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Critiques de J.C. Hutchins (51)
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Chambre 507

Oh, que je suis en colère !

Comment peut-on écrire 400 pages d'un roman palpitant, légèrement angoissant et qui va à 100 à l'heure et le terminer par une fin sans queue ni tête qui tombe complètement à plat ?



Le début s'annonçait plus que prometteur : en compagnie d'un jeune homme art-thérapeute de profession, on était tout de suite immergé dans les entrailles d'un institut psychiatrique creusé au coeur d'une ancienne carrière de grès, dans le but d'évaluer l'état d'un homme aveugle, soupçonné d'avoir massacré une douzaine de personnes.



Franchement, moi, ça me faisait carrément vibrer une histoire pareille, d'autant que très vite, des rebondissements se produisent et qu'on a envie d'en savoir toujours un peu plus.

Sans compter que l'ambiance de l'institut psychiatrique est vraiment glauque à souhait.



Je ne donnerais aucun détails concrets, mais une fois le roman fini, la plupart des trucs annoncés ne tiennent plus la route, et l'intrigue secondaire, ayant un rapport avec la vie personnelle du héros, ne connaît même pas de fin, alors qu'on a couru et tremblé avec lui pendant 400 pages...et tout ça pour rien !

Donc, je suis plus que déçue et franchement ce n'est rien de le dire !











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Chambre 507

Quand j'ai commencé à lire ce livre, je me suis dit que les auteurs avaient voulu imiter Stephen King en prenant leur temps pour planter le décor.

Mais n'est pas le King qui veut et l'histoire n'avançant pas, je me suis très vite ennuyée. Je n'ai jamais vraiment réussi à entrer dans ce livre et je n'ai même jamais ressenti d'empathie pour les personnages.

Bref, un total ratage pour moi malgré une 4e de couv très prometteuse.
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Chambre 507

Vous avez peur du noir et des environnements hospitaliers ? Votre séjour dans la Chambre 507 risque donc bien de vous marquer durablement.



Les deux compères J.C. Hutchins et Jordan Weisman nous ont concocté un thriller d’une rare paranoïa, admirablement bien construit et qui va vous faire douter de tout, y compris de vous.



Le roman débute un peu sur le mode du Silence des agneaux, avec un aveugle enfermé en hôpital psy dans le rôle d’Hannibal et un art-thérapeute à la place de Clarice Starling. Les échanges entre le patient et son thérapeute sont en effet particulièrement réussis.



Mais très vite, Chambre 507 bascule dans une autre dimension, vous plongeant dans l’antichambre de la folie en vous enfermant dans le cagibi accompagné de vos pires terreurs.



Tout au long de cette histoire, ce thriller filtre avec le fantastique. Réalité ou non ? Vous allez vous poser mille questions et douter effectivement de tout.



Car le doute est l’un des sujets principaux de ce thriller machiavélique. Doutes sur la culpabilité des protagonistes, doutes sur ce que perçoit le personnage principal, doutes sur la matérialité des faits. Chaque lecteur y verra midi à sa porte.



Les deux auteurs jouent (se jouent) admirablement avec nous (de nous) à travers ce récit, éclairant tout à tour chaque alvéole de la cellule, pour ensuite la replonger brusquement dans les ténèbres.



Voilà l’autre thème principal du roman : la peur du noir (ou nyctophobie). Le personnage principal en souffre, et vous risquez d’en éprouver également les symptômes au sortir de cette lecture. Il est rare de ressentir une peur aussi palpable durant des scènes de roman. Oui, Chambre 507 fout les pétoches parfois, tout en suggestion, sans jamais en faire des caisses.



Cette ambiance pesante tout au long du récit, de la cave au grenier, rend ce thriller tout bonnement impossible à lâcher. Et ce n’est clairement pas l’écriture d’excellente facture qui freinera cet engouement.



Et puis il y a cette fin. Elle va faire parler dans les chaumières, cette fin. Le genre de final à vouloir se retrouver entre potes pour en discuter longuement. Une chose est certaine, tout le monde ne réagira pas de la même manière à cette conclusion.



Comme quoi, il est encore possible d’enthousiasmer avec une recette pourtant connue. Chambre 507 en est une preuve anxiogène, mais éclatante.
Lien : http://gruznamur.wordpress.c..
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Chambre 507

Lorsque je m'attaque à un thriller, j'attends un récit accrocheur et addictif qui me prend au piège d'un suspense tel que devoir interrompre sa lecture est pénible, j'attends une histoire qui me retourne le cerveau et me vrille les nerfs. Avec "Chambre 507" J.C Hutchins et Jordan Weisman remplissent parfaitement le contrat. Et de belle façon ! Tout au long de ces quelques 400 pages qui tournaient toutes seules, j'ai été tenue en haleine.



