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Citations de Jacques-Olivier Bosco (148)


D'autres iront s'en prendre aux villageois démunis, aux villageois démunis, aux plus faible, nous, c'est aux généraux qu'on s'attaque,lorsqu'ils sont à terre, qu'ils nous tournent le dos. Ces gradés, ces capitaines d'industrie, ces guerriers du CAC 40 déciment leurs propres citoyens pour se nourrir, nourri ,leur cause, leur promotion, leur soif de puissance, de pouvoir. Ces enfoirés vont pousser des mecs au suicide, à la rue, aux restos du cœur. Nous, on braque des postes, des banques, des truc assurés. On fait chier personne. On prend des risques, des putains de risques. Pour les emmerder, c'est vrai. (page 123)
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Le grain tombe et l'écorce s'envole, grommelle le flic entre les dents.
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Alcoolique, ouais, ça ne signifiait rien pour lui. Ce qu'il voyait, ce qu'il désirait, c'était un châtiment. S'empoisonner, se noyer, se blesser, jusqu'à se rendre malade, gerber. Tous les jours que Dieu fait, des braises de l'aube jusqu'à la dernier lueur du crépuscule, il buvait. Un besoin de se détruire, pour se punir. Comme ces moines extrémistes en pénitence, il se fouettait le cœur, jusqu'à le noyer dans son propre sang.
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Elle se concentra. Pour que cela passe, pour évacuer la frustration, le sentiment de déception, la rage au cœur qui la prenaient dans ces moments-là. Comme si son cerveau se découpait en deux parties. Dans l’une, soufflaient, grondaient et tremblaient la violence, le goût du sang et l’envie de frapper; dans l’autre, le calme plat de la concentration sur une tâche professionnelle qui arrivait à masquer, sinon à calmer, les pics de douleur qu’elle ressentait dans sa chair. Son cerveau émettait des signaux d’alerte et sa conscience prenait le relais en appliquant la procédure de secours.
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Le Monstre n'a plus que quelques pas à faire. Il ne pense à rien, il respire les mouvements des hommes dans la petite pièce, certains assis, d'autres debout à s'échanger une bouteille, ils parlent une langue inconnue. Ils crieront dans une langue inconnue.
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Cramé: fou, téméraire et inconscient, ne connaissant pas la peur et bravant les coups et les blessures, jusqu'à défier la mort elle-même. Il avait fait tout ça, et le ferait encore, c'était dans ses gènes depuis son enfance, dans son passé.
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Il y avait des règles, des astuces qu’elle avait acquises à force d’expérience. Un combat est une bataille, et tous les moyens sont bons pour gagner. Chercher la faille, le point faible, et appuyer dessus fait partie de ces règles. Et la première chose à retenir si l’on veut gagner est de savoir rester vivant.
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Ces personnes ne recherchaient pas seulement le sexe, elles voulaient aussi sa compagnie, son humour, sa gentillesse et sa curiosité, sa discrétion et sa malléabilité, car nombre des grands de ce monde étaient maniaco-dépressifs, schizophrènes ou paranoïaques. Vivant au-dessus de tout, il fallait bien qu’ils se créent des problèmes.
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Le petit bolide prit la corniche de Rauba Capeu, coincée entre le pied du Château et la grande Bleue, pour s’en aller devant le terrible et immense monument aux morts d’allure soviétique de la ville de Nice, descendre sur le port vers la place île de Beauté. Elle avait son appart au coin d’une rue derrière l’église, avec vue sur la mer. Isa partageait un beau trois pièces «meublé moderne» avec sa cousine Maria. Elle l’imagina encore nue, couchée sur son lit, à dormir comme une masse et certainement seule, ce n’était pas le genre en ce moment à ramener des mecs. Isa soupira en accélérant dans la pente, pressée de la voir.
