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Critiques de Jacques-Olivier Bosco (270)
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Coupable

Et voilà ça y est le tome 2 de Lise Lartéguy est sorti ! C’est une des sortis que j’attendais le plus ! J’ai tellement aimé Brutale : http://druspike.over-blog.com/2017/03/brutale-jacques-olivier-bosco.html, je suis tombée tellement LOVE de lise que vraiment j’avais hâte de la retrouver ! Du coup je l’ai lu presque à réception (le temps de finir ma lecture en cours).



Et comment dire que ce livre est une réussite ?



Alors d’abord est ce qu’il faut lire Brutale avant ? C’est toujours mieux de commencer par le début surtout qu’il est dispo en format poche ! Mais je pense que Coupable peut se lire avant … Mais bon quand même mieux vaut lire Brutale :D

J’ai adoré ce livre, je l’ai littéralement dévoré, en 1 journée c’était réglé !

On retrouve Lise mais surtout on va en apprendre beaucoup plus sur elle, sur son passé et sur sa famille. C’est un livre composé de flash-back, chose que j’aime beaucoup, on est ici entre présent et année 2000 le passé de Lise et année 90 le passé de son père et de son parrain. 2 flash-backs différents mais la mise en page est absolument géniale, un petit changement dans la police qui fait que même si c’est indiqué on identifie direct la période dans laquelle on se trouve.

J’avais adoré Lise dans Brutale, je l’aime encore plus depuis coupable ! Je ne vais pas vous parler de l’enquête que mène lise dans la partie présent, je trouve que ça serait trop spoilant .

Découvrir Lise adolescente c’est vraiment un excellent moment, ça m’a beaucoup touché, Lise est vraiment attachante, On apprend les origines de « la bête », qu’est il arrivé à Lise pour qu’elle soit comme elle est ? Ces questions qui étaient restées sans réponse dans le premier tome, trouveront toutes leurs explications ici, petit à petit au fil de ce livre nous découvrons ce qui est arrivé à Lise.

J’ai adoré aussi découvrir le passé de flic de son père et son parrain. Voir ce qu’ils ont vécu dans leur vie perso comme dans leur boulot, les choses qu’ils ont eu à surmonter, les décisions qu’ils ont dû prendre !

Les 100 dernières pages de ce livre sont juste oufissime ! Le dénouement se déroule comme une bobine de file même si certains éléments étaient prévisibles il reste une énorme part de surprise. Une fin vraiment excellente, encore une fois très bien travaillée et une dernière scène qui nous laisse scotchée, pleine de belles promesses pour la suite.

J’adore la plume de JOB, sa façon d’amener ses personnages, comme dans Brutale je trouve que tous les persos sont bien travaillés, et ils apportent tous quelque chose à l’histoire. Pas de persos bouche trou dans ses livres ce qui est vraiment sympa.

Lise est vraiment super attachante, elle est badass, écorchée vive, brutale et en même temps adorable, charismatique, fragile c’est difficile de ne pas l’aimer ! Ce personnage plein de promesses, pleins de possibilités va devenir un des flics incontournables des rayon des librairies.

Et puis musicalement on est dans du très bon ! Lise a de très bons goûts ce qui ne gâche rien !



Merci Jacques Olivier encore une fois pour ce livre ! Je ne vais pas te dire qu’on attend la suite mais un peu quand même !!!

Alors femme coupable ? Oui d’être accro à la plume de JOB
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Coupable

La suite de "Brutale" (malheureusement pas de chronique à vous proposer...C'est rare que je lise sans chroniquer mais parfois les aléas de la vie font que...Et écrire une chronique sans que ce soit à chaud, n'a plus de sens selon moi.... Bref 🙂) mais vous l'aurez compris, il vaut mieux avoir lu ce premier opus avant d'attaquer celui-ci.

On retrouve donc avec un plaisir non dissimulé Lise Lartéguy, lieutenant à la brigade criminelle de Paris. Borderline, Lise a un secret. Lise n'est pas comme les autres. Lise est décrite comme un monstre. Lise est un personnage hors norme comme rarement créé dans une fiction, d'ailleurs. La Nikita de cette décennie. Une jeune fille devenue flic alors que sa violence est un besoin et qu'elle ne la maîtrise pas. Une flic un peu pourrie diront certains, un peu justicière diront d'autres. Quoi qu'il en soit, elle devra plus que jamais faire face à son passé pour résoudre une bien sale affaire qui mêle sa famille ...Au risque peut-être de s'y perdre...

On oscille entre passé et présent. Une enquête dans une enquête. On découvre, on apprend, on comprend...pas tout forcément...alors on continue, on pioche, on s'interroge. Chacun dans ce récit ou presque a son vécu, son passé, ses douleurs et ses cicatrices. Des êtres massacrés par la vie qui n'ont d'autres choix que de transmettre...

"Coupable" est un polar hors-norme, original qui défie toutes les lois habituelles du polar et c'est jubilatoire. Le style est brut, vif, percutant presque violent accompagné d'un parcours musical de tous les diable. Cure, ACDC, Manson, Archive, Depeche mode et j'en passe. Une chose est sûre Jacques Olivier Bosco et moi avons clairement les mêmes valeurs et ça dépote ! Une musique omniprésente qui frappe les mots de son rythme comme toute la violence de leur sens.

Beaucoup d'action, beaucoup d'humanité derrière chaque douleur, chaque coup, chaque blessure. Des personnages fabuleux, attachants.

Les révélations finales sont percutantes. Ce que l'on apprend sur Lise et son passé et saisissant et nous fait désormais mieux comprendre ce pourquoi elle est devenue ce qu'elle est. Allez je vous l'avoue mais ne le dites à personne: ça m'a tiré les larmes... Ouais c'est vous dire si c'est fort !

Lise dans cette deuxième partie, prend encore plus de substance, une dimension plus forte, plus soutenue, plus terrible. Elle était déjà un personnage hors du commun mais alors là que dire ? Si ce n'est chapeau bas d'avoir réussi à créer une véritable icône !

La culpabilité a-t-elle des excuses ? Un contexte ? Des circonstances atténuantes comme on dit ?

Brutale ? Oui

Coupable ? A vous de voir...
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Brutale

Des jeunes vierges vidées de leur sang, un peloton de gendarmerie qui se fait mitraillé à l’arme lourde. Voilà de quoi intriguer la lectrice passionnée de polars que je suis ! Sans parler de cette jeune flic, aussi belle que brutale. Rien de mieux pour que je sois intriguée et que je découvre la plume d’un auteur qui m’était alors inconnu : Jacques Olivier Bosco !





