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Critiques de Jean-Louis Mourier (211)
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Trolls de Troy, tome 1 : Histoires trolles

J'y suis allé un peu à reculons, j'avais le sentiment que cette série surfait sur le succès de « La quête de l'oiseau du temps » de Loisel et Letendre, y puisait un peu son originalité, copiait son graphisme, et j'avoue que j'en ai un peu marre d'entendre le mot Troll à toutes les sauces, dans toutes les séries. Peut-on encore faire une série Fantasy sans trolls, elfes, magiciens... on va nous resservir l'univers du Seigneur des Anneaux pendant encore combien de publications. Et jeter un sort est pour moi un peu une pirouette scénaristique un peu facile, une fainéantise scénaristique. Donc, je suis passé pendant 20 ans dans les rayons BD de diverses médiathèques sans m'approcher de ces séries (avec Lanfeust et toute la clique). Et puis voilà, il y a des challenges sur Babelio, alors on se dit que ça serait l'occasion de tenter l'expérience : « T'as jamais pris de Trolls de Troy, tu devrais, au début ça fait bizarre et après tu te sens bien ». Donc je me suis laissé influencer par les dealer de Babelio, et je suis revenu de la médiathèque avec ce premier tome de la série dans mon sac...



Je constate que cette BD possède bien tous les défauts énumérés plus haut, mais je sois avouer qu'il y a une certain recul, teinté d'humour, bon, pas de quoi se tenir les côtes, ni d'une grande finesses, même plutôt lourd, mais j'ai souris, et le jeu avec les sort de magie est plutôt original, quitte à utiliser des ficelles, autant qu'elles soient bien nouées, le coup de la chaumière, il fallait oser tout de même ! Le graphisme est dynamique, le trait juste, certains paysages franchement magiques, les êtres fantastiques bien imaginés. Et l'intrigue, finalement, est bien structurée, retournements de situations, principe de quête, de voyage initiatique, les héros sont sympathiques, les caractères bien définis, avec des pointes d'humour, bien rythmé, pas le temps de s'ennuyer.La dernière phrase de l'aventure résume bien le ton et l'état d'esprit « … Il est chauve ! ». Tout ça pétille de malice, de vivacité et je compte bien lire la suite, la prochaine fois, je reviendrais de la médiathèque avec plusieurs tomes, c'est sûr. J'ai vraiment aimé, c'est un peu comme les raisins secs, j'ai détesté ça tout mon enfance ans au point de faire des comédies pour ne pas en avaler la moindre miette et maintenant je trouve ça plutôt bon. Alors vivent Trolls de Troy et les raisins secs !
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Rubrique Abracadabra

Cet album est un hommage à la Rubrique-à-Brac, œuvre emblématique de Marcel Gotlib, qui a marqué l’histoire de la bande dessinée. Pour cet hommage, un casting de rêve est réuni dans cet album : Zep, Berbérian, Léandri, Tardi, Belkrouf, Maëster, Dupuy, Binet, Boucq, Jannin, Mourier, Arleston, Barral, Chauzy, Mandryka, Goossens, Christin, Blutch, Lindingre, Tonino Benacquista, Bilal, Lefred Thouron, Antoine de Caunes, Jean-Yves Ferri, Margerin, Tronchet, Solé, Édika, Larcenet, Mézières, Guarnido, Julien/CDM, Ptiluc et Dal.

Chacun, dans son style, reprend quelques principes utilisés dans la Rubrique-à-Brac, quelques idées, quelques personnages. Le résultat est assez décevant, en tentant de s’accaparer le style du maître, la plupart s’y cassent les dents.

Dupuy & Berberian avec la girafe, et Blutch avec le matou matheux, reprennent et détournent un histoire de Gotlib et s’en sortent nettement mieux, ainsi que Solé, avec la morale finale sous forme de jeux de mots comme dans le tome 5 où quelques histoires avaient été scénarisées par Gotlib et dessinées par d’autre auteurs.

Manu Larcenet m’a vraiment fait rire, toujours très drôle, mais c’est du Manu Larcenet.

Le reste est assez moyen, en essayant de faire du Gotlib, ils ne parviennent pas à être drôle, même Binet et Goossens déçoivent, certains se plantent carrément, venant d'auteurs que j'admire d'habitude, c'est presque gênant.

