AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Jacques-Olivier Bosco (270)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Brutale

Brutale. Titre parfait pour un roman policier parfait !



Tout repose sur cette personnalité atypique, charismatique et fascinante : Liste Lartéguy, une jeune flic qui est en proie à ses propres démons, sa propre maladie, sa violence intrinsèque. Elle ne peut combattre cette dernière, elle peut juste l'orienter vers ceux qui méritent de la subir. Ce roman soulève ainsi des interrogations très importantes : la question de la responsabilité mais aussi de faire justice soi-même. Pour Lise tout ce qui compte est de canaliser son Monstre personnel, de suivre la voix de son père et d'être une policière compétente.



Je me suis énormément attachée à Lise, un personnage principal qui est un mélange entre Béatrix (Kill Bill) et Bryan Mills (Taken), c'est une anti-héroïne très originale et je n'ai jamais eu l'occasion de voir une telle femme dans le genre du polar : c'est le gros point fort de ce livre, c'est sur elle que repose toute la vitalité de l'histoire. En effet même s'il y a une enquête qui se fonde sur le pourquoi des meurtres de jeunes filles plutôt que sur l'identité des tueurs, le lecteur est surtout fasciné par les réactions, choix de Lise. Elle est dans le dur, le vrai, c'est un roman coup de poing !



A côté de Lise, j'ai énormément aimé le personnage du Cramé que j'espère revoir par la suite (car il faut ABSOLUMENT une suite !) : il est de taille à se mesurer au caractère imprévisible et sombre de Lartéguy. Ce que j'aime aussi beaucoup dans les romans policiers c'est de voir la vie personnelle du flic se mêler à l'enquête en cours, de le (ici : la) voir se jeter corps et âme dans la gueule du loup. J'ai terriblement hâte de lire le prochain : j'espère secrètement que Lise 1. affrontera un esprit retors, malsain (genre Hannibal) car cela pourrait donner un affrontement passionnant 2. fera face véritablement à ses problèmes familiaux et 3. passe du temps avec le Cramé.



En résumé, un coup de cœur pour un personnage central passionnant, sombre, original. J'attends vraiment avec impatience la suite ! En résumé : IL FAUT LE LIRE !!!!



P.S. : Une adaptation en série T.V. serait une excellente idée :D
Lien : http://leatouchbook.blogspot..
Commenter  J’apprécie          150
Et la mort se lèvera

Un vrai polar, des histoires de voyous et de milieux.

Maria, membre d’une famille puissante de la Côte d’Azur, meurt d’une overdose. Sa cousine, Isa, prévient Franco Ranzotti, le père, qui décide de se venger auprès des dealers locaux.

C’est écrit sans complaisance. Gangsters et truands ne sont point des héros sous la plume directe de Jacques Olivier Bosco. Il n’y a pas de temps mort. C’est prenant comme un bon film.
Lien : https://collectifpolar.blog/..
Commenter  J’apprécie          130
Coupable

Coupable de Jacques Olivier Bosco m'a été envoyé par net galley et les éditions Robert Laffont. Je me rends compte que j'avais zappé de le chroniquer !

Coupable est une enquête avec le lieutenant Lise Lartéguy. Ce roman fait suite à Brutale, mais il n'est pas du tout dérangeant de lire Coupable sans avoir lu précédemment Coupable.

Ce roman est captivant, je l'ai lu en seulement deux fois (pas d'une traite car il faut bien aller travailler de temps en temps ;). L'écriture est très agréable, très prenante.

Lise est une femme surprenante, elle a de nombreuses fêlures et son comportement est parfois limite (et c'est peu dire...).

Je n'en dirais pas plus car c'est un roman à découvrir sans en savoir trop dessus.

Nous avons ici un bon thriller, à qui je mets quatre étoiles et que je vous invite à découvrir à votre tour.

Commenter  J’apprécie          130
Brutale

Brutale, tel est le titre de ce roman mais tel est aussi le nom qui s'associe le mieux à l'héroïne de cette histoire. Héroïne qui m'a un peu déçu durant ma lecture, non pas qu'elle ne soit pas assez charismatique ou que je ne l'ai pas aimé, mais c'est que je n'arrivais pas à la cerner et ça m'a beaucoup gêné. En revanche, et c'est ce qui peut paraître paradoxal, je m'y sui attaché et j'ai envie de plus la découvrir. J'espère vraiment que je pourrais la retrouver dans de prochaines aventures car j'ai beaucoup aimé le style d'écriture de l'auteur que je découvre. Les personnages secondaires ne sont pas pour autant oublié et ils ont bien tous leur place dans ce scénario.

Je ne pense pas, et surtout je n'espère pas, que le fait de ne pas avoir lu les précédents romans de Jacques-Olivier Bosco soit préjudiciable mais il est évident qu'avant que son petit dernier ne sorte en format Poche, certains romans donc evidemment "Le cramé" finissent dans notre bibliothèque.

