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Critiques de Jacques Julliard (21)
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Le choc Simone Weil

Excellente et sensible introduction à la pensée et à l'action de Simone Weil.



L'auteur aborde les convictions de cette grande philosophe, sans cesse remaniées par ses expériences vécues : celles des travaux agraires, de ses années d'enseignante, du travail d'usine, des ses activités syndicales, de sa participation à la guerre d'Espagne dans le camp républicain et à la Résistance à Londres où elle écrivit la majeure partie de son oeuvre.



Elle fut une intellectuelle pragmatique et une authentique mystique, d'une honnêteté envers elle-même à glacer le sang, frisant l'inhumain à force d'humanité.



Simone Weil est une figure immense, incontournable, tout comme Arendt : il y a chez elle la philosophie platonicienne, la mystique rhénane, la pratique des luttes ouvrières et la dureté combattante, l'ouverture aux utopies sans le rejet du dangereux mais nécessaire "gros animal social" . Avec en filigrane, toujours, partout, l'Attention à autrui et à la Grâce, autrement dit à l'Amour.



Weil mourut d'épuisement à 34 ans. Ce fut, d'après, Albert Camus, le plus grand esprit du 20 ème siècle.
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Rupture dans la civilisation

Jacques Julliard en éditorialiste du « Nouvel observateur », nous propose avec « Rupture de civilisation, le révélateur irakien », un petit essai, à la manière d’un éditorial allongé. Une petite centaine de pages, où l’auteur expose une vue toute personnelle de la situation du monde (en 2003) basée sur un désaccord fondamental avec la politique de Georges Bush, mais aussi - et là réside l’originalité du propos – sur l’incompréhension de l’évolution politique et culturelle des Etats-Unis…



Ajoutons à cela quatre petits textes sous le titre : « Brèves répliques à quatre intellectuels » ; ajoutons également que les intellectuels en question ne sont ni plus ni moins que Kouchner, Glucksmann, Bensaïd et Régis Debré ; et que parfois ceux-ci vous agacent…Vous vous dites alors, avec moi, qu’il ne manque que BHL pour compléter le tableau et se voir dire son fait…



Rafraichissant, dans une époque où sévissent conjointement pensée unique et politiquement correct.

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La Reine du monde

Un essai sur la démocratie qui nous rappelle les meilleurs auteurs en la matière. Faut-il laisser les technocrates prendre des décisions pour nous? l'opinion publique, l'empilement des "moi je pense que" ; fait-elle toujours les meilleurs choix pour l'intérêt général? Bref comment faire évoluer la démocratie au 21è siècle. A reçu le prix du livre politique l'année de sa publication.
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Les Gauches françaises (1762-2012), tome 1 : ..

René Rémond – auteur de l'autre livre politique de référence « Les Droites en France » - distinguait trois familles de droite (auxquelles l’auteur en adjoint une quatrième, la démocratie chrétienne), Jacques Juillard, en cette somme historico-philosophique dénombre lui aussi quatre familles dans la gauche en France : libérale, jacobine, collectiviste et libertaire.

De la publication du Contrat social à l’élection de François Hollande à la présidence de la République, cet ouvrage, passionnant quoique parfois obscur pour un lecteur peu familier des arcanes politiques et de l’histoire de nos cinq républiques, puise aux sources de l’idée de « gauche », le temps des Lumières, et nous conduit à la période actuelle. Une suite de luttes incessantes, dans une France toujours clivée en deux par son milieu, incapable de consensus durable … sauf en période de guerre.

La période couverte par le livre de Jacques Juillard commence au siècle des lumières. Une de ses idées directrices est l’universalité du sentiment religieux, sa place dans la cohésion politique des sociétés et, au-delà, la liaison intime entre christianisme et liberté. D’où certaines précisions nécessaires de vocabulaire.

Le mot « nature » a un sens polémique car tout ce qui est attribué à la nature a été d’abord enlevé au surnaturel, d’où la liaison forte, au 18° siècle entre nature et raison. Au 19° siècle, on parlera de « science expérimentale ». Le mot « nature » est donc une idée subversive, donc « de gauche ». Le "progrès" est l’idée que l’histoire poursuit une marche en avant continue, qui mènera le genre humain vers l’unité, grâce à la destruction des inégalités entre les nations et entre les individus d’une même nation, et que l’homme va vers le perfectionnement de ses facultés physiques, intellectuelles et morales.