Bref, un hommage raté et vraiment une grosse déception.
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Trolls de Troy, tome 21 : L'Or des Trolls

La recette de "Trolls de Troy" a fait ses preuves ; un village d'irréductibles Trolls sauvages est entouré d'humains civilisés au mode de vie radicalement différent. La différence fondamentale avec un héros bien connu à moustache ? Les humains ne cherchent pas, mais alors pas du tout, à conquérir le village Troll. Saupoudré le tout de magie, d'un soupçon d'érotisme et de violence sanguinolente et vous obtenez une série made in Arleston à succès. N'oublions pas non plus les dynamiques dessins de Mourier et leur propension à la caricature humoristique.



Ce tome 21 n'atteint pas le niveau du précédent mais reste néanmoins sympathique. Pas de références et de caricatures très marquées dans ce nouvel opus qui, du coup, prend une couleur plus intemporelle (il sera d'ailleurs peut-être davantage côté dans 30 ans quand plus personne ne saura reconnaître Sarkozy ou Hortefeux). le scénar s'appuie sur l'éternelle cupidité du genre humain, et nous narre une ruée vers l'or qui vient déranger les Trolls sur leur territoire, et comment ils arriveront à y remédier. Au passage, les auteurs adressent quelques petites banderilles à l'économie de marché.



Des dessins toujours efficaces, un humour identifié et de formidables personnages font de la série Trolls, dans le genre bd populaire, l'héritière directe d'Astérix.



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Trolls de Troy, tome 1 : Histoires trolles

Le graphisme m'a accroché dès la couverture et cela s'est confirmé dans la BD !



Une belle brute trolle et sa fille adoptive, humaine, sont attachants à souhait, maladroits aussi mais aussi idiots que les humains. L'humour est totalement décalé, voire déphasé et ça j'adore.



Il faut prendre le temps de regarder les détails ils participent pleinement à l'histoire et j'ai gloussé et même ri tout le temps de la lecture !



Je n'ai jamais lu Lanfeust donc ces ancêtres sont pour moi une bonne découverte ! Je recommande chaudement.



#TrollsdeTroyT01 #NetGalleyFrance
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Trolls de Troy, tome 1 : Histoires trolles

J'avais lu et apprécié Les naufragés d'Ythaqu de Christophe Arleston et comme j'ai vu que la médiathèque de ma petite ville possédait aussi la série " Trolls de Troy" du même auteur, je me suis lancée dans cette nouvelle découverte dans le monde de la bande dessinée.

On découvre un univers où existe une plaisante communauté de trolls. Ils aiment manger de l'humain, ils adorent leurs petites mouches et ont un singulier art de vivre. L'un d'eux, Teträm, a cependant adopté une petite humaine qui en grandissant, se révèle être plus trolle que les trolls et en plus dotée de pouvoirs assez singuliers.

On trouve beaucoup d'humour dans ce premeir tome d'une série que j'ai bien l'intention de découvrir .
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Trolls de Troy, tome 1 : Histoires trolles

Voici une série qui vient compléter le monde merveilleux de Troy. Après avoir suivi les aventures de Lanfeust, on remonte le temps. Pas de beaucoup, mais quelques décennies, afin de rencontrer un aïeul d'Hébus.

Ici, nous sommes complètement plongé chez les Trolls. Avec leurs problèmes (surtout dû à l'eau et à la magie) et leurs solutions (on tape).



Ce qui m'a particulièrement plu, ce sont tous les jeux de mots qui sont plus ou moins cachés au fil des pages, ainsi que toutes les références à notre culture aussi variées que possible.



Bien qu'on retrouve quelques similarités avec la série Lanfeust, les auteurs ont innové de façon à ne pas nous lasser.



Bref, j'ai pris plaisir à découvrir ce village Trollesque et j'ai, bien sûr, enchainé avec le tome suivant !
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Trolls de Troy, Tome 16 : Poils de trolls

La suite des aventures totalement folles de nos amis trolls est réussie, elle aussi. Les auteurs ont réussi un amusant arc narratif en deux tomes. L’aventure est bien présente et l’humour n’a pas été oublié dans l’histoire.



Si le scénario est classique (des créatures ont été réduites, il faut qu’elles retrouvent leur taille originale), son traitement ne l’est pas puisque avec des Trolls, tout est permis, même s’ils sont petits !