Comme si pour nous le nombre d'auteurs à suivre ne suffisait pas assez comme ça, voilà que la découverte de cet auteur vient à en grossir un peu plus la liste.... ;)

Très belle découverte que je recommande à celles et ceux qui aiment avoir du rythme dans leur lecture. Là, vous allez être servi!!!

mai - 426
Commenter  J’apprécie          123
Brutale

Après avoir lu et entendu des avis coups de poing sanglants sur ce livre, je me suis empressé de découvrir cette histoire.



Larteguy est une fliquette violente avec évidemment un passé lourd et des relations familiales complexes...et bien malheureusement j'ai eu le sentiment de rencontrer une "Lisbeth Salander" en plus douce. En moins coriace, alors je suis un brin déçue et je reste sur ma fin, faim...



Je tenterais néanmoins de me procurer la suite de ses aventures avec le bien nommé 'coupable'



Affaire à suivre donc...
Commenter  J’apprécie          120
Aimer et laisser mourir

Je dois avouer que je voulais lire "Brutale" (2017), mais n'ayant (pas encore) à ma disposition celui-ci, j'ai dû me rabattre sur cette cuvée 2012.



Pas vraiment un thriller, plutôt une aventure, sud américaine - française.



Un espèce de James Bond (réf.:Vivre et laisser mourir), où LE personnage ne serait pas vraiment britannique, sans humour et sans finesse. Donc ma comparaison est complètement inutile.



Ensuite LA personnage, un peu trop prostituée, où tout est faux, sauf (probablement) son corps.



Comment peut-on penser qu'il y aura de réels rapprochements entre LE et LA, tout en conservant une certaine crédibilité.



Et bien rapprochements il y aura.



Vivement "Brutale" pour oublier 2012

Commenter  J’apprécie          120
Coupable

Pierre Boisfeuras, grand ponte de la Police Judicaire parisienne et accessoirement le parrain et protecteur de Lise Lartéguy, lieutenant de police déjantée, est assassiné la même nuit pour laquelle celle-ci n’a que des souvenirs très flous. La menace de sa mise à pied après un énième débordement aurait-elle eu pour conséquence que Lise perde tout contrôle au point d’être coupable?



C’est avec plaisir que je retrouve Lise Lartéguy, lieutenant à la Brigade criminelle de Paris, découverte avec le gros coup de cœur de Brutale. Entre flashbacks des années 90 à l’époque de son père, des années 2000 au moment de son adolescence et le présent, il n’y aucune excuse pour lâcher ce roman.



Si l’effet de surprise de la rencontre avec Lise, une femme dangereuse totalement asociale, ultra-violente, sans cesse borderline mais tout de même attachante, est passé, quelle joie de constater que son auteur la malmène toujours aussi durement!

Nous en apprenons davantage sur l’origine de la brutalité animale qui l’habite à une période adolescente déjà bien perturbante en temps normal, avec son internement pour troubles psychiatriques et la rencontre avec sa « jumelle ».



Avec des notes telles que « inapte à la vie en communauté », « possibilité de schizophrénie », « impulsive et asociale », « agressive dans son rapport à l’autorité », « susceptible d’actes de violence non contrôlés », « demande d’encadrement, de fichage et d’éloignement […] pour son propre bien et celui d’autrui » venaient à être connues, c’est la carrière de Lise et celle de son parrain qui sont fichues. Lise s’en est toujours sortie mais avec Coupable, les choses se gâtent sérieusement.



Surtout avec la vendetta personnelle menée par le substitut du procureur, Antoine Martignon, aidé par le fils de Boisfeuras.



J’ai eu le coup de foudre pour ce personnage charismatique qui, de par son job, combat quotidiennement le mal et la violence mais qui est possédée littéralement par des démons personnels qui la mettent en danger et la maintient en déséquilibre permanent. Lise est l’otage de ce combat intérieur, intime, personnel et usant qui lui bouffe son énergie dans ses batailles incessantes. La tension se ressent au fil des pages. Lise est une force de la nature pour ne pas succomber à une folie destructrice et hors de contrôle.



Sa relation avec Solveig est attendrissante et apporte un peu plus d’humanité au personnage de Lise, au-delà de sa fragilité psychologique, mais calmera-t-elle durablement la bête?

Et sa répugnance à tuer image son système de valeurs atypique qui consiste à se défouler sur la lie criminelle de la société, surtout celle qui a la chance ou le talent de passer au travers des mailles de la justice mais sans ôter la vie. Les frontières sont ténues et troubles et ne facilitent pas les efforts de Lise à maîtriser une existence dans les clous alors que le Mal s’agite et grignote ses entrailles.



J’ai beaucoup apprécié remonter le passé pour vivre l’amitié qui unit le père de Lise et Boisfeuras. Une amitié qui a perduré bien au-delà de la mort, est restée loyale et fidèle et a vu le « problème Lise » se poser bien avant l’adolescence. L’enquête autour de son assassinat éclaire la vie privée de celui-ci, de ses relations familiales et amicales, de ses ambitions professionnelles et de la difficulté à tout mener de front quand un électron sauvage comme Lise est dans les parages! Et je suis bien curieuse de voir comment Lise va poursuivre son chemin au sein de la police alors que cette référence paternelle disparaît!



