C’est la première fois que je lis un livre de cet auteur. of course, de Franz Bartel. Une page paraît se tourner dans l’histoire de nos démocraties. Mais Comme toujours, nous parvenons à peine à distinguer ce qui se joue en nous. Connaissez vous vous Beppe Grillo ? Naguère comique de variété. Devono andare tutti à casa! Ils doivent tous dégager. Il a lancé sa charge contre le vieux système. Le mouvement 5 étoiles.
Pas de pizza sans net, pas de net sans pizza. Ils revendiquent l'espace devant eux. Les Anonymous
redisent leur haine du système.
Guy Fawkes a utilisé les poudres pour sa conspiration. J'ai lu un livre sur lui. Ce n’est pas un gage de sérieux. Ce n’est pas parce que le marcher est inegal qu’il est injuste. ce qui est inégal c’est le jeu de poker ainsi Anna Ahrendt le disait. Elle distinguait l’utile de l’action, le privé du public. je suis le sycophante, le peuple qui juge. Cela s’apparente à une vaste scène de crime.
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Le délit de blasphème a été aboli par l'Assemblée constituante en 1791, considéré alors comme archaïque. Il ne disparaîtra pas pour autant complètement et semble remontrer le bout du nez, en rapport avec les attentats terroristes, entre les notions de liberté de conscience ou d'expression et outrage à la religion.
Jacques de Saint Victor suit pas à pas ce péché de bouche, remontant aux sources judéo-chrétiennes, pour le voir s'épanouir sous la tutelle des rois " Très Chrétiens", puis dans le contexte des guerres de religion et la lutte contre l'hérésie. Un péché, qui devenu politique, conduit à un procès de trop au siècle des Lumières, discréditant la justice royale et ouvrant la voie à l'abolition du délit. En 1789, on parlera même de fanatisme religieux. Il faudra néanmoins attendre 1879 et une loi libérale sur la parole de presse pour obtenir une dépénalisation totale.
Un essai historique érudit et passionnant, pour s'interroger sur le respect des convictions religieuses, au détriment de toute liberté de dire ou de critiquer.
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J'ai beaucoup, beaucoup aimé, ce récit de voyage de Jacques de Saint-Victor entre Rome et la région des Pouilles sur l'antique Via Appia. Quand on aime le genre du récit de voyage et l'Italie, on est vraiment gâté par ce livre brillant et riche qui nous raconte le voyage en solitaire commencé à pied puis poursuivi en voiture, au volant d'une petite Fiat, comme il se doit. C'est l'occasion de découvrir une région généralement oubliée des touristes en particulier entre Latium et Campanie. On découvre là de petites villes parfois magnifiques, parfois sinistrées par la mafia ou frappée par la crise économique. Le récit alterne très habilement, c'est tout le charme de ce genre et de ce livre en particulier, le fil directeur que constitue le voyage avec son lot de rencontres, de courtes descriptions, et de fréquentes et passionnantes digressions sur l'Italie contemporaine que l'auteur connait remarquablement (sa compagne Michela, fréquemment évoquée dans le livre est par ailleurs députée italienne), l'Antiquité, notre époque...On trouvera également des pages très savoureuses sur la gastronomie italienne et d'autres plus douloureuses consacrées à la Seconde guerre mondiale.
Chaque chapitre est consacré à une ville et aborde souvent un thème plus ou moins spécifique.
Le tout est d'une belle érudition mais qui n'est jamais pesante, portée par ailleurs par une subtile autodérision (quand par exemple il s'avise d'avoir des velléités de séduire de belles Italiennes croisées en chemin ...).
Au fil du livre se dessine également une sorte d'autoportrait de l'auteur en Italophile amoureux et un peu réactionnaire, en intellectuel réfléchissant aux inégalités et aux maux de nos sociétés, mais évoquant parfois joliment à on histoire familiale.
J'ai relevé de nombreuses phrases dans ce livre que je recommande chaudement et qui donne envie de filer direct à Bénévent, Capoue ou surtout Martina Franca !
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L'auteur nous offre un voyage unique en Italie au travers de chroniques aussi instructives qu'amusantes.
Les sujets sont variés et passionnants. On passe de l'histoire, aux traditions. De la Mafia à la gastronomie et j'en passe.
