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Critiques de Jean-Christophe Derrien (189)
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1984

Je continue l'exploration des différentes adaptations graphiques du roman de George Orwell. Il y en a cinq au total. Celle de Jean-Christophe Derrien et de Rémi Torregrossa est la quatrième que je découvre. Elle aussi se démarque, tant par les textes que par les graphismes.



Commençons par ce qui m'a un peu déçu : les dessins. Non pas dans la qualité des traits, fins et précis. Mais plutôt par l'absence ou la pauvreté dans les couleurs. Quasiment tout est représenté dans des nuances de gris. Il y a certes quelques touches de couleurs de temps à autre, pour marquer notamment l'événement le plus heureux, sans contrainte et sans surveillance, ou encore pour démarquer un objet bien précis ou bien un visage. Mais globalement, tout se déroule dans la grisaille. Alors oui, voilà qui dépeint bien l'ambiance générale, souvent oppressante, dominée par la peur, mais j'ai trouvé quand même l'ensemble plutôt fade, terne.



Quant à l'histoire, je suis étonnée qu'elle soit aussi fidèle au roman malgré le nombre de pages (124) et le peu de texte. Pas de narration, uniquement des dialogues et des extraits du journal de Winston, la lecture est donc très dynamique, bien plus facile que dans certaines adaptations que j'ai lues auparavant, bien plus rapide également. Il est vrai que l'ensemble se déroule assez vite, on s'attache peut-être moins aux personnages aussi, mais j'ai trouvé que c'était tout de même bien rendu. Il faut en fait savoir observer chacune des vignettes, qui en disent aussi long que les parties à textes.



Globalement, bien que je déplore un peu les dessins monocordes, ce roman graphique est tout de même appréciable, facile d'accès, un peu léger ou plutôt qui va droit à l'essentiel, très rythmé également.



Je le trouve également plus adapté et donc plus accessible à un plus jeune public, la violence (et notamment les scènes de tortures des derniers chapitres) n'étant pas (ou très très peu) représentée, rien de choquant en tout cas (on voit tout de même la poitrine dénudée de Julia à deux ou trois reprises). Ce pourrait être l'occasion pour les jeunes lecteurs, qui ne seraient pas encore en âge ou peu motivés de lire le roman, de découvrir cette œuvre classique d'une autre manière.

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Miss Endicott, tome 1

Je n'aurais jamais pensé plonger en quelques instants dans un univers à la Charles Dickens et ceci en ouvrant le très bel album signé Fourquemin pour les dessins et Derrien pour le scénario.

Tout comme "De grandes espérances" l'histoire débute dans un cimetière dans cette envoûtante Angleterre du début de l'ère victorienne.

Miss Endicott, sa mère à peine enterrée, prend ses fonctions de gouvernante auprès du petit Kevin. Né du bon côté, dans un mileu bourgeois, il souffre d'être abandonné par ses parents comme de nombreux héros de Dickens. Et donne un peu de fil à retordre à la jeune Prudence Endicott.

Gouvernante le jour, notre petite cumularde reprend les fonctions de négociatrice de quartier laissées vacantes par sa défunte mère la nuit.

Londres by night, dans des coins un peu glauques, elle n'a pas froid aux yeux notre Miss.

Ce premier tome plante le décor avec brio, les personnages ont une vraie densité, et on se laisse emporter par un scénario riche en rebondissements.

Les amateurs de fantastique ne seront pas de reste quand ils plongeront dans le monde des "oubliés", un monde souterrain et parallèle de ce Londres du XIX ème siècle.

Miss Endicott: qui a dit que les anglaises n'avaient pas de caractère?