L’écriture de l’auteur est toujours agréable, enlevée et incisive. Il n’y a pas de rôles de figuration dans ses romans, chaque personnage apporte sa pierre à l’édifice pour enrichir l’intrigue et étoffer le portrait de Lise l’indomptable. Le lien entre les époques traversées se tisse peu à peu pour un dernier tiers de roman trépidant, même si quelques réponses restent en suspens… dans l’attente de la suite!



Après cette lecture nerveuse et riche, je déclare donc Jacques-Olivier Bosco, Coupable de devoir continuer à nous régaler avec les aventures de Lise Lartéguy!
Lien : http://livrenvieblackkatsblo..
Commenter  J’apprécie          112
Quand les anges tombent

Je ne connaissais pas du tout cette maison d’édition, et encore moins Jacques-Olivier Bosco. Ce livre a donc été une entière découverte, que je ne regrette absolument pas. Dès les premières pages, j’ai été saisie par l’intrigue présentée par l’auteur, et son style entraînant.



Les événements s’enchaînent, dès les premières pages, et nous font nous interroger. Que va impliquer ce crash d’avion ? pourquoi ces six enfants, qui ne se connaissent même pas, sont kidnappés ? Que cachent leurs parents ? Comment vont-ils s’en sortir ? Les personnages, enfants comme adultes, créent des liens, des alliances, et tentent de s’enfuir pour les uns, de sauver les enfants pour les autres. Chacun à leur manière.



Jacques-Olivier Bosco sait jouer avec nos nerfs et nous présente chaque élément en temps voulu, mais cela a impliqué un découpage peu subtil. Au début, nous suivons les enfants ; et ensuite les parents. Personnellement, vers la fin, je me languissais de revoir les enfants, donc un petit entrelacement des scènes auraient été apprécié. Mais je ne vais pas dire non plus que j’ai détesté ça. Car chaque partie avait son duo fort, et donc les membres sont devenus tout naturellement mes personnages préférés. Salomé et Enzo, d’une part ; Matéo et Erwan, de l’autre.



Le choc entre ces personnages étaient parfaits. Les deux enfants qui se rencontrent, se découvrent et se perdent. J’ai cru avoir une attaque, concernant Enzo ! Monsieur l’auteur, vous êtes machiavélique ! Les deux adultes, l’un truand, l’autre policier, et qui lient une solide amitié, malgré une petite zone d’ombre concernant leur passé…



En bref, un roman extrêmement bon, une intrigue très travaillée, et ce dans les moindres détails. Un suspense intenable, qui me faisait tourner les pages à une allure incroyable. Pour moi, c’est clairement un texte à lire et un auteur à découvrir ! Je ne sais pas vous mais, pour ma part, je vais de ce pas me renseigner sur les autres romans de l’auteur !
Lien : https://mes-reves-eveilles.b..
Commenter  J’apprécie          110
Brutale

Bonjour les babeliophiles petit retour sur ma dernière lecture de 338 pages sur ma liseuse.

Je suis assez mitige sur cette lecture car j'ai bien aimé ce qui est courses-poursuites , braquages, les scènes d'actions , l'esprit de vengeance par contre après certains passages semblent trop gros je n'y ai pas cru une seconde et personnellement ça m'a enlevé tout ce que j'ai pu aimé. Ensuite j'ai pas accroche avec Lise flic cabossée (encore une fois) une sorte de Rambo au féminin!!!trop c'est trop à mon avis.

Et une fin trop prévisible enleve beaucoup à ce livre. DOMMAGE.

Toutefois, comme je le précise toujours,ceci est purement personnel.
Commenter  J’apprécie          100
Laisse le monde tomber

Merci à Netgalley et aux éditions Frenchpulp pour leur confiance.

Vous souhaitez un livre aimable, gentil, policé ? Passez votre chemin. Laisse le monde tomber est un livre-constat sur une société à la violence omniprésente. Phrase très plate, qui ne va pas du tout avec le style de ce livre, constamment en mouvement, constamment sur ses gardes, parce que tout, surtout le pire, peut survenir.

Ne cherchons pas la lumière au bout du chemin, il n’y en a pas. L’espoir ? Non plus. Ou alors, il faut vraiment saisir au vol la très mince lumière qui surgit subitement. On est vraiment très loin du discours, trop souvent lénifiant, sur l’ascenseur social – et l’auteur de nous montrer l’importance de la configuration des lieux, de la hauteur d’un immeuble, sur la vie quotidienne de ses habitants. Il n’est pas question de gentrification, mais de l’appauvrissement d’un quartier, déserté par les classes moyennes depuis très longtemps – quand elles ont daigné s’y installer. D’ailleurs, ce ne sont pas les numéros de chapitres qui rythment le livre, mais les bâtiments et la lettre qui les désigne.