Mais il faut se garder de toute réinterprétation : le 18° siècle « de gauche » est une pieuse légende républicaine. La Révolution n’est-elle pas le fruit de la lutte contre le jansénisme, empreint de pessimisme, aux frontières du masochisme ? La Constitution Civile du clergé qui prévoit l’élection des évêques, fut-elle œuvre du jansénisme ? Jacques Juillard trace ainsi une brillante comparaison entre « gauche janséniste » et « gauche jésuite »…. Première étape de la guerre idéologique franco-française, le calvinisme – ou encore l’anticléricalisme, l’anticatholicisme, l’antipapisme ... le Protestantisme donc, serait à l’origine de l’opposition démocratique moderne.

L’importance de l’éducation : une véritable mystique pédagogique qui s’empare de tous les acteurs politiques de l’époque de la Révolution. Des centaines de projets de réforme de l’enseignement, destinés à servir de support à la société nouvelle, fleurissent avec pour première caractéristique commune le primat de la formation des esprits sur l’acquisition des connaissances.

Après la Révolution, c’est sous la Restauration que la vie parlementaire s’organise autour des notions de droite, de gauche et de centre. Sauf en de très rares circonstances, la Révolution n’en a pas inventé les mots. Cependant, à l’époque cruciale de la Restauration, la liaison entre socialisme et classe ouvrière ne va pas de soi. Les politiques ignorent la misère des ouvriers de l’industrie naissante. Il faut attendre Marx pour faire de la classe ouvrière l’instrument de régénération de la société. Après l’instauration de la IIème république, à l’intérieur de la gauche, c’est le politique qui unit et le social qui divise. Ainsi, l’insurrection sanglante de 1848 débouchera sur l’élection de Louis-Napoléon Bonaparte. Quant à la Commune de Paris, prise plus tard en « otage » par les communistes, elle « fut simplement la rébellion d’une ville dans des circonstances exceptionnelles » selon Karl Marx lui-même (1881), qui par ailleurs regrettait que les communards n’aient pas négocié un compromis avec Thiers !

La question cruciale vient en cours de lecture : s’agit-il d’une histoire des gauches ou tout simplement de l’histoire de notre république ? Enfin, comme une dernière guerre de religion où l’objet de la lutte n’est pas simplement la victoire mais l’extermination de l’autre : la lutte pour la laïcité. Il y a, ancrée à gauche, la croyance mystique en la toute-puissance de la politique, cet autre fruit du jacobinisme qui donne le primat de la république sur la démocratie, qui ne pourrait fonctionner qu’à l’intérieur de petites entités ou parmi des citoyens parfaitement informés et éduqués.

On appréciera particulièrement l’analyse du traumatisme que fut, pour la gauche française, l’irruption du Parti Communiste dans ses rangs. En effet, la tradition française n’a jamais été exempte de l’utopie ou d’esprit révolutionnaire, mais pas non plus de la tradition latino-catholique. Désormais, chacun de son côté, réformistes et révolutionnaires n’hésiteront pas à faire le jeu de la droite plutôt que de donner sa chance au frère ennemi. C’est Staline, inquiet de la menace du fascisme sur le destin de l’Union Soviétique, qui rendra possible le Front Populaire avec l’ouverture du PC aux classes moyennes et l’union de la gauche ; le « liant » ne sera plus alors l’anticléricalisme, mais l’antifascisme. La gauche a une passion unitaire, mais la tendance profonde de cette idéologie est de réduire l’adversaire à une poignée de privilégiés ou de malfaiteurs dont l’audience et la représentativité reposeraient sur une tromperie. En France, la gauche ne peut exercer le pouvoir qu’unie avec une bourgeoisie révolutionnaire et les intellectuels. 1789,1830, 1848, 1870, 1905, 1936, 1945 … on assiste vite à l’implosion des mouvements tiraillés entre leur aile modérée et leur aile radicale.

Mais pour la période contemporaine, c’est de 1968 – grande célébration de l’utopie, « fête des fous » destinée à faire passer la pilule de la modernité économique, mouvement né d’une discordance intolérable entre l’état d’avancement de l’économie et celui de la société - que date le déclin irrémédiable du communisme.

