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Critiques de Jacques-Olivier Bosco (269)
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Loupo

JO Bosco, c'est d'abord un rythme énervé, effréné. se reposant de temps en temps avant de repartir de plus belle. Loupo, c'est La fureur de vivre, version petit malfrat 2013. On est dans la tête de Loupo, encore jeune homme, au passé lourd et au présent à peine plus léger. JO Bosco sait les rendre lui et son acolyte Kangou si ce n'est éminemment sympathiques au moins touchants et attachants. Parce que malgré les balles, la violence, le vocabulaire, la rapidité, la haine et la soif de vengeance ce polar est avant tout une histoire d'hommes, pas la virilité (un peu quand même), mais l'humain, les relations et les sentiments. Tout ce que fait Loupo, il le fait par amitié pour Kangou ou Le Chat, même lorsqu'il sait que ça ne sert à rien. Lui-même n'en tire aucun bénéfice : il vit seul dans une chambre de bonne, ses paquets de fric empilés dans une armoire.

Ce polar est avant tout une histoire d'amitié, de fraternité même puisque lorsque Loupo parle de Kangou, il l'appelle son frère. Beaucoup d'humanité dans cet homme déjà mal en point qui ne se remet pas d'avoir blessé un enfant.

JO Bosco fait passer tout cela dans son style haché, direct et cru. J'ai parfois eu des réminiscences de Ken Bruen notamment lorsqu'il met en scène Jack Taylor (Le démon, par exemple), juste des images, sans comparaison aucune. Deux écritures avec des similitudes qui sollicitent les mêmes neurones.

Pour info et précision, j'ai déjà lu et beaucoup aimé deux livres de JO Bosco : Le cramé et Aimer et laisser mourir. Vous ne connaissez pas encore cet écrivain ? Une faute quasi impardonnable ! Allez voir chez Jigal, il y a un catalogue de polars assez impressionnant et varié.
Lien : http://lyvres.over-blog.com/
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Loupo

Loupo est le quatrième roman de Jacques-Olivier Bosco.



Loupo, c’est un bouquin où les mecs ont un nom d’animal et dézinguent à toute bilingue.



Loupo, c’est une histoire d’amitié, une histoire d’amour, une histoire d’hommes.



Loupo, c’est ton prochain coup de cœur !



RESUME :



Loupo, Kangou et Le Chat se sont rencontrés dans l’antichambre de l’enfer, à l’Assistance Publique. Orphelin, fugueur ou petit voyou, leur galère ne faisait alors que commencer… Vingt ans plus tard, la vie, ils ont décidé de la cramer… Ils sont devenus voleurs, braqueurs et délinquants. Les casses, les flingues, le fric, l’adrénaline, la révolte, la nuit… Ils sont comme l’orage, sombres et déchaînés… Sur les tuyaux du Chat, Loupo et Kangou – son ami, son frère – écument les bureaux de poste et les banques de la région parisienne. Pour l’argent, pour le plaisir, pour le frisson glacé… Jusqu’au jour où lors d’un braquage, Loupo tire par erreur sur un môme et le blesse grièvement. Après, c’est comme dans un rêve, plus la fin approche, plus les images s’effilochent… Les flics lancés à leurs trousses, une meute des cités qui leur colle aux basques, ils deviennent des loups… Disparaître, se livrer, tuer ou être tués… L’étau se resserre, mais avant, il leur faut solder les comptes et régler définitivement l’addition…

MON AVIS :



Vous l’avez certainement compris, ce livre m’a plu et pas qu’un peu…



Je pourrais vous dire que les personnages sont d’une rare finesse. Je pourrais vous dire que ce livre, une fois ouvert, on ne peut plus le fermer. Je pourrais vous dire que le style de l’auteur est incroyable. Vives, cinglantes, les phrases forment une sorte de musique qui claque à nos oreilles. Les percussions sont les détonations des armes à feux. La basse, le cœur du héros qui bat pour leurs amis, leurs familles, leurs amours. La guitare, les courses poursuites effrénées en moto à plus de 150Kmh en plein centre ville. Le piano, les valeurs que porte Loupo en lui.



Je pourrais vous dire tout ça, mais le mieux, c’est de vous faire lire les quelques lignes issues de la première page du livre :



« La flamme sort de la gueule du canon et la balle gicle comme du sang. Les doigts devant mon visage s’envolent. Derrière, il y a ces yeux, ces feux, cette folie, comme un break de batterie, un roulement de basse, un riff de guitare, comme un cri.



La violence et la peur.



Avant que la balle ne frappe. »



C’est la première fois, où, dès la première page, j’ai eu la certitude que je tenais entre les mains un livre dont j’allais me rappeler un long moment.



Alors oui cette critique se veut dithyrambique, je ne soulignerais aucun défaut car je n’en ai vu aucun.



Loupo c’est une déflagration qui vous vrille les tympans, un cri qui vous soulève les tripes.



Alors merci Mr Bosco !
Lien : http://dubruitdanslesoreille..
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Aimer et laisser mourir

Quel plaisir de retrouver le style Bosco, une plume crachant des valeurs qui lui semblent toujours aussi importantes et fondamentales, telles que l'honneur, la parole ou le respect. Si vous avez lu ma chronique sur son 2ème ouvrage, "Le Cramé", ou lu le livre, vous vous souviendrez alors de cet homme, "Le Cramé", qui m'avait profondément marqué par sa complexité, sa puissance de caractère et son aura qui a immanquablement laissé des traces derrière lui - pas que des traces d'ailleurs...



Ici, une écriture nerveuse et agitée qui nous propulse dans la violence sans aucune protection possible. Une intrigue complexe sans temps morts aux nombreuses ramifications et rebondissements. Un voyage aux quatre coins du monde, mais pas forcément le beau monde... Jacques-Olivier Bosco utilise dans ce roman des sujets pas très ragoûtants, mais des sujets au combien réels et concrets, bien malheureusement.