A travers une intrigue alambiquée (peut-être un petit poil trop) mais rondement menée, les auteurs tissent une histoire à tiroirs à la mécanique bien huilée et font preuve d'une grande habileté narrative.



Le point de départ du thérapeute (ici un art-thérapeute, ce qui est une magnifique idée) confronté à un psychopathe dans une institution psychiatrique pouvait laisser présager un thriller psychologique à la Thomas Harris. Même si cet aspect psychologique n'est pas complètement absent du récit, "chambre 507" propose un traitement totalement différent. On n'est donc pas ici dans le registre du thriller psychologique mais bien dans celui d'un thriller purement ludique.

Les entretiens entre le thérapeute, Zachary, et son patient, Martin Grace, sont d'ailleurs très peu nombreux. Cela a dû frustrer certains lecteurs. Je trouve, au contraire, ce choix très judicieux. La rareté de ces confrontations accentue leur intensité, jusqu'à susciter une véritable angoisse.



Le roman ne bascule jamais vraiment explicitement dans le fantastique. Le surnaturel y est disséminé par petites touches subtiles de plus en plus inquiétantes. D'ailleurs cet élément fantastique n'est jamais avéré et sa véracité toujours laissée dans le doute. Zachary est-il en train de sombrer dans la folie ?



Le thème de la peur est habilement développé. Et les passages où la peur semble être une entité vivante, tangible, s'insinuant physiquement et mentalement en Zachary m'ont un peu rappelé Stephen King.



Les auteurs assaisonnent leur diabolique intrigue avec ça et là divers ingrédients, espionnage, terreur pure, humour..., qui permettent de dynamiser encore plus le récit.



La fin assez ouverte, qui laisse libre cours à l'interprétation du lecteur, a certainement laissé nombre de lecteurs sur leur faim. Pour ma part, je la trouve très réussie. Je pense même qu'il n'y avait pas de meilleure façon de conclure ce récit. Plutôt que de pondre une fin calibrée qui aurait pu être déceptive, les auteurs préfèrent laisser planer le doute (ce qui est cohérent avec le reste du récit) et le lecteur est laissé seul avec d'un côté ses angoisses irrationnelles et de l'autre sa raison pour tenter de se faire une idée.



Challenge Variété 18 (catégorie "un livre dont le titre contient un nombre")
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Chambre 507

Je lis mon troisième roman édité chez Super 8.

Après Dave, Amy et John qui défient l'espace et le temps en passant derrière des restaurants asiatiques en évitant des zombies piqués par des araignées droguées à la sauce soja -ou l'inverse, il se passe tellement de choses dans ce roman ( Ce livre est plein d'araignées de David Wong), après un consultant mentaliste cannibale qui se fait payer en cadavre de condamnés ( Mange tes morts de Jack Heath), je rencontre Zach, art-thérapeute qui ne s'éclate pas trop dans les sous-sols d'un hôpital psychiatrique et qui tente de sauver un psychopathe aveugle dont il est persuadé de l'innocence. Je ne lâche pas le roman, il est super captivant, le suspense haletant, il monte crescendo et on imagine une myriade de réponses à nos questions...

Et soudain, le chapitre 26 : " attention tu tombes du trottoir!!" (évidemment ce n'est pas la fin mais c'est l'effet ressenti et en général quand je lis un roman, je préfère la gifle au trottoir).

Mais que se passe-t-il?

Mais qu'est-ce que c'est que cette fin?

Au secours !

Pourquoi?

Non, je refuse d'accepter cette fin !! Kidnappons l'auteur et demandons lui de refaire tout à partir du chapitre 26.



C'est très bien écrit, les personnages sont attachants, crédibles et le suspense est superbement bien mené mais non non non je ne peux pas accepter cette fin.

Je ne fais habituellement jamais de critique négative et ce roman a vraiment le mérite de nous tenir en haleine pendant un bon moment de lecture. Mais trop de questions sans réponses et surtout grosse déception... Je vais bouder.