L’auteur nous plonge dans un roman particulièrement musclé, implacable, sanglant, à l’image de son titre « Brutale ». Ce titre donne parfaitement le ton du roman, signant ainsi une belle mise en garde. Amateur du genre, de la violence, de « sensations fortes », je vous présente Liz Lartéguy ! Une héroïne qui en impose à travers un caractère bien trempé.





Tout repose sur ce personnage atypique. Face à elle, on oublie même l’enquête sur ces jeunes vierges vidées de leur sang tant elle est charismatique et fascinante. L’anti-héroïne par excellence ! Il émane d’elle une certaine violence, un besoin quasi-vitale de faire du mal. Derrière cela, se cache une certaine fragilité qui la rend encore plus complexe mais surtout attachante. Tu ne peux tomber que sous le charme de Liz, qui est vraiment le point fort de ce roman. C’est l’un des personnages les plus charismatiques que j’ai pu découvrir, vous marquant à jamais, vous hantera à vie.





Si Liz a su me séduire par sa personnalité singulière, hors norme. Il y a un autre personnage qui en impose et marque tant autant. Le Cramé est un personnage complexe aussi, il donne envie de découvrir son histoire. J’espère le retrouver dans l’une des aventures de Liz tant il est de taille à se mesurer à elle. Pour tout vous dire, j’ai été tellement fasciné par ce personnage que je me suis procuré le livre Le cramé à peine j’avais refermé se roman.





J’ai littéralement dévoré ce roman. Jacques Olivier Bosco nous livre un roman d’une efficacité redoutable. Tout est savamment dosé. Les chapitres y sont courts et intenses qui donnent un rythme effréné à l’histoire. Une écriture fluide et incisive ne laissant aucun répit à son lecteur.





Le style d’écriture qui retranscrit parfaitement l’ambiance du roman. Une plume nerveuse, incisif qui rend cette histoire totalement addictive. Des scènes d’actions qui n’ont rien à envier au cinéma. Brutale a un aspect très cinématographique, très visuel.





C’est un fait, Brutale est un récit d’une violence inouïe –cela pour mon plus grand plaisir– Si certains n’y voit qu’une violence « gratuite », personnellement j’y vois une certaine dénonciation d’un milieu très fermé, d’une institution dont on connait à peine les rouages.





A la fois sombre et original, Brutale est une merveille de noirceur, diablement efficace et addictif ! Laissez-vous séduire par Jacques Olivier Bosco à travers un personnage si atypique. Il me tarde de la retrouver !
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Brutale

Ce polar musclé de Jacques-Olivier Bosco va combler les lecteurs qui aiment les sensations fortes, l’adrénaline et les scènes d’actions ! C’est une lecture addictive, sans temps mort pendant 400 pages !



L’héroïne de ce roman est Lise Lartéguy, flic au Bastion, aux Batignolles, le nouveau QG de la PJ parisienne.



Elle est jeune. Elle est belle. Elle est brutale.



C’est une « tête brûlée » qui depuis toute petite a des pulsions de violence. Pour contrôler ses excès de violence, celle-ci sort la nuit, enfourche sa moto et va régler leurs comptes aux dealers ou autres criminels dont elle a les dossiers. Elle pratique les arts martiaux.



Lise Lartéguy enquête sur des jeunes filles retrouvées mortes vidées de leur sang et abandonnées dans des endroits déserts. Qui sont les responsables d’un tel massacre ?



Face à cette barbarie, Lise va tout mettre en œuvre pour retrouver ces cinglés qui sont prêts à mitrailler à l’arme lourde un peloton de gendarmerie au sud de Paris.



Lise est une flic borderline prête à tout pour que justice soit faite, quitte a la rendre elle-même. Si vous voulez coffrer des assassins sans scrupules ni morale, il faut devenir comme eux pour les approcher et les serrer.



Cette intrigue va très vite. Des chapitres courts, un rythme intensif, pas de temps à perdre ! Des vies sont en jeu et attendent le secours de Lise et son équipe.



J’ai bien aimé la rencontre de Lise avec un individu surnommé Le Cramé. Le récit devient plus sombre et intéressant. Le milieu des truands russes et tchétchènes est abordé ainsi que celui des mercenaires qui se vendent au plus offrant.



La psychologie des personnages, notamment celui de Lise est très bien développée. Lise est attachante malgré son côté sombre. Elle aime sa famille quitte à la faire souffrir malgré elle.



Ce polar original de Jacques-Olivier Bosco est une réussite ! Il atteint sa cible en nous donnant notre dose d’actions, d’émotions et de suspense.



J’espère que nous retrouverons notre héroïne Lise Lartéguy et le Cramé dans d’autres aventures. Une belle révélation pour moi, un auteur à suivre. Une belle virée en perspective pour les futurs lecteurs !


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Quand les anges tombent

Paris - Cinq enfants, issus de milieux différents, sont kidnappés presque simultanément.

Leurs parents reçoivent un message stipulant de ne pas en parler ni à la presse, ni à la police, en leur faisant comprendre que la situation est de leur faute.

Qu'ont-ils commis de si grave?

Encore une première fois pour moi avec Jacques-Olivier Bosco.

Il a écrit un roman où tout n'est ni blanc, ni noir et où "les méchants" ne sont peut-être pas ceux qu'on croit.

Il nous met le nez dans le caca avec une justice, qui n'en porte que le nom et est loin d'être impartiale et droite.

Chaque personnage est très fouillé et les enfants ne sont pas des victimes passives et de second plan mais ont un rôle à part entière.

L'auteur nous manipule, pour notre plus grand plaisir, en nous lançant sur de fausses pistes.

Sans que l'hémoglobine ne dégouline à chaque page, il nous tient en haleine durant toute la lecture.

En plus d'être un bon polar, JOB y ajoute la notion de loyauté et d'amitié qui rend son roman très attachant.