L'intégrité des femmes est franchement mise à mal dans ce récit, vous comprendrez pourquoi. L'auteur place une bonne partie de son intrigue dans ce contexte et j'approuve; en parler c'est déjà, à mon sens, produire un certain respect. Connaissant Jacques-Olivier Bosco, je pense qu'il me donnerait certainement raison; mais je dois avouer qu'il ne va pas de main morte pour décrire ces situations macabres! Lire Bosco ce n'est pas tourner autour du pot, c'est aller droit au but et sans filet.



Tourner les pages de ce nouveau roman "Aimer et laisser mourir", c'est côtoyer un autre personnage fort et charismatique, Lucas, dit "Le Maudit", un être tout aussi complexe et intriguant. D'ailleurs, si vous avez lu le premier roman de Bosco, "Et la mort se lèvera", vous devez certainement déjà le connaître...



Alors que "Le Cramé" était spécialisé dans les braquages de haut vol, "Le Maudit", quant à lui, est un exécuteur; il tue sur commande, sur contrat. Des barons de la drogue, des notables ou des flics pourris et corrompus, mais jamais de femmes, c'est un principe. Oui car Lucas à des principes autant que "Le Cramé" avait des codes et des règles de vie. Deux hommes qui se ressemblent assez finalement; des justiciers.



Pourquoi "Le Maudit"? Cet homme se serait fait un nom durant les années passées en Colombie, allant des AUC (paramilitaires), travaillant pour les américains qui l'avaient initié à la guérilla, aux maniements des armes, jusqu'à devenir sniper, tireur d'élite. Une rumeur provenant de la jungle prétend que "Le Maudit" se serait fait torturer par les siens, puis se serait vengé contre ses compagnons d'armes, jusqu'au dernier, jusqu'à leur chef brûlé vif. Une nuit durant laquelle il aurait sauvé femmes et enfants, une nuit suite à laquelle il était revenu changé - plus le même homme - une nuit suite à laquelle on l'appelle désormais "Le Maudit".



Jacques-Olivier Bosco a de nouveau réussi à donner au personnage principal un cadre complet et précis - une âme - ce qui implique que le lecteur se sent très proche; j'irais même jusqu'à dire qu'une sorte d'intimité se crée petit à petit entre le lecteur et cet homme au regard pourtant froid comme l'acier. Un personnage qui court contre la montre, ou plutôt contre la mort, afin de ne pas se faire rattraper et prendre dans la gueule ce qu'il a déjà récolté. Un gars qui avance avec détermination et sans peur, mais qui traîne également quelques tourments, des déchirements qui pourraient casser un être.



Entre les inquiétantes fermes près de Zagreb, où des femmes séquestrées sont dressées comme des chiennes par des proxénètes sans pitié et sans âme afin de les placer dans leur circuits de prostitution, ou encore parmi les puissants cartels intouchables de Bogota, Jacques-Olivier Bosco nous arrache de notre confortable divan pour nous placer au front, devant cette misère, cette merde qui ne manquera pas de nous percuter. C'est franchement cru, Bosco lâche son encre sans tenter une seule seconde de préserver le lecteur. Son écriture est simple, sans fioriture, mais c'est une affaire qui fonctionne!



Comme l'auteur semble aimer les bonnes choses, nous avons l'occasion dans ce roman de rencontrer de belles femmes - que dis-je, de superbes et pulpeuses bimbos! - qui vous feront certainement tourner la tête dans tous les sens du terme. Des femmes classes et aguicheuses dans l'atmosphère clinquant et luxueux des palaces de Cannes, mais aussi des femmes un peu moins classes - voir pas du tout - mais toujours aussi aguicheuses dans la chaleur des quartiers pauvres de Bogota, en Colombie.



"Elle puait le sexe à fleur de peau. Cela provenait, sans doute, de son côté populace et sale. Ses cheveux étaient teints en blond à l'eau oxygénée et son maquillage bon marché s'étalait grossièrement sous ses yeux qu'elle avait grands et marron, semblables à ces personnages de mangas japonais. Mais plus que tout, sa poitrine obnubilait le regard. On avait envie de se saisir d'un de ses seins comme d'un levier de vitesse. Le levier de vitesse d'une Ferrari."



A présent que je vous ai donné le cadre, je vous laisserai le soin de découvrir l'intrigue. Mais je peux tout de même vous dévoiler que "Le Maudit" va accepter, un peu sous la contrainte il faut le dire, un contrat s'élevant à plusieurs millions de dollars, un contrat qui traîne un peu car personne n'en veut... Trop délicat, une saloperie de coupe-gorge. De fil en aiguille, il va profondément se mettre dans le pétrin, pour ne pas dire dans la merde, et tomber dans un piège, une belle embuscade très bien organisée. "Le Maudit" va aussi être contraint d'exécuter une sale besogne, un travail totalement contraire à ses principes. Gros dilemme...



Aussi, une femme va être témoin d'une scène qu'elle n'aurait jamais dû voir; le début de l'enfer pour cette plantureuse nana qui prétend être la femme de tous les hommes. "Le Maudit" va croiser son chemin, se retourner, l'accompagner et l'aider. L'aimer? Sans doute... Pour ses deux derniers contrats, l'amour va prendre une proportion inattendue et "Le Maudit" va devoir prendre des décisions que lui même aura du mal à accepter.



Cet homme va trouver quelques alliances pour s'en sortir, avec les Corses, pour ne citer qu'un exemple; une relation forte au niveau humain, où tous les codes d'honneur ressortent et prennent tous leur sens. Beaucoup de clichés c'est vrai, mais c'est franchement du bonheur de suivre ces dialogues francs et "brut de coffrage" entre puissants truands qui cherchent des solutions (pas très catholiques) et là, sincèrement, Bosco sait s'y prendre pour nous le transmettre. Les corses... à nouveau, l'auteur semble bien les connaître.