Oups, j'ai failli oublier! Un grand merci à Babelio pour cet envoi dans le cadre de la dernière Masse Critique!
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Miss Endicott, tome 1

C'est aujourd'hui l'enterrement de Marguerite Madeleine Endicott, "Maggie" pour tous ceux qui l'aimaient. Toujours le cœur sur la main, dévouée et prête à rendre service aux démunis. Autour de son cercueil se sont réunis les villageois mais aussi sa fille, Prudence. Aussittôt, l'un d'eux l'interpelle et lui remet une clé. Celle-ci ouvre une porte que la jeune femme doit sensément connaître. De retour en ville, elle se fait engager comme gouvernante dans une grande maison bourgeoise. Les parents étant absents très souvent, elle doit s'occuper de Kévin, le petit garçon. Le majordome, Conrad, la prévient de suite que ce dernier est facétieux et intrépide. Bizarrement, celui-ci se laisse apprivoiser aussitôt. Miss Endicott demande à Conrad la permission de sortir le soir, après souper. En effet, elle reprend le flambeau de sa défunte mère. Celle-ci officiait dans un bureau dans lequel toute personne ayant un problème quelconque venait le lui soumettre. Et Marguerite tentait de les résoudre, à titre gracieux. Aidé de Wallace, un petit homme rabougri et ronchon, qui travaillait déjà pour sa maman, Prudence reçoit sa première cliente...



Miss Endicott, une sorte de Mary Poppins qui résout tous les problèmes. Aussi, lorsque cette cliente la met sur une piste mystérieuse et loufoque, à savoir des galeries souterraines habitées par d'étranges créatures, la jeune femme, en tant que conciliatrice, fera en sorte que toute cette marmaille vive en harmonie avec les humains. Elle aura fort à faire mais sa malice, sa vivacité et sa ténacité auront raison de ces imposteurs. Le personnage principal a tout pour séduire, les secondaires ne sont pas en reste, notamment en la personne de Wallace ou des deux ivrognes. Le scénario est efficace et bien mené. Dans ce décor très londonien de l'époque victorienne, le trait tout à fait charmant de Xavier Fourquemin est remarquable. Les détails fourmillent, la palette de couleurs étonne et le découpage est impeccable.



Bienvenue Miss Endicott...
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L'Homme qui voulut être roi

Club N°53 : BD non sélectionnée

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Mes souvenirs de Kipling n'était pas glorieux, cet album ne me fait pas changer d'avis.



Le graphisme est plutôt réussit mais l'histoire (que j'ai fini en diagonale) m'a dérangée tant elle est datée, inscrite pleinement dans la colonisation (donc l'effacement des peuples autochtones) et exclusivement masculine...



Peut-être suis-je passée à côté ?



Gwen E.

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Adaptation trop classique, il manque un petit quelque chose... le talent ?... non... mais plutôt un grain de folie.



Le dessin et le scenario ne font pas ressentir cette montée de folie de cet homme qui voulut être roi... ou plutôt un dieu.



Classique aussi au niveau de la pagination, on a l'impression d'une commande de 64 p., pas une page de plus.



Aaricia

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Bien aimé, conforme à l'oeuvre De Rudyard Kipling.



olivier

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Miraculous, tome 2 : Les origines 1/2

Je l'ai acheté pour l'offrir mais j'ai souvent vu la bande annonce du dessin animé et je sais de source sûre que la série plaît.

Chaque génération a ses super héros : Ladybug et Chat Noir sont sympathiques. Deux collégiens avec les mêmes préoccupations que les autres, choisis pour sauver Paris avec l'aide de leurs Kwamis (créatures magiques).

Je comprends que les jeunes aiment.
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1984

L’œuvre de George Orwell est tombé dans le domaine public ce qui a eu pour conséquence la sortie presque simultanée de 5 BD traitant de 1984. Du jamais vu dans le monde de l'édition !



C'est ma troisième découverte de ce titre après avoir avisé l'adaptation de Fido Nesti et de Sybille Titeux de la Croix que je n'ai pas su départager malgré leur différence graphique.



D'emblée, je constate que le récit adapté par Jean-Christophe Derrien va plus vite alors que les autres prenaient le temps d'installer une certaine ambiance assez pesante. Là, on passe directement à l'essentiel.



Je dois dire que le dessin me convient le mieux parmi les œuvres que j'ai lu portant sur le même sujet, la même histoire. Bref, je commence à connaître cette œuvre par cœur. Il y a un effet lassitude que je ressens malgré tout. Cependant, si j'avais commencé par cette lecture, j'aurais sans doute une autre impression. Du coup, il faut rester objectif.



1984, c'est un monde dictatorial où les parents ont peur de leur propres enfants qui pourraient très bien les dénoncer au Parti. Le crime de penser ne provoque pas la mort. Il est la mort. C'est assez terrible d'en arriver à de telles extrémités.