Le livre de Jacques Juillard est désormais un document fondamental pour tous ceux qui veulent comprendre les invariants intellectuels, moraux et politiques qui marquent les familles politiques en France, et spécialement la Gauche. Il est écrit en un style étincelant, s’embourbe parfois vers des sommets philosophiques ou des images maintes fois répétées – celle de la distillation fractionnée est citée au moins 5 fois – mais il se lit avec passion. J’ai beaucoup apprécié les portraits croisés des acteurs comme Voltaire/Rousseau, Robespierre/Danton, Châteaubriand/Constant, Hugo/Lamartine, Clémenceau/Jaurès, Thorès/Blum , Mendès/Mitterrand.…

Aujourd’hui cependant, croît le scepticisme quant au clivage droite/gauche. Les critères distinctifs de la gauche relèvent plus de l’impératif culturel et moral que de l’appartenance sociale. Mais est-ce si grave, docteur ?

Un dernier regret ? Que la troisième partie, celle qui traite d’aujourd’hui, ne commence qu’à la page 729 … Mais il faut sans doute se référer aux autres livres de l’auteur …


Lien : http://www.bigmammy.fr/archi..
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Syndicat libre en U.R.S.S.

Les dates se succèdent, les noms s'épélent et les adresses s’énumèrent tandis que les articles se croisent et se décroisent.



Une nouvelle Constitution aux mains d'un Etat encore plein d'une autorité d'un autre temps.



Plus qu'un simple livre, un véritable plaidoyer dans un style aussi précis que percutant sur la liberté d'être et de travailler de ces citoyens d'un pays se réclamant du bien être de tous.



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L'Argent, Dieu et le Diable

Ce livre présente les pensée de Bernanos, Claudel et Péguy. Je me suis trouvé démunie car ne connaissant pas certaines oeuvres majeures de ses auteurs que Jacques Jullliard cite. Néanmoins cette réflexion sur le rôle de l'argent dans le monde moderne m'a apporté avec la citation p.166 ce que je cherchais. Alors, oui, à l'argent pour les biens de consommation, et OUI au DON dans les domaines religieux, amicaux, éducatifs. Et pour l'art, que le prix du tableau ou la réputation de l'artiste ne soient pas les critères d'appréciation !!
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L'école est finie

Excellent !!!

Vraiment vous qui êtes de grands lecteurs,lisez le car il ne se contente pas de dresser un tableau de l'école actuelle,il propose des solutions intelligentes

Autres que cette réforme inique du collège qui va être imposée à nos enfants.





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Allons-nous sortir de l'Histoire ?

Ce livre est un condensé de réflexion de Jacques Julliard journaliste et historien, sur la politique, l'islam, le monde, la littérature… Certaines de ces réflexions ne datent pas d'aujourd'hui et peuvent s'avérer plus ou moins inexactes avec les évènements, d'autres ne sont que des possibilités, l'histoire n'ayant pas pour fonction de prédire l'avenir, on ne prendra donc que ce qui nous intéresse. On pourra aussi être d'accord ou ne pas l'être, avec ces articles. Quoi qu'il en soit, il faut saluer la démarche de l'auteur, qui de gauche et historien, ne joue pas de ces côtés pour bloquer la réflexion et les débats que le monde actuel impose.



Au contraire même ! Là où la gauche adore jouer du point Godwin, du mensonges et du pathos pour protéger ses petits chouchous que sont les musulmans et les immigrés, l'auteur va à l'inverse du courant, dénoncer cette pratique et l'intimidation par la menace que la gauche impose, notamment par son bras armé qu'est la justice.

Quitte à aller contre le courant. Il va dénoncer aussi la trahison des idéaux de gauche par la gauche, que sont : la laïcité ; l'égalité homme-femme (que les féministes et gauchistes pro-islamistes bafouent et méprisent parce que l'islam est dans leur tête la religion des pauvres et des victimes dixit l'auteur) ; la nation (alors que la gauche ancienne n'était pas étrangère à la terre de France) ; l'école (dont on a baissé le niveau pour permettre aux derniers arrivants de suivre le programme, ceci au nom de la religion égalitaire qui favorise la médiocrité).

Comme vous le voyez, la gauche va donc s'en prendre plein la poire et ce n'est pas pour me déplaire je l'admets. L'auteur va effectivement critiquer l'aveuglement, les mensonges, les raisonnements stupides, les discours honteux, la médiocrité notamment intellectuelle de la gauche, qui est pourtant son parti de prédilection. Il ne va pas oublier la droite dans ses réflexions, puisque la droite s'est accaparée les idées gauchistes anciennes et a fait aussi ses bêtises, mais ce n'est pas le plus présent.