Un dénouement percutant, captivant mais aussi bouleversant. Une issue vers laquelle on s'approche à 200 km/h, avec une pression qui reste constante, à la limite de nous faire sauter la soupape. Une conclusion qu'on ne voudrait peut-être pas atteindre, faire un arrêt sur image et essayer de faire changer le cours des choses. Jacques-Olivier Bosco va-t-il le faire pour nous?



En parlant d'image, encore une fois, j'estime que ce roman est très visuel et une adaptation cinématographique serait franchement intéressante... (Déjà rien que pour voir évoluer les bimbos de Bosco ;-) ). Voilà, beaucoup de louanges pour ses oeuvres, c'est vrai, mais lorsque je trouve un style, j'adhère jusqu'au bout. Et oui, j'ai également mes codes et mes principes... Bonne lecture.
Lien : http://passion-romans.over-b..
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La Viking

Alors je suis bien embêtée pour vous parler de ce roman qui pour moi n'est ni un trhiiler, ni un polar, ni un roman noir. C'est plutôt un roman d'espionnage genre OSS117, vous savez ces romans où il y avait toujours une femme sexy sur la couverture. On savait donc un peu ce qu'on allait y trouver (enfin je suppose, je n'en ai jamais lu 😂). Mais voilà, dans "La Viking", je ne pensais pas être dans ce genre là, en tout cas rien dans le résumé ne m'y faisait penser. Aussi j'ai été quelque peu surprise par la tournure des évènements 🤭.



Samantha a une sœur jumelle qui a disparu 10 ans plus tôt. Même si elle a fondé une famille, elle a du mal à être proche de ses enfants et son métier d'hôtesse de l'air l'amène à être en déplacement très souvent. Et c'est pour elle l'occasion de chercher à chaque fois sa sœur dont elle ne parvient pas à croire à la mort. Lorsque ses enfants sont kidnappés, c'est de nouveau pour elle une terrible épreuve.



Alors oui l'histoire est addictive et on a envie de tourner les pages, avec des rebondissements en veux-tu en voilà et un suspense mené tambour battant, oui la plume est agréable à lire mais voilà, je ne m'attendais pas à ça. L'histoire en elle-même qui me plaisait beaucoup de prime abord a perdu en crédibilité avec cette avalanche d'évènements où Samantha se révèle être une véritable wonder woman alors que c'est une hôtesse de l'air.



Mais attention, en plus de cela, pardon du terme, Samantha est une véritable bête de sexe. Et c'est là aussi que le bât blesse, c'est une overdose ! Notre lecture était divisée sur 5 jours, à la fin de la 1ère partie on finissait déjà sur une scène plus que "hot"... Ici je vous promets que ce genre de scène revient régulièrement, et on l'a, en long, en large, et en travers tous les détails. Alors un peu ne me dérange pas outre mesure, mais là...c'est trop ! Attention spoil : jusqu'à la fin où l'auteur nous sert en plus une scène cette fois entre femmes, bien détaillée sinon ça ne serait pas drôle. Encore une fois je n'ai rien contre des scènes un peu caliente mais tous ces détails sont-ils bien utiles ? Pour moi c'est clairement une surenchère et surtout une présentation de la femme qui ne lui rend vraiment pas honneur.



Donc je ne vais pas m'étendre davantage, c'est pour moi une déception pour toutes les raisons citées ci-dessus. Et cet avis n'engage que moi. Par contre si vous aimez retrouver tout ce que je viens de souligner, alors ce roman pourrait fortement vous plaire !
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La Viking

La vérité d'un jour n'est pas toujours celle du lendemain…

Dans quelques mois, ça fera dix ans que Bianca, la sœur jumelle de Samantha, a disparu. Une décennie et l’administration considèrera qu’elle est décédée. Pourtant, jamais Samantha n’a baissé les bras, changeant même de métier pour voyager plus facilement, à l’autre bout du monde, là où Bianca avait donné un dernier signe de vie. Négligeant, son conjoint, ses enfants, ne se résignant pas, elle s’est oubliée dans cette quête. Elle n’a pas su gérer, les cauchemars récurrents, les angoisses, la culpabilité de ne pas retrouver sa frangine.

Ces deux jeunes femmes ont toujours tout partagé, presque trop, se promettant de se protéger, d’élever leurs enfants ensemble, de ne jamais se quitter, de ne pas abandonner l’autre si elles étaient amoureuses etc… Elles se sont toujours fondues l’une dans l’autre pour ne faire qu’une …. Mais ce n’est plus le cas…. Et c’est terrible pour celle qui cherche sans relâche son alter égo.

Jacques-Olivier Bosco dit JOB, sonde les âmes, analyse les ressentis de chacun. Il explore les erreurs, les influences et surtout il décrypte tout ce qui a trait à la gémellité. Ces liens uniques, forts, qui ne s’expliquent pas parce qu’ils se vivent…. Certains esprits chagrins diront que c’est un peu exagéré, qu’il est évident que deux frangines, même issues d’un même œuf, ne peuvent pas se comporter ainsi…. Mais ce n’est pas gênant, pas plus que quelques invraisemblances de l’intrigue. Ce qui est intéressant c’est de voir jusqu’où deux personnes qui s’aiment d’un amour inconditionnel peuvent aller…. Et c’est surprenant ….

D’autres thèmes sont abordés, les méthodes de recrutement pour les guérilleros, le poids des politiques, les transports en avion avec les risques pour le personnel, les relations familiales, le deuil impossible lorsqu’il n’y a pas de corps.