L’utilisation du Troll Roken était une bonne idée, il est tellement crétin que les gags sont assurés avec lui. Non pas que les autres soient des flèches en matière de réflexion, mais Roken, lui, bat tous les records d’imbécilité pure. Waha a beau avoir mal à la tête lorsqu’elle réfléchit, elle a tout de même plus de point de Q.I que lui.



C’est rocambolesque, amusant, on sourit, on s’amuse bien et on passe un excellent moment.

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Trolls de Troy, tome 1 : Histoires trolles

Ami lecteur, si tu as des envies de finesse, de subtilité, d'exercer ton intelect et de mettre à l'épreuve tes capacités de réflexion, et bien, passe ton chemin.



Ami lecteur, si tu as des envies de franche rigolade, de gags bien fichus sans être toujours subtils (mais parfois quand même un peu), si tu aimes les trolls, les mouches et les pétaures (voire tout ça à la fois), lançe toi direct dans cette série bien déjantée!



On pose le cerveau, on fait chauffer les zygomatiques...

Par les temps qui courent, ça peut faire du bien.
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Trolls de Troy, tome 22 : A l'école des Trolls

254 598 GAGS DE TROLLS, ÇA USE, ÇA USE...



Les albums des Trolls de Troy se suivent et... ne se ressemblent pas. Après avoir eu un très rapide et trollesque cours d'économie à l'occasion du volume intitulé l'Or des Trolls, nous voici replongé dans les enfances de ceux que nous suivons depuis déjà plusieurs années, tout particulièrement la seule hominidée plus troll que nature, c'est à dire l’inénarrable Waha, et son futur amoureux (toujours) contrarié, et particulièrement stupide, même selon des critères Trolls, l'incurable Roken.



Comme ce sont des enfants, il leur arrive d'avoir école. Cette fois, la classe a une excursion pédagogique au cours de laquelle ils devront apprendre à se nourrir seuls dans un milieu hostile. Enfin... un milieu qu'ils rendent hostiles à toutes les autres espèces susceptibles de rassasier un troll, même en bas âge. Bien entendu, la classe découverte ne va pas se dérouler du tout comme prévu, le maître étant d'ailleurs particulièrement peu fait pour ce genre de corvée. Des humains vont de nouveau en subir toutes les conséquences, y compris gastronomiques, Waha va se montrer plus finaude, même accidentellement, que ses congénères d'adoption. Quant à Roken, c'est déjà un monstre de stupidité et de faiblesse, même si un miracle a pu sembler possible...



les références multiples et décalées sont à nouveau de sortie. Les jeux de mots idiots et les gags plus ou moins prévisibles aussi. On sourit un peu. On trouve l'ensemble léger, très léger, vraiment trop léger, le fil conducteur étant presque uniquement prétexte au déploiement de cet humour désormais bien rodé (trop ?) de Christophe Arleston et Jean-Louis Mourier. De fait, l'histoire tiendrait dans une note de bas de page, et l'on peine à s’intéresser véritablement aux aventures pourtant bien loufoques et saugrenues de nos adorables (selon le point de vu) pitchoun aux dents (déjà très) acérées, lesquelles ressemblent plus à une accumulation successive de strip qu'à un album d'un seul tenant. Malgré quelques bonnes trouvailles, le plaisir est loin d'être au rendez-vous.



Que cet art est difficile de maintenir un niveau égal après un tel nombre de titres sans renouvellement profond de la saga. Un sursaut...?
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Trolls de Troy, tome 21 : L'Or des Trolls

DE TROLLS ET DE FINANCE



On ne présente plus ces fameux Trolls de Toy ni la série éponyme, annexe et totalement déliée des diverses aventures du célèbre Lanfeust. Cet opus en est d'ailleurs le 21ème volume et il est aussi assez évident, afin de rester honnête, que les volumes de cette saga sont, depuis un certain temps, pour le moins inégaux en qualité.