Jef, Hélène, Tracy, trois policiers cabossés, meurtris par la vie. Jef ? Il noierai bien sa douleur dans l’alcool, il l’anesthésie ainsi parfois, cela ne l’empêche pas de faire son travail, et de se rappeler à quel point il a merdé dans le passé. Hélène et Tracy se ressemblent plus qu’elles ne le croient, elles sont habitées par la même rage, cette rage qui fait que, comme Jef finalement, elles ne vont pas rester les bras croisés en attendant que les événements se passent, se tassent. Agir, tâcher d’être dans l’action plutôt que dans la réaction. Tenter, essayer, plutôt que témoigner.

J’ai eu l’impression de me retrouver dans un lieu coupé du monde – et pourtant, c’est en France, cette France que l’on ne voit pas, ne montre pas, ne regarde pas, cette France de gens qui travaillent, qui étudient, qui tâchent de s’en sortir du mieux qu’ils peuvent. J’ai pensé aussi aux romans d’Olivier Norek, aussi, qui montrent cette banlieue et ceux qui y vivent. Quant au monde, il se rappelle au bon souvenir du lecteur, pour démontrer que la violence est partout, qu’elle peut fondre sur tout le monde. La non violence ? Un voeu pieux.

Laisse le monde tomber est une oeuvre forte, qui vous secouera, vous dérangera, vous forcera à garder les yeux ouverts.ous souhaitez un livre aimable, gentil, policé ? Passez votre chemin. Laisse le monde tomber est un livre-constat sur une société à la violence omniprésente. Phrase très plate, qui ne va pas du tout avec le style de ce livre, constamment en mouvement, constamment sur ses gardes, parce que tout, surtout le pire, peut survenir.

Ne cherchons pas la lumière au bout du chemin, il n’y en a pas. L’espoir ? Non plus. Ou alors, il faut vraiment saisir au vol la très mince lumière qui surgit subitement. On est vraiment très loin du discours, trop souvent lénifiant, sur l’ascenseur social – et l’auteur de nous montrer l’importance de la configuration des lieux, de la hauteur d’un immeuble, sur la vie quotidienne de ses habitants. Il n’est pas question de gentrification, mais de l’appauvrissement d’un quartier, déserté par les classes moyennes depuis très longtemps – quand elles ont daigné s’y installer. D’ailleurs, ce ne sont pas les numéros de chapitres qui rythment le livre, mais les bâtiments et la lettre qui les désigne.

Jef, Hélène, Tracy, trois policiers cabossés, meurtris par la vie. Jef ? Il noierai bien sa douleur dans l’alcool, il l’anesthésie ainsi parfois, cela ne l’empêche pas de faire son travail, et de se rappeler à quel point il a merdé dans le passé. Hélène et Tracy se ressemblent plus qu’elles ne le croient, elles sont habitées par la même rage, cette rage qui fait que, comme Jef finalement, elles ne vont pas rester les bras croisés en attendant que les événements se passent, se tassent. Agir, tâcher d’être dans l’action plutôt que dans la réaction. Tenter, essayer, plutôt que témoigner.

J’ai eu l’impression de me retrouver dans un lieu coupé du monde – et pourtant, c’est en France, cette France que l’on ne voit pas, ne montre pas, ne regarde pas, cette France de gens qui travaillent, qui étudient, qui tâchent de s’en sortir du mieux qu’ils peuvent. J’ai pensé aussi aux romans d’Olivier Norek, aussi, qui montrent cette banlieue et ceux qui y vivent. Quant au monde, il se rappelle au bon souvenir du lecteur, pour démontrer que la violence est partout, qu’elle peut fondre sur tout le monde. La non violence ? Un voeu pieux.

Laisse le monde tomber est une oeuvre forte, qui vous secouera, vous dérangera, vous forcera à garder les yeux ouverts.
Lien : https://deslivresetsharon.wo..
Commenter  J’apprécie          100
Brutale

Lire un roman de Jacques-Olivier Bosco -JOB pour ses lecteurs- c'est vivre à une vitesse largement réprimandée par les forces publiques. L'avantage c'est que si l'on est pris pour excès de vitesse, on ne peut pas l'être pour ébriété, puisqu'il est impossible de lâcher le livre pour aller boire ; à peine est-il entamé qu'on a envie de le finir et qu'on le finit. Ça va vite, très vite, très très vite, très très très vite... C'en est même fou, tant de célérité et tant d'action dans un roman policier. Lorsqu'une est finie, hop une autre débute et il faut bien des détours violents et agités -et passionnants- pour arriver au bout de cette intrigue. Lise est jolie. Lise est forte. Mais Lise est malheureuse et pas très équilibrée. JOB s'attarde un peu sur l'enfance de la jeune femme, sur ses difficultés relationnelles avec sa mère et son frère. Il ne fait pas un portrait détaillé, mais on en sait assez pour la suivre avec intérêt et souhaiter la voir s'en sortir, même si on se demande bien par quel miracle elle y parviendrait et dans quel état physique et psychique. Le propos de JOB n'est pas de nous faire un portrait psychologique de tel ou tel personnage, non, il est de nous tenir en haleine avec un polar 100% action. Certains passages peuvent êtres durs, violents, à la limite du soutenable, mais peu nombreux, et on peut toujours les passer.



