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3.79/5 (sur 282 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Paris , le 10/05/1933
Biographie :

Jean-Claude Barreau est un essayiste français.

Né dans une famille athée, Jean-Claude Barreau se convertit au catholicisme et devint prêtre. En profond désaccord avec les déclarations du pape Paul VI sur le mariage des prêtres et la question de la contraception, il abandonne la prêtrise pour se marier.

Sa vie oscille ensuite entre les milieux des médias (édition et journalisme), de la politique (il fut conseiller de François Mitterrand sur les questions d'immigration, ainsi que de Charles Pasqua, puis président de l'Office des migrations internationales, rédigea des romans et des essais.

Il fut également quelque temps (1989-1993) président de l’INED (Institut national d’études démographiques) créé par Alfred Sauvy. Il partage l'idée de Sauvy selon laquelle la démographie contribue à faire ou défaire les civilisations, idée qui se retrouve dans plusieurs de ses essais.

Il milite également, sans succès, pour la création d’un ministère de la population chargé de la famille et de « la régulation des flux ».

Candidat au fauteuil de Pierre Messmer à l'Académie Française le 25 septembre 2008, il se retire finalement début novembre.

Il est l'auteur des essais décapants : De l’Islam en général et du monde moderne en particulier, et, plus récemment, La Destruction de la France.
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Source : Wikipédia
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Jean-Claude Barreau sur l'immigration


Citations et extraits (35) Voir plus Ajouter une citation
Page 86 - L'impérialisme romain inaugura une idée très originale : l'assimilation.
Rome était impérialiste (le mot vient d'elle), mais pas raciste. Elle pratiqua très tôt l'assimilation complète des peuples conquis - tout au moins de leur élites. Tous les notables indigènes pouvaient espérer acquérir la citoyenneté romaine (l'apôtre Paul, ce rabbin juif, était romain de naissance par son père), et même gouverner : il y aura des empereurs gaulois, espagnols et arabes.
Les romains avaient compris que la force seule ne garantit pas la durée. Talleyrand le redira : on peut tout faire avec des baïonnettes, sauf s'asseoir dessus.
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c'est à son entourage qu'on reconnait un dirigeant:les petits chefs ne supportent pas le talent des autres et choisissent des incapables ;les grands chefs savent que la gloire de leur conseillers ne leur porte pas ombrage,mais rejaillit sur eux.
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« Ce livre n’est pas un livre de savants. Il se veut une espèce de résumé de l’histoire de l’humanité; rudimentaire, mais plein de rapprochements surprenants et de questions impertinentes; conte vrai où le lecteur pourra trouver des interprétations discutables de faits qui ne le sont pas. Il est destiné à tous, à l’exception des historiens de métiers. » Page 10.
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Après l'an 451, en Gaule, il n'y eut plus d'Etat, donc plus de sécurité. Les paysans qui ont besoin de paix pour cultiver quittèrent les champs, la famine s'installa. Et comme les agglomérations urbaines ne peuvent pas fonctionner sans surplus agricoles, les villes si belles des temps gallo-romains se transformèrent en ruines. On croit en général que c'est l'usure du temps qui engendre les ruines, il n'en n'est rien : tant qu'une civilisation est vivante, elle entretient ses monuments. Certains temples de l'Inde actuelle paraissent neufs alors qu'ils datent de trois mille ans. Les monuments sont éternels quand on les répare. Au contraire, l'état présent des arènes de Nîmes, du pont du Gard, des thermes de Cluny signifie que la civilisation gallo-romaine s'est écroulée.
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Un livre intéressant, mais il me paraissait assez osé de résumer l'histoire du monde en si peu de pages. C'est un ouvrage de vulgarisation, et en l'état, c'est un livre qui peut servir d'introduction et qui peut intéresser certains lecteurs ne souhaitant pas avoir une connaissance approfondie de tel ou tel sujet.
Il peut servir à s'ouvrir à d'autres sujets.
En tout cas, je salue l'initiative, et l'ouverture que ce livre peut apporter à de nombreux lecteurs.
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Lorsque les duchesses trouvaient Rousseau "tellement spirituel", qu'elle riaient de ses saillies "à gorge déployée", elle n'imaginaient pas qu'elle allaient un jour y laisser leurs jolies têtes. Il est intéressant de constater à quel point l'on peut être dépassé par l'application de ses idées. Rousseau pouvait-il imaginer Roberspierre ?
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Comment réfléchir devant l'image d'un charmant bambin africain ? Parfois la générosité peut s'allier à ce que Sartre appelait la "mauvaise foi". Je connais un jeune homme qui dormait à Saint-Bernard avec les Africains, pour leur faire de son corps un rempart. Le même, l'année précédente, m'avait demandé d'user de ma position Place Beauvau pour faire expulser les ouvriers d'un atelier de confection "dont le bruit gênait sa mère". (Après vérification, tous ces travailleurs étaient réguliers, et l'atelier aussi.) Mais comment ces deux démarches sont-elles possibles dans la même tête ? Apparemment ce jeune militant n'y voyait pas malice.