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Chambre 507

Ce qui fait le succès d'un roman, c'est, en partie, le volume d'encre qu'il fait couler après sa sortie. Certains en produisent des hectolitres pouvant remplir des fûts de bière à Munich tandis que d'autres transpirent péniblement quelques gouttes délavées.

Chambre 507, sorti le mois dernier aux Éditions Super 8, n'en est pas encore une source inépuisable mais, à mon humble avis, est en passe de le devenir.

Preuve en est les avis complètement divergents surfant sur la toile. J'ajoute mes quelques gouttes d'encre afin d'alimenter ce ru et je m'explique :

Sans conteste, Chambre 507 fait partie de ces romans qui attirent le lectorat. Un hôpital psychiatrique en toile de fond, un tueur en série aveugle, un jeune art-thérapeute combattant ses propres démons...autant dire que la quatrième de couverture en a séduit et en séduira plus d'un, tout bon amateur de thriller étant, à mon avis, attiré par les romans se déroulant dans une chambre capitonnée autant qu'une mouche par un ruban collant.

En ce qui me concerne, je n'ai pas eu le temps de battre des ailes et ai foncé dans le piège aveuglément, et ma foi...me voilà fort partagée...

Partagée par le talent d'écriture à quatre mains et deux cerveaux de messieurs Hutchins et Weisman et un certain ennui que j'ai ressenti pendant ma lecture.

Partagée par une histoire mi figue mi raisin, qui ne fait pas débarquer à la destination promise et les étapes surprises flirtant avec le fantastique.

Partagée par un manque de frisson malgré un décor propice à la tension et une fin faisant polémique qui, pourtant, a donné tout son intérêt et son originalité à ce récit.

Partagée, donc. Entre un manque de plaisir évident mais une (fin) non conventionnelle que j'ai beaucoup aimée et qui risque de faire couler un peu, voir beaucoup d'encre...


Lien : http://sous-les-paves-la-pag..
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Chambre 507

Édition originale :



2009 sous le titre « Personal Effects: Dark Art »





Première édition française :



2014







Temps de lecture :



environ 5 h 30 pour un lecteur moyen (300 m/m)







Un mot sur les auteurs :



Jordan Weisman est américain ; il est né en 1960. J.C. Hutchins est américain aussi ; il est né en 1975. les deux hommes ont en commun de ne pas être auteurs. Ils ne travaillent que par paire (chacun est coauteur avec d’autres écrivains).

Weisman est créateur de jeux vidéos (et de jeux de rôles) ; Hutchins est créateur de podcasts. C’est leur seule œuvre commune.





Synopsis :







Que faut-il en retenir ?



On baigne clairement dans le fantastique-horreur… ça commence comme un thriller, mais les phénomènes étranges et angoissants se succèdent à train d’enfer. La forme littéraire me plaît bien : c’est bourré de références SF et geeks… bref, ce n’est pas mal écrit du tout pour un public né entre 1970 et 1980… les autres risquent de passer à travers par mal de refs. D’ailleurs, je note que l’édition française est « tronquée » de tout un tas de « goodies » livré avec le bouquin aux états unis : de faux articles de presse, la carte du tueur… un peu comme pour un jeu de rôle. Dommage, c’eût été un plus.

Pour ce qui est du scénario, c’est bien ficelé et très progressif. Les éléments s’enchaînent et mènent aux éléments suivants. Et puis c’est bien oppressant comme il faut… bref que de bonnes choses ?







Pour conclure :



… et puis plouf !!! La fin !!! Non, mais sérieusement ? Une fin brouillonne, confuse, qui répond à côté (pour l’intrigue principale) et pas du tout (pour l’intrigue secondaire « familiale »). Franchement, après tous ces bons moments, j’ai presque eu envie de balancer le bouquin (comme Jean-Edern Hallier en gueulant « c’est de la merde ! »). Bon, mais dans ma grande mansuétude, je mets quand même trois, pour tout le reste du livre.

Je souligne d’ailleurs que sur le site officiel d’un des auteurs, il est sous-entendu que c’est le premier roman d’une série… si la suite est du même tonneau, je m’en vais traverser l’océan pour leur montrer de quel bois je me chauffe.



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Chambre 507

Au départ j'ai été emballé par ce livre.



Certes l'intrigue paraissait classique, l'homme enfermé dans un asile de fous et accusé de meurtres qu'il ne pouvait pas avoir commis. Son art-thérapeute qui essaye de le sauver envers et contre tout.