J’ai mis un certain nombre de pages avant de m’attacher à Sam. Au début, elle m’agaçait. J’aurais aimé qu’elle communique plus alors qu’elle me semblait centrée sur ses investigations, seule ….Sa solitude n’est pas forcément un atout, elle l’isole et peu de gens l’aident. Elle m’a également paru désorganisée.

L’écriture est tonique, les chapitres courts donnent un rythme soutenu. On fait quelques incursions dans le passé par l’intermédiaire des souvenirs de Samantha, ils lui reviennent par bribes (sa mémoire lui joue des tours suite à un problème de santé). C’est elle qui raconte et comme l’auteur est un homme, il a été assez fort pour rédiger comme s’il était une femme sans que rien ne détonne. Bravo !

Je dirai que c’est un roman noir qui plaira à la gent féminine, malgré la violence, par son héroïne et quelques scènes aux détails croustillants. Il y a énormément d’actions, de retournements de situation et l’intérêt ne faiblit pas. Qui manipule qui ? JOB nous retourne comme une crêpe et la vérité est loin d’être une évidence malgré quelques petits détails semés çà et là. J’ai été impressionnée par la construction du livre, les informations qu’il contient. Tout est parfaitement structuré et s’emboîte à la manière d’un puzzle.

Je n’ai pas autant été transportée, bouleversée, qu’avec d’autres titres de l’auteur mais c’était un agréable moment de lecture !




Lien : https://wcassiopee.blogspot...
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La Viking

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J’ai lu et aimé :

LA ViKiNG de @jacques_olivier_bosco .

@fayardnoir @editionsfayard

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Deux jumelles . Samantha et Bianca . Une a disparue. L’autre refuse de faire le deuil de sa sœur jumelle et est convaincue qu’elle est toujours en vie .

[ Dans six mois, cela fera dix ans que ma sœur a disparue, et l’administration la considéra définitivement comme morte .]



L’espoir de la retrouver . L’espoir qui cache le désespoir . Réunir Bianca et Samantha, comme avant . La mélancolie qui gagne et l’angoisse qui bloque .



[ Elle est vivante, je le sais . Elle compte sur nous . Nous devons la retrouver . ]



L’obsession de la recherche, sans répit, obsédante . Les cauchemars qui grouillent, Coeur battant . Les images qui hantent, violentes . Les terribles secrets, si bien cachés .



LA ViKiNG c’est un roman Noir , tout en rebondissements, en retournements . Surprenant et déstabilisant parfois . Qui dépote, qui nous retourne dans tous les sens . Une course contre la montre entre doutes et mensonges , sacrifices et émotions . Une lecture mi chemin entre le roman d’aventure , le roman d’espionnage , l’enquête rebondissante. Une jolie découverte ( et j’ai des jumeaux ….. )



Vous l’avez lu ?

Envie de le lire …



Merci @fayardnoir @editionsfayard pour votre jolie confiance .



#laviking #jacquesolivierbosco #éditionsfayard #lire #lirelirelire #lirecestlavie #lirepourleplaisir #lirelireetlireencore #passionlecture #lireetpuiscesttout #bookstagram #instalecture #books #livre #book
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L'Amour fou

Un recueil de nouvelles... Pas fou.



Qu'on se le dise : j'ai principalement cédé à l'appel de ce recueil de nouvelles, style dont je me passe volontiers habituellement, pour la plume de Mathieu Lecerf. Mathieu Lecerf, qui a écrit la fameuse Trilogie du Démon, que je vous invite à lire d'urgence si ce n'est pas encore fait !

La couverture du recueil m'a beaucoup plu également, me faisant opter pour la version papier plutôt que numérique (beaucoup moins chère) de ce recueil. Bah oui, c'est joli, ça s'expose bien dans la bibliothèque.

J'ai découvert des plumes que je ne connaissais pas. Il faut avouer qu'à part Mathieu Lecerf, Laurence Peyrin et Sophie Tal Men je ne connaissais personne (Loubry, de nom seulement)

Je m'attendais à des histoires d'amour. Des histoires love-love, pas de la romance, mais de belles histoires d'amour, qui font vibrer, dont on se dit "wouah, c'est ça le grand amour alors"

Force est de constater que je n'y étais pas du tout, et que je suis contente d'avoir opté pour une lecture commune avec une amie, pour me motiver à finir.

J'ai aimé retrouver la plume de Mathieu dans un genre inédit. Court, efficace, avec un retournement de situation auquel je ne m'attendais pas. Je finis en manque, j'ai envie de relire la trilogie du Démon, pour en reprendre une petite dose.

J'ai aimé la nouvelle d'Emmanuelle Artero, que je ne connaissais pas du tout. Si j'ai vu arriver le "twist", j'ai aimé les personnages présentés, la construction de ce texte. Une très belle découverte.

J'ai adoré découvrir Jérôme Loubry. C'était trash, c'était fou, dans le sens zinzin, j'étais loin de m'attendre à cette chute.

Et j'ai aimé la nouvelle d'Amélie Antoine, que j'ai trouvée belle, et qui m'a fait avoir les yeux humides, même si j'avais flairé le dénouement.

Pour le reste... Un gros "sans plus".

Mention spéciale pour la nouvelle de Bosco, que j'ai trouvé carrément malaisante et glauque, vraiment vraiment au point où j'ai hésité entre arrêter en cours de route - sur une nouvelle, faut le faire quand même 😅 - et finir. J'ai fini, j'aurai pu largement m'en passer.

Et je suis clairement passée à côté de la nouvelle de Laurence Peyrin et Sophie Tal Men.

Je m'attendais à des histoires d'amour, d'amour fou, d'amour beau. Mais j'ai été déçue. Peut-être parce que chacun a sa définition de l'amour, peut-être parce que l'exercice de la nouvelle n'est pas un exercice facile. L'amour pour moi ce n'est pas "juste" vieillir ensemble, mourir ensemble.