Cependant, une telle société où l'on révisait systématiquement le passé a bel et bien existé sous le règne de Staline qui a par ailleurs occasionné la mort de dizaines de millions de ses propres compatriotes révolutionnaires. Evidemment, Georges Orwell pratique une dénonciation déguisée de ces abominations. On ne peut que le féliciter car non ne le dira jamais assez.



J'ai bien aimé l'histoire d'amour entre Winston et cette femme qu'il pensait être à la solde de la police de la pensée. Leur relation est déjà en soi un acte de résistance contre ce parti qui écrase les individus les laissant dans la misère et l'ignorance afin de pouvoir mieux les manipuler.



Cette version m'a éclairé sur un doute que j'avais. J'ignorais que c'était bien O'Brien qui avait dénoncé notre héros et sa complice. Ce n'était pas explicitement montré dans les œuvres précédentes. Au moins, cette lecture m'a apporté un éclaircissement assez utile. Je trouve que Winston aurait pu être plus prudent sachant que c'était quand même un haut cadre du Parti. Il s'est livré beaucoup trop facilement alors que la confiance semble dure à acquérir dans une telle configuration de société paranoïaque.



Et puis, il y a cette fin où notre héros se prend à aimer son tortionnaire. C'est une triste finalité de la condition humaine. Bref, une lecture qui ne nous laissera pas indemne.
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1984

Formidable adaptation en BD du roman de George Orwell.

Jean-Christophe Derrien au scénario réussit un tour de force, c'est clair, limpide, d'une grande finesse.

Et que dire des sublimes dessins de Remi Torregrossa! Je n'aurais pas pu imaginer de graphisme plus adapté pour la mise en images du roman d'Orwell.

Il y a des planches magnifiques, notamment celles en couleurs sur la rencontre entre Julia et Winston, et plein de petites trouvailles, parmi lesquelles je citerai plus particulièrement les bulles en forme de pages de cahier déchiré.

C'est un album qui prend aux tripes et dont je recommande vivement la lecture.
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1984

Depuis le 1er janvier 2021, les oeuvres de George Orwell, mort il y a 70 ans , sont entrés dans le domaine public.

Son célébrissime roman d'anticipation "1984" connaît du coup quelques adaptations en bande dessinée dont la meilleure est sans doute celle signée, Jean-Christophe Derrin et Remi Torregrossa, parue aux éditions Soleil .

"1984" est entré dans la culture populaire et il est régulièrement convoqué dès que libertés individuelles se rétrécissent.

Ce modèle de dystopie dénonce un totalitarisme universel résumé dans une phrase devenue culte depuis: "Big Brother is watching you" , avec tout ce que cela implique de restrictions de liberté individuelle et d'opinion, mais aussi de privation d'intimité.

Cette belle adaptation, sombre dans la tonalité et jouant la carte du thriller rythmé et inquiétant, permet aux jeunes lecteurs de trouver une résonnance avec notre époque actuelle, et qu'on pourra compléter en lisant 1984 mais aussi les Georges Orwell paru à un prix modique chez Folio.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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1984

Une adaptation simple, mais néanmoins non simpliste de l'œuvre d'Orwell qui permet de découvrir ou redécouvrir cette dystopie visionnaire. Jamais dans l'histoire, notre monde n'a autant ressemblé à celui décrit par le génie anglais. Un album quasiment intégralement en noir et blanc.

Je vous invite à lire ma chronique sur planetebd.com
Lien : https://www.planetebd.com/bd..
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1984

C'est l'adaptation en B.D. que je note ici, pas l'oeuvre d'origine qui n'est plus à présenter.

J'aime beaucoup le choix graphique qui a été fait dans cet album ainsi que le traitement des couleurs: l'ensemble est tout en nuances de gris et quelques couleurs pales sont ajoutées sur des éléments ou à des moments clés.

Une certaine humanité ressort dans ces choix, des lignes courbes, des visages assez doux et expressifs.

Du côté de la narration, elle me semble très rapide, presque résumée à l'essentiel mais j'ai apprécié l'alternance des passages à la première personne (extraits du journal de Winston sur du papier écolier) avec les passages en direct. Les personnages principaux sont touchants et crédibles.



