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Citations de Jaume Cabré (499)


Sur son visage, en forme de plis sinueux, une histoire compliquée de toute une vie qui approchait de la soixantaine sans avoir jamais baissé pavillon.
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Cela faisait trois ou quatre jours que le silence s’était abattu sur la maison. C’est terrible quand deux personnes qui vivent ensemble se taisent parce qu’elles ne veulent pas ou n’osent pas se dire des choses qui peuvent les blesser.
Chapitre 46, p693
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Nous savons tous que la moindre opération militaire laisse un sillage de morts.

IV. Palimpsestus, Chapitre 34.
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[...] une couche de poussière sur un livre est une marque d'ignominie et de laisser-aller.
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Se rendre compte qu'on a perdu confiance en quelqu'un qu'on a aimé sans réserve, c'est comme si cette personne décidait de mourir dans vos bras sans votre consentement.
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Et si Hopper disait qu'il peignait parce qu'il ne pouvait pas dire ça avec des mots, moi j'écris avec des mots parce que, bien que je le voie, je suis incapable de le peindre.
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A mon âge, je commençais à apprendre que plus que les choses, ce qui est important c'est l'espoir qu'on projette sur elles. C'est ce qui nous rend humains.
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Regarde Celan. Regarde Primo Levi. Dessiner, comme écrire, c'est revivre.
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Jaume Cabré
Une fois qu'on a goûté à la beauté artistique, la vie change. Une fois qu'on a entendu chanter le coeur Monteverdi, la vie change. Une fois qu'on a contemplé Vermeer de près, la vie change. Quand on a lu Proust, on n'est plus le même. Ce que je ne sais pas, c'est pourquoi.
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Ce qui me pesait chez papa c’est qu’il savait seulement que j’étais son fils. Il n’avait pas encore compris que j’étais un enfant.
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Le grain de sable, c'est d'abord une poussière dans l'oeil ; ensuite, cela devient un agacement dans les doigts, une brûlure à l'estomac, une petite protubérance dans la poche et, si le mauvais sort s'en mêle, cela finit par devenir une lourde pierre sur la conscience. Tout commence comme ça, ma chère Sara, la vie comme les récits, par un grain de sable inoffensif, qui passe inaperçu. p 368
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Quand il fait froid, même au printemps, les pas ont un son différent, comme si le froid faisait du bruit.

(page 539)
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Ne me regarde pas comme ça. Je sais que j’invente des choses : mais ça ne m’empêche pas de dire la vérité.
Chapitre 3, p43
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- Tu sais pourquoi ? (il lit tous ces livres) dit M. Adrià dans son pyjama rose, reprenant la conversation interrompue sur le palier, sept cent douze livres plus tôt.
- Non. Aucune idée.
- Parce que je poursuis la sagesse...Parce que la sagesse est timide et qu'elle aime mettre des obstacles pour qu'on la laisse tranquille. Je poursuis cette inconnue qui se cache toujours...
- Où ? [..]
- Dans l'apparente médiocrité.

POUSSIÈRE
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L'œuvre d'art est l'énigme qu'aucune raison ne peut dominer.
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Pourquoi ne nous sommes-nous jamais aimés, maman et moi ? C’est un mystère pour moi. Toute ma vie j’ai envié les enfants normaux, qui peuvent dire maman, ouh là là que j’ai mal au genou, et maman fait partir la douleur avec un simple baiser. Ma mère n’avait pas ce pouvoir.
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Oui, je me suis toujours beaucoup ennuyé, parce que ma maison n’était pas une maison pensée pour les enfants et que ma famille n’était pas une famille pensée pour les enfants.
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Un autre groupe de nouvelles est constitué par celles qui sont restées inédites pendant des années, et qui sont appelées à présent à sortir du sac, avec des ajouts et des réécritures qui leur donnent une raison d’être publiées, précisément, dans ce livre. Parfois, j’ai l’impression que lorsque je les relis, les retouche et les ajuste, je fais la même chose que le luthier à qui on apporte un instrument ancien : non seulement il l’examine soigneusement mais il soupçonne que, convenablement restauré, il sonnera bien, que les blessures que le temps ou l’obscurité de l’étui lui a infligées ne sont pas irréversibles et qu’entre les mains d’un bon musicien il a des possibilités de revivre, d’exprimer des choses.
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C’est que moi, la jeunesse m’est tombée dessus quand j’étais trop jeune.
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Dessiner, comme écrire, c'est revivre.
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