Chapitre 11, la crise du civisme, paragraphe 1 - Un exemple révélateur : les sans-papiers de Saint-Bernard, p.107.
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Beaucoup d'intellectuels français restent fascinés par le modèle américain, qui juxtapose des communautés distinctes. Alain Touraine s'y réfère explicitement et prêche "pour une société multiculturelle*". C'est oublier qu'en Amérique existe, au-dessus des communautés, un fort patriotisme, avec drapeau étoilé dans toutes les épiceries et hymne national à l'école. Malgré cela ce modèle fonctionne mal. En Grande-Bretagne, il ne fonctionne pas du tout et produit de l'apartheid pur et simple.

* Libération, 8 octobre 1990.

Chapitre 11, la crise du civisme, paragraphe 2 - Les "ratés" de la machine à intégrer, p.113.
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La télévision est trompeuse. L'image nous trouble. Un gendarme (ou un policier) républicain qui fait légalement, et avec le moins de violence possible, évacuer une église (et comment casser une porte barricadée contre la loi sans hache ou mandrin?) ressemble à s'y méprendre, en image, au policier d'une dictature. Les belles âmes expriment alors "leur honte*". Mais, à ce compte-là, comment deviner par l'image (extraite de son contexte), par l'image brute, si l'homme qu'on voit tirer est un résistant ou bien un oppresseur ?
Cette répulsion devant l' "image" de la force légitime, me renvoie aux cris d'Emmanuel Mounier, quand il se demandait, à la suite de Nietzsche, "si le christianisme a dévirilisé l'homme" : "Ces âmes dégingandées, ces peseurs de vertus, ces froussards qui font la leçon, ces héros lymphatiques, ces sacs de syllogismes..." sont en effet les héritiers d'un christianisme dévitalisé et laïcisé, réduit et contrefait, par la célèbre formule "Tout le monde est beau, tout le monde il est gentil", ou plutôt non, pas tout le monde, les "étrangers" évidemment ; les "Français" étant d'emblée soupçonnés de tous les vices. Racisme retourné !
Cette bondieuserie athée explique sans l'excuser la fascination de certains chrétiens, catholiques ou protestants, pour ce genre d'action. Jésus n'était pas angélique qui a dit : "Soyez candides comme les colombes, et rusés comme les serpents", ce qui signifie que la bonté ne dispense pas de l'intelligence [...]

*. Laure Adler, Le Cercle de minuit, France 2, 23 septembre 1996.

Chapitre 11, la crise du civisme, paragraphe 1 - Un exemple révélateur : les sans-papiers de Saint-Bernard, p.106-107.
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quand on veut juger de la grandeur d'une civilisation ,il ne faut pas regarder les demeures des riches ,mais les hospices destinés aux pauvres .
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