Avez-vous compris que j'ai adoré?
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Loupo

Je ne suis pas spécialiste du genre, mais en voyant la couverture, j'avais envie de découvrir de quoi il retourne... et je n'ai pas été déçue. C'est une vraie claque. L'auteur s'est incrusté dans la peau de son personnage pour plonger les lecteurs tête la première dans l'urgence de son histoire. Deux amis, que dis-je, deux frères, un braquage, un drame et les scènes s'enchaînent à une vitesse vertigineuse. Le héro est armé et dangereux, mais je n'ai pas pu m'empêcher de le trouver attachant... peut-être que c'est grâce à l'universalité des sentiments qui lient les personnages entre eux et au style poétique et sublime de l'auteur. Pour faire court : j'ai trouvé dans ce livre une histoire poignante enveloppée dans une belle écriture. Le seul point négatif , c'est qu'il est trop court.
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Quand les anges tombent

Avec les romans de Jacques-Olivier Bosco, nous n'avons pas vraiment l'occasion de nous dire: "tiens, je vais juste lire deux ou trois pages avant de démarrer sérieusement". Avec celui-ci, c'est ce que je comptais faire, soit parcourir quelques pages avant de me lancer dans le récit. C'est raté!



L'auteur nous lance tel un sac à patates dans son polar, sans vraiment se soucier où nous pourrions bien atterrir. Visiblement cela n'a pas une grande importance pour lui, du moment qu'on en prend plein la gueule. Et bien oui, l'introduction est une belle claque aller-retour, histoire de nous mettre en alerte maximale pour la suite.



Et lorsque je parle d'atterrissage, celui qui nous concerne dans cette histoire est quelque peu précipité et brutal! La mort pour certains, peut-être la liberté pour d'autres...



Jacques-Olivier Bosco nous donne souvent l'occasion, - voir à chaque fois! -, de nous placer face à des personnages forts et charismatiques. Celles et ceux qui le connaissent déjà savent pertinemment - et sans même réfléchir! - de quoi je veux parler. L'auteur a cette capacité de nous mettre sérieusement et intensément en condition face aux protagonistes de ses histoires, que ce soit des personnages que l'on aime, que l'on déteste, voir même des personnes qui sont sensées nous laisser totalement indifférents! Une sorte d'écriture très intuitive qui, en quelques mots, nous dresse le curriculum vitae d'un individu avec une pertinence qui me bluffe encore aujourd'hui.



Dans ce récit, nous sommes rapidement mis, - du moins indirectement -, en présence d'un personnage fort, qui dégage dès le départ de la crainte; un homme dangereux et probablement très pervers. Un tueur d'enfants?



L'auteur nous fait comprendre sans détour que nous sommes face à un monstre en puissance. Ce qui est troublant, justement, c'est qu'il nous envoie le topo en quelques mots seulement qui, à eux seuls, nous conditionnent émotionnellement. Bon vous vous en doutez, les personnages sont mon grand péché mignon et là, franchement, il y a de quoi être pleinement satisfait!



Concernant cet homme, cette menace, le doute nous gagne, et c'est là que l'auteur est fort. Toute l'intrigue, pour moi, repose même la dessus dès le départ. Nous avons un monstre en puissance, c'est sans doute vrai, ou alors c'est lui qui est face à "des monstres" en puissance qui l'ont mis dans cet état. Tout est relatif. Un homme fou furieux, oui, mais... C'est peut-être même encore un peu plus compliqué que ça. Bref...



Je ne vais évidemment pas parler que de cet homme, car il y a tellement de personnages dans ce roman. Personnages principaux ou secondaires? Franchement, impossible à dire. Ils ont tous un rôle clé et cela deviendrait totalement dérisoire et terriblement réducteur de les classer dans une catégorie.



Cinq enfants se font kidnapper dans Paris, quasi simultanément. Cinq parents inquiets, cinq pères et mère qui vont recevoir le même message qui stipule, dans les grandes lignes: vous avez merdé, vous allez payer, et vous allez réparer.



Qui sont ces inquiets? Nous avons un préfet carriériste, respectivement une sale merde, un juge en fin de carrière, un flic marchant en équilibre au bord d'un gouffre qui tente de l'engloutir au moindre faux pas, un cheminot qui carbure à l'alcool et une avocate perspicace, belle et sexy. Il y a aussi son ami avec qui elle a un petit garçon, un truand, un mec respecté dans le milieu.



Qu'ont-ils en commun? On peut déjà se faire une petite idée, vu les fonctions. Les mots procès, jugement, tribunal ou condamnation nous viennent vite à l'esprit. De toute manière, l'auteur ne nous fera pas languir longtemps sur les motivations. La subtilité ne sera pas là.



Ces parents, l'auteur va nous les présenter un à un, afin que nous puissions nous forger notre propre opinion sur cette épée de Damoclès qui s'abat brutalement sur leurs têtes. Bien entendu, en essayant de ne pas tomber dans un piège probablement tendu par l'auteur.



Oui car avec Jacques-Olivier Bosco, je préfère me méfier; ce n'est pas au début de son histoire qu'il va nous donner les bons outils qu'il faut utiliser ou les bonnes ficelles qu'il faut tirer pour nous permettre de mettre à jour son intrigue! Il faut plutôt imaginer des outils de toutes sortes complètement enchevêtrés dans de la ficelle emmêlée et pleine de nœuds! C'est de toute façon à prendre ou à laisser...



Ces personnages, comme je le mentionnais déjà plus haut, sont un atout majeur dans ce roman. Ils sont fouillés, de grandes qualités, l'auteur leur a donné une épaisseur surprenante. Ils dégagent tous une force particulière, propre à chacun. Certains dégagent même une grosse odeur de merde, une fiente bien liquide, flasque, à l'image du préfet de Paris dans ce roman. Détestable, tout ce qui me répugne dans ce bas-monde.



La sphère politique représente un bel amas de déchets en tout genre. L'auteur nous démontre clairement ce qui peut se produire lorsque des hommes influents se tiennent par les couilles - dans le sens figuré! -, lorsque l'égoïsme et surtout le besoin de pouvoir mènent la danse. Cela donne un tango sur un fond de fausses notes bien désagréables, avec des pieds qui tournent et qui tournent encore dans la boue, sans s'arrêter. En fait ce n'est pas de la boue, c'est à nouveau de la merde qui, par capillarité, réussie à monter jusqu'au cerveau de ces hommes imbus de leur personne pour s'accrocher à leurs synapses.



Nous verrons que toutes ces personnes ont des vies bien différentes l'une de l'autre, toutes cependant avec le même point commun: elles ont indirectement provoqué l'enlèvement de leurs enfants suite à des agissements du passé. Elles ne tarderont pas à en connaitre les motivations. Tout ce petit monde connaît le responsable, d'où leur profonde inquiétude.