Je suis vite entrée dans le livre. Mais au fur et à mesure que j'avançais dans le livre, je me demandais où l'auteur voulait m'amener. Toujours un bon point.



Ensuite quand l'intrigue a basculé vers le fantastique, j'ai commencé à lâcher prise. Je n'ai rien contre le fantastique (voir ma liste de lecture), mais là je ne sais pas pourquoi cela m'a dérangé. Je ne trouvais pas que ça avait sa place dans ce livre.



Enfin, la fin m'a déçue. Certes, l'intrigue principale est plus ou moins bouclée, mais je n'ai pas forcément bien compris où l'auteur voulait en venir et je ne suis même pas sûre d'avoir bien compris la fin...

En plus, il y a un certains nombres d'éléments secondaires (ou pas, selon cotre propre ressenti) qui restent en suspend. Je trouve ça dérangeant dans le fait que l'auteur semble certain qu'il fera une suite à son livre. Je trouve ça présomptueux. Mais ce n'est que mon avis.
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Chambre 507

Il y a des livres où on ressent une sorte de déception de les avoir déjà terminé... Et d'autres où c'est plutôt un soulagement, c'est clairement ce que j'ai ressenti à la fin de celui-ci..

Le style qui au début de ma lecture me paraissait fluide, est très rapidement devenu fade

fade

Il est soi disant question de peur primitive, qui devrait être dérangeante pour chacun des lecteurs, mais j'ai plutôt une sensation d'inachevé, comme si les auteurs avaient écrit ce bouquin sans savoir quelle en serait la fin...

On a l'impression d'un univers à la Stephen King mais en mode low coast...

Donc clairement je ne recommande vraiment pas ce livre
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Chambre 507

J'ai été déçue par ce roman dont j'espérais beaucoup. Pourtant, les critiques m'avaient prévenue.. j'ai voulu me faire ma propre idée, et finalement, je rejoins l'avis général.



Je trouve que le résumé est assez trompeur, car il laisse entendre que l'essentiel de l'histoire repose sur des entretiens entre Zachary et Martin Grace au fin fond d'un HP délabré, alors que ça m'a paru limite secondaire. L'entourage de Zachary (son frère et sa copine entre autres) est très décalé, d'une façon qui ne m'a pas plu, et a pris trop de place dans l'histoire à mon goût. (En clair, ils m'ont saoulée, et si on ne les voyait pas souvent, ça pourrait passer, mais ils sont omniprésents et c'était vraiment lassant). Le père de Zachary est également pas mal présent en toile de fond mais n'a aucune nuance, toutes ses scènes ne servent qu'à engueuler son fils sans rien lui expliquer, c'était gonflant aussi.



Les scènes qui auraient dû me plaire sont celles passées à l'hôpital mais vraiment, trop peu de choses s'y sont déroulées à mon goût. Au bout de 200 pages, on n'a rencontré Martin Grace que 2 fois, c'est vite expédié, la certitude de Zach qui pense parvenir à le "guérir" en quelques jours à peine (alors que personne n'a jamais réussi) m'a paru bien naïve et irréaliste. Le personnage de Martin n'est pas attachant du tout et l'histoire dérive beaucoup trop sur le "secret de famille" de Zach.



Au final, ni ce fameux secret de famille ni la relation Zach-Martin ne m'ont semblé aboutis ou intéressants puisque trop survolés. Même l'atmosphère lugubre du vieil hôpital ne m'a pas du tout touchée. Je retiens tout de même la plume des auteurs, qui écrivent bien, mais je n'ai vraiment pas accroché avec cette histoire.
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Chambre 507

Grosse déception en ce qui me concerne, j'ai même l'impression d'avoir été trompée au moment de mon choix :(



La quatrième de couverture semblait promettre un thriller ésotérique et mystérieux ... un peu un mélange de Shutter Island de Denis Lehane, le silence des agneaux de Thomas Harris... le tout à la sauce Shining de Stephen King. Bref... cela donnait envie.



Au final... on reste sur sa faim avec le sentiment d'avoir lu un roman écrit par deux personnes différentes. La première partie semble bien partie avec le suspens, le cadre hospitalier, l'ambiance sinistre d'un asile psychiatrique, ce personnage mystérieux de Martin Grace, des héros au passé problématique et dur....bref, tout pour nous tenir en haleine.

Par contre, la seconde partie part dans tous les sens... le côté "horreur" du livre se dégonfle complètement et devient sans intérêt et incompréhensible... les interactions entre les personnages farfelues et décousue comme la scène où Zachary et son frère courent vers le lieu de l'accident de leur père... plus ridicule, on ne fait pas).



