l'ultime degré du savoir humain
est de prendre les choses comme elles sont
sans souci du reste
Abraham s’approcha, et dit : Feras-tu aussi périr le juste avec le méchant ?
Peut-être y a-t-il cinquante justes au milieu de la ville : les feras-tu périr aussi, et ne pardonneras-tu pas à la ville à cause des cinquante justes qui sont au milieu d’elle ?
Faire mourir le juste avec le méchant, en sorte qu’il en soit du juste comme du méchant, loin de toi cette manière d’agir ! loin de toi ! Celui qui juge toute la terre n’exercera-t-il pas la justice ?
Et l’Éternel dit : Si je trouve dans Sodome cinquante justes au milieu de la ville, je pardonnerai à toute la ville, à cause d’eux.
Abraham reprit, et dit : Voici, j’ai osé parler au Seigneur, moi qui ne suis que poudre et cendre.
Peut-être des cinquante justes en manquera-t-il cinq : pour cinq, détruiras-tu toute la ville ? Et l’Éternel dit : Je ne la détruirai point, si j’y trouve quarante-cinq justes.
Abraham continua de lui parler, et dit : Peut-être s’y trouvera-t-il quarante justes. Et l’Éternel dit : Je ne ferai rien, à cause de ces quarante.
Abraham dit : Que le Seigneur ne s’irrite point, et je parlerai. Peut-être s’y trouvera-t-il trente justes. Et l’Éternel dit : Je ne ferai rien, si j’y trouve trente justes.
Abraham dit : Voici, j’ai osé parler au Seigneur. Peut-être s’y trouvera-t-il vingt justes. Et l’Éternel dit : Je ne la détruirai point, à cause de ces vingt.
Abraham dit : Que le Seigneur ne s’irrite point, et je ne parlerai plus que cette fois. Peut-être s’y trouvera-t-il dix justes. Et l’Éternel dit : Je ne la détruirai point, à cause de ces dix justes.
Alors Job se leva, déchira ses vêtements ; et s’étant rasé la tête, il se jeta par terre et adora Dieu. Et dit : Je suis sorti nu du ventre de ma mère, et j’y retournerai nu. Le Seigneur m’avait tout donné, le Seigneur m’a tout ôté, il n’est arrivé que ce qu’il lui a plu ; que le nom du Seigneur soit béni ! En tout cela Job ne pécha point par ses lèvres, et ne dit rien contre Dieu qui fût indiscret.
La courbe de tes flancs
Comme un calice
Oeuvre des mains d'artiste.
Ton giron
Un vase ou la liqueur ne tarit.
Ton ventre,
Meule de froment,
Vos lèvres, ô mon épouse ! sont comme un rayon d’où distille le miel ; le miel et le lait sont sous votre langue, et l’odeur de vos vêtements est comme l’odeur de l’encens.
(Cantique des Cantiques)
Le Verbe de Dieu au plus haut des cieux est la source de la Sagesse, et ses voies sont les commandements éternels. (Ecclésiastique de Jésus, fils de Sirach, Chap. I-v. 5)
Au commencement était le Verbe, et le Verbe était avec Dieu, et le Verbe était Dieu.
Il était au commencement avec Dieu.
Toute chose ont été faite par lui, et rien de ce qui a été fait n'a été fait sans lui.
Dans lui était la Vie, et la Vie était la lumière des hommes. (4 premiers versets de l'Evangile de Jean).
La terre était informe et vide: il y avait des ténèbres à la surface de l'abîme, et l'esprit de Dieu se mouvait au-dessus des eaux.
Il y a un moment pour tout,
et un temps pour chaque chose sous le ciel :
un temps pour donner la vie,
et un temps pour mourir ;
un temps pour planter,
et un temps pour arracher.
Un temps pour tuer,
et un temps pour guérir ;
un temps pour détruire
et un temps pour construire.
Un temps pour pleurer,
et un temps pour rire ;
un temps pour gémir,
et un temps pour danser.
Un temps pour jeter des pierres,
et un temps pour les amasser ;
un temps pour s’étreindre,
et un temps pour s’abstenir.
Un temps pour chercher,
et un temps pour perdre ;
un temps pour garder,
et un temps pour jeter.
Un temps pour déchirer,
et un temps pour coudre ;
un temps pour se taire,
et un temps pour parler.
Un temps pour aimer,
et un temps pour ne pas aimer ;
un temps pour la guerre,
et un temps pour la paix.
Les grandes eaux ne pourront éteindre l'Amour, ni les fleuves le submerger.
J’ai porté mon esprit ailleurs ; j’ai vu les oppressions qui se font sous le soleil, les larmes des innocents qui n’ont personne pour les consoler, et l’impuissance où ils sont de résister à la violence, abandonnés qu’ils sont du secours de tout le monde.
Et j’ai préféré l’état des morts à celui des vivants… IV -1-2
(page 15)