Jacques-Olivier Bosco, par cette situation insoutenable, fera surgir des émotions relativement fortes pour un père ou une mère. Je ne vais pas développer cet aspect du roman, mais retenez tout de même une chose importante, voir capitale; il faut profiter de ses enfants. Il sont là, ils ont besoin de nous, pas uniquement de notre présence, mais de toute notre attention et de notre amour. On ne sait jamais ce que la vie nous réserve. Si un beau jour vous avez le malheur de vous dire que vous auriez peut-être dû, ce jour-là sera déjà trop tard pour agir.



Trop tard pour quoi? Pour réaliser des choses finalement très simple, mais au combien importantes. L'amour que l'on donne à son enfant, on le reçoit en retour, d'une manière ou d'une autre. Mais ce qu'il ne faut pas oublier, c'est que l'inverse est également applicable! C'est presque mathématique... Les protagonistes de ce roman en seront l'exemple parfait.



Cinq enfants kidnappés, une revendication précise, des parents qui devront agir au mieux. Mais encore faut-il qu'ils s'accordent les uns par rapport aux autres. Avec un sale type comme le préfet, quelques non-dits, quelques secrets inavouables, de longs silences et des explications biaisées, cela ne sera pas gagné d'avance. La détermination sera de mise, elle viendra même toute seule. Des manières de faire bien différentes, propre à chaque personne, qui devront les amener à ce seul but, les retrouver, jusqu'à en crever.



Des alliances improbables vont évidemment se former - mais avec Jacques-Olivier Bosco le mot improbable n'existe parfois même plus!, et la course contre la montre va enfin débuter. On dit parfois que les opposés s'attirent, cela sera sans doute le cas ici, pour le meilleure et surtout pour le pire. Parfois des intérêts communs nous condamnent à détruire les barrières qui nous séparent des autres, ici ce sera même des murs en béton!



Tous ces personnages nous accompagneront jusqu'à ce dénouement qui est digne d'une grosse production hollywoodienne. Tourner les dernières pages devient une obsession. De la violence, de la pure violence, mais pas seulement. Cette brutalité sera mélangé à bien des aspects, notamment à son antonyme; l'amour viscéral. L'enfant est bien mis à mal dans ce roman, c'est dur, l'auteur ne nous épargne pas grand chose, voir rien du tout.



Des enfants âgés de quatre à douze ans vont nous en mettre plein la vue. Je ne les présenterai pas ici car l'auteur se débrouille très bien pour le faire. Il faudra simplement ouvrir ce roman pour les rencontrer! Le courage d'un enfant, c'est fascinant.



Pour conclure, j'aurais envie de dire que certains actes commis dans le passé ne pourront jamais être oubliés. Si cela n'explose pas tout de suite, pas besoin de s'armer de beaucoup de patience, cela arrivera bien assez vite. Une histoire familiale fait vraiment froid dans le dos dans ce roman, peut-être le nœud de toute cette affaire. Ou peut-être pas...



Bonne lecture.
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Aimer et laisser mourir

QUE LE MAUDIT SOIT

« - Je te répète que le Maudit c’est le héros de Jacques-Olivier Bosco, B.O.S.C.O. - Bon OK, d’accord, j’ai pigé. Mais il fait dans le roman de gare, non ? SAS ou OSS 117 ? - T’es barge ou quoi ! Ça n’a rien à voir. Y’a pas un putain d’espion. - C’est qui Pompon ? Y’a de drôles de noms dans ce polar. - T’occupe... - Et Jimmy, il est sympa ?- Ferme ta bouche ! »



Parfois, je rencontre des lecteurs vraiment lourdingues.



Lucas dit le Maudit est l’archétype du baroudeur/chasseur de primes/brute épaisse. Amanda, c’est Amanda, elle danse, elle a un beau cul et ma foi elle s’en sert. Lucas sauve la vie de Federico, son protecteur et se fait un fric dingue avec un contrat en flinguant un narcotrafiquant. Nesta, le caïd, veut sa peau. Amanda a le malheur de flinguer l’un des chefs d’une bande de proxénètes de l’Est. Son frérot n’est pas content du tout mais alors pas du tout et capture la sœur d’Amanda qui va proposer à Lucas de lui filer un coup de main pour la retrouver. Dans le registre des coups : total coup de foudre pour le couple.



Je pourrais te dire que ça bastonne à tout va, que ça va coûter un bras en munitions à la production s’ils en font un film, que le climat à Bogotá est plutôt à l’orage car il y pleut des bastos, que les types qui gravitent dans la drogue et la prostitution sont franchement patibulaires et indélicats.
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Loupo

Très belle découverte !



Ce court roman raconte l’histoire somme toute assez simple d’un jeune homme nommé Loupo, braqueur (mais pas amateur !). Quand l’un de ses braquages tourne mal, on découvre un Loupo tourmenté entre le désir de justice et ses sentiments à l’égard de ses proches.



Un roman urbain comme je les aime, dont le langage cru est mêlé de poésie. Et ce personnage, ce Loupo, rudement charismatique, et surtout amoureux... En un mot: attachant!



Et en prime, vous avez le droit à une histoire prenante, à l'action constante. Alors ne vous détournez pas de ce petit bouquin bien agréable.



En bref, un livre dont on tourne les pages sans même s’en rendre compte…



Merci à Babelio et aux éditions Jigal polar pour cette masse critique.

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Aimer et laisser mourir

Le lecteur est parfois un curieux personnage aux mœurs déconcertantes. Prenez par exemple l'auteur de la chronique que vous êtes en train de commencer à lire. Il n'a pas échappé à cet énergumène ,que le précédent roman de Jacques Olivier BOSCO a fait l'unanimité auprès de pas mal de journalistes et passionnés du genre.



Eh bien il n'en fallait pas plus pour que le zigue en question ne décide ni une ni deux de mettre " le cramé" de côté, histoire de ne pas se laisser intoxiquer par toutes ces louanges, et de le laisser murir comme un bon vin sur son étagère, pour le lire un peu plus tard. Il est là, à sa place, qui attend que ma main vienne le sortir de sa torpeur.



J'ai donc passé mon tour. Attendu patiemment la parution du roman suivant , pour me faire une idée du talent de cet auteur dont on ne cesse de vanter les mérites.





C'est donc avec " Aimer et laisser mourir" que je pars à la découverte de Jacques Olivier Bosco ! et vin diou ! j'aurai du prendre avec moi un kit de survie !



