La crainte de Dieu serait le remède spécifique contre la vanité.
Personnellement je n'adhère pas à cette politique. Voici ce qu'on a :
- La vie réduite à une litanie de souffrances
- Un responsable : l'homme lui-même, sa vanité
- Une solution : un prince, un calife, régnant par la crainte.
On trouvera l'amour ailleurs dans la Bible, mais un Dieu qui inspire l'amour aussi bien que la crainte est encore un prince ou un calife.
La souffrance reste toujours un point de départ de questionnement et depuis l'antiquité les hommes méditent et trouvent des voies heureusement différentes.
La lecture de Bouddha invite à chercher l'aspiration en soi.
La lecture de Lao Tse invite à rester petit pour rester libre.
Etc..et c'est déjà bon signe lorsque ces différentes voies ne s'excluent pas en pratique.
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Il y a un moment pour tout,
et un temps pour chaque chose sous le ciel :
un temps pour donner la vie,
et un temps pour mourir ;
un temps pour planter,
et un temps pour arracher.
Un temps pour tuer,
et un temps pour guérir ;
un temps pour détruire
et un temps pour construire.
Un temps pour pleurer,
et un temps pour rire ;
un temps pour gémir,
et un temps pour danser.
Un temps pour jeter des pierres,
et un temps pour les amasser ;
un temps pour s’étreindre,
et un temps pour s’abstenir.
Un temps pour chercher,
et un temps pour perdre ;
un temps pour garder,
et un temps pour jeter.
Un temps pour déchirer,
et un temps pour coudre ;
un temps pour se taire,
et un temps pour parler.
Un temps pour aimer,
et un temps pour ne pas aimer ;
un temps pour la guerre,
et un temps pour la paix.
l'ultime degré du savoir humain
est de prendre les choses comme elles sont
sans souci du reste
J’ai porté mon esprit ailleurs ; j’ai vu les oppressions qui se font sous le soleil, les larmes des innocents qui n’ont personne pour les consoler, et l’impuissance où ils sont de résister à la violence, abandonnés qu’ils sont du secours de tout le monde.
Et j’ai préféré l’état des morts à celui des vivants… IV -1-2
(page 15)
Souvenez-vous de votre Créateur pendant les jours de votre jeunesse, avant que le temps de l'affliction soit arrivé, et que vous approchiez des années dont vous direz : Ce temps me déplaît. 10 : 1 (page 35)
Et tournant ensuite les yeux vers tous les ouvrages que mes mains avaient faits, et tous les travaux ou j’avais pris une peine si inutile, j’ai reconnu qu’il n’y avait que vanité et affliction d’esprit dans toutes ces choses, et que rien n’est stable sous le soleil. II - 11
(page 10)