Une adaptation agréable pour saisir l'essentiel.
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1984

J’ai trouvé cette adaptation en roman graphique plus compréhensible que le roman de George Orwell, le message passe mieux, et ça c’est une réussite totale. On y suit Winston Smith, citoyen d’Oceania, un homme lambda qui travail au ministère de la Vérité, un anonyme parmi tant d’autres dans un monde dystopique à l’extrême. Les codes, les vêtements, tout est identique et pas question de sortir du rang de toutes façons ce n’est pas possible, tout est étiqueté, mit dans des cases dans cette société oppressante.

Les dessins sont superbes et le choix de tout laisser en gris accentue à merveille l’ambiance oppressante du la bande dessinée. Les quelques touches de couleurs légères laisse ressortir l’espoir d’une vie différente mais le gris reprend le dessus. Très bonne adaptation de ce grand roman, il est accessible même aux jeunes adolescents et donne le même message que le roman éponyme.

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Fuze et Didier, tome 1 : Catastrophe à la Fuz..

Après la version Game-Book, voici la BD.

J’avais bien aimé la première version pour son côté ludique et j’appréhende un peu la BD.

On retrouve les mêmes personnages, l’entreprise et ses nombreux labyrinthes.



Fuze est le patron profiteur qui use et abuse de ses privilèges. Il ne se souvient jamais du prénom de Didier (enfin si, une fois !) mais dans celui-ci il baisse les bras et cherche à fuir ses responsabilités de dirigeant.

Didier et Framboise vont faire le nécessaire pour qu’il reprenne sa place en affrontant même les creepers.



C’est quand même étonnant que ce genre de lecture soit mise à disposition des enfants. Les valeurs qui me semblent importantes et même primordiales sont largement piétinées.

On met, au contraire, en avant le capitalisme, l’égoïsme, l’exploitation des plus petits, le non-respect

Je ne suis donc pas convaincue par cette BD qui, je trouve, ressemble trop à la version Game-Book, sans trop de changements. J’ai peur que la trame reste la même sur le reste de la série.

Je vous dirai ça bientôt car mon petit fan de BD aimerait que je lui lise la suite…le personnage de Didier semble l’amuser et il n’est pas très regardant sur ce qui me choque.

Si on peut éviter de telles lectures…

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Résistances, tome 2 : Le vent mauvais

(Suite du tome 1: L'appel) En juin 1940, André, le fiancé de Sonia, embarque pour Londres rejoindre le Général de Gaulle et la Résistance qui n'en est qu'à ses débuts. Sonia a été enrôlée comme traductrice pour les Allemands à Paris, protégée par le Colonel Schneider. La jeune femme prend conscience que les choses sont en train de se dégrader considérablement, notamment pour les Juifs, avec la montée de l'antisémitisme. André, de passage en France, fait promettre à Louis de s'occuper de Sonia s'il lui arrivait quelque chose, alors que Louis est secrètement amoureux d'elle. Schneider, victime d'un attentat mortel, est remplacé par un nazi beaucoup plus sévère. Sonia décide de fuir avec Louis en zone libre. A la fin de la guerre, en août 1944, à la libération de Paris, deux hommes s'entretuent car l'un accuse l'autre d'avoir livré la jeune femme qui était enceinte et n'est pas revenue.



Ayant lu le 1er tome de Résistances juste avant, j'ai enchaîné avec ce tome 2 qui m'a beaucoup plu aussi.

Le contexte historique est bien retranscrit, cette BD qui se lit vite est claire et permet de se représenter ce qui se passait en France dans les années 1940.

On voit les personnages réagir différemment, l'un engagé à Londres, d'autres vivant tant bien que mal à Paris sous le joug allemand. Cette diversité illustre bien les façons multiples dont les habitants réagissaient et vivaient sous l'Occupation.

A côté des événements et du contexte historique, JC Derrien a bâti un scénario amoureux liant les trois personnages, cela donne encore plus d'attrait à cet album et lui confère un côté réaliste. Malgré cette période bien sombre en effet, la vie continuait et les gens pouvaient tomber amoureux.