Vous l'avez lu ? Qu'en avez-vous pensé ?

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L'Amour fou

Honneur aux dames!



#1 Amélie Antoine



Une belle histoire d'Amour sucré.

Je me doutais de la fin,dès les premières lignes mais la manière de l'amener est douce et on entrevoit bien ce qu'à pu être la vie de ce couple fussionnel.



#2 Emmanuelle ARTERO



N'oubliez pas vos gilets de sauvetage, vos kleenexs,et plongez dans une histoire pleine d'amour,de don de soi et une surprise à la fin.

J'ai aimé cette phrase : "Peut on mourir d'amour?"



#3 Laurence Peyrin



Touchant, drôle, et efficace.

J'ai adoré la chute.



#4 Sophie Tal Men



Histoire très touchante pour un voyage surprise les yeux bandés....



Place aux hommes!



#5 Jacques-Olivier Bosco



Étonnant et original



#6 Patrick Senécal

Jubilatoire !



#7 Hervé Commère



Tellement beau et triste à la fois.

Ça pousse à la réflexion,m'a énormément émue.



#8 Jacques Expert



Beau mais une révélation stupéfiante



#9 Jérôme Loubry



Perturbant et complètement fou



Et mon chouchou pour la fin :



# 10 Mathieu Lecerf



Quel plaisir de retrouver sa plume.

Une histoire bluffante et sur fond d'amour de soi.



Je ne suis pas fan de nouvelles à la base,j ai besoin de temps pour m'attacher aux personnages notamment.

Mais, à eux 10, ils ont réussi ce tour de force,de me faire apprécier cette sortie hors des sentiers battus.

Merci à eux.

J'y ai découvert la plume d Hervé Commère,il m'a bouleversé,je lui dis donc à très bientôt pour un tête à tête!
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L'Amour fou

Voilà un recueil de nouvelles qui m'a fait vibrer.



Intensément. Ardemment. Violemment.

Oserai-je dire Follement?



L'amour fou c'est l'histoire de dix autrices et auteurs, de celles et ceux qui nous permettent de nous évader au quotidien, qui font partie de nos incontournables, qui nous livrent leur vision de l'amour.



L'amour à la folie.

L'amour jusqu'à la mort.

L'amour par delà la maladie.

L'amour parfait ou idéalisé.



L'amour de tous les extrêmes.

Dangereux, féroce, exalté.

Excessif, forcené, névrosé.

Nostalgique, sentimental, romanesque.



Tous les sentiments.

Toutes les émotions y passent dans ce petit bijou qu'est ce recueil de nouvelles!



Toutes les couleurs de l'amour!

Rouge Passion. Colère.

Bleu Sérénité. Mélancolie.

Blanc Pureté. Paix.

Noir Obscurité. Cruauté.

Vert Espérance. Jalousie.

Rose Tendresse. Sensualité.

Gris Tempérance. Solitude.

Jaune Optimisme.

Jaune Folie.



Ne vous attendez pas à du mièvre, du dégoulinant de bons sentiments.

Du "à l'eau de rose", doux et gentillet.



Plongez donc avec passion dans chacune de ces histoires d'amour fou!



Déclinées à la sauce de chaque auteur regorgeant d'imagination!



Qu'elles soient sombres, solaires, étonnantes, hors normes, chacune de ces nouvelles déborde d'amour, quelle que soit la forme que cet amour prendra.



Aucune de ces nouvelles ne m'a laissée indifférente.

Chacune m'a touchée à sa façon.



Amélie, Emmanuelle, Jacques-Olivier, Hervé, Jacques, Mathieu, Jérôme, Laurence, Patrick, Sophie....



Je vous remercie de m'avoir laissé entrevoir votre vision de cet amour qui transcende, qui étonne, qui va loin, très loin dans les tréfonds de l'amour fou.



"Il se murmure que l'amour, c'est vouloir le bonheur de l'autre quitte à s'en priver soi-même".



Il se murmure que ces nouvelles vont vous chavirer le coeur, vous tournebouler, épater, effrayer, émerveiller, émouvoir, surprendre.



Il se murmure aussi que vous allez les adorer! ❤️
Lien : https://www.facebook.com/La-..
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Quand les anges tombent

J’aime les romans dont l’action démarre immédiatement et celui-ci en fait partie. Ce qui fait son caractère et son originalité, c’est l’idée de base et surtout la façon dont elle est développée. Une histoire sombre et forte sans temps morts, sans concessions. Le sang gicle sans que pour autant cela tombe dans le gore. Les chapitres sont courts et bien rythmés. Chaque personnage intervient à tour de rôle en tant que personnage principal du chapitre, donnant un intérêt supplémentaire à l’histoire.

On s’attache aux enfants bien évidemment, à leurs parents et curieusement à Vigo dit le Noir pour lequel je me suis surprise à ressentir de la pitié.

Un auteur à suivre !

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Laisse le monde tomber

Dans une cité de banlieue, des policiers, tels Jef l'idéaliste et sa collègue, la brutale Hélène, affrontent les violences des habitants qui n'ont plus que la haine comme repère, des jeunes prêts à tout pour de l'argent facile, des assassins de policiers et d'autres en quête de vengeance.



J'adore la plume underground de JOB, une nouvelle fois ici elle fait merveille. Elle colle parfaitement à cette histoire. C'est du brutal comme disaient les tontons flingueurs. Mais je n'ai pas mis 5/5 car pour la première fois chez JOb je n'ai pas totalement adhéré à ses personnage. Mais passé ce petit bémol, je vous recommande cet excellent polar !


Lien : https://collectifpolar.com/
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Brutale

Hervé : Allo JOB, c'est Hervé ! Je t'appelle car pour mon héroïne, j'ai eu une idée mais je trouve ça un peu too much : comme elle courre, je lui fais faire un entraînement à 20km/h sur un tapis de course pendant 20 minutes. J'ai laissé tombé l'idée mais si ça t'intéresse de la reprendre ...