Cette fois, nos joyeux et insatiables trolls et trollettes - sans oublier la désopilante humaine trollo-compatible Waha - voient leur territoire envahi par une horde d'humains sans foi ni loi arrivés massivement dans les parages à la suite de trois types assez mal dégrossis (comme la plupart des humains présents dans ce monde trollesque) ayant découvert des pépites d'or dans la rivière qui borde le village de Phalompe où il ne fait d'habitude pas très bon survivre lorsqu'on n'est pas poilu ni fort comme un troll. Cette fois, pourtant, la malheureuse Waha se fait avoir et promet, sans avoir pensé croiser les doigts dans son dos (on reconnait bien là l'humour potache de Christophe Arleston), que rien n'arrivera à ces trois bonshommes s'ils se contentent de faire quelques trous de prospection dans les parages, en échange des inséparables autant qu'insupportables enfants trolls, Tineth et Gnondpom.



De fil en aiguille, c'est une véritable ruée vers l'or qui va s'ensuivre (parce qu'évidemment, ce genre de secret ne reste jamais très longtemps bien gardé), au point que les sages d'Eckmül, au premier rang desquels le Vénérable Fukatou, commencent à s'inquiéter sérieusement de voir la ville se vider. Pendant ce temps-là, un couple de jeune sœurs attirées par le métal jaune - mais sans la moindre envie de se salir les mains - vont largement profiter de leur pouvoir, un pouvoir du genre à donner de bonnes odeurs à l'argent... pardon, à l'or... pour racketter éhontément les prospecteurs tout en leur garantissant la vie sauve, les Trolls n'aimant pas, mais alors pas du tout, les effluves en bouteilles de la délicieuse Chanelle (les jeux de mots et références de l'auteur sont toujours à la point de l'humour, fin, racé, élégant, discret. Et c'est aussi pour ça qu'on aime !)...



On va revoir le seul sage (ou prétendument) Troll, on va croiser un énorme dragon, lequel dort bien évidemment sur un gigantesque tas d'or. On va avoir droit à une leçon expresse et même carrément expéditive de science économique appliquée (aux Trolls), à une série de blagues typiquement arlestoniennes et bien entendu à un genre de banquet final dans lequel les romains sont remplacés par les homo sapiens, y compris dans les marmites.



On ne peut s'empêcher de songer au génial Obélix et Compagnie en lisant la seconde partie de cet ouvrage (l'avant dernier de la saga, pour le moment), entre les explications farfelues (mais pas totalement stupides) concernant les flux financiers, l'appréciation des monnaies et de l'or, les rapports des humains à la richesse, etc.

Et même si l'album n'arrive pas au niveau de l'histoire gauloise sus-citée (indéniablement l'un des meilleurs Astérix de la paire mythique Goscinny-Uderzo), Arleston et Mourier n'ont pas à rougir de leur dernière création. L'ensemble est en effet plutôt un bon cru, avec une histoire qui se tient, ceteris paribus, toute histoire de Troll égale par ailleurs, - surtout si l'on compare aux quelques précédents - et, à condition d'apprécier l'humour gras, les jeux de mots totalement tirés par les cheveux, son lot de "running gags" attendus, les références de mauvais goût, des personnages inchangeables mais que l'on apprécie tels, on se prend à sourire et même à rire à plusieurs reprises, effets qui ne sont pas si évident à produire, même lorsqu'on a du métier.
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Trolls de Troy, tome 13 : La guerre des glo..

Cela faisait un bail que je n’avais plus lu les folles aventures des Trolls de Troy. Comprenez par là que je relisais les 10 premiers albums et m’abstenais de rouvrir les suivants.



Pourquoi ? Parce que je trouvais qu’après le tome 10, la série perdait en qualité, en humour et que les scénarios n’avaient plus rien d’intéressants, hormis une fois de temps en temps. Et puis, la plupart du temps, je lisais leurs nouvelles aventures dans le "Lanfeust Mag" et n’allais pas acheter les albums ensuite.



Là, j’ai eu l’occasion de relire une partie de la saga en album (merci aux prêteurs) et de revenir aux affaires.



Pas de chance, j’avais commencé par le tome 13 avant de me rendre compte qu’il était la suite du tome 12… Un rétropédalage plus tard et je me mettais à jour en lisant le tome 12 (mais après le 13 quand même).



Dans cette suite, les jeux de mots sont bien présent, ils sont drôles, amusants et j’ai pris plaisir à relire cet album dont j’avais tout oublié.



Dans ce récit, sont visé l’exploitation des enfants, les orphelinats déguisés en pourvoyeurs de main-d’œuvre ultra bon marché qu’il ne faut pas trop nourrir (parce que ça coûte cher, selon le patron) et ces gosses peuvent aller bosser dans les ateliers de fabrication de vêtements afin que la populace ait des vêtements qui rapportent plein de fric à ses fabricants.