En prime, on retrouve avec bonheur l'un des personnages d'un autre roman de JOB, Gosta, dit Le Cramé, un voyou qui dans le roman qui porte son surnom endosse un rôle de flic ; tout l'inverse de Brutale dans lequel Lise endosse un rôle de truand. Lise est brutale, dangereuse, incontrôlable, sexy, complètement barge et à côté de la plaque, elle obtient toujours ce qu'elle veut. Une femme forte qu'il vaut mieux connaître en littérature. C'est assez rare de voir des filles de ce genre dans le polar, là les mecs ont intérêt de se tenir et de se surpasser pour la suivre. C'est sans doute un peu exagéré ? Oui, sûrement mais on s'en moque, ça fonctionne au-delà de l'espéré. Je me suis laissé embarquer, balader, je suis même devenu voyeur dans ses moments d'intimité et tout cela en en redemandant. Ajoutons une bande-son punchy : Pink Floyd, Amy Winehouse, Metallica, Marylin Manson, AC/DC...



Ah, quel pied un bon polar de JOB ! Je traversais une période avec des lectures un peu mièvres, certaines dont je ne parle même pas dans le blog, parce que je n'avais rien à en dire ni du bien ni du mal, certaines à peine entamées déjà abandonnées... Un livre de JOB fonctionne comme un antidépresseur, un remède anti-ennui. Je peux reprendre mes activités normales de lecteur, je suis reboosté pour un moment.
Lien : http://www.lyvres.fr/
Commenter  J’apprécie          100
La Viking

Chronique de Serial Lectrice : Le tout petit avis de Kris pour Collectif Polar

La Viking – Jacques-Olivier Bosco



Un page-turner, un vrai !! Dévoré

Mais que nous raconte « La Vicking«

Samantha ne parvient pas à faire le deuil de sa jumelle disparue dix ans plus tôt en Indonésie. Hôtesse de l’air, elle profite de chaque escale en Asie pour la chercher. Lorsque ses enfants sont victimes d’une tentative d’enlèvement, Samantha est convaincue d’avoir raison et pousse plus avant ses recherches, découvrant les secrets enfouis de ses proches et ses propres démons. Plusieurs pistes se dessinent au fur et à mesure de la progression du récit, MAIS quelle est la bonne ???

On se laisse prendre dès le début, lu en 2 jours tant c’était passionnant !! Ceux qui ont déjà lu JOB savent son talent et ne seront pas déçus !!

L’auteur ne cessera de me surprendre par son imagination si fertile !

Jusqu’au bout l’énigme est entière … Un travail de maître !!



Pour en savoir plus sur ce polar et son auteur, vous pouvez cliquer sur le lien ci-dessous ⏬⏬⏬
Lien : https://collectifpolar.wordp..
Commenter  J’apprécie          90
L'Amour fou

Après l'amour maternel c'est à l'amour fou de triompher.



Ce recueil de nouvelles regroupe dix autrices et auteurs nous racontent dix récits explorant l'amour universel dans des univers complètement différents.



De l'amour aussi prodigieux que dévastateur, de l'amour avec un grand A à l'amour à en perdre la raison, de l'amour sombre au plus lumineux et au plus merveilleux.

Les auteurs nous offrent une variété et un joli cocktail de l'amour à savourer sans modération.



Ce recueil est surprenant, déroutant et captivant.

Des récits aussi passionnants que percutants avec des passages touchants, délicats, doux et parfois renversants.



J'ai ressenti de très belles surprises et un joli tourbillon d'émotions.



Merci à Caroline, grâce à toi, j'y ai découvert de magnifiques plumes sur cette thématique puissante.



Gros coup de cœur sur les nouvelles d'Emmanuelle Artero, de Mathieu Lecerf, d'Hervé Commère et de Jérôme Loubry.



Merci à tous pour ces jolis moments de lecture.

C'est avec grand plaisir que je vous invite à découvrir ce recueil de nouvelles et de le glisser entre vos mains.






Lien : https://juliechronique.fr/20..
Commenter  J’apprécie          90
Quand les anges tombent

Ça faisait un moment que ce livre de Jacques-Oliver Bosco trainait dans ma PAL et j’ai eu envie de le lire car j’aime énormément ce qu’écrit cet auteur. J’ai adoré « Brutale », « Coupable », et « Le cramé ». « Quand les anges tombent » a été écrit avant ces trois romans mais on retrouve déjà le style de l’auteur : une écriture incisive, rapide, parfois brutale, une intrigue musclée qui happe le lecteur dès le début pour ne plus le lâcher, alternant des passages « tranquilles » et des scènes où ça défouraille sec, des personnages souvent attachants et courageux (JOB arrive à rendre attachant des voyous !), un cocktail idéal pour les amateurs de thrillers. Bref, en résumé j’ai beaucoup aimé cette histoire d’enfants kidnappés à cause des erreurs de leurs parents et pour rétablir la vérité… même si cette vérité a un prix terrible. Ces cinq enfants kidnappés sont les enfants d’un juge, d’une avocate, d’un commandant de police, d’un ancien procureur devenu préfet de Paris et d’un cheminot, témoin dans un procès. Ce procès a condamné à perpétuité un chef important et dur de cambrioleurs, trafiquants et tueurs, Vigo, dit le Noir, pour un crime qu’il dit ne pas avoir commis. Il veut donc que tous les protagonistes de cette injustice lui rendent son honneur et rétablissent la vérité et prouvent son innocence. Chaque parent va réagir à sa manière, conformément à leur propre culpabilité et compétence. Le préfet, manipulateur, égocentrique et égoïste mène la danse et veut résoudre le problème à sa façon, selon ses règles et sans aucune considération pour les enfants, sauf son fils bien sûr. On suit tour à tour tous les personnages de cette affaire. Excellent suspense, une écriture fluide, avec à l’arrivée un très bon moment de lecture que je vous conseille vivement.
Lien : https://mapassionleslivres.w..
Commenter  J’apprécie          90
Brutale