JOB : bien sûr, merci.



Franck : Allo JOB, c'est Franck ! Par rapport à mon futur héros, je lui fais faire de la moto et il roule à 250 km/h régulièrement. Je laisse tomber l'idée finalement mais si ça te dit ...

JOB : merci, je prends.



Maxime : Allo JOB, c'est Maxime ! Dis, pour mon futur héros, je pensais qu'il pourrait faire du Krav Maga, se faire quelques petites sorties où il casse la gueule à des gros costauds pour venger les opprimés (un peu à la Dexter) en plus de son boulot de flic hyper borderline qui se trouve comme par hasard en plein coeur des fusillades, mais c'est peut-etre un peu trop, non ?

JOB : penses-tu, ça passe ... Donc, si t'en fais rien, je veux bien reprendre l'idée ...



Voilà le petit scénario que j'ai imaginé au cours des 200 premières pages de la lecture de ce roman. En effet, j'ai eu l'impression que toutes les exagérations que d'autres auteurs n'ont pas osé sur leurs personnages ont été concentrés sur ce seul personnage de Lise.

Et là, pour moi, trop, c'est trop. A plusieurs reprises, je me suis dis : "mais, n'importe quoi ! ".

J'ai tenu bon pendant plus de 200 pages en me disant que l'intrigue du roman finirait bien par commencer mais l'histoire n'avait pas avancé d'un poil.

Et clairement, il m'est apparu que JOB mettrait en toile de fond une intrigue quelconque pour servir son personnage plutôt que nous offrir une intrigue travaillée avec un personnage (aussi fort soit-il) qui serve l'histoire.

C'est pourquoi, j'ai abandonné la lecture de ce roman malgré tout le talent (que je ne dénigre pas) de son auteur. Et, peut-être que j'aurais adhéré à l'histoire et que j'aurais fini par oublier toutes les exagérations énervantes du début mais, clairement, je n'ai pas accroché à ce personnage on ne peut plus caricatural.

Tant pis pour moi.
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Laisse le monde tomber

Le corps est en pièces détachées. Il manque des morceaux. La tête a été arrachée, c’est celle d’un gamin de 9 ans. Un gamin de la cité de Meudun. Si c’est un chien qui a fait ça, c’est du très gros gabarit. Le froid n’empêche pas les familles de s’attrouper autour du carnage. C’est chez eux, après tout. Ici, la police n’a pas sa place.



« Pas de paix sans que Babylone paie, est-ce que tu le sais ? »



Jef Lenantais et Hélène Lartigue vont devoir jouer des coudes pour faire leur boulot, et pas seulement avec les habitants du quartier – on ne refile pas une enquête criminelle à un commissariat de banlieue. Mais le duo est teigneux, et ni Jef ni Hélène n’a quoi que ce soit à perdre : l’un a plus que touché le fond, l’autre a disparu derrière ses gnons au corps et à l’âme. Sorti de nulle part, le commandant Lettalec, perso secondaire qui prend du galon au fil des investigations, vient parfaire le tableau. Dans un climat de violence extrême, le Bien va flirter avec le Mal (ou l’inverse ?) sans vous demander de choisir un camp : vous avez commencé ce bouquin ? Alors vous en êtes.



Et c’est le moment où je vous dis qu’il y a ces livres où la tension va croissant, comme un ciel bas qui s’apprête à déverser ses trombes d’eau, où l’ambiance s’esquisse page après page. Puis qu’il y a ces livres qui vous laissent l’espérance de vie d’un piéton sur l’autoroute et qui vous ravagent comme un poids lourd en pleine face. Laisse le monde tomber appartient à cette seconde catégorie. C’est se couper du monde que de mettre les pieds dans cette histoire. Et mieux vaut avoir le cœur bien accroché. Tant pour arpenter les scènes de crime que pour se trouver confronté à la douleur des personnages. Bosco ne fait pas dans la dentelle.



J’ai aimé ? J’ai adoré ! L’auteur a ce truc particulier pour mêler action, réalisme et tragédie, sans coller d’étiquette à personne. Un put*** de cocktail qui fonctionne à chaque fois. Sous-couvert de fiction, la société et ses malversations en prend pour son grade, car il n’oublie jamais de nous rappeler que derrière un meurtre atroce, il y a des flics qui bossent dur, dans des conditions déplorables, et que derrière ces flics, il y a des hommes et des femmes, maris, épouses, des parents, des frères ou des sœurs, qui mettent leurs désillusions de côté pour remplir leur devoir. Et côté atrocité, il nous a gâtés, JOB ! De quoi rendre fière Lise Lartéguy.



Sans édulcorant, sans pitié, sans temps mort, avec le style aiguisé qu’on lui connaît, Jacques-Olivier Bosco nous offre un nouveau roman noir, hostile, exacerbé. Ma 6-T va crack-er.
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Laisse le monde tomber

Avec ce roman Jacques-Olivier Bosco (JOB) nous offre un thriller profondément humain en mettant en avant trois flics qui, loin d’être des machines de guerre déshumanisées façon Robocop, doivent au contraire composer avec leur vécu et leurs blessures. Trois flics à vif qui n’hésitent pas à se mouiller et à mettre les mains dans le cambouis quand la situation l’impose.



Jef est rongé par la culpabilité mais trop respectueux du cadre juridique (et sans doute aussi un tantinet trop lâche) pour mener à bien sa vengeance. Hélène, sa coéquipière est une boule de nerfs toujours prête à en découdre, quitte à se mettre parfois (souvent) en danger. Quant à Tracy, elle rêve de vengeance depuis que son frère a été assassiné sous ses yeux, victime du terrorisme islamiste, dans la nuit du 13 novembre 2015.