La critique sociétale est minime parce que Arleston est là pour faire de l’humour, du gore (la brochette de nains) et donner du rythme à son récit.



Pour l’humour, avec les deux jeunes Trolls Gnondpom et Tyneth, c’est mission réussie, car ils sont drôles d’office. Leurs réflexions jamais dénuées de bon sens, leur amitié réciproque et leurs sales tours sont toujours plein d’amusement. Attention, ce sont des Trolls, ne leur caressez pas la tête ! Leur tête a des dents (oui, dans la bouche).



Clairement, la bédé n’est pas pour les petits enfants, on a des poitrines à l’air, des fesses et des jolies dames dévêtues… Dans des positions parfois plus que suggestives…



Anybref, j’avais oublié combien cet album était bon et combien il renouait avec la qualité scénaristique des tous premiers.



Mais que ça fait du bien au moral, pareille lecture !

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Trolls de Troy, tome 1 : Histoires trolles

Avec ce premier tome de Trolls de Troy, Arleston introduit ses personnages, leur donne d'emblée de l'épaisseur et du caractère (pour des Trolls c'est pas trop difficile d'avoir du caractère...).

A la demande de Rysta Fukatou, le plus influent des membres du conservatoire, une troupe de chasseurs mercenaires est rassemblée pour capturer les trolls et les ramener à Eckmül. Chaque chasseur amène son pouvoir, bien utile pour lutter contre ces gros personnages velus aux dents aiguisées qui aiment la chair fraiche et qui sont d'une force colossale. Fukatou a l'intention de les enchanter pour les asservir.

Mais il va trouver en travers de sa route Waha et son père adoptif Teträm.

Le dessin est là dés ce premier épisode. Les jeux de mots sont un peu poussifs, mais Arleston rajoute pas mal d'action et de magie. Le début d'une longue série.



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Trolls de Troy, tome 1 : Histoires trolles

Nous voici plongé en plein pays Trolls.. ou les trolls mangent les humains et les humains combattent grace a leurs pouvoirs les trolls.. mais c'était sans compter sur une famille trolls qui a adopté une petite humaine après avoir dévoré ses parents.

C'est une BD avec de l'humour et dans un monde imaginaire ou dragon, magicien et bien sur trolls se cotoyent.



Ce premier tome, pose les bases.. maintenant il ne reste plus qu'a plonger le nez dans les tomes suivants pour partager l'aventures de nos "héros"
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Trolls de Troy, tome 18 : Pröfy Blues

Avec ce tome 18, Trolls de Troy devient vraiment adulte : psychanalyse et critique de l'agriculture intensive. Le programme est sérieux, hein :).

Pröfy déprime : il n'arrive pas à construire la maison qui lui permettra de vivre avec Waha. Mais grâce à Sigismond Lajoie (les germanistes traduiront), psychanalyste, il va retrouver son popa humain et lutter contre le méchant seigneur Tonsantöh qui pratique l'exploitation des terres agricoles en brûlant la forêt.

Divertissant et pas si bête. A lire avec du maïs à pop corn !
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Trolls de Troy, tome 22 : A l'école des Trolls

Retour sur la jeunesse de Waha pour ce vingt-deuxième tome de la BD Trolls de Troy.



Waha, humaine adoptée par des Trolls, faisait montre dés sa prime jeunesse de qualités trolles avérés : goût de la chair fraîche, art de la chasse, absence de peur (sauf de l'eau)... Elle y ajoute un peu de jugeote (qualité fort peu trolle), comme dans cette sortie "pégapogique" hors du village de Phalompe. Sauf que dans le même temps la sorcière Alëone est en manque de dents de troll, un ingrédient nécessaire à la fabrication de petites pilules bleues, si appréciées des sages du conservatoire pour leurs effets stimulants. Elle engage un chasseur pour l'aider à s'en procurer. La petite troupe des jeunes trolls passant par là va devoir s'employer pour échapper aux filets du chasseur.



Un album assez marqué par l'action, avec un peu moins de jeux de mots que d'habitude. Les enfants y verront de sympathiques aventures, les grands s'amuseront d'une double lecture sur les stagiaires exploités (le stagiaire du conservatoire envoyé chez la sorcière) ou les apparences trompeuses (la jeune sorcière sexy, voire dominatrice, qui se transforme en vieille sorcière à boutons pour rassurer la clientèle).