Pour résumé... Je me sens trahie par la quatrième de couverture, par les promesses de l'auteur. Cette lecture me laisse un goût d'inachevé.



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Chambre 507

Au chapitre des personnages je commencerai par Martin Grace, de loin le plus énigmatique et le plus complexe. Un bloc de marbre. Un iceberg. Avant de le rencontrer on découvre son parcours, et déjà les premières questions affluent. Le premier contact entre Zach et Martin nous plonge tout de suite dans le grand bain. Un bain glacé. Dans des eaux noires. Entouré d’un air vicié. Ce fut bref mais intense ; comme Zach on en ressort "sonné, désarçonné". Et ça ne fait que commencer…



Passons à Zach Taylor maintenant. Après une jeunesse tumultueuse et rebelle (les relations avec son paternel sont toujours tendues), il semble enfin avoir trouvé sa place. Inutile de vous préciser que pour lui sa rencontre avec Martin Grace va marquer le début d’une descente en enfer, une plongée en apnée dans l’antre de la folie et de la phobie. Une plongée dans les sombres secrets de Martin Grace mais aussi dans ceux de sa propre famille. Heureusement pour éviter de sombrer il pourra compter sur le soutien de son frère, Lucas (un extravagant, adepte du parkour, qui a plus d’un tour dans son sac) et sa nana, Rachael (une geek pour qui l’informatique n’a bien entendu aucun secret). Un trio auquel on ne peut qu’accrocher, ils sont autant complices que complémentaires ; mais surtout ils apportent un peu de lumière dans les ténèbres et un peu de légéreté (avec quelques touches d’humour qui font mouche) dans ce magma oppressant.



Ecrit à la première personne, les auteurs nous proposent de vivre leur intrigue par le biais de Zach ; le résultat est pour le moins percutant. On partage ses questionnements, ses remises en question et ses peurs tandis qu’il creuse le passé de Grace et celui de sa famille. Les auteurs prennent un malin plaisir à brouiller les pistes et à jouer crescendo avec nos nerfs (âmes sensibles s’abstenir).



Il faut dire que l’intrigue est franchement tarabiscotée et menée de main de maître, une fois accroché (et ça va très vite), on ne lâche le bouquin qu’à regrets, espérant pouvoir le reprendre au plus vite. Un thriller foutrement efficace qui vous poussera souvent à vous demander si on est encore dans le rationnel ou si on a basculé dans la quatrième dimension (afin de laisser intact le suspense je ne répondrai pas à cette question).



Certes la fin ne répond sans doute pas à toutes les questions, je soupçonne qu’il s’agisse là d’un geste délibéré des auteurs (plutôt qu’un manque d’inspiration) afin de laisser une porte ouverte à une interprétation personnelle ; c’est une option qui ne m’a pas frustré outre mesure.
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Chambre 507

Zach Taylor, art-thérapeute au Brink, a une nouvelle mission. il va devoir trancher: Martin Grace peut-il être jugé pour les douze meurtres dont il est suspecté? S’il n’y a pas de preuves directes l’impliquant, Grace connaissait chacune des victimes et leur avait annoncé leur mort… Et bizarrement, les meurtres ont brutalement cessé quand il est devenu aveugle. Coïncidence? Et voilà, Zach vient de mettre les pieds là où il ne faut pas. Pourtant Grace aura tenté de l’en dissuader. Zach va devoir se confronter à ses peurs les plus profondes s’il veut aider Grace, si celui-ci peut encore être aidé.



Un thriller étrange, un poil surnaturel et fantasque. La limite entre le réel de la situation et les « impressions », « sensations » étranges n’est pas vraiment tangible. Plutôt laissée en suspens pour créer une sorte de brouillard. Pendant une bonne partie de ce roman, on ne sait pas trop. Grace, il est vraiment fou alors? Ou bien il y a quelque chose d’autre? Une histoire qui fonctionne plutôt bien, même si je suis un peu déçue par la fin, n’ayant pas trouvé de réponse à toutes mes questions.


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Chambre 507

Les avis sur ce roman sont assez mitigés, du peu que j'ai pu voir en survolant rapidement sur Goodreads les notes. Et je ne comprends pas pourquoi. J'ai accroché immédiatement avec le style des auteurs, avec le héro, les personnages secondaires, et j'ai été complètement emportée dans l'histoire à en rêver la nuit ! Vous l'aurez compris, c'est un coup de coeur encore une fois pour une publication Super 8 éditions, décidément, je suis archi fan ! Et en plus, une lecture partagée avec ma binôme, la seule et l'unique Férilou, le top quoi !



