pour accomplir sa vengeance. Une BD flamboyante, aux dessins éclatants et somptueux, qui se joue des codes du genre et achève un mélange subtil et réussi de classicisme et de kitsch amusé.
Lien : http://blog.exploratology.co..
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Le chien dans la vallée de Chambara

Graphisme intéressant mais l'histoire ne m'a pas intéressée. J'ai été déçue par cette bd, peut être je n'ai pas su l'apprécier correctement aussi.

En tout cas cela n'est pas le style de bd que j'aime lire.
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La planète des vulves

La planète des vulves est, à la fois, une bonne bande dessinée érotique et une bonne bande dessinée de science-fiction, les lecteurs dans deux genres pourront y trouver leur compte.
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