Au fil du temps Trolls de Troy semble viser un public de plus adulte (ou c'est son lectorat qui vieillit).
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Trolls de Troy, tome 18 : Pröfy Blues

Ceci est l’histoire du Pröfy, Troll de son état… Il est un running gag habituel dans les aventures des Trolls, c’est ce pauvre Pröfy qui essaie de construire une maison afin de pouvoir vivre sa vie avec Waha.



Sans maison, pas de sexe avec Waha, pas de fiançailles, pas de petits trolls à mettre en route.



Bon, vu que Pröfy est un demi-troll et que Waha est une humaine… oups, pardon, une trolle à la pilosité contrariée… Enfin, bref, je me demande bien ce que ça donnerait le croisement entre ces deux personnages…



Anybref, de nombreuses fois, notre Pröfy a mis son imagination à profit et construit des tas et des tas de modèles de maisons qui, toutes sans exception, se sont écroulées. Adieu vie avec Waha.



Cette fois-ci, ça devait être la bonne, mais non, une fois de plus, bardaf, ce fut l’embardée et cet échec a plongé Pröfy dans un état catatonique.



Il faut soigner la neurasthénie de Pröfy. Du moins, celle qui touche sa partie humaine (il est à moitié Troll) puisqu’un Troll ne souffre pas de maladies. Une bonne psychanalyse, par le sosie de Freud, lui remettra sans doute les idées en place.



Les références à Freud sont nombreuses et bien mises en scène, cela donne des pouffements de rire, des sourires et on se demande comment ça va se terminer pour ce psychanalyste qui affirme être trop filandreux que pour être mangé par des trolls.



La petite pique sociétale est adressé à Tonsantöh (Monsanto), aux grosses exploitations agricoles démesurées et aux incendies de forêt afin de planter des cochonneries (dixit le Troll Teträm qui n’aime pas trop les céréales), mais cela renvoie aux incendies de la forêt Amazonienne.



Cette aventure en recherche des origines de Pröfy est un bon moment de lecture passé avec nos amis les Trolls et le récit m’a semblé bien mieux que lorsque je l’avais lu dans le "Lanfeust Mag" (fractionné sur plusieurs mois, on a le temps d’oublier). Le scénario est amusant tout en étant intelligent.



Les dessins de Mourier sont toujours un plaisir pour les yeux, les expressions sont bien représentées, les décors ne sont pas en carton pâte et les couleurs jamais criardes ou passées.



Bref, une lecture qui fait du bien au moral, qui ne mange pas de pain, mais plutôt des pop-corn (seuls ceux qui l’ont lue comprendront).

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Trolls de Troy, Tome 12 : Sang famille (1)

Ayant commencé par l’album 13 avant le 12, j’ai remis les choses dans l’ordre ensuite (même si j’avais entièrement lu le tome 13. Je sais, pas bien de commencer par la fin).



Cette histoire, je l’avais découverte dans le "Lanfeust Mag" (qui n’existe plus) et je n’en avais gardé aucun souvenir.



Lady Romande possède un pouvoir très utile pour lutter contre les Trolls : elle fait pleuvoir sur commande et tout le monde sait que les Trolls ne craignent qu’une seule chose.



Non, rien à voir avec la peur que le ciel ne leur tombe sur la tête… Ils ont peur de l’eau, parce que l’eau, ça mouille les poils et ça pourrait les laver.



Lady Romande est une sage dame aussi, elle est pour l’instruction et l’éducation des jeunes enfants orphelins qu’elle doit aller capturer de plus en plus loin.



Oui, bien entendu, ce ne sont pas de vrais orphelins, ils ne chantaient pas ♫ Je m’appelle Rémi et je suis sans famille ♪



Vouloir éduquer les deux jeunes Trolls Gnondpom et Tyneth, ça, c’est une autre paire de manches et cela laissait prévoir des gags en pagailles… Ils ne seront pas si nombreux que ça. Bien que j’aie souri, je n’ai pas éclaté de rire non plus. Mais c’était plaisant.



Sans révolutionner le genre, cet album met en place l’enlèvement de nos deux petits Trolls et la tentative de les éduquer afin de les vendre à des marchands qui cherchent de la main-d’œuvre bon marché. Ou bien, pour faire profiter de cette viande fraîche et juvénile à des messieurs qui paient pour… Oui, pour faire ce que vous pensez...



