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Citations de Jaume Cabré (499)


Jaume Cabré
Je lis tous les jours et tous les jours je m'aperçois qu'il me reste tout à lire. Et de temps en temps je dois relire, même si je ne relis que ce qui est digne du privilège de la relecture.
— Et qu'est-ce qui rend digne de ce privilège ? […]
— La capacité de fasciner le lecteur ; de le faire s'émerveiller de l'intelligence qui se trouve dans le livre qu'il relit, ou de la beauté qu'il génère. Cela dit, la relecture, par sa nature même, nous entraîne dans une contradiction. […] Un livre qui ne mérite pas d'être relu ne méritait pas davantage d'être lu. […] Mais avant de le lire nous ne savions pas qu'il ne méritait pas une relecture. La vie est cruelle.

CONFITEOR : V. Vita condita, Chapitre 44.
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– Vous voulez dire qu'elle est paralysée ?
– Oui. – Après un bref silence, d'une voix plus basse : Tétraplégique.
Avec le préfixe "tetra-" qui veut dire "quatre", et le suffixe "-plégie", du mot plēgē, qui veut dire "coup" et aussi "malheur", on avait décrit l'état de Sara. Quatre coups de malheur pour ma Sara. Que ferions-nous sans le grec ? Nous ne pourrions mesurer ni connaître les grandes tragédies de l'humanité.
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Nous tentons de survivre au chaos par l'ordre de l'art.
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Les amis qui sont comme des frères savent se disputer et se réconcilier, et ils savent ne pas tout se dire, de crainte que l'autre puisse leur donner un coup de main.

II. DE PUERITIA, Chapitre 7.
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Jaume Cabré
Si Dieu existait, son indifférence face aux conséquences du mal serait scandaleuse.

CONFITEOR : VII … Usque ad calcem, Chapitre 58.
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- Je lis tous les jours et tous les jours je m'aperçois qu'il me reste tout à lire. Et de temps en temps je dois relire, même si je ne relis que ce qui est digne du privilège de la relecture.
- Et qu'est-ce qui rend digne ce privilège ?
- La capacité de fasciner le lecteur ; de le faire s'émerveiller de l'intelligence qui se trouve dans le livre qu'il relit, ou de la beauté qu'il génère.
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Isaiah Berlin posa le livre sur la petite table et dit je lis tous les jours et tous les jours je m'aperçois qu'il me reste tout à lire. Et de temps en temps je dois relire, même si je ne relis que ce qui est digne du privilège de la relecture.
--- Et qu'est-ce qui rend digne de ce privilège ?
--- La capacité de fasciner le lecteur ; de le faire s'émerveiller de l'intelligence qui se trouve dans le livre qu'il relit, ou de la beauté qu'il génère. Cela dit, la relecture, par sa nature même, nous entraîne dans une contradiction.
--- Que veux-tu dire, Isaiah ?
--- Un livre qui ne mérite pas d'être relu ne méritait pas davantage d'être lu.
(...) Mais avant de le lire nous ne savions pas qu'il ne méritait pas une relecture. La vie est cruelle. p 573-574
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Les hommes n'habitent pas un pays mais une langue.

I. A CAPITE…, Chapitre 2.
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Jaume Cabré
Chaque langue est une manière de voir et de comprendre le monde.
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— Est-ce que vous savez si… — montrant la porte de maître Castells, derrière lui.
— Le pianiste ?
— Exactement.
— Grâce à Dieu, il est mort il y a… — Elle se tourna vers l'intérieur de l'appartement et cria : Taio, ça fait combien de temps ?
— Six mois, douze jours et trois heures ! répondit de loin une voix éraillée.
— Six mois, douze jours et… — Criant à l'intérieur : Combien d'heures ?
— Trois ! — la voix éraillée.
— Et trois heures, répéta la femme à Adrià. Et grâce à Dieu, maintenant on est tranquilles et on peut écouter la radio sans être dérangés. Je ne sais pas comment il se débrouillait pour faire marcher son pianola tous les jours, tous les jours, à n'importe quelle heure.
[…]
— De la famille ?
— Oui.
— Non. Il vivait seul. — Vers l'intérieur de l'appartement : Hein qu'il n'avait pas de famille ?
— Non, rien que le foutu piano de mes couilles !

III. ET IN ARCADIA EGO, Chapitre 22.
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La seule chose que je veux, c'est non pas faire le bien mais tenter de ne faire de tort à personne.
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L'art véritable naît toujours d'une frustration. A partir du bonheur, on ne crée rien.
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Tu n'es jamais obligé de finir un livre. Finis seulement ceux qui le méritent.
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Les violons sont vivants. Le bois du violon est comme le vin. Il travaille lentement et il aime sentir la tension des cordes ; il s'enrichit quand on le fait sonner, il aime vivre à une température agréable, pouvoir respirer, ne pas recevoir de coups, être toujours propre...Ne l'enfermez que si vous partez en voyage.
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Il n'y a pas de mort plus douloureuse que l'exil de l'oubli.

LES YEUX DE GEMME
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La musique de Franz Schubert me transporte dans un avenir meilleur. Schubert est capable de dire beaucoup de choses, avec peu d'éléments. Elle a une force mélodique inépuisable, pleine de grâce et de charme et en même temps pleine d'énergie et de vérité . Schubert, c'est la vérité artistique, et nous devons nous y accrocher pour nous sauver. Je n'arrive pas à croire qu'il était syphilitique, souffreteux et sans le sou. Quel pouvoir a cet homme ? Moi qui vous parle, je m'agenouille devant l'art de Schubert.
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La vie n'est pas le chemin, pas même la destination, seulement le voyage.

WINTERREISE
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[A propos de Primo Levi et Paul Celan]
- Ils ne se sont pas suicidés parce qu’ils avaient connu l’horreur, mais parce qu’ils l’avaient écrites.
- Je ne te suis pas.
- Ils l’avaient écrites ; ils pouvaient mourir. Je vois ça comme ça. Mais il y a autre chose : ils se sont rendus compte qu’écrire c’est revivre, et passer des années à revivre l’enfer, c’est insupportable. Ils sont morts d’avoir écrit l’horreur qu’ils avaient vécue. Et à la fin, toute cette douleur et toute cette panique réduites à mille pages ou à deux mille vers ; faire tenir tant de douleur dans quelques centimètres carrés de papier imprimé, cela a l’air d’un sarcasme.
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Le musicien veut l'instrument pour en jouer. Quand il l'a, il en joue. Le collectionneur n'a pas à jouer : il peut avoir dix instruments et il les caresse de la main. Ou des yeux. Le collectionneur ne joue pas de l'instrument : il joue avec.
Papa était très intelligent.
- Un musicien collectionneur ? La meilleure affaire qui soit ; mais je n'en connais aucun.
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Depuis lors il avait les mains qui tremblaient, comme si elles savaient tout ce qui allait se passer. Les mains. les trois choses les plus difficiles à peindre dans un portrait ce sont les mains, les yeux et surtout l'âme.
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