On ne peut pas dire que le titre de ce roman n’est pas accrocheur quand on aime l’action. Et j’aime l’action ! J’aime les romans dynamiques, les romans qui m’essoufflent … Mais, contre toute attente, je n’ai pas aimé celui-ci !


Pourquoi, puisque tout était réuni pour me plaire ? Eh bien, c’est simple. Je dé-tes-te la vulgarité et ce roman est une ode à la vulgarité. J’a-do-re la langue française qui se suffit à elle-même pour être belle. Et pourtant l’auteur l’a allègrement sali. Et puis, je me répète (comme dans beaucoup de mes critiques d’œuvres françaises), je dé-tes-te les romans commerciaux. Et celui-ci en est purement un. Il suffit de s’arrêter sur les faits d’actualité (politique ou non) disséminés ici-et-là par l’auteur. J’aime les auteurs qui écrivent par passion de l’écriture et non par passion de reconnaissance … Désolé, monsieur Bosco, mais c’est ce que j’ai ressenti en lisant votre roman. Un grand besoin de reconnaissance ! L’œuvre manque indéniablement d’âme.


Et ça se ressent sur les personnages. Aucun d’eux n’est attachant. En réalité, c’est désolant, mais il n’y a rien de plus à dire sur eux tant leur psychisme n’est que peu travaillé. En fait, on s’en fiche d’eux. Plusieurs fois, je me suis dit que je perdais mon temps avec ce roman et plusieurs fois, j’ai hésité à le refermer. Je ne l’ai pas fait, parce que je n’aime pas le faire (je ne l’ai fait qu’une fois) … Mais honnêtement, je n’aurais rien perdu à le faire.


Le scénario (parce que disons-nous la vérité, ce roman ressemble davantage à un scénario de mauvais polars français plutôt qu’à un roman) ne fonctionne pas. Les ficelles se devinent dès le départ. C’est peu subtil dans tous les sens du terme. Même les scènes d’actions n’ont remporté aucun succès, à mes yeux. Au contraire, j’avais hâte qu’elles se terminent et qu’on passe à l’enquête. Pourquoi ? Parce que je n’ai pas trouvé la description assez percutante. Il ne suffit pas d’indiquer que l’héroïne a envoyer un mec valdinguer grâce à une des prises de Krav Maga pour m’emporter. C’est du Chuck Norris, quoi ! Vous savez, Chuck Norris, rien ne l’arrête ! Peu crédible, de bout en bout … 


L’auteur a voulu jouer sur le succès de « Dexter » pour créer son héroïne. Le concept est sympa : un homme qui assouvi son besoin de violence sur des tueurs afin de rendre justice aux victimes. Sauf que (je devrais écrire ce mot en majuscule), Dexter tout le monde l’aime. Il est beau, il n’est pas égocentrique, il est gentil (sauf avec les méchants), il est au top ! J’ai aussi remarqué que dans sa façon d’habiller Lise, l’auteur a voulu lui donner un peu de Max (l’héroïne de Dark Angel). Et là aussi, ça aurait du marcher. SAUF que (je me le suis permis cette fois), Max est totalement différente de Lise. Max tout le monde l’aime. Max tout le monde s’identifie à elle. Toutes les femmes rêvent d’être Max. Parce qu’elle a les valeurs qui font qu’une femme est une femme. En gros, surfer sur la vague de certains succès ne garantie pas de faire soi-même un succès.
Commenter  J’apprécie          90
Brutale

J'ai pris un sacré coup de poing en lisant Brutale. C'est une accroche très cliché, mais j'assume totalement.

Thriller survitaminé qui va à 100 à l'heure, il est difficile de s'ennuyer pendant la lecture. Et ça part dans tous les sens, peut-être un peu trop d'ailleurs. Entre mafia tchétchène, combats illégaux, sacrifices de vierges, c'est parfois un peu coton de s'y retrouver. D'autant que l'héroïne, Lise, a aussi légèrement tendance à agir de façon impulsive. On nous la présente comme une femme en proie à des pulsions violentes, et de ce côté-là, pas de doute, on est servi.

Céder à la violence oui, mais elle le fait contre les criminels, même si ses actes ont parfois des conséquences graves pour son entourage.

