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3.76/5 (sur 100 notes)

Nationalité : Royaume-Uni
Biographie :

Diplômé de Cambridge, James A. Levine, est devenu médecin par vocation et écrivain malgré lui. Il est professeur de médecine à la célèbre clinique Mayo dans le Minnesota où il réside avec son épouse et leurs filles.

C’est lors d’une visite de la répugnante Rue des Cages dans le quartier de Komatipura à Bombay, où exerce dans des conditions dramatiques une partie des un million deux cents mille enfants prostitués en Inde, que James A. Levine vit une adolescente de quinze ans en sari rose écrivant dans un cahier bleu. Il en tira "Le Cahier bleu", un premier roman puissant et dérangeant sur la prostitution des enfants, les nouveaux esclaves du XXIe siècle.

Les royalties qu’il tire des ventes du Cahier bleu sont reversés au Centre international des enfants disparus et exploités.

C'est en parcourant les pays émergents pour le compte des Nations unies que lui vint l'idée de témoigner des conditions dans lesquelles grandissent et évoluent ses futurs héros.
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Source : www.libella.fr
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ILSI North America Annual Meeting -- James A. Levine


Citations et extraits (31) Voir plus Ajouter une citation
Moi, je m'y connais en politique, j'ai apporté de la poudre à une centaine de politiciens. Ils sont comme des putes, simplement ils se font payer plus. Les unes font la prostitution, les autres, la constitution.
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On ne me nourrit que pour mes que mes seins restent pleins et mon derrière rond et appétissant. C'est donc l'homme qui me nourrit. Je n'ai pas l'esprit dérangé, car je sais que l'homme débourse cent roupies pour avoir son bhunnas sur mon visage ou entre mes jambes, et deux cents dans mon trou marron.
Je n'ai pas l'esprit dérangé. En réalité, je ne vois pas d'or sur mon plafond et je ne sens pas de parfums. Je ne sens pas non plus la puanteur rance de ma cellule ou de mon lit parce que j'y suis habituée. En revanche, je sens les odeurs de l'homme. Aucun de mes visiteurs n'est propre; sur certains, je sens la cuisine de leur femme, et sur d'autres, leur parfum. Parfois je sens le gout du rouge à lèvre de baisers posés sur leur bouche quelques heures ou quelques minutes avant les miens.
Je me pose souvent des questions. Je voudrais comprendre pourquoi le jour succède toujours à la nuit alors que tout le reste est si variable. Je suppose qu'il doit y avoir des forces supérieures à ma capacités à les comprendre. Mais ce n'est ni délire ni de la folie.
Je n'ai pas l'esprit dérangé, mais nombreux sont les moments où je le regrette.
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Puneet est un "garçon perdu" depuis la disparition de sa mère. C'est un miracle qu'il ait survécu. Il m'a raconté les atrocités qu'il avait vu dans la rue, avant même que maître Gahil ne l'acquiert : meurtres, tortures et vols avec violence pour ne citer que celles là. Il m'a dit que son père s'était échappé de prison pour partir à sa recherche, mais qu'il avait été repris après une bagarre de rue mémorable. il m'explique souvent que sa mère a épousé un riche homme d'affaire qui va venir le chercher : "bientôt, tu verras". Ces histoires sont de la pure fiction. Cela fait longtemps que Puneet a été effacé de la mémoire de ses parents. Sinon, comment pourraient-ils réconcilier leurs places sur terre avec la pensée vit à deux nids du mien et que chaque jour il donne du plaisir à des hommes qui sont sales au dedans et au dehors ? Puneet ne connaît d'autre réalité que sa cage et cette rue. Voilà pourquoi il ne cherche jamais à s'échapper; son monde se limite à cela.
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Page 27 : Batuk, si tu restais ici avec moi ? Je t'enseignerais tous les mystères du monde. Mes feuilles ont entendu le rire, les paroles et les pleurs de touts les choses vivantes. Mes racines ont goûté l'eau venue de l'autre côté de la terre. Mon écorce contient la carte menant aux secrets de toute connaissance. La graine qui m' fait pousser ici provient d'un arbre du grand jardin du Taj, ce qui fait que je connais aussi l'amour parfait. Viens, Batuk, laisse ton père et fonds-toi en moi.

