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3.3/5 (sur 43 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Vincennes , le 13 janvier1964
Biographie :

Ancien étudiant en lettres, ancien professeur de lettres, ancien formateur pour adultes, romancier et traducteur de l'anglais
.
Auteur de romans : Jordan Fantosme , gallimard 1997, folio 1999 ; Mademoiselle V., magnard jeunesse 1999, Tipik 2005 Rue de la femme sans tête, gallimard 2000 La fureur d’Andarta, éditions de la Mirandole, 2008, Les spadassins, gallimard, 2005 À la poursuite de l'enfantôme, gallimard jeunesse 2008


Jean-Baptiste Evette anime à l’occasion des ateliers d’écriture, il a ainsi encadré avec le griot Yacouba Dramé, l’écriture du spectacle Une grande famille, joué en tournée au Burkina Faso par la compagnie Les Grandes Personnes.



Source : http://jeanbaptisteevette.free.fr/?cat=1
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Jean Baptiste Evette : Jordan Fantosme
Olivier BARROT présente le livre de Jean-Baptiste Evette

Citations et extraits (7) Ajouter une citation
Ils s'embrassèrent et leurs baisers avaient un parfum de pomme, puis, dans la lumière vacillante, elle se dévêtit, défit robe, corset, jupons... C'était comme si elle se désarmait, il y avait un grand nombre d'agrafes, de lacets et de petits boutons, et le cœur d'Etienne s'emballait, il en perdait un peu plus le souffle chaque fois qu'une attache s'ouvrait.
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Elle se tient droite. Elle ne regarde personne. Apres la station Port-Royal, elle se penche vers moi et me demande tout bas:"Et la mer,c'est comment ? Et les nuages ?" Avec une éloquence que je n'avais jamais eue, je parle d'écume et de rochers, de cris d'oiseau et d'embruns, je parle de la mer verte ou presque noire, de la mer au coucher du soleil...Alors,bien sur,elle me demande:"Et qu'est ce que, c'est l'amour ?" C'est encore plus difficile que les nuages, je perds toute mon éloquence et je me mets a bégayer... Je me résous a me taire. Elle me regarde; je finis par trouver quelque chose à dire:"Expliquer l'amour,c'est déjà donner beaucoup.Je ne peux pas t'expliquer parce que je ne te connais pas.
-Alors, demandez, vous aussi, pour me connaitre, pour pouvoir m'expliquer par la suite...
-D'ou vient tu ?
-Ce sont des travaux qui m'ont tirée de mon sommeil. Une machine a éventré ma cachette.Je suis tombée dans les gravats et dans la boue; j'ai rampé et j'ai fini par trouver les couloirs.
-Quand était-ce ?
-Hier
-Ce n'est pas possible.Je t'ai vue bien avant.
-Ou alors il y a très longtemps. Il y a un siècle. Et l'amour ?"
Je me tais. Je suis émus parce qu'il y a ces choses qu'elle ne comprend pas du tout. Le temps semble être l'une d'entre elles,cette immense solitude m'étreint le coeur ... D'ailleurs, d'autre question me tourmentent.
"Et les gens? Les gens que... pourquoi est ce que qu'il ne se défendent pas ? Pourquoi est-ce qu'ils ne crient pas?
-Parce qu'il veulent bien me donner leur sang. Je les embrasse, ils sont contents..."
Un violent frison de dégoût me secoue.Je me lève pour m'écarter, et je crie presque: "C'est faux ! Donner son sang ainsi, ce serait de l'amour. Ils ne t'aime pas.Tu es étrangère de tout ".
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Hier, la principale préoccupation d'Étienne était de sauver la République, aujourd'hui c'était de trouver à déjeuner pour une belle fille couchée dans son lit.
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Il franchit les quelques mètres qui le séparaient de la porte sur une étroite allée dallée, irrégulière. Il actionna le heurtoir de cuivre en forme de dauphin héraldique. Tout était silencieux et le bruit métallique sec que fit le heurtoir sur la butée n'éveilla aucun écho à l'intérieur de la demeure.... Tourner autour de cette maison l'émouvait. Qu'allait-il y trouver ?