On a beau être une pute, on tient un poil à sa peau !! Mais encore faut il éviter de se mettre dans de sales draps ! Amanda aurait du y penser avant d'écouter à la porte de cette chambre d'hôtel derrière laquelle il lui semblait avoir entendu crier.



Elle n'aurait pas été trainée de force dans celle-ci, pour finalement se retrouver clouée sur un lit, avec sur elle,une carcasse d'homme saigné comme un cochon et en train de se vider de son sang.



Elle a beau l'avoir échappée belle cette fois ci, avoir tué par accident son agresseur et pu prendre la fuite, c'est tout de même le frère d'un chef mafieux croate qu'elle vient de faire passer de vie à trépas dans ce corps à corps qui n'avait rien de charnel. Et elle n'a pas encore idée de ce qu'un frère fou de rage est capable de mettre en œuvre pour la retrouver et lui faire payer le prix du sang.



Car dorénavant La chasse est ouverte.



Amanda est une femme forte, avec un caractère et un sang froid en acier trempé. Très vite elle a compris que son physique ne lui permettrait pas seulement d'ouvrir quelques portes.



Indépendante, c'est une escort girl haut de gamme ,très professionnelle , avec une plastique qui ne laisse personne indifférent sur son passage.



Mais Amanda a un point faible. Sa jeune sœur qui vit avec elle et qui poursuit des études supérieures.



Quand celle ci est kidnappée par les hommes de mains de Mordeck , le chef de clan croate, l'étau se resserre. Dos au mur, elle doit prendre le large en Amérique latine le temps de trouver le moyen de sauver sa soeur.



Lui, on l'appelle le Maudit. La mort est sa compagne de route. L'homme est généreux. Il la sème partout où il passe, pour peu qu'on y mette le prix pour louer ses services. Car c'est un tueur, un pro, ce qui se fait de meilleur sur le marché.



Il a laissé derrière lui la France et sa petite fille qu'il n'a jamais vu. Il a le cœur vide, sa vie à360 ses yeux ne vaut pas plus que le prix de la balle qu'il met dans son chargeur, alors celle des autres... C'est aussi pour cela qu'il accepte les missions impossibles, les plus périlleuses.



Il opère en Colombie où il vient de sauver des griffes d'un gang des favelas son ami Federico Lopez, l'avocat qui lui trouve des contrats. Pour l'un de ses clients il a exterminé le camp du " Crevard" et sa bande, trafiquants de drogue sanguinaires.



Sa route va croiser celle d'Amanda. La rencontre entre la Belle et la Bête, entre l'eau et le feu. Détonante. Passionnelle. Fusionnelle. L'amour rentre dans la danse. Amanda trouve l'appuie dont elle a tant besoin. Mais quel prix le Maudit est il prêt à payer pour l'aider?



Un tueur, brutal et dur . Une femme fatale en danger. Le genre de scenario déjà lu? déjà vu? Peut être. Mais sous la plume de Jacques Olivier Bosco l'histoire prend une toute autre épaisseur. Et c'est là que l'on distingue la qualité d'un écrivain. Dans sa capacité à plonger son lecteur dans l'aventure qu'il propose en ne lui laissant aucun répit . Et en la matière, l'auteur y parvient à merveille.



Rien n'y manque. Jacques Olivier Bosco nous livre un roman animal où la douceur féminine n'adoucit qu' à de rares moments la bestialité des hommes qui vous seront contés. Un vrai roman d'aventure et d'amour pour lequel il est conseillé d'avoir l'estomac bien accroché. Un roman qui résonne comme un scénario de cinéma, où l'action vous attend à chaque coin de page.



J'ai cependant bien un petit bémol à formuler. j'avoue que j'ai eu beaucoup mal à " marcher" dans l'idée que ce professionnel qui a commis les pires atrocités , puisse fondre comme un chocolat au soleil pour Amanda, au point par moment d'en avoir les larmes aux yeux.



Ceci dit, cela n'enlève rien au plaisir que j'ai eu de lire ce roman. Le plus dur pour moi aura été d'éviter de prendre une balle perdue !



Ah oui ! et " Le cramé" alors ??? Et bien, nul doute que je le mets sur ma liste de mes prochaines lectures estivales ! Car ce bougre d'Olivier Bosco m'aura convaincu !
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Aimer et laisser mourir

Polar efficace comme l'était déjà Le Cramé. L'action est internationale : Colombie, France, Croatie. Les personnages sont bruts, parfois même primaires : tueurs, trafiquants, proxénètes, putes, ... Tous de grands humanistes, pensant d'abord à leurs gueules plutôt qu'à celles des autres. L'Abbé Pierre et Mère Térésa ne sont pas invités à bord. Ça défouraille souvent, ça canarde pas mal dans des salons feutrés, dans des bars louches, dans les rues. Bienvenue dans le milieu. Dans les milieux devrais-je dire : celui des Colombiens n'a rien à voir avec celui des Croates ou celui des Corses ! Les points communs entre tous ceux qui déclenchent les rencontres ? Amanda ! Puis Lucas Murneau.

Ne connaissant pas du tout ces univers, je ne saurais dire si le roman de JO Bosco est crédible, mais peu importe, il va vite, emporte tout sur son passage, véracité éventuelle ou virtuelle, a priori sur le genre et même mes quelques réserves ayant trait à un certain lyrisme stylistique que perso, je n'aime point trop, pour clore un chapitre et maintenir le suspense, du genre : "C'était bon d'avoir des amis, quand même, se disait-elle. Tant qu'ils étaient vivants." (p.84), ou pour parler de son personnage principal

Oubliées ces réserves donc parce que l'écriture de JO Bosco n'a pas besoin de ces artifices pour être efficace. Il sait créer une tension qui monte inexorablement et un suspense qui prend le même chemin en côte. Sans fioriture, il va doit au but, même s'il se réserve quelques pages plus douces sur la relation entre Le Maudit et Amanda, sur certains paysages. Langage direct, parfois cru, juste ce qu'il faut pour aimer son livre et ses personnages même si de prime abord leurs métiers n'incitent pas à la sympathie et encore moins à l'empathie

Excellent polar des éditions Jigal dans lequel vous pouvez plonger sans risque de déception, sauf à ne pas aimer le genre, mais là, vous êtes avertis, c'est dur pur, du vrai !
Lien : http://lyvres.over-blog.com/
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Le cramé

Attention, ce livre commence très fort. Sur les chapeaux de roues pourrais-je dire, en utilisant une expression toute faite. Et puis, la suite est... du même acabit. Pas de temps mort. C'est un polar sur-vitaminé. Lecteurs qui n'aimez que les bons sentiments, la lenteur, la nature et les petits oiseaux passez votre chemin. Lecteurs -qui pouvez aimer tout ce que je viens d'écrire- mais qui aimez également parfois de l'action, du rythme, du suspense et des rebondissements, précipitez-vous ! Je ne suis pas spécialiste des romans policiers, mais je ne me souviens pas avoir lu de livre de ce genre aussi passionnant depuis très longtemps, surtout parmi les auteurs français. Rendez-vous compte, 284 pages en petits caractères et pas de temps mort.