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Le petit bolide prit la corniche de Rauba Capeu, coincée entre le pied du Château et la grande Bleue, pour s'en aller devant le terrible et immense monument aux morts d'allure soviétique de la ville de Nice, descendre sur le port vers la place île de Beauté. Elle avait son appart au coin d'une rue derrière l'église, avec vue sur la mer. Isa partageait un beau trois pièces «meublé moderne» avec sa cousine Maria. Elle l'imagina encore nue, couchée sur son lit, à dormir comme une masse et certainement seule, ce n'était pas le genre en ce moment à ramener des mecs. Isa soupira en accélérant dans la pente, pressée de la voir.
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Je l’ai déjà dit, on s’en fout de crever, rien à foutre de la vie, rien à foutre de la mort! On s’en fout! On a des yeux de shootés, c’est normal, elle est là notre came, notre drogue, l’adrénaline, le sang, la haine et la violence! C’est notre cocktail, c’était dans nos biberons à nous.
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J'ai préféré y aller mollo, pas par crainte, non, par prudence. Si je dois niquer un mec, il vaut mieux que je sache où se trouve son trou de balle.
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Le Corse voulut savoir où se trouvaient ses chefs, plus encore le fameux Croate. Il dut faire griller un deuxième Albanais pour le pousser à parler. Le lieutenant avait trop peur des siens, il fallut opérer différemment avec lui. Un des amis du village lui versa une casserole d'eau bouillante sur les couilles, il finit par donner l'adresse de ses chefs, mais jura ses grands dieux qu'aucun d'eux ne savait où se trouvait le Croate. (p.176)
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Il ne pouvait s'empêcher de sourire. Il y avait une chaleur humaine entre ces flics. Leur vie et leur boulot n'étaient pas faciles : les "objectifs", les tentations, les risques de bavure ou de s'en prendre une. Mais ils le surmontaient avec solidarité, jusqu'à l'amitié sans faille. [...] Un peu comme dans ma bande, pensa-t-il [Le Cramé] avec amertume. jusqu'à ce qu'un traître s'annonce sur le pas de la porte... (p.98)
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Une porte de bureau était entrouverte, le blond poussa le battant et tira une balle sur un fonctionnaire affalé sur sa chaise. Il y eut le « Plop » de la détonation et le bruit d’une flaque de chair frappant le mur derrière. Un de ses collègues était debout près d’une fontaine à eau. La femme le rejoignit en fouettant l’air de son bras. La gorge de l’homme s’ouvrit comme une boîte de conserve et le sang se déversa en cascade.
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Des projecteurs claquèrent, essayant de creuser cette nuit qui avait la couleur et l’odeur d’une serpillière sale, des pas furtifs, des cliquetis d’armes, les flics approchaient. La jeune fille fit glisser sa visière vers le bas.
— Tu vas y rester, le Cramé.
— Non, je t’ai dit qu’on nous a donnés, et rien que pour ça je m’en sortirai ! Allez file, fais du bruit et évite les balles, ils vont croire que je me suis barré avec toi.
La motarde fit rugir son 1 100 Benelli en serrant la poignée de frein et en faisant brûler son pneu arrière dans le demi-tour. Puis elle lâcha les gaz et sa bête cabra dans les profondeurs du brouillard.
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La Bête se calme. Elle sent monter en elle le soulagement tant attendu. Non pas le plaisir, il n'y a aucun plaisir. Juste le bien-être de la douleur enfuie.
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(…) tout repartirait comme avant. Il savait que c’était faux, qu’il se mentait. Tant qu’il y aurait cette promesse, celle qu’il avait faite à la mère du petit Louis, il ne serait pas apaisé. Le Cramé ne supportait pas l’échec, et encore moins les promesses non tenues.
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Maintenant, il avait tout son temps. Les morts ne reviennent jamais. Et les vivants ne peuvent courir longtemps.
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Reste à rajouter, pour ceux qui connaissent les longues nuits chaudes aux fenêtres ouvertes sur la pinède et la mer, dans un grand lit blanc au drap roulé sur le côté, que cette fille savait être aussi passionnante que passionnée, que cela soit debout ou allongée.
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