Les deux premiers vont être appelés sur une scène de crime particulièrement sauvage, un enfant de la cité a été démembré par un animal. Ça pourrait être un chien dressé pour tuer mais de nombreux détails morphologiques ne collent pas. Quand d’autres victimes apparaissent la cité commence à crier vengeance, d’autant que l’enquête de police piétine.



Tracy et son groupe sont sur la piste d’un gang de braqueurs qui semble prendre un plaisir pervers à tuer un maximum de flics à chaque opération. Le trio à la tête du gang est identifié mais demeure insaisissable.



Un trio pour lequel on se prendra vite d’empathie, JOB sait y faire pour que mêmes leurs défauts contribuent à rendre ses personnages plus attachants… plus humains, tout simplement.



Vous l’aurez compris, si l’auteur attache une grande importance à la psychologie de ses personnages, il n’en délaisse pas moins son intrigue (ses intrigues même, avant que les deux arcs narratifs ne se rejoignent). Une intrigue aussi musclée que rythmée qui mènera la vie dure à nos trois flics et mettra parfois vos nerfs à rude épreuves.



JOB fait mouche dès les premières pages de son roman, il impose d’entrée de jeu une ambiance aussi sombre que tendue, tension qui ne baissera pas d’un cran (au contraire) jusqu’au dénouement. Et quel dénouement !



La narration est très visuelle, à ce titre vous pouvez vous attendre à en prendre plein les mirettes. Gaffe aux giclées de sang, viscères et autres joyeusetés. Même au cœur de l’action la plus débridée, l’intrigue reste profondément ancrée dans la réalité. Une réalité que certains espèrent ne pas voir en optant pour la politique de l’autruche. Pour ma part j’espère, ne serait-ce que par respect pour l’animal, que ces chiens de combat 2.0 sont le fruit de l’imagination de l’auteur…



Une fois de plus JOB nous livre un page-turner impossible à lâcher, une fois de plus on en prend plein la gueule et on en redemande.



L’ultime chapitre nous réserve quelques surprises en forme de clins d’œil et caméos, avec notamment une brève apparition de Lise Lartéguy. De là à penser que certains personnages pourraient être de retour dans un second opus, il n’y a qu’un pas. Si ça ne tenait qu’à moi je le franchirais volontiers (il y a matière à une suite), mais c’est bien entendu JOB qui aura le dernier mot sur ce point.
Lien : https://amnezik666.wordpress..
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Laisse le monde tomber

Jusqu’ici tout va bien… mais cela ne saurait durer. Avec une équipe d’enquêteurs de la Police, nous allons découvrir la vie dans une banlieue chaude. Une cité dortoir mal famée où la violence urbaine, les incivilités et la misère sociale règnent. Un enfant du quartier est découvert sauvagement mutilé par un prédateur et c’est tout le quartier qui est en émoi. Les personnages qu’ils soient flics ou voyous sont tous marqués par l’alcool, les drogues, le manque d’amour, la culpabilité. C’est un duo de choc mené par Jef Lenantais qui noie ses regrets dans l’alcool et Hélène sa co-équipière surnommé « la Trique » un petit bout de femme constamment en colère qui va enquêter. Ils sont rejoints par Tracy des stups que la culpabilité ronge depuis qu’elle a perdu son frère lors des attentats de Paris. On croise les destins de Rimb, Vère et Baude qui ensemble font leur propre loi. Les personnalités sont denses et fortes avec un large spectre, des bandes de jeunes qui choufent pour les grands frères dealers et les chefs de gangs au retraité du quartier. L’auteur excelle à nous proposer un scénario où l’action prend une grande place mais pas seulement. Sur fond de chronique sociétale apparaît un monstre. Un thriller qui vous prend aux tripes. Une écriture incisive et mordante qui vous emporte à 100% dans un univers sombre. Une façon bien à lui de nous mettre devant les faits, de nous faire suivre des vies insolites, tout est dans l’art et la manière de mettre en œuvre ces destins brisés. Je n’ai pas lâché ma lecture avant la fin, alors même si on peut trouver à redire sur toute cette souffrance exacerbée, je n’ai pas boudé mon plaisir quand à la forme que prend ce roman noir avec sa pointe de fantastique. Bonne lecture.
Lien : http://latelierdelitote.cana..
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Laisse le monde tomber

C'est dans un monde glacial que J.O.Bosco nous plonge. Des flics écorchés vifs que la vie n'a pas épargnés, des cités en état de décomposition et puis un dingue au milieu de tout ça qui n'y va pas avec le dos de la cuillère ! Tout est très très noir dans ce récit mais tellement réel.

C'est incroyable j'ai souffert avec les personnages tous autant qu'ils sont, on ne sort pas indemne de cette lecture.

Ceci dit attention âmes sensibles car certains passages sont quelque peu "gore" mais c'est dans le thème.



#FrenchPulp #NetGalleyFrance #JacquesOlivierBosco #Laisselemondetomber #Lespsychopathesdupolar
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Laisse le monde tomber

Les livres que j'ai déjà lu de Jacques Olivier Bosco étaient des pages turners violents et avec "laisse le monde tomber" , j'ai retrouvé ce que j'aime beaucoup chez cet auteur !

Les chapitres incisifs s'enchainent dans cette banlieue où la souffrance est omniprésente, souffrance des habitants, souffrance de sa police.

Le rythme est soutenu et les violences se succèdent.

Des meurtres d'une brutalité extrême, des policiers avec leurs passés compliqués, il est difficile de mener une enquête qui se complique et qui les ramènent vers leurs souvenirs douloureux.

Le point un peu négatif que j'ai trouvé à ce roman est l'abondance de personnages, dans beaucoup de chapitres de nouvelles personnes arrivent et j'ai eu du mal à m'y retrouver à un moment, mais tous ont un lien et au final c'est très réussi !