Jamais ennuyeux. L'écriture est agréable et accessible.
Je conseille de ne pas le lire d'une traite mais d'espacer les chapitres pour faire durer le plaisir.
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Un livre qui, par l'éclectisme des sujets abordés ou plutôt, par le prisme adopté pour expliquer l'âme Italienne est vraiment attrayant et intellectuellement satisfaisant. Sous des abords plus ou moins "légers" suivant les thèmes abordés (histoire ancienne ou plus contemporaine, cinéma, vie politique, espaces ruraux, intellectuels de diverses époques, etc..) l'auteur nous fait voyager dans une Italie parfois méconnue avec beaucoup d'informations et un ton juste. Ni trop sérieux (Dans le mauvais sens du terme) ni trop "léger" qui laisserai comme un goût d'amateurisme ou tout au moins d'une impression de déjà vu dans la médiocrité. Ce qui est tout l'inverse avec cet ouvrage que je conseille de lire à tous les amoureux de cette terre bénie des Dieux mais aussi à tous les autres. Un très bon livre que j'ai refilé à ma femme! :-)
Curieusement, et je ne saurais expliquer vraiment pourquoi, m'a moins "emballé" même s'il fut tout aussi pertinent et dans la même veine que celui-ci.
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Depuis que je l'ai découverte grâce à l'excellent ouvrage de Benedetta Craveri ; Reines et favorites : le pouvoir des femmes, où le chapitre qui lui était consacré m'avait marquée et émue, j'avais très envie de connaitre davantage Madame du Barry. C'est ainsi que je me suis procurée cette biographie de Jacques de Saint-Victor qui n'a fait que confirmer et developper mon grand coup de coeur pour «La du Barry».
Je me suis pleinement plongé dans l'histoire et la trajectoire hors du commun de Jeanne Bécu.
Car c'est sous ce nom qu'elle est née en 1743, dans un village perdue de la Meuse, d'une mère femme de chambre et d'un père dont personne ne peut confirmer l'identité. Elle a eu un parcours absolument hors normes pour une futur favorite royale ; grandissant au sein du bas peuple, puis côtoyant le milieu des hauts financiers aux grés des employeurs de sa mère, ensuite exerçant elle même différents métiers afin de survivre dans la rue, et enfin repérée pour son extrême beauté par un certain du Barry. Comte et accessoirement proxénète sans scrupules il lui fera épouser son frère et trafiquer leur arbre généalogique pour que quelque temps plus tard elle puisse être présentée au Roi… Bref, sa jeunesse est digne d'un roman qu'il serait tout bonnement impossible de résumer ici.
Mais ce qui a été constant durant ce temps c'est son extraordinaire capacité d'adaptation et sa grande force de survie. Elle ne se laissera jamais abattre même lorsqu'elle sera honteusement exploitée pour le commerce de son corps, Jeanne gardera toute sa dignité, ne s'abaissant jamais à la haine ni à la méchanceté.
Puis, grâce aux magouilles de du Barry, elle entrera enfin à la cour de Louis XV en 1769. Elle aimera et divertira ce roi mélancolique, elle acquerra une grande fortune, se fera bâtir des résidences, sera une mécène des arts (malgré la brièveté de son « règne »), bref elle deviendra une véritable comtesse. Malgré tout cela, et ce dès le premier jour, elle se heurtera à la froideur et au jugement acerbe des courtisants de la cour qui considèrent sa basse extraction comme un affront. Mais également de certains membre de la famille du roi, qui à l'instar de Marie-Antoinette, n'ont jamais pu souffrir sa présence. Elle fera face à aux complots des ministres pour l'évincer, aux pamphlets insultants, etc. Cependant à force de gentillesse, de prévenance, de bonté et surtout de désintérêt politique, elle finira par gagner le coeur de beaucoup, ou du moins leur respect.
Après la mort du Louis XV, dont elle a gardé le chevet jusqu'aux extrêmes limites du possible, le nouveau roi Louis XVI donnera l'ordre de l'exiler dans un couvent loin de paris où elle passera une année entière. Dans cet environnement austère et difficile, elle tiendra bon grâce à sa patience et son abnégation, au point même de briser la froideur des soeurs qui la regardaient de haut à son arrivée et que sa douceur auront fini par apprivoiser, si bien qu'elle gardera contact avec le couvent durant des années.