J'attends avec impatience de lire les autres tomes de cette série qui me plaît beaucoup.
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Miss Endicott, tome 1

A la mort de sa mère patience hérite de sa fonction de conciliatrice. Elle doit répondre aux demandes des habitants de la ville de Londres. Sa première affaire sera de découvrir qui gratte à la porte des Parks toutes les nuits... Mais le défi principal de Miss Endicott sera d'arriver à succéder à sa mère tout en réussissant à imposer son style...



Une bande dessinée qui lie fantastique, aventure et suspense. L'histoire est intéressante et les illustrations soigné.
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L'Homme qui voulut être roi

Le récit, c'est du Kipling. Rien à dire, en ce qui me concerne. L'histoire est (je pense) connue. Kipling se met en scène. Il rencontre deux soldats de l'Empire britannique à la recherche de bons plans pour gagner le pactole. Et si Kipling peut raconter l'aventure de ces deux soldats, c'est qu'il en retrouve un au terme de leur quête de fortune.



Le lecteur est plongé dans le destin de deux gaillards qui envisagent d'être roi... et même dieu, car leur mégalomanie n'a pas de limite.



Pour moi, le récit de Kipling est indissociablement lié au film avec Sean Connery et Michael Caine, réalisé par John Huston. C'est flamboyant. Larger than life, selon l'expression anglaise. Cela m'a foutu des étoiles dans les yeux pour longtemps.



Et la BD n'arrive pas au même niveau de wouaw. Alors, c'est la dégringolade. La BD raconte juste et simplement le destin des deux soldats, devenus rois du Kafiristan. Pas d'effet de manche. Pas de flamboyance. Le récit qui en sort est plat. Platement plat. Rien ne ressort. Et le dessin, les couleurs ne font que renforcer ce classicisme, cette absence de peps, de lignes de force. Je n'ai vu aucune tension. Aucun climax. Pas de suspense. Les auteurs racontent des faits. Mais cela ne m'a pas fait rêver. Les auteurs font le taf, mais je trouve que l'on se situe au niveau du minimum syndical.



A plusieurs reprises, je me suis retrouvé à abandonner la BD pour ne la reprendre que plusieurs jours plus tard. Sans avoir le sentiment de manque ou d'avoir perdu quoi que ce soit. C'est suffisamment éloquent.
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Miraculous, tome 2 : Les origines 1/2

Ca faisait un moment déjà que cette bande-dessiné était dans ma PAL, je me suis finalement décidée à l'en sortir car je me suis procurée le tome 2, il y a peu de temps.



Je ne vous apprendrais rien en vous disant que c'est une lecture rapide et que vous pouvez facilement la lire en une heure.



En revanche, j'avoue que les dessins m'ont énormément plu. Et j'ai trouvé les planches très bien réalisées avec des couleurs vives.



Si vous suivez la série Miraculous à la télé, vous verrez que cette version reprend bien le premier épisode sur les origines de nos deux héros. Et c'est un vrai plaisir de retrouver notre petite coccinelle et notre matou dans ces aventures.



Amateurs de Miraculous, je ne peux que vous recommander ces lectures. Si vous ne connaissez pas mais que vous aimez les histoires jeunesse de super-héros avec de belles planches, ces deux BD sauront vous séduire.



Naturellement, il m'a fallu très peu de temps pour venir à bout de ces 48 pages. J'ai ensuite refeuilleté chaque page pour vraiment observer chaque détail. Pour le prix, vous pouvez vous procurer ce tome pour 17,99 euros ou de 18,40 francs.



Je ne peux pas vous en dire plus sous peine de vous spoiler.



J'ai adoré me plonger dans cette BD et je n'ai aucun point négatif à relever, je lui donne donc la note de 9 sur 10. Uniquement parce que je n'ai pas atteint le stade du coup de coeur.
Lien : http://devoreusedelivres.ekl..
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Résistances, tome 3 : Marianne

Mai 1942, Louis et Sonia, dite Simone, se sont réfugiés à Lyon, en zone libre. Sonia donne des cours, cache des enfants juifs pour les protéger des rafles, écrit et diffuse des tracts résistants sous le pseudo de Marianne ; Louis, lui, fait du marché noir. Tous deux luttent contre l'occupant à leur manière. André, l'ex compagnon de Sonia, qui a rejoint le Général de Gaulle à Londres, est de passage à Lyon pour les actions qu'il mène mais apprenant l'existence du couple de Sonia et Louis, il est dévoré de jalousie. Il leur propose néanmoins de partir pour Londres ou Alger se mettre à l'abri mais la jeune femme refuse. André est arrêté par les Allemands et torturé pour livrer l'identité de Marianne. Celle-ci est arrêtée et frappée mais elle décide de garder le silence. On retrouve André dans un sale état qui demande pardon pour Sonia. Qu'a-t-il à se faire pardonner ?