Je ne dis pas qu'il n'y a pas ici et là quelques tout petits reproches : un peu de "name-dropping" (je suis super fier, j'ai appris ce mot il y a quelques jours et je peux le replacer presqu'aussitôt.), peut-être un peu de caricature, mais ils sont noyés dans la rapidité de l'action et l'efficacité de l'écriture.

L'écriture justement, elle est directe, franche et nerveuse

L'intrigue quant à elle rebondit de page en page pour le plus grand plaisir du lecteur. Je ne veux même pas en parler ici pour ne pas déflorer les nombreuses surprises. Les bandits ont du coeur, mais restent des bandits. Les flics ne sont pas tous pourris, loin de là. Même Le Cramé s'en rend compte

Vous l'avez compris, j'ai adoré ce bouquin. Je n'ai pas pu le lâcher avant de l'avoir fini, enfin si quand même, parce que mes yeux ont fini par avoir le dessus et se sont fermés tout seuls m'empêchant de finir ma lecture trop tard -ou trop tôt-, mais dès le lendemain matin, j'ai de nouveau sauté dessus
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La Viking

🌺La viking🌺 de Jacques-Olivier Bosco

361 pages - 20,00€



Samantha, 32 ans exerce la profession d’hôtesse de l’air. Elle est séparée du père de ses deux enfants, Chloé, 7 ans et Théo, 5 ans.



Son métier lui permet de parcourir le monde et de profiter de ses escales pour rechercher sa sœur jumelle, Bianca, disparue il y a 10 ans.



Contrairement à sa famille, elle n’a jamais cessé de penser que celle-ci est vivante.



Lorsque ses enfants sont victimes d’enlèvements, elle va s’acharner corps et âmes pour les retrouver.



Une plume agréable, des chapitres courts et une lecture addictive.



Des rebondissements, de l’action, des surprises.



Des personnages qui traînent leurs bagages, fracassés par la vie.



J’ai apprécié ma lecture et me suis laissée porter en tournant les pages jusqu’au final.



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L'Amour fou

L'amour... Quoi de plus beau et de plus douloureux, quoi de plus surprenant et renversant...?

L'amour, ça apaise, ça angoisse, ça transporte, ça brise, ça rend fou mais aussi tellement heureux. C'est tout ce panel d'émotions qu'illustrent ces dix nouvelles.

L'amour tendre et infini pour Amélie Antoine, l'amour surprenant pour Emmanuelle Artero, un amour "bestial" pour Jacques-Olivier Bosco, un amour fou pour Jacques Expert...

Ces dix nouvelles mettent en scène dix façons de voir l'amour, dix façons de le vivre et de l'éprouver. Toutes touchantes, parfois surprenantes, ces histoires vous feront passer par tout un panel d'émotions et vous ne pourrez oublier certaines d'entre elles, c'est certain!
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Brutale

Des jeunes vierges vidées de leur sang sont retrouvées abandonnées dans des lieux déserts.

(Miam)

Et Brutale !? C'est l'héroïne.

Enfin l'adjectif pour la décrire surtout.

Lise Lartéguy, 28 ans.

Flic et violente. Très violente. Trop même, malgré son boulot.

Bi, Alcoolo, Droguée, sans états d'âmes ou presque.

Elle se défoule en défonçant de la racaille by night et en moto.

Bref, pas très équilibrée la meuf.

Quand son frère Camille est victime d'une attaque sur l'autoroute, lors d'un contrôle routier, elle décide de faire justice elle-même.

(Et mes vierges dans tout ça !?)



ENFIN FINI PUTAIN.

c'était looooong.

Moi déçue !? Ben oui ...

Et pourtant que d 'éloges sur le net pour ce bouquin.

"Ambiance Tarantino" "la nouvelle Lisbeth Salander"

ah oé !? Forcément. Moi. Ca me donne envie. Direct.

Sauf que ...



Bienvenue dans un roman 100% action.

Ah. Et merte. Gnééé.

j'étais pas prête pour ça.

Yéhou le Thriller bordel !? (Pas là, mais t'es pas laaaaaa 🎵)

Trop de Lise (pas assez de Salander).

Trop de grenades.

Trop de Kalash.

Trop.

Ca canarde en diarrhée.

Je n'ai pas accroché au personnage, des points communs avec Lisbeth S. mais version pastel & pas assez creusé psychologiquement.

Dommage.

Toute l'histoire est ciblée autour d'elle. J'aurais du m'en douter vu le titre.

Mais bon. Je ne m'attendais pas ça.

Malgré tout, il se lit facilement mais grave déçue. 😕



Tu l'auras compris si tu veux un livre

d 'action : FONCE !

Pas de temps morts c'est sûr. Point de côté assuré & pas le temps d'aller pisser.

[ Mais ... et mes vierges bordel !?!?!?! Roooh. ]

Si non, tu risques d'être déçu, Minou.



Par contre avec la B.O. que l'auteur a choisi tout au long de l'histoire et le personnage, ça pourrait faire un sacré film ! .

(C'était un roman bruyant )



Allez NEXT déjà bien entamé!