La dernière partie de sa vie est la plus heureuse, aux dires de l'auteur, car après son court règne à Versailles (six ans) et au retour du couvent, elle passera les vingt années suivantes dans son village de Louveciennes qu'elle adore et dont elle était devenue en quelques sortes la chatelaine et la bienfaitrice. Aidant les villageois dès qu'elle le pouvait. Elle vivra paisiblement, recevra ses amis, s'adonnera à la lecture qu'elle a toujours aimé, et retrouvera même l'amour.
Mais sa vie était un roman au commencement et évidemment il doit se terminer comme tel ; la Révolution arrive et elle sera lâchement trahie par les habitants de ce même village qui se ligueront contre elle car elle représente ce qu'ils considèrent comme l'ancien monde. Un immense bourbier de pièges assortis de délation la mèneront au tribunal révolutionnaire, puis une parodie de procès la conduira sur l'échafaud… Cette partie a été la plus difficile pour moi à lire. Un profond attachement s'était crée en moi pour Jeanne, et devoir lire l'effroyable injustice dont elle a été la victime fut, sincèrement, une épreuve.
En bref, j'ai adoré lire cette excellente biographie qui m'a émue au possible. Une biographie très bien documentée, très bien écrite, à la fois objective tout en étant au plus proche des sentiments, des joies et des peines de la comtesse. Je conseille vivement à tout ceux qui aiment l'histoire et l'ancien régime et qui aiment aussi les parcours des grandes femmes, de lire cette livre car Madame du Barry gagne à être connue, et ce même sans s'être distinguée comme la plus ambitieuse ni la plus puissante des maitresses de l'histoire, mais parce que tout au long de sa vie elle a montré les qualités qui étaient les siennes : générosité, bonté, amabilité et douceur. Et qui a fait ce qu'elle a pu avec ce qu'elle avait, et ce en restant fidèle à elle-même jusqu'à la fin.
Une femme que je ne suis pas prête d'oublier.
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A la cinquantaine passé, un couple d'universitaire, le narrateur et Michela, sa femme, ne supporte plus les "vacances de masse", les lieux remplis de touristes. Pour faire plaisir a Michela, ils partent pour les Pouilles en Italie dans un superbe hôtel, loin de la populace. Mais, c'est tout le contraire ! Pensant faire demi tour, Michela, se souvient qu'elle a hérité d'un couvent pas loin de là, dans la pointe de la botte italienne, très peu connu : Lecce.
Lecce, village perdu, calme, sans touriste cette fois... pourquoi pas restaurer le couvent ? Le narrateur, spécialiste de la mafia, a quelques doutes concernant un cercle d jeu installé dans une partie du couvent loué depuis des années. Une restauration longue et couteuse, pleines de rencontre, d'échange et de découverte, en particulier le journal du "zio" (oncle) où le récit du passé est conté.
Jacques de Saint Victor écrit une nouvelle fois (après "Via Appia") un récit pour les amoureux d'Italie et les passionnés de voyages. Le récit est ponctué de diversions sur l'histoire du Sud de l'Italie totalement oublié, de ce vieux royaume des Deux Siciles bouleversé par le Risorgimento.
L'auteur partage sa passion pour l'Italie, s'étonne et s'émerveille devant les paysages, les églises, les bâtiments, le climat, si différents de ce qu'on croit connaitre de l'Italie. Avec une plume lumineuse, divertissante, fluide et complètement érudit, Jacques de Saint Victor nous fait voyager avec lui, et c'est très réussi. Car il y a une certaine intimité qui se crée avec les personnages, une proximité avec l'histoire, qu'on veut s'approprié la Casa Bianca.
Un roman rempli de surprise qui ravira les passionnés de l'Italie ou l'histoire du pays et le quotidien d'un village perdu se mêlent. Idéal pour vous faire voyager durant l'été grâce a son côté solaire, drôle et mystérieux.
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Pour ceux qui aiment l'Italie, ses gens, son histoire, ses richesses culturelles, ses vestiges romains, sa gastronomie, ses empereurs romains, ses sages, ses philosophes, sa mafia ;-) ...