J'avais déjà lu les deux premiers tomes de Résistances que j'avais beaucoup appréciés et j'avais hâte de pouvoir lire la suite. Je n'ai pas été déçue par celle-ci, elle est à l'image des deux tomes précédents et on retrouve avec plaisir nos personnages principaux, Sonia et Louis, en pleine action contre l'occupant.

Les dessins sont très bien faits une fois encore, très représentatifs, ils mettent bien en scène ce qu'il se passe. L'utilisation des couleurs est aussi symbolique de l'intrigue : plutôt vives au début, elles s'assombrissent vers la fin de la BD pour illustrer le caractère dramatique et inéluctable de ce qui arrive à la jeune femme.

Cette BD met en scène cette période sombre de l'Histoire mais aussi les sentiments d'êtres humains comme nous aurions pu l'être, déchirés entre passions contraires, sentiments et convictions. Cela nous rend encore plus proche les personnages.

La fin se termine sur Sonia, très mal en point, qui tient son ventre, ce qui laisse présager le pire pour elle...
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Résistances, tome 3 : Marianne

André qui a rejoint de Gaulle à Londres,revient en mission en France.

Sonia rédigé des tracts pour la résistance.louis

grâce à son trafic de marché noir,rejoint la résistance.

la situation évolue,la lutte armée devient l,ultime étape.mais la répression devient également plus terrible.Sonia qui transporte des tracts se fait arrêtée.louis va essayer de la faire sortir de prison.

une histoire divertissante et assez musclé 💪.
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Résistances, tome 1 : L'appel

14 juin 1940. les allemands entrent dans Paris.c'est est trop pour Sonia une jeune juive et André qui ne veulent pas voir le drapeau nazi flotter sur l,arc de triomphe. ils vont partir sur les routes en compagnie d'un homme

désabusé,louis.

jean Claude derrien ,nous raconte la résistance, a travers l, histoire de deux hommes et une femme.

qui vont résister chaque un a leurs manière.

avec leurs forces, et leurs

fragilité, leurs espoirs, leurs amours, et le goût de la liberté..

les dessins de Claude plumail nous restitue avec

précision, l,atmosphère de la France

occupé.

une bonne bande dessinée

qui nous fait découvrir la résistance sous un nouveau jour.

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Résistances, tome 1 : L'appel

Je trouve personnellement que c'est bien de réaliser une bd sur la résistance sous l'occupation allemande en France. La bd pourra constituer sans doute un apport essentiel à l'écriture de l'histoire. C'est en effet une relecture d'un passé revisité. Dans ce premier tome, sur fond de débâcle, on assistera à l'appel du 18 Juin d'un général qui ne voulait heureusement pas se rendre...



On suit surtout le parcours de trois jeunes adultes liés par des sentiments assez forts et qui sont pris dans la tourmente. Chacun d'eux va devoir assumer des choix difficiles. Il y a certes quelques facilités scénaristiques et des éléments que l'on retrouve et qui ne sont pas nouveaux. Malgré ce manque d'originalité flagrante, on se laissera embarquer pour une aventure de gens en quête d'idéaux et surtout de liberté face à un oppresseur.



La fin de ce premier tome est un peu confuse car on fait un bond en avant de deux ans et l'on se demande pourquoi Sonia est devenue Marianne et comment elle en est arrivé à cette situation dramatique. On aurait aimé également des personnages moins stéréotypés. On laissera cependant une chance à cette bd pour voir la suite. C'est prévu en 4 tomes. C'est signé par le scénariste qui avait réalisé Miss Endicott. J'ai bien aimé également le dessin de Claude Plumail qui s'inspire fortement de Jean-Pierre Gibrat notamment pour son personnage féminin principal.
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