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3.8/5 (sur 66 notes)

Nationalité : France
Biographie :

Isabelle Francq, journaliste, a collaboré à différents titres, dont Le Nouvel Observateur et Le Monde des religions. Chef de service à l'hebdomadaire La Vie, elle gère les pages « Arts » et « Télévision ».
Spécialiste des religions, elle a écrit La prière (Plon 2006).

Elle a participé à deux autobiographies publiées aux Presses De La Renaissance : celle de Sebastião Salgado (De ma terre à la terre, 2013) et celle de Robin Renucci (Tous ces hasards qui n'en sont pas, 2014).



Source : Plon,Fnac
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Visite guidée : "Genesis" de Sebastião Salgado à la Maison européenne de la photographie .
Monstre sacré de la photographie, Sebastião Salgado a magnifié les orpailleurs au Brésil, ou les casseurs de bateaux au Bangladesh. Aujourd?hui, c?est dans l?écologie que ce grand humaniste poursuit son ?uvre. Avec Genesis, ce ne sont plus les malheurs du monde qu?il met en scène, mais sa splendeur. Visite guidée avec le photographe à la Maison européenne de la photographie à Paris. À voir « Genesis », jusqu?au 5 janvier, Maison européenne de la photographie, Paris 4e. À lire de ma terre à la Terre, de Sebastião Salgado, avec Isabelle Francq, aux Presses de la Renaissance, 178 p., 16,90 ?. Sebastião Salgado, éd. Actes Sud, coll. Photo poche, 62 p., 12,35 ?. Reportage : Pierrick Allain, Lorraine Rossignol, Télérama.fr, septembre 2013

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Citations et extraits (15) Voir plus Ajouter une citation
Ce que les écrivains retracent avec leur plume, je le retraçais avec mes appareils. La photo est pour moi une écriture. C'est une passion, car j'aime la lumière, mais c'est aussi un langage très puissant. Quand je me suis lancé, je n' avais pas de limite. Je voulais aller partout où ma curiosité me poussait, où la beauté m'émouvait. Mais aussi partout où se jouait l'injustice sociale, pour mieux la raconter. (p. 49)
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Je serai toujours un émigré. Je connais l'exil, je sais tout ce que quitter son pays implique , j'ai connu l'angoisse de vivre sans papiers et je me sens des affinités avec tous ceux qui se construisent une nouvelle vie loin de leur terre natale; avec le serveur salvadorien d'un restaurant de Manhattan,l'épicier indien installé en Angleterre ou l'ouvrier sénégalais employé sur un chantier de construction de Paris. (p. 89)
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Ma terre est très belle. Il y a des montagnes peu élevée mais magnifiques. Si un être supérieur a créé ce monde, c'est par là qu'il a dû terminer, car c'est vraiment beau, tellement différent de tout ce que j'ai vu ailleurs ! C'est unique. C'est là que j'ai appris à voir et à aimer ces lumières qui m'ont suivi toute ma vie. (...)
Je suis né avec des images de ciels chargés où perce la lumière. Ces lumières sont entrées dans mes images. En fait, j'étais dans mes images avant de commencer à en faire. (p.20)
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P106: "Cette société de consommation à laquelle nous participons tous, nous devons tous admettre qu'elle exploite et paupérise énormément d'habitants de la planète. Les tragédies provoquées par les inégalités Nord-Sud et les calamités en série que cela engendre, tout le monde doit s'en informer grâce à la radio et à la télévision, en lisant la presse, en regardant des photos. C'est notre monde, nous devons l'assumer. Ce ne sont pas les photographes qui créent les catastrophes. Elles sont les symptômes des dysfonctionnements de ce monde auquel nous participons tous. Les photographes sont là pour servir de miroir, comme les journalistes. Et que l'on ne me parle pas de voyeurisme!"
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Avant "Genesis", je n'avais photographié qu'une espèce : les humains. (...) Dès le premier jour du reportage, grâce à la tortue géante, j'ai compris que, pour photographier un animal, il faut l'aimer, avoir du plaisir à regarder sa beauté, ses contours. Il faut le respecter, préserver son espace, son confort dans l'approche, la façon de le regarder et de le photographier. A partir de là, j'ai donc travaillé avec les autres animaux comme je travaille depuis toujours avec nous, les humains.
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P62: " Je fais toujours face à ceux que je photographie dans leur environnement, dans leur action. Je ne leur demande jamais de poser, mais ils voient parfaitement que je les prends en photo et m'y autorisent tacitement. Aucune photo, à elle seule, ne peut changer quoi que ce soit à la pauvreté du monde. Cependant, additionnées à des textes, à des films et à toute l'action des organisations humanitaires et environnementales, mes images participent à un mouvement plus vaste de dénonciation de la violence, de l'exclusion ou de la problématique écologique."
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P49: "En débarquant pour la première fois dans un pays, je comprenanis la situation et savais situer ma photographie dans le contexte. [Salgado a une formation d'économiste] J'ai toujours pu placer mes images dans une vision historique et sociologique. Ce que les écrivains retracent avec leur plume, je le retraçais avec mes appareils. La photo est pour moi une écriture. C'est une passion, car j'aime la lumière, mais c'est aussi un langage très puissant."
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P48: "Avec Lélia, nous constations que le monde est divisé en deux, avec d'un côté la liberté pour ceux qui ont tout et de l'autre une privation de tout pour ceux qui n'ont rien. Et c'est ce monde digne et pillé que j'ai voulu, à travers ma photo, montrer à une société européenne assez éveillée pour recevoir cette interpellation."
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Je n'ai pas réalisé ces reportages comme un zoologiste ou un journaliste, mais pour moi. Pour découvrir la planète. Et j'en ai retiré un énorme plaisir. Avec ses minéraux, ses végétaux, ses animaux, notre planète est vivante à tous les niveaux. J'ai pris conscience que cela demande de notre part un respect immense. (p.15)
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La photo est une écriture d’autant plus forte, qu’on peut la lire partout dans le monde, sans traduction.
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