Non, non, non, cet album n’est pas fait pour les petits enfants ! Les sous-entendus sont clairement énoncés et un enfant trop jeune pourrait se demander ce que font des adultes avec des enfants, pourquoi on exploite des gamins dans des ateliers et pourquoi on les enlève à leurs parents, toujours vivants.



De plus, on a quelques poitrines bien rebondies et des chemises de nuit rendues transparentes sous la pluie. Cela n’est jamais vulgaire, les dessins restent du bon côté de la ligne rouge, mais les adultes auront quelques sourires égrillards à la vue de certaines positions de femmes qui gardent et exploitent les gosses.



L’inconvénient d’avoir lu ce diptyque à l’envers, c’est que ma lecture du premier tome à souffert de la comparaison avec le second, qui était nettement plus drôle et plus incisif à mon sens.



Lu dans le bon ordre, cela donnera l’impression que les auteurs ont monté en puissance dans le second tome, tandis que lu dans le mauvais sens, ça donne l’impression d’avoir du moins bon après avoir lu du très bon.

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Trolls de Troy, Tome 10 : Les enragés du Dars..

Nous avions laissé nos amis trolls en fâcheuse posture, mais l’introduction lors de la première planche laisse présager l’arrivée d’un nouveau personnage, mais je ne vous dirai pas si ce sera une aide ou pas.



Pour rappel des faits, la méchante, dame Meshanta, veut se faire un manteau en peau de trollilons afin de que le dieu Nymhétny – fusilli et tortellini – se réveille et devienne chair.



Contrairement à Glenn Close ou l’infâme Cruella dans les 101 dalmatiens, elle doit en avoir beaucoup moins, mais il lui faut impérativement un roux, d’où l’enlèvement des deux petits trolls de Teträm.



Toujours dans un univers japonais, les auteurs déroulent le tapis rouge à l’humour et à l’action, aux situations absurdes de la torture, qui fait rire Waha, sauf quand une goutte d’eau la touche et aux méchants un peu caricaturaux, méchants jusqu’au bout des ongles, que dame Meshanta a long.



Une fois de plus je me suis amusée à déchiffrer les paroles des habitants du Darshan, retrouvant des choses connues, mais le tout avec une police d’écriture orientale, ce qui ajoute de l’exotisme et du temps de lecture.



Les trolls ont beau être violents et manger des humains, ils restent les vrais héros et les gentils de cette série où le lecteur s’amuse de voir des pauvres gens servi à table, leurs yeux en amuse-bouche délicats.



Un combat final dantesque, ou divinement bon, au choix, terminera cette aventure en beauté qui remontait le niveau après quelques albums en deçà des tous premiers (qui eux restent à un niveau inégalé).



L’avantage des trolls, c’est qu’au moindre coup de blues, ils sont là pour vous dérider et vous emmener dans leur monde où il ne fait pas bon se faire attraper par eux, même si ces bougres de gros poilus sauront mettre votre corps et tout l’intérieur à son meilleur avantage.



Par contre, ils feraient de très bons policiers enquêteurs car ils savent suivre des pistes, déduire des choses de l’odeur et n’ont pas leur pareil pour faire parler les plus résistants.



La preuve, sans le vouloir, en fonçant dans le tas, ils ont déjoués les plans machiavéliques de dame Meshanta et ♪ libéré, délivré ♫ les trolls blancs.


Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Trolls de Troy, Tome 9 : Les prisonniers du..

Pourquoi est-ce que je commence à chroniquer la série "Trolls de Troy" par le tome 09 et pas par le premier, comme la logique le voudrait ? C’est parce que je viens de ressortir la saga du Darshan de la biblio…



Pourquoi ces tomes-là, précisément ? Parce qu’on en parlait dans "la Bibliothèque Ultime" du dernier Lanfeust Mag, que je l’ai vu comme un hommage que je rendrais à ce mensuel qui a fait mes beaux jours et qu’un gag prend tout son sens maintenant…



Il faut savoir qu’à un moment donné, dans une insulte, un personnage criait "Carlos Ghosn" et sur le moment, je n’avais pas vu le truc rigolo, vu que je ne connaissais pas l’animal.