Le style est super agréable à lire, entrainant et pas barbant du tout. On est dans la tête du héro et on se laisse porter par ses mots, par son humour et son sens de la répartie.

On découvre son lieu de travail et là je dois dire que je suis archi fan de ce genre d'endroit complètement glauque, un hôpital psychiatrique en sous-sol, avec des histoires flippantes, des histoires de fantômes etc. Déjà le lieu me plaisait d'entrée.

Nous rencontrons les collègues de Zachary, Z pour les intimes, sa famille, et je suis encore une fois charmée. Les personnages sont tous super intéressants, chacun ayant sa particularité pour le rendre inoubliable, le rendre réel et attachant à nos yeux. Que ce soit la collègue de nuit, ou bien le gardien chargé de la sécurité de la chambre 507, ou encore le mec de l'entretien, même un personnage qu'on ne voit pas mais dont on entend parler reste dans nos souvenirs. Et la famille de Z n'y échappe pas. Son frère, sorte de yamakasi toujours à la recherche du frisson, mais aussi du petit truc qui fera la différence et le rendra célèbre nous offrant des mots et des expressions complètement délurés, son humour, sa loyauté envers son frère, la relation qu'ils entretiennent tous les deux, est belle et attendrissante. Ce sont des frangins, des vrais. Il y a aussi la "chérie" de Z, sa "déesse geek". Elle aussi est inoubliable à sa façon d'aimer Z, de le soutenir, d'être là pour lui. Il y a beaucoup d'amour entre ces trois-là, et pas mal de petites chamailleries qui font sourire.

Z est un jeune homme qui traine derrière lui des casseroles, dont certaines ne le rendent pas fier. Nyctalope, il a une peur maladive, mais une vraie peur à en s'évanouir, du noir. Et malgré cela, il est d'un courage sans faille, de toutes façons, c'est bien connu, il n'y a pas de courage sans peur. Il croit en ses patients, il sait qu'il peut les aider, et il fait tout pour.

Et puis, comment parler de ces personnages sans évoquer peut-être le plus important, celui par qui tout arrive : Martin Grace. Quelle énigme, quel homme troublant et effrayant ! Et pourtant...

Je pourrais continuer longtemps sur les personnages, même les plus "petits" tant ils ont ce petits trucs qui fait la différence.

Ce que j'ai le plus aimé c'est cette impression de folie qu'on a tout au long du roman. On oscille entre rêves ou plutôt devrais-je dire cauchemars, et réalité, sans pouvoir deviner parfois ce qui est vrai et ce qui ne l'est pas. On est emporté dans ce tourbillon de folie et de noirceur, et nos pires cauchemars prennent forme devant nous. On frissonne et on ne sait plus quoi croire.

La tension est là dès le début, dès que notre héros apprend qu'il va devoir s'occuper de Martin Grace, cet homme accusé de plus de 10 meurtres, des meurtres abominables, cet homme qu'on dit cruel et vicieux. On tremble avec Z quand on découvre les meurtres dont Grace est accusé, et puis on tremble quand on entre dans cette chambre 507, on tremble de se retrouver devant cet homme qui a perdu la vue mais qui semble voir au-delà du possible.

Les mystères apparaissent, et créent une tension, une envie de tourner les pages. Certaines questions resteront sans réponses, et rien que pour ça, j'adorerais que les auteurs nous offrent une suite. Car avec cette fin, on ne sait finalement pas trop quoi penser, mais c'est à l'image du récit dans son intégralité : ce flou entre ce qui est réel et ce qui ne l'est pas, cette sensation un peu dérangeante qu'il y a quelque chose, mais que peut-être on l'a imaginé.



Je veux retourner à Brinkvale, retrouver Z dans une autre aventure, comprendre enfin ce qu'il s'est passé, mais surtout pourquoi, quand il était petit. Mais surtout, j'ai envie de retrouver cette ambiance complètement glauque à vous faire froid dans le dos, et tous ces personnages que j'ai adoré !



