AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Ihara Saikaku (43)


Fût-il nu, un homme vaut encore bien cent kwan de sous de cuivre, et, quand il ne serait vêtu que d'un pagne il peut toujours se tirer d'affaire dans la vie.


(dans "Histoire d'une belle de Himeji")
Commenter  J’apprécie          80
Extrait du conte "Histoire du tonnelier tombé amoureux" :

La vie humaine est bornée, mais la passion amoureuse, inépuisable.
Commenter  J’apprécie          60
Te reste-t-il encore
Toi qui a contemplé jusqu’au bout la lune
Un bout d’œuvre à écrire ?
Commenter  J’apprécie          60
La lune de ce monde flottant
Je l’aurais contemplée en sus
Pendant deux ans !
Commenter  J’apprécie          50
Pitié en ce monde.
Au souffle du vent printanier,
Laissant une renommée,
Comme les fleurs de cerisier tardif,
En ce jour je suis tombée.
Commenter  J’apprécie          40
Ihara Saikaku
Il faut l'aide du destin pour faire fortune. Les capacités personnelles ne suffisent pas. Il se trouve toujours quelque chose pour déranger les calculs les plus soigneusement établis par l'homme.
Commenter  J’apprécie          40
Le jeune garçon était d'une beauté sans égale, qui ne peut se comparer qu'à celle des fleurs à demi écloses des cerisiers simples qui viennent de fleurir, et qui semblent vouloir parler.
Histoire de Gengobei (2ème récit)
Commenter  J’apprécie          40
Le monde n’allait décidément pas comme on le voulait, à quoi bon continuer à vivre ? De quel karma avait-il hérité pour persister ainsi dans la Voie du plaisir malgré l’état de sa fortune ? Il prit de bonnes résolutions. Il jura un soir de ne plus jamais retourner au quartier de plaisir, mais le lendemain, il se sentit comme entraîné malgré lui et se remit à fréquenter les courtisanes sans même se dissimuler aux regards des gens.
Commenter  J’apprécie          40
C'est une œuvre décousue, sorte de chaîne d'épisodes. Il y en a cinquante-quatre, autant que le nombre des chapitres du Genji-monogatari, et ce n'est pas simple coïncidence, car le héros du livre, Yonosuke, est une parodie plébéienne de Hikaru Genji, Prince Charmant et charmeur du palais impérial, héros galant de ce roman composé au commencement du XIe siècle par Murasaki Shibiku, dame de cour. Seulement, le théâtre des amours de Yonosuke n'est pas le palais impérial: ce sont les lupanars du pays. Cette transposition révèle une tendance très marquée chez Saikaku, et qui signale l'esprit des hommes d'Osaka : ils aiment parodier une condition noble et la ravaler à une humble existence. Cet esprit (qui se nomme tengô) se manifeste fréquemment dans les écrits de Saikaku. On le voit souvent insérer dans une de ses phrases une allusion littéraire empruntée aux classiques, mais c'est généralement pour la rendre burlesque, ou tout au moins pour lui donner une tournure légèrement comique. (Introduction de Georges Bonmarchand faisant allusion à "L'homme qui ne vécut que pour aimer" du même Saikaku).
Commenter  J’apprécie          30
Ihara Saikaku
A quoi nous servirait la chance d'être nés humains si nous n'avions pas les moyens de vivre comme des êtres humains ?
Commenter  J’apprécie          30
Une belle et noble construction appelée bushido trouvera certes à l'occasion des personnages assez grands pour en respecter l'esprit et se comporter avec la dignité qu'elle impose, mais Saikaku préfère voir ce que devient une idée quand elle est appliquée par les hommes; le résultat est accablant.
Commenter  J’apprécie          30
L’ignorance est un bonheur qui nous rend comme un Bouddha. Le Bouddha lui même la lui aurait pardonné
Commenter  J’apprécie          20
Mais, en ce monde, l’être le plus terrible, c’est encore l’homme, car il se trouve qu’il change aussi d’aspects pour nous ravir l’existence. Le cœur de l’homme tombe tout naturellement dans les ténèbres de l’erreur