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La pègre était plus réactionnaire que l'empereur.
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Ce qu’avait raconté le docteur n’en faisait pas un membre de cette société sanglante. Il avait simplement dû être imprudent. Mais seule une partie des ténèbres était dissipée. Aussi il ralluma la lampe et alla chercher les pages arrachées au registre de la Société. La réponse précise s’y trouvait peut-être, cependant il les avait déchirées avec une telle hâte qu’il était possible également qu’elles ne contiennent rien à son sujet. De toute manière il fallait qu’il ait le courage de les examiner.
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Ils mirent au point leur plan de campagne : Timothy devait déposer Eugène et Lazarus devant la demeure à visiter, 30 Queen Ann's Gate, puis faire le tour du pâté de maisons et attendre le moment où ils ressortiraient, et ensuite, fouette cocher... filer vers les docks des Indes orientales.
Tandis qu'Eugène acquiesçait à tout en se versant à nouveau à boire, Matt passa derrière le bar et en rapporta un objet enveloppé dans du tissu. Il le jeta sur la table et un choc métallique la fit trembler et fit déborder le verre d'Eugène, qui grimaça. Le silence se fit. Lazarus, du bout des doigts, déballa le paquet. Un énorme revolver luisant, quelque chose qui semblait à la fois préhistorique et mortel. "C'est un Webley réglementaire d'officier de Sa Majesté, modèle 1887. Ça peut toujours servir..." Un brin de naïve fierté transparaissait dans son regard. Lazarus le dévisagea, consterné ; Eugène regardait le bout de ses chaussures en sifflotant d'un air gêné. Ce fut Tim qui éclata : "Vieux brigand ! Veux-tu cacher ton artillerie tout de suite ! Tu es père de famille et tu ne rêves toujours que de plaies et de bosses. Nom de Dieu, tu n'es plus à Enniscorthy ! Nous n'allons pas risquer de tuer quelqu'un pour un chapeau." Matt consulta du regard un à un les conspirateurs. Devant leurs airs réprobateurs, il remit l'arme dans le tiroir en grognant. Ils s'entassèrent ensuite dans le cab, Tim enfonça son haut-de-forme défoncé sur son crâne, grimpa sur son siège et donna un coup de fouet en l'air. Le vieux cheval enleva le tout d'un coup d'encolure. Eugène, qui ne laissait pas passer une bonne occasion, avait embarqué une passagère clandestine, la fameuse bouteille, mais on réussit à le convaincre de la conserver pour fêter leur retour. Tout était calme le long de la rivière et les sabots qui résonnaient sur le pavé, renvoyés par les façades noircies, étaient les seuls signes de vie de par la ville. Comme prévu, Tim laissa Eugène et Lazarus à Queen Ann's Gate ; tout était éteint chez Sir Edwin Montaigu. La calèche repartie, ils descendirent l'escalier vers les cuisines, là où ils seraient moins visibles pour travailler, sous le niveau de la rue. A la lueur du réverbère à gaz qui les surplombait, Eugène, équipé d'un petit couteau et d'une des épingles à chapeau de Maeve, traficotait la serrure... Lazarus était tendu, il doutait tout à coup des capacités de son complice et le temps que ça mettait lui paraissait incroyablement long. Il surveillait la rue. Sur les escaliers, ils avaient laissé des traces qui avaient une allure bizarre : elles semblaient dessiner des signes cabalistiques sur les marches. Il s'accroupit pour les examiner, stupéfait. "Eugène Delair, Artiste funambule", réussit-il à déchiffrer. Horreur ! Eugène avait des semelles publicitaires qui signaient son nom à chaque pas... Il l'agrippa par le bras : "Eugène ! Tes chaussures !
- C'était une brillante idée, pas vrai ? Je l'ai gravé moi-même, pour essayer de trouver du travail mais ça n'a rien donné."
A ce moment, la serrure céda avec un petit bruit grinçant.
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