En bref, un coup de coeur pour ce roman dont j'ai aimé chaque passage, c'est sombre, déstabilisant, ça fait froid dans le dos, et pourtant on en redemande ^^
Lien : http://www.inmybookworld.com..
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Chambre 507

La Chambre 507 ne fait pas partie de la grande littérature. Ses co-auteurs sont scénaristes et la langue s'en ressent. Toutefois, je ne demande guère plus à un livre que m'aspirer dans la narration. Sur ce point, les exigences sont remplies. L'histoire est prenante sans être haletante et encore moins terrifiante (on peut le lire au coucher sans en dormir moins sereinement). L'écriture mobilise les ressorts classiques de la littérature fantastique en prenant à peu près toujours le soin de choisir entre lecture rationnelle et irrationnelle. Mais elle le fait de manière probablement trop visible pour ne pas entraver la fluidité du récit. En clair, ça manque assurément de finesse mais ça reste d'une efficacité raisonnable.
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Chambre 507

Zachary est l’art-thérapeute d’un vieil hôpital psychiatrique. Le directeur de l’établissement le choisit pour évaluer le profil psychologique d‘un présumé coupable d’une dizaine de meurtres.



Chambre 507 est un thriller pour lequel j’avais beaucoup d’attentes. L’univers psychiatrique est aussi fascinant que glaçant à mes yeux. Et le duo d’auteur l’a parfaitement maîtrisé. L’absence de lumière, les étages situés au sous-sol, la folie qui guette à chaque tournant. L’ambiance est ce qui est de plus réussi dans Chambre 507. De quoi vous faire passer une belle nuit blanche !



Côté personnages, le principal est Zac, un jeune homme qui a des qualités et des défauts. On le voit tantôt courageux, prêt à tout plaquer pour aller au bout de l’aventure, tantôt parfois effacé devant ses collègues. Mais c’est un personnage par dessus tout complexe, avec une part sombre. J’ai apprécié la présence de sa petite amie geek et de son frère Lucas. Le trio apporte une touche de jeunesse assez inhabituelle dans ce style de livre.



L’intrigue en elle-même m’a déçue. Quand on pense comprendre certaines choses, tout est remis en question. On s’y perd donc un peu. Mais le plus désagréable, selon moi, c’est le flou dans lequel on est. J’avais vraiment besoin de réponses et la fin est trop confuse à mon goût. J’ai eu une désagréable impression d’inachevé. C’est dommage car les trois premiers quarts du roman étaient prenants.



Pour conclure, malgré une ambiance propice à ce genre de livre et des personnages au top, je suis un peu passée à côté de ce titre. Toutefois, il sortira au cinéma et je serais curieuse d’aller le voir.
Lien : http://romansurcanape.fr/cha..
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Chambre 507

Le livre commence fort, offrant une ambiance tendue et une histoire intrigante. Bref, la promesse d'un thriller haut de gamme. Mais je trouve que la fin n'est pas à la hauteur du reste et qu'elle laisse quand même des choses en suspend. Elle est même carrément bâclée.



Le livre commence pourtant très bien avec des personnages attachants et un mystère à résoudre. Et c'est dommage, le livre avait le potentiel pour être excellent
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Chambre 507

Un thriller qui s'imprègne de Fantastique.



Mon avis :



Le résumé était vraiment intrigant et laissait entrevoir un côté dark et mad (sombre et fou). Le contexte : un hôpital psychiatrique ; les personnages : un art-thérapeute et un homme suspecté de 12 meurtres qui doit être jugé mentalement car il est atteint d'une cécité inexplicable, a des alibis mais il ne clame aucunement son innocence.



Naïvement l'on pense à un face à face digne d'un Hannibal et d'une Clarice, d'un Prétextat et d'une Nina ; une joute verbale intense et jubilatoire entre deux personnages dont la folie tend vers le génie. On se fourvoie lourdement car le huis-clos tant espéré est à peine un préliminaire dont la jouissance ne vient jamais. Chacun semble vivre avec sa démence de son côté, parfois ils essaient de les juxtaposer mais une étincelle jaillit à peine, nous laissant sur notre faim.



On sent qu'on a voulu toucher du doigt un Dieu, un King même mais l'on arrive seulement à un galimatias... le Maître est unique et tel un Icare nos auteurs se sont brûlés les ailes en voulant l'approcher de trop près.



Ah quel dommage l'idée était bonne mais le mélange du thriller et du fantastique ne matche pas ici. Les références sont intéressantes mais n'ont aucune cohérence et l'on se perd dans les méandres de cette aliénation pastichée. Une histoire finalement incompréhensible et incomplète qui ne laissera pas un souvenir impérissable.