Commenter  J’apprécie          20
Ne sais-tu pas qu'amour et obscurité vont de pair?
Commenter  J’apprécie          20
Il ne manque pas au monde de fiers-à-bras au courage chancelant et à la valeur usurpée. Mais Arashi tenait sa force d'âme de sa jeunesse passée à Edo, et la fermeté était chez lui un trait naturel.
Commenter  J’apprécie          20
Alors que, dans ce monde éphémère, on ne peut savoir combien longue sera la vie, il est fort comique de voir comment, même par amour, les gens acceptent si facilement de prendre des engagements importants.
Commenter  J’apprécie          20
« Un certain jour au crépuscule, alors que soufflait un vent violent, elle se rappela le tumulte qu’auparavant avaient soulevé les gens qui s’étaient enfuis pour aller se réfugier dans le temple. Elle se dit que, si des circonstances semblables pouvaient se renouveler, elle y trouverait un moyen de retrouver Kichisaburo. Ainsi, poussée par un misérable désir et pour son déplorable destin, elle décida de commettre un crime. Un peu seulement de fumée s’étant élevé, il en résultat un tumulte. La chose parut étrange ; on voulut en connaitre l’origine et c’est alors que, sur les lieux, leur apparut le visage d’Ishichi. Interrogée, elle avoua, exactement, sans rien cacher, tout ce qui s’était passé. Pour châtiment de son crime, elle fut promenée à travers toute la ville. Mais comme cette fille avait agi délibérément, elle n’était point troublée ni ne dépérissait. Chaque jour, comme par le passé, elle faisait coiffer sa noire chevelure et apparaissait dans toute sa beauté. Quelqu’un lui ayant remis, offrande de fleurs à l’occasion de son départ pour l’autre monde, une branche fleurie de cerisier tardif, elle y fixa son regard et modula ce poème improvisé :
Pitié en ce monde.
Au souffle du vent printanier,
Laissant une renommée,
Comme les fleurs de cerisier tardif,
En ce jour je suis tombée.
La vie humaine est bornée. La sienne s’en alla dans la fumée du bûcher, peine assez rare, non loin de Shinagawa, au bord d’un chemin herbeux, à l’heure où résonnait la cloche qui annonce la fin du jour. »
Saikaku, Cinq amoureuses, histoire de la fille du marchand de légumes
Commenter  J’apprécie          20
De la vie homosexuelle sous les Ming, les œuvres de Li Yu (1611-1679 ou 1680) fournissent de remarquables aperçus. L’un de ses récits, La Maison de tous les raffinements réunis (Cuia lou), présente deux sortes de rapports sexuels axés sur la classe et sur l’âge
Commenter  J’apprécie          10
Mais qu’est-ce au juste que la Voie de l’amour mâle ?
C’est l’amour, la volupté des hommes entre eux – Men only
Commenter  J’apprécie          10
On peut dire que ceux dont l'amour a causé la déchéance n'ont plus honte devant les autres. Affaiblis tous deux par la misère, ils avaient aussi perdu leur bel aspect du passé. Mais, comme le monde est insensible, personne ne leur montrait de compassion. Ils étaient comparables aux fleurs de glycines violettes qui vont se fanant et dont la couleur évoque, par tradition, la parenté. Mais, à la leur, ils ne pensaient qu'avec ressentiment et se lamentaient de leur condition. Ils étaient arrivés à un tel degré d'indigence que leur existence semblait ne pouvoir plus avoir de lendemain.
Commenter  J’apprécie          10



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Ihara Saikaku (122)Voir plus

Quiz Voir plus

Marathon-quiz : 50 classiques français

Qui a écrit "Les Fourberies de Scapin" ?

Corneille
Racine
Molière
Marivaux

50 questions
1291 lecteurs ont répondu
Thèmes : classique français , littérature française , classiqueCréer un quiz sur cet auteur

{* *} .._..