- Mais l'arbre, lui ai-je dit depuis les bras de mon père, tu sais tout ce qu'il y a à savoir, et pourtant tu restes là à attendre un bus dans lequel tu ne montes jamais. Alors à quoi sers-tu ?

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Dog aimait la violence comme une femme aime les bracelets.
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Puneet est un "garçon perdu" depuis la disparition de sa mère. C'est un miracle qu'il ait survécu. Il m'a raconté les atrocités qu'il avait vu dans la rue, avant même que maître Gahil ne l'acquiert : meurtres, tortures et vols avec violence pour ne citer que celles là. Il m'a dit que son père s'était échappé de prison pour partir à sa recherche, mais qu'il avait été repris après une bagarre de rue mémorable. il m'explique souvent que sa mère a épousé un riche homme d'affaire qui va venir le chercher : "bientôt, tu verras". Ces histoires sont de la pure fiction. Cela fait longtemps que Puneet a été effacé de la mémoire de ses parents. Sinon, comment pourraient-ils réconcilier leurs places sur terre avec la pensée vit à deux nids du mien et que chaque jour il donne du plaisir à des hommes qui sont sales au dedans et au dehors ? Puneet ne connaît d'autre réalité que sa cage et cette rue. Voilà pourquoi il ne cherche jamais à s'échapper; son monde se limite à cela.
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La plupart des gens à Kibera ne savent pas écrire, parce qu'ils n'ont pas le temps d'apprendre. Quand quelqu'un avait besoin d'une lettre, le Kepha l'écrivait. Quand quelqu'un avait un grief, le Kepha rédigeait la plainte.Quand un amant passionné voulait une lettre d'amour, ou pire, un contrat de mariage, il allait voir le Kepha. Le Kepha était la vérité ; tout le monde le savait.
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Les hommes cherchent. Ils cherchent à faire couler en nous leur bouche humide, leur sueur et leur sexe. Mais tout ce qu'ils veulent, c'est le retour à la rivière qu'est la femme. Pourquoi cela? L'homme émane de l'eau de la femme; elle le porte, jusqu'à ce qu'à la naissance, il en sorte en nageant. Et alors, quelle est la première chose que l'homme fait quand il sort de nous? Il cherche à aspirer et à entraîner la rivière en lui, cas sans la femme. il est vide. Pendant le reste de sa vie, l'homme rapporte ses péchés et ses déchets dans la rivière. À la fin, son cadavre brûle avant de retourner à la rivière qu'est la femme.
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[Défenestration par la police, du chef de gang Wolf, ancien « patron » de Bingo et assassin de la mère de ce dernier]

Les loups ne sont pas censés s’envoler, et Wolf n’a même pas essayé. Il s’est posé dans le chantier de Taifa Road. Son corps a écrasé les planches sur lesquelles il avait atterri. J’ai contemplé Wolf et j’ai compris laquelle des peurs de Vieux Père était fausse : la peur du bâton de son maître, chez le chien. Les chiens n’ont pas peur des bâtons ; le chien se soumet simplement devant le bâton que son maître utilise pour le battre. La vérité, c’est que le maître est l’esclave du bâton ; sans le bâton, le maître ne peut pas faire de mal à son chien. Sans le bâton, le maître ne peut pas régner. J’ai contemplé Wolf, un homme cassé sur des planches cassées. Bientôt, il serait mangé par les chiens. C’était Wolf sans sa drogue, sans son fric, sans son flingue : rien que de la bouffe pour les chiens. Il y avait un goût amer dans ma bouche. J’ai contemplé Wolf et j’ai craché sur lui.
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La parabole des cinq pains nous enseigne comment le Christ, en investissant l'amour de Dieu, a augmenté le capital et la richesse. Voilà comment Jésus a utilisé les cinq pains pour nourrir cinq mille personnes, grâce à un portefeuille d'investissements avisés. Vois-tu, Bingo, la volonté de Dieu était que la richesse croisse dans son temple et que Jésus, son élu, devienne son unique marchand ; car tel est l'amour d'un père pour son fils. (p. 73)
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