Cependant, toute cette critique, n'est pas là que pour critiquer et dénoncer des faits, elle s'accompagne aussi d'une démarche explicative. En effet, Jacques Julliard va donner son explication sur l'inversement des valeurs de gauche. La religion égalitaire et des droits de l'homme détournés en sont une, mais selon l'auteur, les gauchistes d'aujourd'hui et d'hier tentent à travers leurs actions de s'approprier des combats et des gloires passés, comme l'anticolonialisme actuel qui cherche à condamner la France à une politique pénitentielle éternelle et à devoir abandonner son identité, car dans l'esprit gauchiste seul les « victimes » ont le droit à une identité. (!) L'auteur, n'aborde néanmoins pas le côté psychologique qui pourrait expliquer cette haine de soi, il en laisse le soin aux psys.

Retenons seulement que les islamo-gauchistes dont Edwyn Plenel ou encore Libération et Télérama sont des exemples, sont des crétins qui disent des énormités, mais qui hélas arrivent à figer les débats avec des mots stupides du genre « pas d'amalgame » ou « les heures sombres de l'histoire ». Ils sont aussi en plus, des gens violents tendance collaborationniste (mais ça on le sait déjà). M'est avis, si en 39-45 il ne fallait pas habiter à côté d'une personne extrémiste de droite sous peine d'être dénoncé, aujourd'hui la tendance s'inverse est vaut mieux pas habiter à côté d'un gauchiste.



Cette réflexion ne comporte cependant pas qu'une critique de la gauche – même si pour moi c'est ce qui a de plus présent –, elle aborde aussi des réflexions sur d'autres sujets comme Macron, la politique ou encore l'Europe. Une Europe que l'auteur voudrait française & allemande afin que l'on fasse encore partie de l'histoire, car l'Europe des 27 c'est ingérable. S'il a raison pour les 27, j'avoue ne pas suivre pour autant son opinion, car je suis contre l'UE. Cette Europe dictatoriale et envahissante, qui méprise ses peuples et leurs opinions, qui marche main dans la main avec l'islamisme, les lobbys et les passeurs, franchement très peu pour moi. Je veux bien d'une UE, mais pas celle-là. Par ailleurs je ne suis pas si pessimiste que l'auteur, je suis certaine qu'une belle vie en dehors de l'Europe est possible, et elle finira bien par arriver étant donné que l'UE est sur sa fin. Mais passons.



Jusqu'à maintenant, j'ai surtout abordé la réflexion politique du journaliste où l'histoire bien sûr se joint. Toutefois ce livre ne comporte pas que cela. En effet, si l'auteur croit en l'Europe, il croit aussi en la littérature. Bien sûr, ce sujet va lui permettre d'aborder encore la politique, tant les programmes scolaires que la personnalité des grands hommes politiques du passé, qui étaient quasiment tous d'excellents écrivains. Toutefois, et sur l'affaire de quelques pages, il va aussi en faire un éloge dans laquelle la littérature est une clé de l'avenir ; par l'intelligence qu'elle procure (encore faut-il ne pas lire n'importe quoi) mais aussi par ce retrait du monde qu'elle permet. Ce retrait au monde qui permet de réfléchir, de s'interroger, de se vider, de s'oublier, et qui s'oppose de fait violemment à la société trop pressée, trop connectée et lumineuse actuelle. Cette société qui occupe tellement l'esprit qu'il devient difficile de se concentrer sur les problèmes et de réfléchir. "La règle numéro un du totalitarisme est d'occuper en permanence l'esprit des gens, afin qu'ils ne demeurent jamais seuls avec eux-mêmes."

Aborder la lecture, c'est aussi aborder les intellectuels. Là aussi l'auteur à de belles réflexions. Une particulièrement qui m'a énormément plu : un intellectuel doit savoir rester seul. Car seul l'intellectuel est « synonymes de lucidité et de courage », alors que quand ils chassent en bande « ils deviennent le plus souvent un groupe dangereux et dominé par les passions ».

« Individuellement ce sont des défenseurs des droits de l'homme ; collectivement, ce sont des sycophantes. Dans une période récente, on les a vu ouvrir des listes de proscriptions pour dénoncer un écrivain, un collègue, suspect de déviation ou de mauvais esprit. Quitte à le désigner implicitement au couteau des assassins. Lorsqu'ils chassent en bande, les intellectuels se muent en une sorte de Père Ubu collectif qu'aucune sottise, aucune lâcheté, aucune cruauté ne sauraient faire reculer. J'e tire une conclusion : ne donnez jamais de pouvoir politique à un intellectuel, vous en faites un flic. »