Pour ceux qui aiment flâner à travers des lieux délaissés par les touristes, aux premiers abords sans intérêts mais dont les vestiges ont tant à raconter...
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Retracer l'histoire du blasphème, c'est retracer l'histoire de la liberté. Ce crime imaginaire (insulter un être dont rien ne prouve qu'il existe) est autant politique que religieux. Il connaît son heure de gloire au moment où les rois se proclament de droit divin, car il devient un crime de lèse-majesté : si j'insulte Dieu alors que c'est Dieu qui légitime le pouvoir du roi, je deviens un traître et mon crime est donc très grave. Dès que naît la démocratie, dès que le pouvoir tire son origine du peuple, le blasphème retrouve son caractère imaginaire : en insultant Dieu, j'insulte à nouveau un être auquel chacun est libre de croire ou non. Mais en insultant Dieu, en disant du mal des religions, en en montrant les côtés sombres, est-ce que j'insulte par la même occasion les croyants? Là semble être le débat à l'heure actuelle. Ce livre prend une position claire : dire du mal d'une religion est une liberté fondamentale et ne constitue pas une insulte aux croyants. Cette position est difficile à tenir, on lui opposera le choc, la conviction intime, la blessure, bref que des arguments émotionnels, parce qu'au niveau rationnel, les religions ont perdu la bataille depuis belle lurette. Le problème, c'est que l'être humain, fondamentalement, n'est pas rationnel.
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De temps en temps, le bagage inutile, ou du moins inutilisé, que je traîne depuis mes années de fac – la licence d'histoire généreusement octroyée par l'Université – se révèle profitable. C'est le cas avec ce livre qui nous transporte dans la partie méridionale de l'Italie, sur ou plutôt, la plupart du temps, à proximité de la via Appia, cette antique voie romaine qui reliait la capitale à Brindisi et qui n'a pas totalement disparu. L'auteur, primitivement, nourrissait le projet assez déraisonnable de parcourir la distance (près de 500 km quand même...) à pied mais, parvenu à un endroit, non loin de Rome, où la voie est coupée par une autoroute, il jette l'éponge et décide de continuer en voiture sur des routes asphaltées grosso modo parallèles à la voie antique. C'est donc en tant que passager dans sa petite Fiat que nous l'accompagnons tout au long de ce voyage vers le Sud brûlant et que nous écoutons avec grand intérêt les commentaires que lui inspirent les lieux traversés. Commentaires historiques, bien sûr, en rapport avec l'Antiquité mais pas uniquement : au sud de Rome, bien avant Naples, on pénètre sur des territoires plus ou moins contrôlés par des (plutôt que "la") mafias, et les propos de Jacques de Saint-Victor nous rappellent qu'il est l'un des spécialistes français du sujet. Mais dans ce récit de voyage il a laissé au vestiaire son manteau de professeur : il y égrène aussi des souvenirs personnels, retranscrit les conversations qu'il tient avec des personnes de rencontre ou des relations qui ont la bonne idée d'habiter non loin de la via Appia. Un chapitre du livre est par exemple consacré à la cuisine, où l'auteur, assailli de tous côtés par des collègues de sa compagne (italienne), a bien du mal à défendre l'art culinaire français face à celui des Transalpins.
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Une synthèse très éclairante sur le rôle de la mafia en Italie. La question la plus sensible étant celle de l'implantation du crime organisé dans ce que l'auteur appelle la "bourgeoisie scélérate" ce qui ouvre les secteurs hospitaliers, de traitement des déchets et les conseils municipaux à la mafia. Le récit de la folle escalade de la violence du parrain Toto Riina à l'approche du maxi-procès de Palerme incite l'auteur à qualifier Cosa Nostra de véritable entreprise terroriste.
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Je me suis demandé pourquoi ce livre m'avait à ce point irrité - au point de gaspiller mon temps à écrire cette critique négative.
Un livre sans intérêt ? Certes. Mais ce n'est pas le premier que je lis, hélas.
Suffisant ? Ce n'est rien de le dire - il est difficile d'imaginer narrateur plus odieusement satisfait de lui même. Narcisse devrait être son deuxième prénom ( la scène où son épouse vire leur malheureuse femme de ménage, et où il semble se persuader que si celle ci est triste, c'est parce qu'il va lui manquer - et non parce qu'elle a besoin d'argent pour vivre! - est une sorte de sommet dans l'ineptie.)