A ce niveau, j'ai aimé le fait que la psychologie de Lise soit traitée, entre ses doutes, ses interrogations, et ses résolutions, car le personnage ne verse ainsi pas trop dans le cliché du psychopathe totalement inconscient.

L'action est donc bien présente, et ça casse des nez, ça brise des jambes, bref Brutale n'y va pas de main morte. Justement, c'est à ce niveau que je mettrai une légère critique, sur le fait que l'action prend un peu trop le pas sur l'intrigue. Comme si cette dernière n'était qu'un prétexte pour mettre en scène des actes de violence commis par un personnage quasi-invincible.

Mais bon, je ne suis pas pisse-froid, le livre ne se revendique pas plus compliqué qu'il n'est, j'ai passé un bon moment de détente, et je ne m'attendais pas à plus.
Commenter  J’apprécie          90
Brutale

Brutale porte bien son titre. du brutal, c'en est. Si je devais le comparer à la série Derrick où le summum de la cascade, c'est quand Horst Tappert nettoie ses lunettes, je dirais que Brutale n'a rien à voir.

Bastons, fusillades, poursuites, explosions, y a de l'action à défriser un coiffeur allemand. Pas d'enquête feutrée sur fond de cottage anglais et de thé à la strichn... stryct... à l'arsenic, pas davantage de détective en imper et chapeau tout aussi feutré. A la place, une fliquette, Lise, fille spirituelle de Dexter Morgan et Harry Callahan. Archétype du flic borderline, adepte des méthodes expéditives, du genre à se prendre 600 blâmes par mois pour avoir déconné avec le règlement. du déjà-vu ? Oui et non.

Pour le oui, cf. phrase précédente (archétype, je l'ai noté noir sur blanc). Pour le non et le reste, Bosco ne se contente pas de pondre une inspecteur Harriette du pauvre, il raconte une anti-héroïne. Une cogneuse enragée ultra violente, certes, mais pas Adolf Hitler non plus. La donzelle a un visage humain, des fêlures, des failles, de quoi permettre au lecteur de s'intéresser à elle au-delà des bourre-pifs bêtes et méchants.





L'enquête passe au second plan et là tu vas me dire “ah mais c'est pas un vrai polar, quelle arnaque”. Alors, le “vrai” polar, ça n'existe pas. En littérature, le vrai ou faux ceci-cela, c'est du flan. Il y a juste une manie de vouloir ranger les bouquins dans des petites cases bien carrées, avec des petites étiquettes bien propres. Moi, j'appelle ça de la connerie en branche. Si tu préfères les formules plus élégantes, je te laisse le soin de pondre un mot-valise à partir d'académisme et snobisme.

Tout le roman raconte Lise, d'où le titre. Sinon, il se serait intitulé Les videurs de vierges ou je ne sais quoi de foireux à base de complément du nom. L'enquête, c'est un plus pour mettre en scène le personnage et toute la galerie pas piquée des vers qui gravite autour.

La mise en scène, tant qu'on en parle, a pour seul défaut de s'encombrer de détails pas toujours utiles. Trop de précisions et de considérations techniques sur les modèles d'armes, bagnoles, bécanes, etc. Un poil trop de références musicales aussi, m'enfin on a vu pire comme bande-son. Sinon, rien à redire, le rendu cinématographique passe bien, le style est pêchu et efficace, bonne pioche.





Les quelques invraisemblances ne m'ont pas choqué. Il y a dans Brutale un côté décalé assumé : si c'était un film, l'affiche comporterait la mention “hénaurme et jouissif” et tout le monde trouverait ça normal. Il faut aborder le roman comme un polar d'ACTION, pas comme un policier classique avec quête d'indices à la pince à épiler, interrogatoires assis au chaud et confrontation finale de tous les suspects dans la même pièce.

Qui dit action dit libertés avec le réalisme pour assurer le spectacle. Sinon, à ce compte-là, faut mettre au pilon James Bond, l'agent secret (sic) qui traverse une ville en laissant derrière lui un sillage de cadavres, voitures en flammes, immeubles en ruines. Prends le cinéma d'action des années 80-90, l'âge d'or des Schwarzie, Stallone, John Woo et Jean Passe, peu de films remporteraient l'Oscar du réalisme et de la vraisemblance. Bon ben Brutale, c'est pareil. Tu acceptes certaines choses (suspension consentie d'incrédulité, patati patata) comme tu le fais devant A toute épreuve et sa fusillade délirante dans l'hosto.

Bref, l'éternel (et stérile) débat sur l'art qui doit ou pas imiter la vie. Pour moi, la réponse est non. Avec un simple clavier, les auteurs disposent d'un budget illimité pour les effets spéciaux, ils peuvent s'affranchir des lois de la physique, faire intervenir des licornes ou des gus qui portent leur slip par-dessus leur pantalon… ils auraient tort de se priver.