Je remercie toutefois Super 8 éditions pour cette lecture.



Ma note : 2/5
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Chambre 507

Lorsque l'on ouvre ce livre on rentre dans un univers austère, glauque, angoissant bref un hôpital psychiatrique. Puis on continue et l'on fait la connaissance des personnages: Zachary Taylor alias Z notre protagoniste est Arthérapeute, il aide ses patients à s'exprimer grâce à de nombreuses activités artistiques, il est jeune, naïf mais très compétent dans son domaine il fait tout pour aider ses patients, c'est pour cette raison que son patron le Dr Peterson lui confit le dossier de Martin Grace. Qui est Martin Grace? Un homme accuser de douze crimes, il est connu pour ne pas aimer les thérapeutes mais le plus intriguant est qu'il est atteint de cécité psychosomatique, délirant n'est-ce pas? Dès sa première rencontre avec cet homme mystérieux Zachary sent que quelque chose ne va pas, l'ambiance devient oppressante au fil de leur entretien et plus encore lorsqu'il s'aperçoit que son patient arrive à le percer à jour, comme s'il le voyait, et mieux encore, comme s'il le connaissait.



Le premier point fort c'est qu'on peut dire que les auteurs ont mis le paquet concernant la personnalité de leurs personnages. Tous différents ils apportent quelque chose de plus à l'histoire mais les plus impressionnants reste les personnages principaux : Zachary Taylor & Martin Grace qui sont tous deux très différents l'un de l'autre mais qui ont en commun des portraits psychologiques denses. Il est très intéressant de suivre leurs confrontations souvent hautes en couleurs. Zachary le faible Martin Grace le fort qui n'hésite pas une seconde à se faufiler dans la tête du thérapeute et à le tacler pour lui faire perdre pied qui va perdre ? C'est la question que l'on se pose et la finalité de cette histoire est bien étonnante.



Le deuxième point fort est l'écriture tellement fluide que les pages défilent et qu'on ne voit rien arriver. Les auteurs nous plongent sans difficulté dans un mystère qui rend fou, dans une enquête qui n'en finit plus mais surtout dans une atmosphère qui s'assombrit de plus en plus jusqu'à se retrouver dans le noir complet.



C'est le 4 ème thriller publié chez les éditions Super 8 ( en grand format) que je lis, je connaissais déjà la qualité de leurs publications, je savais que c'était souvent des thrillers de fou et pour le coup celui-ci n'échappe pas à la règle, il baigne dans l'originalité et retourne le cerveau comme il se doit bravo !



Bien évidemment je vous conseille ce thriller psychologique qui fait perdre pied même aux esprits sains.
Lien : http://benebooksblog.blogspo..
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Chambre 507

Chambre 507 est exactement le genre de thriller que j'adore : un huis clos dans un hôpital psychiatrique, des personnages charismatiques et une intrigue de folie : le retour du Silence des agneaux en somme ! Si ce livre est très prometteur, l'association des deux auteurs pourrait encore plus gagner en efficacité !



Je dois avouer que j'attendais énormément de ce livre notamment par les comparaisons qui en avait été faites. Si je vous promets que ce livre est vraiment de bonne qualité, je ne peux nier le fait que le dénouement m'a laisse sur ma faim.



En effet dans ce type de roman le moment crucial est selon moi la révélation finale : le moment où le lecteur sait s'il a été berné brillamment ou s'il avait déjà tout deviné. Mais ici la fin implicite, floue ne permet pas réellement de le déterminer.



Je reste tout de même convaincue par ce roman grâce à deux éléments essentiels. D'une part l'ambiance : je suis sûre que ce livre va donner un grand film notamment entre les mains de Gore Verbinski. Une atmosphère étouffante, oppressante : j'ai vraiment adoré lire ce livre le soir, il ne décevra personne à mon avis sur ce point là. L'ensemble du développement est vraiment propice aux louanges puisqu'il est à l'image d'un véritable cauchemar psychologique comme on les aime !



L'autre point fort de ce roman : les protagonistes : un face-à-face brillant entre un psychopathe virtuose dans son domaine et un jeune homme à la fois naïf et complexe. Deux antithèses a priori qui vont au fur et à mesure s'affronter et se comprendre.



En définitive, j'ai vraiment adoré les trois quarts du roman mais la fin pourrait décevoir si l'on est pas prêt à un final de la sorte.
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