Comme dans beaucoup de polar, on retrouve les préjugés sur les flics alcoolos, dépressifs, violents.......

La couverture et le titre sont très bien trouvés.

Merci à @frenchpulp pour leur confiance.

Ce roman sort jeudi 24 octobre 2019.

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Brutale

"brutale" est un polar musclé, implacable qui m'a fait découvrir une jeune flic à fleur de peau qui calme ses angoisses en frappant des sacs de sable ou en sprintant sur plusieurs kilomètres.



Lise Lartéguy est flic et nous entraîne dans les méandres de la barbarie. C'est une personnalité atypique mais néanmoins fascinante.



On enchaine les chapitres à une cadence infernale, il faut cependant avoir le cœur bien accroché car la description de certaines scènes de violence vous projette dans une noirceur totale.



Malgré cela j'ai beaucoup aimé le personnage de Lise mais aussi de celui surnommé "le cramé".

L'écriture et le style de JACQUES OLIVIER BOSCO me donnent envie de poursuivre l'aventure et peut être la suite de ce polar qui a -pour moi- tous les ingrédients pour passer un excellent moment de lecture
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Loupo

Entre polar et thriller, un roman sombre très bien écrit et très bien mené. 184 pages qui s’avalent d’une traite.



Voici une équipe de bad boys ayant connu une enfance difficile. Ils ont beau naviguer du côté obscur, ils sont sensibles et ont une éthique. Quand même, on ne fait pas n’importe quoi n’importe comment. Pas de violence. Jamais.



Et puis, le coup de trop. Cette fois, le plan monté au millimètre foire. Loupo se laisse surprendre. Il tire pour effrayer les otages, mais pas de bol, la balle touche un enfant, qui s’était caché derrière un panneau et que Loupo n’avait pas vu… Il a franchi la frontière… C’est le début de sa chute. Mais Loupo a le sens de l’honneur. Après avoir mis les siens à l’abri et réglé quelques comptes, il ira se rendre aux forces de l’ordre…



Un récit tranchant, efficace. Un rythme rapide, haché, qui reflète parfaitement l’état d’esprit de Loupo. Un gamin malchanceux à qui on s’attache vite, même si on réprouve son choix de vie. Un type désenchanté, qui commet la petite erreur d’inattention qui fait basculer sa vie. Un homme paumé qui accuse mal le contre coup de ses actes.



Bref, un bon moment de lecture. Je te parle bientôt de Brutale, du même auteur.


Lien : https://lyseelivres.wordpres..
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Coupable

Et voilà ça y est le tome 2 de Lise Lartéguy est sorti ! C’est une des sortis que j’attendais le plus ! J’ai tellement aimé Brutale : http://druspike.over-blog.com/2017/03/brutale-jacques-olivier-bosco.html, je suis tombée tellement LOVE de lise que vraiment j’avais hâte de la retrouver ! Du coup je l’ai lu presque à réception (le temps de finir ma lecture en cours).



Et comment dire que ce livre est une réussite ?



Alors d’abord est ce qu’il faut lire Brutale avant ? C’est toujours mieux de commencer par le début surtout qu’il est dispo en format poche ! Mais je pense que Coupable peut se lire avant … Mais bon quand même mieux vaut lire Brutale :D

J’ai adoré ce livre, je l’ai littéralement dévoré, en 1 journée c’était réglé !

On retrouve Lise mais surtout on va en apprendre beaucoup plus sur elle, sur son passé et sur sa famille. C’est un livre composé de flash-back, chose que j’aime beaucoup, on est ici entre présent et année 2000 le passé de Lise et année 90 le passé de son père et de son parrain. 2 flash-backs différents mais la mise en page est absolument géniale, un petit changement dans la police qui fait que même si c’est indiqué on identifie direct la période dans laquelle on se trouve.

J’avais adoré Lise dans Brutale, je l’aime encore plus depuis coupable ! Je ne vais pas vous parler de l’enquête que mène lise dans la partie présent, je trouve que ça serait trop spoilant .

Découvrir Lise adolescente c’est vraiment un excellent moment, ça m’a beaucoup touché, Lise est vraiment attachante, On apprend les origines de « la bête », qu’est il arrivé à Lise pour qu’elle soit comme elle est ? Ces questions qui étaient restées sans réponse dans le premier tome, trouveront toutes leurs explications ici, petit à petit au fil de ce livre nous découvrons ce qui est arrivé à Lise.

J’ai adoré aussi découvrir le passé de flic de son père et son parrain. Voir ce qu’ils ont vécu dans leur vie perso comme dans leur boulot, les choses qu’ils ont eu à surmonter, les décisions qu’ils ont dû prendre !

Les 100 dernières pages de ce livre sont juste oufissime ! Le dénouement se déroule comme une bobine de file même si certains éléments étaient prévisibles il reste une énorme part de surprise. Une fin vraiment excellente, encore une fois très bien travaillée et une dernière scène qui nous laisse scotchée, pleine de belles promesses pour la suite.

J’adore la plume de JOB, sa façon d’amener ses personnages, comme dans Brutale je trouve que tous les persos sont bien travaillés, et ils apportent tous quelque chose à l’histoire. Pas de persos bouche trou dans ses livres ce qui est vraiment sympa.

Lise est vraiment super attachante, elle est badass, écorchée vive, brutale et en même temps adorable, charismatique, fragile c’est difficile de ne pas l’aimer ! Ce personnage plein de promesses, pleins de possibilités va devenir un des flics incontournables des rayon des librairies.

Et puis musicalement on est dans du très bon ! Lise a de très bons goûts ce qui ne gâche rien !



Merci Jacques Olivier encore une fois pour ce livre ! Je ne vais pas te dire qu’on attend la suite mais un peu quand même !!!

Alors femme coupable ? Oui d’être accro à la plume de JOB
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