A TANTOT - BISOUS LES MINOUS
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Brutale

c'est par ce livre que j'ai découvert la plume de Jacques Olivier Bosco aka JOB , auteur visiblement bourré d'adrénaline et explosif.



le quatrième de couverture me promettait de l'action explosive, un perso neuroa et fol propice à des scènes intimistes en lien avec son trouble et bien sur une intrigue à rebondissements multiples. j'en sors avec une lecture moyenne qui pourtant aurait pu être excellente.



l'intrigue a ses faiblesses au niveau des rebondissements mais a le mérite de mener le lecteur en haleine. la plume de JOB est incisive sans langue de bois les mots claque, ça pète ça explose zéro répit ! surtout quand le monstre de Lise parle et lorsque les bastons plus que les fusillades d'ailleurs, arrivent. l'auteur retranscrit plutôt bien le fracas des coups et est assez cinématographique dans ses descriptions et voir Lise tabasser du méchant est jouissif et voir ses accès de colère dirigés contre les criminels est pour ma part bienvenu puisque l'auteur évite le cliché du fou ou de la folle dangereuse. Lise est juste comme elle est meme si on peut déplorer ses conneries.

en outre le trio qu'elle forme avec ses collegues est sympathique surtout quand elles versent dans de la misandrie x)



mais le roman est parasité en raison du meme traitement apporté au personnage de Lise et par une intrigue invraisemblable notamment le fait que Lise échappe de manière Divine aux sanctions et enquêtes de l'IGPN (elle est en plus couverte de façon déconcertante par ses supérieurs).

en outre l'auteur verse dans un voyeurisme malsain à répéter en permanence que Lise est dingue sans compter le fait que JOB tient des propos psychophobes à côté ce qui est un comble quand on a pour perso princip une folle. en outre il ne met pas assez l'accent sur son humanité. meme si Lise est folle, l'auteur aurait pu deconstruire pas mal de préjugés sur la maladie mentale et j'aurais aimé voir une Lise plus sensible empathique le genre de personne certe avec son petit monstre intérieur mais qui peut tres bien etre ta pote ou amie dans la vie de tous les jours sans répéter toutes les pages que Lise est spéciale etc... genre... rien qu'à ses actes on voit qu'elle est particulière c'est bon JOB !



et puis bon "son côté hyperactif a des filiations avec l'autisme" mais pardon?!! quel est l'intérêt et le message de cette phrase? depuis quand etre bagarreuse et pleine d'adrénaline c'est des symptômes de l'autisme?! JOB en roue libre...



en bref un roman sympa punchy mais parasité par un traitement du personnage de lise et visiblement une absence de maîtrise du sujet ou un point de vue validocentré. j'ai préféré le Cramé du même auteur.
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Brutale

JOB, je l’ai découvert avec son roman « le cramé » que j’avais adoré (cf. ma chronique de l’époque) car j’y avais trouvé des lieux et des ambiances qui me parlaient et y étais tombée sous le charme du Cramé. Que voulez-vous les mauvais garçons sont toujours attirants.

C’est donc avec plaisir que je me suis plongée dans ce roman, car j’étais certaine d’aimer. Banco. Encore une fois je suis sous le charme ! C’est rythmé, musclé, sexy. Du grand JOB.



Prologue – Extrait page 12 : « Le corps recouvert de cuir noir vouté sous la pluie, les mains en crochet devant elle et la salive sèche au bord de la gorge comme un appel à la faim, la Bête ressemble à une bête. Mais dans sa tête, elle préfère se traiter de monstre. »



L’histoire :

Des jeunes vierges sont égorgées tel l’agneau sacrifié des fêtes Pascal, vidées de leur sang et retrouvées abandonnées dans des lieux déserts, en France, en Tchétchénie… Pourquoi ? Pour qui ? Par qui ? L’Ultime… destin.



Puis il y a Lise Lartéguy, lieutenante de police. Son père était un grand flic. Son grand-père aussi. La famille Lartéguy, flics et militaires de pères en fils depuis Napoléon… Lise, même l’armée s’est débarrassée d’elle. C’est que Lise boit trop, se poudre le nez, n’a aucun tabou sexuel. Elle est dans l’excès, toujours. C’est ce qui la caractérise. Elle doit combattre en permanence ses démons qui ne demandent qu’à surgir, toujours prêts à bondir pour détruire et dévorer afin d’apaiser cette violence qui gronde en elle. Et parfois ses démons gagnent. Ils ont détruit sa famille mais ça ne leur suffit pas.

Extrait page 55 : « Son mal avait un nom. Maladie. Depuis toute petite, elle était hyper violente. Il fallait qu’elle se défoule avec ses poings, qu’elle fasse mal. Régulièrement. »



Extrait page 56 :

« Quand ça la prenait.

Flic de père en fils, de père en fille.

Cela faisait comme un break de batterie dans sa tête.

Le Bien on n’y touche pas.

Cela montait et descendait comme un solo de guitare.

Le Mal, on peut.

Cela battait dans son cœur comme le rythme d’une basse.

Les flics sont des gens biens.

Cela hurlait comme la voix d’un rockeur.

Le Mal, on le combat.

Et après, les douces notes d’une guitare sèche, sur le cliquetis, réglé comme un métronome, d’un Charley ouvert.

Elle avait demandé :

Ce que je fais, c’est le Bien ?

Non.

Son cœur tapait comme une grosse caisse.

Pourquoi ?

Il l’avait regardé dans les yeux.

Le Mal, on l’arrête. On ne le tabasse pas, on ne le calme pas, cela ne suffit pas.

Le cri strident d’une rythmique de rock alternatif courait sous sa peau.

Cela ne cessera jamais ?

De fines larmes avaient coulé sur les joues de son père.

Tu es condamnée à faire le Mal. Toute ta vie…Tu souffriras et c’est ce qui te garderas humaine.»



Mais c’est un bon flic, tel que son père la rêvait. Un flic d’exception. Une tête brûlée avec des appuis. Merci parrain !

Lise assiste au braquage d’une bijouterie, se lance dans une folle course poursuite au volant d’une voiture réquisitionnée, joue un méga rodéo sur l’autoroute en flinguant à tout va et conserve la vie sauve, car certains truands ont des principes et ne tirent pas sur les jolies filles.



Camille, le frère de Lise est gendarme. Un lourd passif les lie. La violence de Lise s’est largement déchaînée contre lui lorsqu’ils étaient enfants. Mais le temps du pardon est venu.



Alors qu’il teste, avec son équipe, un nouveau radar du côté de Fontainebleau, Lise le rejoint pour prendre un café (et récupérer un peu d’argent). Puis des véhicules suspects, trois Audi RS, comme celles des braqueurs que Lise a poursuivis, en convoi, style go fast, se dirigent vers leur position. Camille intercepte le 1er véhicule. Demande ses papiers à un homme d’affaires qui parle dans une langue étrangère et récupère une balle qui le laisse sur le carreau. La seconde voiture disparaît et la troisième sème la mort au sein des gendarmes.

Et dans une des voiture cette fille entraperçue, les yeux écarquillés, comme s’ils criaient.

Lise doit absolument la retrouver.