En résumé, c’est un livre intelligent et hautement intéressant à lire, où toute cette réflexion doit nous emmener à nous poser la question sur l'avenir de la France et son utilité dans le monde. L’auteur avance ses opinions respectueusement, après on n’adhère ou pas. Toutefois, le fait que cet homme ait atteint l’âge de 86 ans, et a donc vu beaucoup du passé, assure une bonne réflexion sur le présent plaisante à lire et à réfléchir, même si j’avoue que ce n’est pas suffisant et peut-être pas forcément juste.
Lien : http://encreenpapier.canalbl..
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La Quatrième République (1947-1958)

Très bien écrit mais pas évident à lire pour les non-initiés à l'histoire contemporaine de la France. C'est un livre plaisant mais qu'il faut relire plusieurs fois et sur lequel il faut travailler.



Ce livre dresse toutefois un très bon panorama de la quatrième république, des rapports de force en son parlement, de la guerre d'Indochine, de la crise algérienne, mais aussi de la reconstruction de l'Europe et de la construction de l'UE.
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L'esprit du peuple

L’ancien chroniqueur du "Nouvel Observateur" publie "L’esprit du peuple". Une saine et nécessaire lecture en un temps propice à tous les populismes.
Lien : http://www.lalibre.be/cultur..
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Opinion publique : Enquêtes et commentaires, ..

Ce livre fait partie de ma collection d’ouvrages universitaires ; enquêtes et commentaires sur l'opinion publique qui m’ont accompagnée durant mes études, dans les années 80, et ont été indispensables pour la rédaction de mon mémoire de Maîtrise et de mon mémoire de DEA, spécialisés en géographie électorale.
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Les Gauches françaises (1762-2012), tome 1 : ..

Une somme et une synthèse magistrales sur l'histoire de la gauche en France, son originalité est de faire une place non négligeable à la gauche libertaire et anarcho-syndicaliste.

On apprend beaucoup de choses et on en ressort avec les idées plus claires sur les différentes familles et sensibilités de la gauche en France.

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Les Gauches françaises (1762-2012), tome 1 : ..

Somme de savoir impressionnante sur notre histoire politique et intellectuelle de 1762 à nos jours. Le lire attentivement peut se justifier dans un but d'études approfondies. Pour ma part, n'ayant pas vocation d'étudiant historien, je l'ai lu à grands traits en n'approfondissant que certains passages (un bon tiers du livre tout de même) : l'exhaustivité, la clarté et la maîtrise des analyses, la richesse des précisions en font probablement LA référence sur le sujet.
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Les Gauches françaises (1762-2012), tome 1 : ..

Ces 900 pages d'une densité rare constituent une somme historique, philosophique, religieuse, politique, économique, sociale, littéraire... fondée sur une vaste érudition passée au crible d'un esprit critique.
Lien : http://rss.feedsportal.com/c..
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Les Gauches françaises (1762-2012), tome 1 : ..

Pour nous, c'est l'essai de l'année. Pour son auteur, Jacques Julliard, c'est le livre de sa vie.
Lien : http://rss.feedsportal.com/c..
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Les Gauches françaises (1762-2012), tome 1 : ..

Les quelques 885 pages […] que comptent cet ouvrage, et sa richesse conséquente, font de ce compte rendu un exercice particulièrement limité et le rédacteur espère que ce bref aperçu donnera au lecteur l'envie d'aller se faire une opinion par lui-même.
Lien : http://www.nonfiction.fr/art..
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La gauche et le peuple

Un échange de lettres entre les 2 intellectuels sur cette thématique. Ils discutent aussi de l'évolution historique que de la situation actuelle . Globalement, les deux se rejoignent sur certains enjeux (la question du contrôle du pôle bancaire par exemple). Les divergences se font plus sur des analyses historiques ou sur certains "aspects" (la question du "progrès" par exemple, qui suscite une méfiance chez Michéa que ne partage pas Julliard).

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De Gaulle et les siens

Dans un court essai, clair et didactique, l'historien étudie les rapports historiques et littéraires de l'homme de la France libre avec quatre écrivains.
Lien : https://www.lefigaro.fr/livr..
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Allons-nous sortir de l'Histoire ?

A 86 ans, l’éditorialiste à Marianne et au Figaro signe Allons-nous sortir de l’Histoire ?. Un essai où se retrouvent sa foi dans les valeurs de la social-démocratie et du christianisme, sa confiance dans la littérature et le journalisme.
Lien : https://www.lemonde.fr/idees..
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La gauche et le peuple

Très intéressant et de belle tenue. Ça nous change des fadaises de la clique des politicards actuels.
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