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Citations de Jean Cau (74)


Tu triches.Tu joues les moines,les ascètes et tu souhaites être marqué de ces signes que 《 l'alchimie imprime aux grands fronts studieux. 》
Tu es un ours farouche et il t'arrive de rêver tuberculoses qui donneraient à ton teint la couleur des grimoires et allumeraient dans tes yeux les flammes des passions ascétiques. Tu abrutis ta carcasse de veilles,de lectures,de travail et plus en toi pousse la brute et plus tu te demandes si tu n'es pas ,par hasard,de la race des saints.
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L'âge adulte, c'est l'enfance pourrie.
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Les Dieux s'opposaient très souvent en de violentes querelles qui, éteintes, emplissaient la maison de leur cendre. Tout commençait par un bougonnement, par des bruits qui se formaient et, soudain, c'était l'éclat.
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“Les mots fabriquent des idées ailées qui se moquent impunément de l’ordre en sabots.”
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“j’ai trop lu et trop ouvert de livres pour n’avoir point acquis une extraordinaire finesse d’oreille”
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D’ailleurs cela veut dire quoi « cause perdue » ? Est-ce que l’on meurt pour une cause, lorsque tout est « perdu », ou pour l’idée que cette mort vous donne de vous-même ?
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L'héroïsme : cette sauvage création de soi par soi et de l'homme par l'homme.
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(Que mon lecteur le sache : il y a la guerre, la prière, l'amour, le jeu et la contemplation. Tout le reste, ensuite, n'est que tristes besognes.)
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Ma femme: la langue française.
On s'aime. On se noue et se dénoue, on se roule dans le lit des pages blanches que nos étreintes souillent d'encre.
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J’ai été rêvé et tu ne peux rien contre le rêve des hommes
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Il y a toujours une route. Les autres sont sur la plage ou la place, à la foire ou au meeting, au cinéma ou… Ecarte-toi. Prends ce sentier que personne n’emprunte. « Je vais me perdre ! » Te perdre où ? Par rapport à quelle borne ? Arrête de dire des sottises. Dès que tu seras engagé sur cette voie, c’est toi qui es la flèche et la direction. Tu ne suis pas l’exemple. Tu es l’exemple.
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Naguère, chacun, d’aventure, pouvait mourir à soi mais offrir cette mort à son Dieu, à sa Patrie, à son Parti, à une Idée… à sa famille. Cette mort était comptée et d’importance.
(…)
Il n’y aura plus de sacrifice. Nous vivrons les temps de l’égoïsme absolu ou, plutôt, de la vie sans raison personnelle de Vivre puisque cette Vie ne sera donnée à rien ni à personne.
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Aimer, haïr, honneur… on devrait constituer un cimetière des mots décédés.
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L'Occident ne comprend ni son angoisse ni sa décadence et bredouille des milliards d'explications. Il n'en est qu'une : le triomphe de la moralité de l'esclave sans maître.
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Dans la fourmilière, nul n’a d’honneur.
Il y a seulement des règles de fonctionnement. Des lois.
Moins la morale est l’affaire de chacun, et plus se multiplient les lois. Je dirai que le nombre de lois est inversement proportionnel au sentiment de l’honneur de ceux qui les subissent. Et la paix tue l’honneur qui, comme toute vertu, se meurt si elle n’est pas, de temps en temps, éprouvée à l’extrême.
Oui, toute vertu a besoin, par spasmes, de son exaltation.
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Il se voulait heureux et j'ai toujours pensé qu'il y a, dans la confiance optimiste en ses bonheurs, une ignorance du monde et un manque de flair pour humer, apportés par le vent, les belles et bonnes catastrophes. Les gens trop entièrement heureux m'ennuient et je crois, en outre, qu'ils ignorent la joie. D'elle, jamais ivres.
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L'ange et la bête se livrent un combat sans merci.Tantot tu applaudis aux exploits de l'un ,tantôt aux coups de l'autre.Formidable rodéo au cours duquel tu essaies de dompter un taurillon furieux.
A califourchon sur le démon, le saint fait piteuse figure,s'accroche,se retrouve le cul par terre,remonte ,roule encore une fois dans la poussière et oublie que c'est montė sur un âne qu'on entre dans Jérusalem. Et tu es seul à mordre la poussière de l'arène. Les gradins sont vides.Que lui reste -t-il de fou au plein de cette misère ?
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Ce qui vite me surprit, en voyant Jünger, c'est qu'il était en civil alors que tout, de sa personne, était militaire. (p. 180)
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La sainteté, une voie pour un redressement ?

"C'est pourtant la sainteté qui me tenterais le plus. Je n'y vois que des avantages. D'abord, les saints se nourrissent de criquets et sont maigres; ensuite, ils sont portraiturés par de grands peintres; et enfin ils n'écrivent pas de romans, ce qui provoque des vides bienheureux dans les bibliothèques, et dialoguent avec Dieu et non avec les représentants de l'ONU. On ne les voit jamais à la télévision, on ne les entend jamais à la radio."p.226
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Séduire ? C'est au fond , violer mais sur un lit de fleurs.p.143
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