Mais c’est le corps de la jeune fille qui est retrouvé. La conclusion du médecin légiste est sans appel : elle a été vidée de son sang.



Lise veut comprendre à quels monstres elle a affaire.



L’enquête va la mener, avec son équipe, dans les cités de la région parisienne, afin de retrouver la trace des armes de guerre utilisées lors de la fusillade. Les informations récupérées vont la conduire à des corses du milieu, à leurs amis et à leur Chef. Si séduisant. Si dangereux.



Le temps presse. La vie de son frère est en danger. Le voici sorti du coma et amnésique. Mais l’homme entrevu dans la voiture qui a fait feu sur lui ne veut pas sortir de l’ombre. Et pour ça il est prêt à faire taire Camille. A tout prix.



Lise fouille, creuse, s’entête, retourne sur les lieux où le corps exsangue de la jeune femme a été retrouvé. Découvre cette propriété toute proche qui est mieux défendue que la Maison Blanche et l’Elysée réunis. Propriété au nom de la Sté Numilex et dont des Audi noires de type 4x4 sortent.



A force de fouiller, elle va trouver. Bien plus que ce qu’elle cherche. Tant au sein de sa famille déchirée que dans les réponses à son enquête complexe.



Elle va découvrir jusqu’où le lucre et les superstitions peuvent mener, avec l’aide d’une équipe compétente inattendue. Une équipe et un chef avec leurs règles et leurs principes. Une équipe, qui, comme elle, gère le mal en l’éliminant.



Elle va devoir faire face à la trahison. Le pardon n’étant parfois qu’un mirage.

Et le plus dur étant de se pardonner à soi-même.



Vous l’aurez compris j’ai adoré cette héroïne torturée, qui doit se battre contre elle avant tout. Qui déborde d’énergie et est un électron libre. Qui canalise ses pires pulsions au mieux, à sa façon, imparfaite, mais efficace. Et la justice prend le visage de Lise : Le Mal, on le combat.





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Brutale



Que peut-on écrire d'autre ? Il suffit de se rendre à la quatrième de couverture...

"C'est nerveux, décalé, implacable. Il y a du Tarantino de la première heure chez Bosco". (Marc Fernandez, chroniqueur LCI)



"Sexy, radical et sanglant, mais aussi beau, tendre et lyrique." (Nyctalopes.com)



"Un polar musclé entre Marchal et Verneuil. Une réussite !" (Benoît Mainville...)



Tout cela pour vous faire comprendre que je vous le recommande chaudement...



Pat
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Aimer et laisser mourir

Amanda et le Maudit partent délivrer la sœur d’Amanda séquestrée par un réseau de proxénètes de l’Est. Ils vont s’unir, s’aimer, se combattre et affronter le mal absolu, celui que tous surnomment le Boucher. L’amour sera passionnel, la guerre totale, l’épopée sanglante, les corps cabossés et les âmes meurtries…

C’est l’histoire de 2 âmes égarées à la fois sombres et héroïques que nous conte ici JOB. Un homme et une femme perdus au milieu du mal absolu. Un livres de gangsters sur toutes les mafias du mondes, sur tous les trafiques du monde. La prostitution, la drogue, le trafic d’arme mais aussi le trafic d’organes et d’être humain, l’auteur ne nous épargne rien. Avec son écriture nerveuse, son intrigue percutante, ce titre est un polar brut, violent et tellement noir mais c’est aussi une histoire d’amour inouïe, de celle qui semble impossible voir improbable. Une vrai et magnifique claque.


Lien : https://collectifpolar.com/
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Laisse le monde tomber

Avec " Laisse le monde tomber", Jacques Olivier Bosco signe un roman très sombre. Trois personnages principaux se croisent dans une enquête aux multiples ressorts; Jef, Hélène et Tracy.



L'auteur offre aux lecteurs une photographie des quartiers dits sensibles. Il tisse un maillage de personnalités très variées qui se télescopent. C'est du brut exempt de poésie. On évolue dans du béton armé à l'image des tours des grands ensembles, lieux de l'intrigue. Comment vivre ou plutôt survivre dans un tel environnement violent touché par la crise ? Jacques Olivier Bosco tente d'expliquer le tenants et aboutissants de ce monde terrible. Il n'a certes pas toutes les réponses mais ses propos sont intelligents et percutants.



Les chapitres sont cauchemardesques et étouffants. Les personnages du côté de la loi et les autres respirent tous l'odeur de l'enfer. Personne n'est épargné ! J'ai été frappée par la description de milieux sociaux en grande détresse. Le romancier souligne parfois le manque de moyens des forces de l'ordre pour faire face à la misère sociale ambiante.



" Lorsqu'il avait débuté dans la cité, il y avait tant de difficultés, de mal-être et de colère, il s'était senti chez lui. Il pouvait s'y accorder, négocier avec et faire son boulot de flic. Il n'avait pas conscience du mal. Pour lui, il s'agissait d'une engueulade. La vie t'en mettait plein la gueule, alors, tu lui en mettais plein le gueule, et tant pis si ton voisin ou ta femme passait par là. "



Les relations humaines sont souvent compliquées. La peur plane au fil des pages. De même, la vengeance y plombe les actes et les rêves. Avec des références au cinéma, l'auteur fait ressentir l'atmosphère glaçante. Il puise ses exemples apocalyptiques dans des films connus pour être suffisamment parlants. Heureusement, certains passages sont plus intimistes et touchent à l'amitié qui est présente dans " Laisse le monde tomber". Ce sont des bouffées d'air, quand même sulfureuses, qui tranchent dans le contexte noir et violent de ce livre.



" Tracy avait vidé son verre, Hélène l'imita et en remplit deux autres, en chargeant sur la vodka. Elle sentait déjà le délassement de l'alcool dans ses membres, avec le petit trouble dans son cerveau qui bientôt la ferait bafouiller."



L'ensemble est assez haletant mais je déplore quand même quelques longueurs. La succession de nombreux dialogues m'ont ralentie dans ma lecture. J'ai eu du mal à m'identifier aux personnages, peut-être parce qu'ils m'ont sortie de ma zone de confort. Ce n'est donc pas négatif car il est bien pour un lecteur de se retrouver un peu secoué.



" Laisse le monde tomber" est un roman détonnant ! Les personnages sont forts et bien caricaturés. Un seul petit regret ; ne pas encore avoir goûté au cocktail à base de sirop Teisseire à la fraise et à la vodka de la page 186 !


Lien : https://delphlabibliovore.bl..
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