J’avais ri aux cris donnant "Yamaha", "Nissan", "Daewoo", "Uderzo", ou encore "Keramidas" parce que ce sont des noms connus et j’ai une fois de plus scruté les lettres pour déchiffrer les mots ou les noms cachés, en découvrant de nouveau et riant cette fois-ci à gorge déployé en tombant sur un "Carlos Goshn" hurlé par un garde pour faire tomber fermer les grilles.



En 2006 et les années suivantes, je n'avais pas ri avec ce nom, le patron du groupe Renault-Nissan étant moins connu que maintenant qu’il est au régime bol de riz au pays du soleil levant.



C’était une riche idée que j’ai eue de ressortir cet album, j’avais envie de rire un bon coup, vu le temps merdique qu’il fait dehors (pluie et vent), je me suis dit qu’un enlèvement de petits trolls et les péripéties de leur père, de leur soeur Waha et du pauvre Profÿ venaient à point dans ces jours gris.



Le pitch ? Afin de faire revenir un Dieu darshanide, la femme du gouverneur, dame Meshenta doit faire un manteau en fourrure, composé de petits trolls blancs mais le col doit absolument être en poils roux et au Darshan, tous les trolls sont blancs, c’est connu.



Mais au village Troll de Phalompe (admirez le contrepet), de l’autre côté de l’eau, c’est bourré de petits trolls roux et pas de bol, les séides de la dame, 3 samouraïs et 4 mercenaires, ont enlevé les bébés trolls de Teträm, qui avec une partie de sa fratrie, se met en chasse pour récupérer ses mouflets.



De l’action, de l’humour, une petite enquête et des bien des mystères autour de cette religion dont le fait de croire à un dieu le crée… On dirait bien que des trolls enchantés servent le dieu Nymethny – louanges et gratouillis – en lieu et place du terrible Dieu Swoog.



Waha joué serré pour récupérer son père Teträm et son fiancé Profÿ drogués et aux mains des sacrificateurs, délivrer ses frères et soeurs et récupérer la fille du chef de son village qui fait son apprentissage chez une sorte de maître Jedi.



Un tome relevé, après quelques fades qui le précédaient. Là, c’est clairement le souffle de la grande aventure.



Qu’est-ce qu’on dit ? On dit merci au Lanfeust Mag de m’avoir fait découvrir cette série, en plus d’autres ! Non seulement je possède les albums des Trolls et des aventures de Lanfeust, mais en plus, j’ai passé le virus à mon père, qui les a dans sa biblio aussi.



Pour une fois que c’était moi qui lui faisais découvrir de nouvelles bédés…


Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Trolls de Troy, tome 15 : Boules de poils

Alors que j’ai plein de bédés à lire, voilà que j’ai extirpé de ma bibio un vieux Trolls dont je ne me souvenais plus du tout du scénario. La première fois, je l’avais lu en épisodes, dans le regretté mensuel "Lanfeust de Troy" et depuis, je pense n’avoir lu ce diptyque qu’une seule fois ensuite.



Les Trolls sont des créatures féroces, vaut mieux pas les rencontrer, vous finiriez en repas. Mais si maintenant les Trolls étaient réduits à la taille d’un Minipousse, seraient-ils toujours aussi dangereux ? La réponse est oui, car il leur reste leurs dents pointues pour vous mordre les petits doigts boudinés.



Pour nos amis Trolls, ce ne sont pas eux qui ont été rétrécis, mais le monde qui a été agrandi. Bon, un Troll, ça sait se battre, c’est dangereux, mais les neurones ne sont pas agiles. C’est très terre à terre, un cerveau de Troll.



Une fois de plus, l’humour est bien présent dans cette aventure rocambolesque. Ce sera une nouvelle mission pour Waha, son père Téträm, Pröfi et l’imbécile de Roken.



Lui, il n’a même pas de cerveau, ses capacités de réflexion volent plus bas que le derrière d’un cochon, par contre, il a du potentiel pour l’humour et les situations débiles.



Le scénario est classique : des créatures ont été réduites, il faut qu’elles retrouvent leur taille originale, le tout sans se faire marcher dessus. Dans ce cas de figure-ci, la taille EST importante !



Un bon album, rempli d’humour, de situations cocasses et de références à un film… Maintenant, il faut que je sache la suite, alors, j’entame le deuxième tome.

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