Brutale, en résumé, une découverte intéressante d'un auteur qui sait y faire. Pas le genre de bouquin dont je ferais mon ordinaire, parce que dans le domaine de l'action, je préfère le cinéma. Mais pour les amateurs d'action sur papier, c'est de la bonne came qui change des policiers pépères ou des polars qui se veulent ultra réalistes au point de confondre roman et documentaire.
Lien : https://unkapart.fr/brutale-..
Commenter  J’apprécie          90
Coupable

Je n'ai réalisé qu’après avoir largement entamé le roman qu'il s'agissait de la "suite" de Brutale que je n'avais pas encore lu..peu importe, je le lirai sous peu, afin de compléter le plaisir de la lecture.

Parce que oui, il est difficile de ne pas devenir rapidement accro à Lise Lartéguy si forte et si fragile à la fois. Si violente avec elle-même et pourtant si tendre dans ses relations.

Lartéguy, c'est la flic badaaaaass, mais là où j'aurais pu la détester parce qu'elle est sexy, super forte au combat et sûre d'elle lorsqu'il le faut...je ne peux que m'attacher au personnage, d'une part parce que Jacques Olivier Bosco a le chic pour nous amener à nous émouvoir de son histoire jusque dans les dernières pages, et d'autre part parce que les personnages secondaires ne sont pas oubliés. Ce ne sont pas de simples faire valoir à l'héroïne, ils ont une réelle consistance eux-aussi.

Vivement la suite!

SP

Commenter  J’apprécie          92
Brutale

Paris - Un contrôle de police tourne à l'hécatombe et Camille Lartéguy, policier de son état est grièvement blessé.

Sa soeur Lise, qui fait aussi partie de "la maison", est bien décidée à mettre la main sur les coupables.

Ceux de ma génération se souviennent sûrement de Martin Riggs-Mel Gibson dans "l'arme fatale".

Eh bien Lise est son clone féminin, aussi borderline que déjantée et violente.

Tout commence avec une course poursuite où la nana n'a rien à envier à Sébastien Loeb!

On ne peut pas dire que Jacques Olivier Bosco donne dans la délicatesse, mais purée, ça déménage!

Le titre n'aurait pas pu être mieux choisi.

Entre ses compétences au tir et aux combats à mains nues, Lise est une bombe à retardement (et messieurs, une bombe, tout court).

Malgré tout, la fliquette n'est pas que bestiale et incontrôlable, elle est aussi attachante par son côté instable et torturé.

Le moins que l'on puisse dire est que ce roman se lit à vitesse grand V sans aucun temps mort. L'histoire n'a rien de particulièrement originale mais est écrite de telle façon qu'il en devient addictif.

Je n'espère qu'une chose, c'est que l'auteur n'ait pas la mauvaise idée de nous priver de Lise et du "Cramé", personnage secondaire que j'ai adoré.

Si vous aimez l'action et l'adrénaline, grimpez avec Lise sur la moto, vous ne serez pas déçus du voyage.
Commenter  J’apprécie          90
Brutale

Merci à Robert Laffont !

Des jeunes vierges sont retrouvés vidés de leur sang et abandonnées comme des détritus ; un peloton de gendarmes est mitraillé à l'arme lourde ; des braquages ont lieu... On peut dire que la vie est mouvementée, et que toutes ces affaires sont peut-être connectés.

Lise Lartéguy est flic à la PJ parisienne. C'est une femme volontaire, dure, sujette à de fréquentes crises de violences et qui a eu beaucoup d'ennuis à cause de ça. Heureusement que son nom de famille et ses relations de famille lui permettent d'éviter les retours de bâtons. Mais cela coûte cher, spécialement dans ses relations de famille... Mais il faut toujours combattre le mal par le mal, et c'est ce que Lise a bien l'intention de faire.

J'avoue que je ne connaissais absolument pas Jacques-Olivier Bosco avant de commencer Brutale mais je pense m'intéresser bientôt à ses autres écrits !

Si l'enquête menée dans Brutale est très intéressante et captivante, toute la force vient de son anti-héroïne : Lise Lartéguy est pour le moins originale, et c'est elle qui m'a véritablement captivée pendant toute l'histoire. Si les romans policiers utilisent toujours la ficelle de l'inspecteur cabossé et borderline, Jacques-Olivier Bosco a réussit à augmenter ce niveau par 10 ! Cabossée et borderline, Lise l'est indiscutablement. Elle n'hésite pas à recourir à la force (big-up pour l'utilisation du Krav-Maga !!), à foncer tête baissée, à se déplacer à toute allure sur sa moto, et à recourir aux méthodes les plus extrêmes pour obtenir ce qu'elle veut. Décrit comme ça, elle n'apparaît pas comme un personnage ni très recommandable ni très sympathique. Et pourtant, on arrive à s'y attacher...

(Mon avis complet sur mon blog.)
Lien : http://chezlechatducheshire...
Commenter  J’apprécie          90




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Jacques-Olivier Bosco (523)Voir plus

Quiz Voir plus

Professions des personnages de roman ( avec indices)

Charles, le mari d'Emma Bovary dans Mme Bovary de Gustave Flaubert Indice : hippocrate

avovat
pharmacien
notaire
médecin

15 questions
354 lecteurs ont répondu
Thèmes : personnages , roman , littératureCréer un quiz sur cet auteur

{* *}