Ennuyeux ? A coup sûr : il ne se passe juste rien, à par les geigneries de l'auteur, qui n'a pas les moyens de faire comme il le voudrait les travaux sur la propriété de Madame, car ce ne sont que deux pauvres universitaires...vraiment,c'est trop dur, la vie !
Déplaisant ? Bien sûr. La façon dont il parle en continu de sa femme comme d'une hystérique agressive est assez étonnante. De toutes façons, tous des idiots - sauf Sa Grandeur, bien sûr.
Mensonger? Curieusement, oui.
En effet, la 4' de couverture laisse supposer qu'il va y avoir un suspens lié à la présence de la Mafia - et pas du tout, le sujet est éjecté au quart du livre, avec la désinvolture déplaisante de l'auteur.
Finalement, cela fait beaucoup pour le même...
Croyez moi, cette belle région des Pouilles mériterait un ouvrage d'un autre calibre.
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Descendre la Via Appia de Rome à Brindisi comme passagère dans la petite Fiat de Jacques De Saint Victor est un vrai bonheur.
En compagnie d'un conducteur cultivé, pertinent, drôle , nous révisons l'empire romain, visitons de merveilleux villages oubliés, traversons les paysages sublimes du Mezzogiorno.
Parfois, au fil du voyage, l'auteur esquive quelques traits de sa vie privée et dessine le visage de l'Italie d'aujourd'hui .
Un régal , un livre savoureux, un plaisir de lecture.
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Jacques De Saint Victor et son épouse héritent, dans le sud de l’ Italie, près de Lecce, d’ un ancien couvent qu’ ils décident de rénover.
Entre autodérision et culture, entre anecdotes personnelles et histoire, l’ auteur entraîne son lecteur, dans un superbe voyage , au cœur des Pouilles.
Au fil des pages, se mêlent humour et savoir, fantaisie et nostalgie.
D’ une écriture vive et colorée, ce récit où s’ entrelacent charme italien et rigueur française, est un rayon de soleil dans ce lugubre mois de novembre.
J’ avais, déjà, beaucoup apprécié « Via Apia » j’ ai dévoré et adoré « Casa Bianca »
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Tout le monde sait que Madame du Barry était la dernière favorite du roi Louis XV, mais on ne sait pas forcément que le véritable homme de sa vie, c'était le duc de Brissac. Elle a vécu seulement cinq ans avec le roi, en revanche à peu près quinze ans avec Brissac donc l'homme qui l'aime constamment. C'est pendant cette période qu'elle a trouvé le calme en se réfugiant dans son château de Louveciennes, mais hélas la vie tranquille n'est pas durable pour elle.
Elle est d'une nature extrêmement bienveillante, sans rancune. Bien qu'elle soit férue de bijoux de grande valeur elle sait aussi s'enrichir par sa passion pour la littérature.
La particularité de Madame du Barry, c'est d'être née roturière et pauvre. Toute sa vie, elle a caché sa véritable identité: sa naissance illégitime et son passé en tant que prostituée du luxe.
Certes Jeanne du Barry est une femme légendaire, sans précédent par sa beauté et son étonnante capacité d'adaptation mais je me demande toujours : est-ce qu'elle a pu vivre heureuse, quand on doit dissimuler et mentir toute sa vie comme elle en portant un masque ? Ma conclusion est que Madame du Barry a connu une ascension fulgurante mais reste une pauvre femme, car jamais le mensonge n'apporte le bonheur. Elle n'a jamais fait la paix avec elle-même, et à la veille de sa mort, son refus d'avouer au tribunal son véritable âge le prouvera. « Elle tiendra jusqu'au bout à préserver les apparences.》
La malheureuse Jeanne du Barry est guillotinée à l'âge de 50 ans sur la place de la Révolution.
Une très bonne lecture.
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Un roman très intéressant qui permet de découvrir l'Italie du Nord et du Sud , à travers les différentes périodes historiques . C'est aussi un roman instructif grâce aux nombreux faits divers et aux anecdotes historiques .
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